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Chapitre V : DISCUSSION DES RESULTATS

4.1. Caractérisation des habitats 

Après analyse de nos résultats, nous avons remarqués que les figures de nos classes des diamètres c’est présentées selon l’ordre de grandeur décroissant, la première classe dépassé largement les autres, ce qui est très normal pour toutes les forêts en pleine progression (Raphael et al, 1993).

L’indice de valeur écologiquement importante (IVI) est la base de trois informations  qui sont très importantes à savoir les diamètres des individus de l’espèce, la distribution des individus de l’espèce entre les unités d’échantillonnage et les nombres d’individus de l’espèce sur l’ensemble des unités d’échantillonnage. Alors une espèce peut présenter une valeur importante d’IVI pour trois causes ; qui sont : la distribution des espèces de manière homogène entre les unités d’échantillonnage, la présence d’un grand nombre d’individus d’une espèce et un diamètre important d’individus d’une espèce (Nusbaumer, 2003).  

  • Dans la forêt de Bambous les espèces qui ont dominées les plus sont : Sinarundinaria alpina, Tabernamontana johnstonii, Macaranga neomildbraediana, Neobutonia macrocalyx et Xymalos monospora, suite à leur dominance relative, densité relative et fréquence réel
  • Dans les clairières, les espèces qui ont semblées dominantes suite à leur d’IVI sont : Alangium schinense, Neobutonia macrocalyx, Dombeya goetzenii et Albizia gummifera.
  • La valeur importante d’IVI la plus élevé de la forêt secondaire c’est manifesté sur Macaranga neomildbraediana, Milletia dura, Allophyluis kivuensis, Tabernamontana johnstonii, Dombeya goetzenii et Syzigium guineense.
  • Dans la forêt primaire la valeur d’IVI était plus élevée chez Macaranga neomildbraediana, Chrysophyllum gorungosanum, Pleiocarpa pychnantha, Carapa grandiflora et Albizia adiantifolia.
  • Nous avons appréciés le marias grâce au données d’incidence (présence-absence) et les espèces Cyperus latifolius, Galium hamatum, Alchemilla johnstonii étaient présente dans tous nos deux placeaux.

L’indice de diversité de Shannon et l’équitabilité de Piélou nous donne l’impression d’une faible diversité qui se manifeste dans tous les sites, moins de 2,5 pour Shannon et 1 pour l’équitabilité de Piélou. Ceux-ci nous envoie à dire que l’apport de nos habitas à l’écosystème est faibles suite à leurs faibles diversités (Marcon, 2013).

Selon Marcon, 2013, la richesse spécifique est le nombre (ou une fonction croissante du nombre) de classes différentes présentes dans le système étudié, par exemple le nombre d’espèces d’arbres dans une forêt. Deux hypothèses le relève :

  • Les classes sont bien connues : compter le nombre d’espèces a peu de sens si la taxonomie n’est pas bien établie. C’est parfois une difficulté majeure quand on travaille sur les microorganismes.
  • Les classes sont équidistantes : la richesse augmente d’une unité quand on rajoute une espèce, que cette espèce soit proche des précédentes ou extrêmement originale.

La similarité en fonction de la richesse spécifique entre tous nos habitats est à 1 %, une proportion faible et logique car la diversité d’un massif forestier dépend de la variété des stations, mais aussi des types de peuplements rencontrés. Une description complète de leurs caractéristiques dendrométriques et écologiques permet d’en apprécier la richesse spécifique. Certains arbres et arbustes ont un potentiel biologique plus élevé que d’autres (PEFC, 2009).

La diversité entre nos habitats variée entre 10 et 29 espèces par habitat. L’habitat le plus diversifié était la forêt primaire et le moins diversifié était le marais, la différence spécifique entre habitat n’était pas significatif.

La similarité nous à monter que nous avons eu une forêt secondaire trop jeune car elle présenté encore une grande ressemblance aux deux clairières alors que l’autre avais une tendance majeure aux forêts primaires et c’est ce qui nous à pousser à dire  qu’elle est âgées, la forêt secondaire adulte et la forêt dense semi-décidue s’échangent aisément des éléments de leurs cortèges floristiques respectifs et il arrive que l’on se retrouve en présence de groupements plus ou moins mixtes, difficiles à classer dans un type particulier à mesure que la forêt évolue vers un type primaire. La forêt secondaire jeune succède à la régénération dans les stations précédemment occupées par la forêt ombrophile, semi-décidue ou secondaire et peut coloniser une savane en l’absence de l’action perturbatrice de l’homme. La composition de la forêt et son évolution progressive dépendent de la nature et de l’intensité des perturbations antérieures de la station (SPIAF, 2007).   

4.2. Espèces consommées 

D’après nos résultats nous avons prouvés que para port à nos sites d’échantillonnage les nombre d’espèces consommées par les Gorilles est 30, parmi les trente espèces consommées nous avons précisés aussi les parties consommées. Parmi les parties consommées celle qui est plus consommées est la feuille, elle est suivie du fruit. L’espèce la plus consommée est Galiniera coffeoides suivi de Dombeya goetzenii et troisièmement Piper campes. La partie moins consommées était la tige mais concernant l’espèce le moins consommée nous en avons eu 7 que les Gorilles consommées moins de deux parties sur elles, notamment nous avons Cassipourea ruwenzoriensis, Chassalia subochreata, Polyscias fulva, Macaranga neomildbraediana, Allophyluis kivuensis, Maesa lanceolata etc.

L’habitat la plus diversifiée par les espèces consommées était la forêt secondaire car il renfermé 17 espèces consommées par les Gorilles, à la deuxième position nous avons eu la forêt  primaire qui avais 12 espèces consommées par ceux-ci. L’habitat le moins diversifié par les espèces consommées par les Gorilles est le marais mais il est légèrement dépassé par la clairière.

Mapoli, 2010, a effectué ces recherches sur les espèces consommées et trouvant 18 espèces qui sont consommées par les Gorilles de Tayna mais parmi les espèces consommées trouvées par celui-ci, deux seulement sont consommées par les Gorilles du Parc National de Kahuzi-Biega, il s’agit de Maesa lanceolata et Syzigium guineense.  Ceux-ci peut s’expliqué par la variation est la distance des habitats.

En confrontant nos résultats à ceux de Yamagiwa et al. 2005, nous avons vus que toute les espèces consommées sont presque les mêmes car nous avons tous effectués nos travaux dans un même milieu. Une petite différence s’est présentée et qui peut s’expliquer par la différence de nos sites d’inventaires.

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