Arrow Table de matières
6797617

B. CONSTRUCTION DU MODELE CONCEPTUEL DE DONNEES

Ce modèle est l’un de formation de la structure et de la signification des informations qui décrivent les objets des associations perçues d’intérêt dans le domaine informatique en faisant abstraction des solutions et contraintes techniques informatiques et d’implantation en base de données. Il produit l’organisation de l’information au sein de l’entreprise en termes de fichiers physiques et/ou manuels.

Il est une représentation de données facilement compréhensibles permettant de décrire le système d’information à l’aide des entités et donc disons que c’est un modèle permettant le recensement des entités et des associations ainsi que leurs propriétés.

La réalisation de ce modèle demande oblige le dessin de ce que l’on comprend par un problème et dans une syntaxe précise. Ce même modèle doit servir en donnant et évitant les points de vue de afin d’aboutir à une vérification à la compréhension commune ou précise de ce même problème.

A ce modèle nous nous fixons les objectifs de modéliser, d’identifier et même d’écrire les entités à l’aide d’une représentation graphique de données.

Graphiquement, le modèle conceptuel de données sera :

  1. LE MODELE ORGANISATIONNEL DE DONNEES

Le but du modèle organisationnel de données est la représentation des données de la base de données en plusieurs sites, chaque site représentant un point de traitement (répartition- client –serveur).

 Le modèle logique donnée s’obtient à partir du modèle conceptuel de données ; d’où les règles du passage du MCD au MOD :

  • Toutes les entités (objets) du MCD qui ne sont pas mémorisées par informatiquement doivent être supprimée ;
  • Certaines entités seront modifiées afin de mieux les placés pour les informatiser ;
  • Suppression des relations dont leurs entités ont disparu.

Il peut y arriver que tous les objets et relations du système soient mémorisables informatiquement c’est-à-dire qu’ils répondent à la contrainte d’intégrité multiple. Dans ce cas, le MCD sera égal au MOD

 

II.1.2. ANALYSE DES TRAITEMENTS D’INFORMATIONS ORGANISES

  1. LE MODELE CONCEPTUEL DES TRATEMENTS (MCT)

Le modèle conceptuel de traitement nous permettra de traiter la dynamique du système d’information, c’est-à-dire les opérations qui ne seront pas réalisées en fonction d’événement.

Ce modèle nous permettra donc de présenter de façon schématique l’activité d’un système d’information sans faire trop de références à des choix organisationnels ou à des moyens d’exécution, cela veut dire aussi qu’il permet de définir tout simplement ce qui doit être réalisé,  mais il ne dit pas quand, comment non plus où l’information doit se réaliser.

Le modèle conceptuel de traitement repose sur les notions suivantes :

  • Evènement: est l’arrivée d’un fait nouveau pour le système en provenance de l’extérieur ;
  • Opération: est la suite d’une action qui ne peut être interrompue ;
  • Résultat: est le produit d’un événement déclenché ; cette suite d’action est réalisée sur les données en réaction avec l’événement déclenché envie d’y apporter une réponse appropriée ;
  • Synchronisation: c’est la condition logique ou booléenne à satisfaire préalablement au déclanchement de l’opération, nous utilisons.
  1. CONSTRUCTION DU MCT/SCHEMA
 
  1. LE MODELE ORGANISATIONNEL DES TRAITEMENTS (MOT)

Le MOT complète la description conceptuelle des traitements en intégrant tout ce qui est d’ordre organisationnel dans le domaine étudié. Le modèle organisationnel des traitements précise :

Qui exécute les traitements et la nature des traitements : Manuels, automatiques, semi-automatiques. Les lieux où sont exécutés les traitements (poste de travail, serveur, etc.) Quand sont exécutés les traitements (notion de temporalité). Le modèle organisationnel des traitements est basé sur trois concepts principaux :

  • L’événement
  • La phase ou procédure
  • Le résultat

Il tire son origine du modèle conceptuel des traitements dont le but est de faire le découpage conceptuel de traitement en ce qui concerne l’objet de l’automatisation. Ce modèle donne solutions aux questions ci-après :

  • Quand ? (le traitement, lieu, quel moment) ;
  • Quoi ? (quelle est la personne qui fait le traitement) ;
  • Comment ? (nature de traitement).
  1. CONSTRUCTION DU MOT/ SCHEMA

ANALYSE DU SYSTEME D’INFORMATION INFORMATISE

  • ANALYSE DES DONNEES INFORMATISEES
  1. LE MODELE LOGIQUE DES DONNEES

On parle du MLD quand on passe du niveau conceptuel au niveau logique ou du MCD au MLD.  Dans ce modèle les entités se transforment en tables et les clés primaires doivent directement être les identifiants.

PASSAGE DU MCD AU MLD

T_Chauffeur (Idchauf, Nomchauf, Postnom, Tel, Idbord)

T_client (Idclient, Nomclient, postnom, sexe,  adresse, Tel)

T_Transporteur (Idtrans, Nomtrans, postnomtrans, Tel)

T_Produit (Idprod, Idusin, Libe, Natembal)

T_Bordereau (Idbord, Contenu, Qte, Poidsu, Poidst, Datebord, Idclient, Idexp, Idtrans, Idprod, Idusin)

T_Fichestock (Idfiche, Idusin, Idprod, Entrees, Sorties, Stocks, Datestock)

T_Facture (Idfact, Idclient, Idprod, Natfact, Qte, Pu, Pt, Datefact)

T_Usine (Idusin, Nomusin, Idprod, Idfiche)

T_Expeditaire (Idexp, Nomexp, Postnom, Tel)

T_CHAUFFEUR

Idchauf

Nomchauf

postnom

Tel 

# Idbord

T_CLIENT

Idclient

Nomclient

Postnom

Sexe

adresse

tel

T_FACTURE

Idfact

# Idclient

#Idprod

Natfact

Qté

Pu

Pt

Datefact

T_TRANSPORTEUR

Idtrans

Nomtrans

Postnomtrans

Tel 

T_PRODUIT

Idprod

#Idusin 

Libel

Natembal

T_BORDEREAU

Idbord

contenu

Qté

Poidsu

Poidst

Datebord

# Idclient

# Idexp

# Idtrans

# Idprod

# Idusin

T_EXPEDITAIRE

Idexp

Nomexp

Postnom

Tel

T_FICHE DE STOCK

Idfiche

# Idusin

#Idprod

Entrees

Sorties

Stocks

Datestock

T_USINE

Idusin

Nomusin

# Idprod

# Idfiche

LE MODELE PHYSIQUE DES DONNEES (MPD)

Un modèle physique de données est l’implémentation particulière du modèle logique de données par un logiciel.

Pour une base de données, nous distinguons clairement deux choses : sa structure et son contenu. La traduction d’un MLD conduit à un MPD qui précise notamment le stockage de chaque donnée à travers son type  et sa taille (en octets ou en bits). Cette traduction est également l’occasion d’un certain nombre de libertés prises par  rapport aux règles de normalisation afin d’optimiser les performances du système d’information.

Le schéma d’une base de données est défini par sa structure en terme de ses tables, leurs colonnes avec le type de valeurs, leurs identifiants primaires et secondaires, les contraintes référentielles.

  1. PRESENTATION DE LA MODELISATION PHYSIQUE DE DONNEES

La construction de MPD consiste à transformer le MLD en une suite de relations. Cette étape finalise le processus de traitement des données. L’implémentation de la base de données peut être réalisée de façon optimale.


Ainsi, la structure de notre base de données sera la suivante :

II.2.2. ANALYSE DES TRAITEMENTS INFORMATISES

  1. LE MODELE PHYSIQUE DES TRAITEMENTS (MPT)

Le modèle physique de traitement n’est rien que la présentation de la manière dont les différents modules seront agencés sous forme de menu. Il n’existe pas un formalisme approprié, ni des règles de passage de MLT au MPT. Nous allons présenter ce dernier dans le chapitre suivant.

  1. LE MODELE LOGIQUE DES TRAITEMENTS (MLT)

B.1. Unité Logique de Traitement (ULT)

Le passage du MOT au MLT est le passage d’un traitement manuel à
un traitement automatique. Il est donc normal qu’il entraîne aussi un
changement de vocabulaire.

C’est ainsi que :

  • Les opérations deviennent des unités logiques de traitement (ULT) ;
  • Les procédures fonctionnelles ou organisationnelles deviennent
    des procédures logiques ;
  • Les postes de travail deviennent des sites logiques.

B.2. Faisabilité

Cette construction exige beaucoup de réflexion, d’imagination et de
créativité de la part du concepteur. Pour arriver à les réaliser plus
facilement, il faut procéder comme suit :

  • Identifier d’abord les différentes ULT informatisables à partir du
    Les ULT constitueront plus tard l’ensemble d’instructions
    exécutables ;
  • L’ensemble des procédures logiques ou ULT construit ensuite le
    MLT, avec un début et une fin ;
  • Construire enfin les procédures logiques correspondant à chaque
    ULT ou domaine, chaque ULT reposant sur une maquette d’écran
    ou des boîtes de dialogue, c’est-à-dire sur des interfaces

Partager ce travail sur :