Ce modèle est l’un de formation de la structure et de la signification des informations qui décrivent les objets des associations perçues d’intérêt dans le domaine informatique en faisant abstraction des solutions et contraintes techniques informatiques et d’implantation en base de données. Il produit l’organisation de l’information au sein de l’entreprise en termes de fichiers physiques et/ou manuels.
Il est une représentation de données facilement compréhensibles permettant de décrire le système d’information à l’aide des entités et donc disons que c’est un modèle permettant le recensement des entités et des associations ainsi que leurs propriétés.
La réalisation de ce modèle demande oblige le dessin de ce que l’on comprend par un problème et dans une syntaxe précise. Ce même modèle doit servir en donnant et évitant les points de vue de afin d’aboutir à une vérification à la compréhension commune ou précise de ce même problème.
A ce modèle nous nous fixons les objectifs de modéliser, d’identifier et même d’écrire les entités à l’aide d’une représentation graphique de données.
Graphiquement, le modèle conceptuel de données sera :
Le but du modèle organisationnel de données est la représentation des données de la base de données en plusieurs sites, chaque site représentant un point de traitement (répartition- client –serveur).
Le modèle logique donnée s’obtient à partir du modèle conceptuel de données ; d’où les règles du passage du MCD au MOD :
Il peut y arriver que tous les objets et relations du système soient mémorisables informatiquement c’est-à-dire qu’ils répondent à la contrainte d’intégrité multiple. Dans ce cas, le MCD sera égal au MOD
Le modèle conceptuel de traitement nous permettra de traiter la dynamique du système d’information, c’est-à-dire les opérations qui ne seront pas réalisées en fonction d’événement.
Ce modèle nous permettra donc de présenter de façon schématique l’activité d’un système d’information sans faire trop de références à des choix organisationnels ou à des moyens d’exécution, cela veut dire aussi qu’il permet de définir tout simplement ce qui doit être réalisé, mais il ne dit pas quand, comment non plus où l’information doit se réaliser.
Le modèle conceptuel de traitement repose sur les notions suivantes :
Le MOT complète la description conceptuelle des traitements en intégrant tout ce qui est d’ordre organisationnel dans le domaine étudié. Le modèle organisationnel des traitements précise :
Qui exécute les traitements et la nature des traitements : Manuels, automatiques, semi-automatiques. Les lieux où sont exécutés les traitements (poste de travail, serveur, etc.) Quand sont exécutés les traitements (notion de temporalité). Le modèle organisationnel des traitements est basé sur trois concepts principaux :
Il tire son origine du modèle conceptuel des traitements dont le but est de faire le découpage conceptuel de traitement en ce qui concerne l’objet de l’automatisation. Ce modèle donne solutions aux questions ci-après :
On parle du MLD quand on passe du niveau conceptuel au niveau logique ou du MCD au MLD. Dans ce modèle les entités se transforment en tables et les clés primaires doivent directement être les identifiants.
PASSAGE DU MCD AU MLD
T_Chauffeur (Idchauf, Nomchauf, Postnom, Tel, Idbord)
T_client (Idclient, Nomclient, postnom, sexe, adresse, Tel)
T_Transporteur (Idtrans, Nomtrans, postnomtrans, Tel)
T_Produit (Idprod, Idusin, Libe, Natembal)
T_Bordereau (Idbord, Contenu, Qte, Poidsu, Poidst, Datebord, Idclient, Idexp, Idtrans, Idprod, Idusin)
T_Fichestock (Idfiche, Idusin, Idprod, Entrees, Sorties, Stocks, Datestock)
T_Facture (Idfact, Idclient, Idprod, Natfact, Qte, Pu, Pt, Datefact)
T_Usine (Idusin, Nomusin, Idprod, Idfiche)
T_Expeditaire (Idexp, Nomexp, Postnom, Tel)
T_CHAUFFEUR |
Idchauf Nomchauf postnom Tel # Idbord |
T_CLIENT |
Idclient Nomclient Postnom Sexe adresse tel |
T_FACTURE |
Idfact # Idclient #Idprod Natfact Qté Pu Pt Datefact |
T_TRANSPORTEUR |
Idtrans Nomtrans Postnomtrans Tel |
T_PRODUIT |
Idprod #Idusin Libel Natembal |
T_BORDEREAU |
Idbord contenu Qté Poidsu Poidst Datebord # Idclient # Idexp # Idtrans # Idprod # Idusin |
T_EXPEDITAIRE |
Idexp Nomexp Postnom Tel |
T_FICHE DE STOCK |
Idfiche # Idusin #Idprod Entrees Sorties Stocks Datestock |
T_USINE |
Idusin Nomusin # Idprod # Idfiche |
Un modèle physique de données est l’implémentation particulière du modèle logique de données par un logiciel.
Pour une base de données, nous distinguons clairement deux choses : sa structure et son contenu. La traduction d’un MLD conduit à un MPD qui précise notamment le stockage de chaque donnée à travers son type et sa taille (en octets ou en bits). Cette traduction est également l’occasion d’un certain nombre de libertés prises par rapport aux règles de normalisation afin d’optimiser les performances du système d’information.
Le schéma d’une base de données est défini par sa structure en terme de ses tables, leurs colonnes avec le type de valeurs, leurs identifiants primaires et secondaires, les contraintes référentielles.
La construction de MPD consiste à transformer le MLD en une suite de relations. Cette étape finalise le processus de traitement des données. L’implémentation de la base de données peut être réalisée de façon optimale.
Ainsi, la structure de notre base de données sera la suivante :
Le modèle physique de traitement n’est rien que la présentation de la manière dont les différents modules seront agencés sous forme de menu. Il n’existe pas un formalisme approprié, ni des règles de passage de MLT au MPT. Nous allons présenter ce dernier dans le chapitre suivant.
B.1. Unité Logique de Traitement (ULT)
Le passage du MOT au MLT est le passage d’un traitement manuel à
un traitement automatique. Il est donc normal qu’il entraîne aussi un
changement de vocabulaire.
C’est ainsi que :
B.2. Faisabilité
Cette construction exige beaucoup de réflexion, d’imagination et de
créativité de la part du concepteur. Pour arriver à les réaliser plus
facilement, il faut procéder comme suit :