III. 1 Caractérisation des habitats
III. 1. 1 Taille des relevés
Pour tous nos relevés, celui qui avait la plus grande taille était de 10. 000 ha. En général, la dimension de nos parcelles dépende du type de nos habitats. Leur taille variait entre 100 m² et 10. 000 m².
III. 1. 2 Description des espèces dominantes dans chaque habitat
III.1.3 Distribution des classes de diamètre par Habitat
Structure diamétrique.
Fig. 1 : Distribution des diamètres dans la forêt de bambous
Cette figure ci-dessus nous montre que plus d’individus sont dans la classe de diamètre de 5 à 15 suivie d’une classe de 15 à 25. Les autre classe représente peut d’individus.
Fig. 2 : Distribution des diamètres d’une clairière
Cette figure ci-dessus montre que la classe contenant plus d’individus est de 10 à 20, elle est suivie de la classe de 20 à 30.
Fig. 3 : Distribution des diamètres dans la forêt secondaire
La classe la plus dominante par plus d’espèces est celle qui est entre 10 et 20 suivie de 20 à 30.
Fig. 4 : Distribution des diamètres dans la forêt primaire
La figure ci-dessus nous montre aussi que la classe la plus dominante par des individus est celle comprise entre 10 et 30 suivie de celle qui est entre 30 et 50.
III.1.4 Importance des espèces suivant les habitats
Ce graphique représente les trois facteurs de l’indice de valeur d’importance écologique (IVI). Ces valeurs sont : la densité relative (DR), la dominance relative (DoR) et la fréquence réelle (Frel). Ces valeurs nous ont permis de voir les espèces dont la valeur d’IVI est plus importante. L’espèce Sinarundinaria alpina domine largement cette formation suivi de Tabernamontana johnstonii vient en deuxième position et Neobutonia macrocalyx en troisième position.
Fig. 5 : Représentation de chacun des trois facteurs composant l’IVI du relevé N° 1 dans la forêt de bambous.
Fig. 6 : Indice de valeur d’importance des espèces du relevé N°1 dans la forêt de bambous
La figure 6 nous donne la valeur d’IVI des espèces les plus importantes du relevé N°1 dans la forêt de bambous.
Concernant le relevé N°2 de la forêt de bambous, la figure 7 nous montre aussi que l’espèce dominante est Sinarundinaria alpina suivi encore de Tabernamontana johnstonii mais en troisième position nous avons Xymalos monospora.
Fig. 7 : Représentation de chacun des trois facteurs composant l’IVI du relevé N° 2 dans la forêt de bambous.
Fig. 8 : Indice de valeur d’importance des espèces du relevé N°2 dans la forêt de bambous
La figure 8 nous donne la valeur d’IVI des espèces les plus importantes du relevé N°2 dans la forêt de bambous. Elle nous montre que parmi les six espèces importantes, la plus importante est Sinarundinaria alpina suivie de Tabernamontana johnstonii ainsi de suite.
La figure 9 nous montre l’apport de chacune de trois facteurs composants les IVI dans le relevé N°1 des clairières, grâce à eux nous avons vus les dix espèces importantes dans ce relevé. Dans ce relevé nous avons comme première espèce : Alangium schinense qui dépasse largement Neobutonia macrocalyx et en troisième position nous avons Macaranga neomildbraediana qui dépasse légèrement Allophyluis kivuensis au niveau de la Densité relative mais au niveau de la dominance relative Allophyluis kivuensis le dépasse aussi légèrement.
Fig. 9 : Représentation de chacun des trois facteurs composant l’IVI du relevé N° 1 dans la clairière.
Fig. 10 : Indice de valeur d’importance des espèces du relevé N°1 dans la clairière
La figure 10 nous donne la valeur d’IVI des espèces les plus importantes du relevé N°1 dans la clairière. Dans ce relevé nous avons comme première espèces largement important Alangium schinense suivie de Neobutonia macrocalyx et en troisième position il y a Macaranga neomildbraediana mais cette espèce dépasse légèrement ces prédécesseurs.
Dans la clairière suivante, la figure 11 nous montre les dix espèces les plus dominantes, nous avons Dombeya goetzenii, Neobutonia macrocalyx, Alangium schinense
Fig. 12 : Représentation de chacun des trois facteurs composant l’IVI du relevé N° 1 dans la clairière.
La figure ci-haut nous montre que de la part de la densité relative Dombeya goetzenii est en première position avec 29% mais sa dominance relative chute à 1%, Neobutonia macrocalyx avec une densité relative de 27,4% mais sa dominance relative chute aussi à 0,6%, en troisième position nous avons Alangium schinense avec comme 22,6% de la densité relative mais évidemment sa dominance relative abrupte en première position avec 2,1%.
Fig. 13 : Indice de valeur d’importance des espèces du relevé N°2 dans la clairière
La figure 13 nous donne la valeur d’IVI des espèces les plus importantes du relevé N°2 d’une clairière. Les trois espèces les plus importantes Dombeya goetzenii parviennent en première position avec une proportion de 73,2% suivi de Neobutonia macrocalyx avec une proportion de 56,3% et en troisième position nous avons Albizia gummifera avec 48,5%.
La figure 14 du relevé N°1 de la forêt secondaire nous montre une grande proportion de l’espèce Macaranga neomildbraediana (66,1%) en dominance relative et (49,3%) comme sa densité relative, suivie de Syzigium guineense avec (10,5%) de la dominance relative et (8,2%) sa densité relative.
Fig. 14 : Représentation de chacun des trois facteurs composant l’IVI du relevé N° 1de la forêt secondaire
Fig. 15 : Indice de valeur d’importance des espèces du relevé N°1 dans la forêt de secondaire
La figure ci-haut nous montre les dix espèces les plus importantes, une grande importance est de l’espèce Macaranga neomildbraediana qui représente 123,1 sur 300% suivie de Syzigium guineense avec 26,4 sur 300% et troisièmement nous avons Tabernamontana johnstonii avec 24,4 sur 300%
Concernant le relevé N°2 de la forêt secondaire, le comparé avec le N°1 nous avons l’impression que ce presque toutes les espèces qui change, ici les trois premières qui apparaissent sont : Alangium schinense, Allophyluis kivuensis et Milletia dura tandis-que dans les relevé N° 1 nous avons eu Macaranga neomildbraediana, Syzigium guineense et Tabernamontana johnstonii.
Fig. 16 : Représentation de chacun des trois facteurs composant l’IVI du relevé N° 2de la forêt secondaire
Fig. 17 : Indice de valeur d’importance des espèces du relevé N°2 dans la forêt de secondaire
Ce figure ci- haut nous montre que parmi les dix premières espèces importantes ; les trois plus importantes sont : Alangium schinense suivie d’Allophyluis kivuensis et enfin Milletia dura.
La figure ci-dessous nous montre l’apport de chacune de trois facteurs composants la valeur d’IVI du relevé 1 dans la forêt secondaire. Parmi les dix espèces présentées sur cette figure, la densité relative de Macaranga neomildbraediana est plus supérieure que les autres mais sa dominance relative décroit para port à la celle de Chrysophyllum gorungosanum, Symphonia globulifera et Parinari excelsa.
Fig. 18 : Représentation de chacun des trois facteurs composant l’IVI du relevé N° 1de la forêt primaire
Fig. 19 : Indice de valeur d’importance des espèces du relevé N°1 dans la forêt primaire
Dans le relevé N°2 de la forêt primaire, la dominance relative de Carapa grandiflora est très élevée suivie de celle d’Albizia adiantifolia est enfin Lindakeria kivuensis. Quant à la densité relative, celle de Macaranga neomildbraediana est plus élevée suivi de celle de Carapa grandiflora et enfin Syzigium guineense.
Fig. 20 : Représentation de chacun des trois facteurs composant l’IVI du relevé N° 1 de la forêt primaire
Fig. 21 : Indice de valeur d’importance des espèces du relevé N°2 dans la forêt primaire
La figure 21 reprend les dix espèces les plus importants du relevé N° 2 dans la for
III.1.5 Diversité des espèces dans les habitats
Tableau I : Valeurs d’indice de Shannon et d’équitabilité de Piélou
Bamb. I |
Bamb. II |
Clair I |
Clair II |
F.Prim. I |
F.Prim. II |
F.Secon. I |
F.Secon. II |
|
Richesse spécifique |
10 |
10 |
15 |
11 |
29 |
17 |
21 |
22 |
Individus |
833 |
811 |
105 |
62 |
572 |
344 |
574 |
688 |
Shannon_H |
0,526 |
0,5058 |
2,24 |
1,795 |
2,364 |
2,177 |
1,847 |
2,215 |
Equitability_J |
0,2284 |
0,2197 |
0,8272 |
0,7486 |
0,702 |
0,7685 |
0,6068 |
0,7167 |
Ce tableau nous montre les valeurs d’indice d’équitabilité de Piélou, de Shannon calculées pour les différents habitats. Généralement tous les habitats présentent des individus en répartition équitable entre espèces.
La figure qui suit montre l’évolution cumulée du nombre d’espèces de forêt marécageuse jusqu’ à la forêt primaire.
Fig. 22 : Evolution cumulée des espèces
Cette courbe nous montre la variation des nouvelles espèces dans nos différents habitats depuis la forêt marécageuse qui est une petite aire d’échantillonnage jusqu’ à la forêt primaire. Le nombre augmente selon les habitats mais c’est la vitesse de variation qui diminue si on le compare avec la vitesse initiale. Dans le marais la courbe nous montre 37 nouvelles espèces, dans la forêt de bambous il y a apparition de 35 nouvelles espèces, dans la clairière nous avons eu 16 nouvelles espèces, dans la forêt secondaire il y a eu 17 nouvelles espèces enfin dans la forêt primaire nous avons clôturés avec 19 nouvelles espèces.
Familles mieux représentées
La figure 23 nous montre les familles possédants plusieurs espèces dans tous nos habitas.
Fig. 24 Les 8 familles les mieux représentées dans nos habitats
Les huit familles qui ont plus d’espèces dans nos habitats sont les suivantes : la famille de Rubiaceae avec 11 espèces soit (8,87%), la famille des Asteraceae avec 10 espèces soit (8,06%), la famille des Euphorbiaceae, Fabaceae et Urticaceae avec 5 espèces soit (4,03%) suivies de la famille des Acanthaceae et Aspleniaceae avec 4 espèces soit (3,2%) et enfin la famille des Apocynaceae et celle des Cucurbitaceae avec chacune 3 espèces soit (2,4%).
L’ensemble de nos habitats nous a donné 104 genres engobant les 124 espèces inventoriés. Les genres Asplenium, Phyllanthus et vernonia sont ceux qui avaient plus d’espèces avec respectivement 4, 3, 3 comme nombre d’espèces.
Les dendrogrammes qui suivent (figure 25 et 26) nous montrent le degré de similarité de nos habitats. Les analyses portent soit sur les présence-absence d’espèces (analyse à l’aide de l’indice de Jaccard), soit sur les abondances par espèce (analyse à l’aide de l’indice de Morisita).
La figure ci-dessous nous montre la similarité entre les habitats en se basant sur l’abondance des différentes espèces dans chacun d’eux.
Fig. 25: Dendrogramme de similarité en fonction des abondances (Indice de Morisita)
Il y a la présence de trois blocs. Le premier compte trois relevés dans deux différents habitats qui sont (Clairière I, Clairière II et forêt secondaire de Tshivanga). Dans ce bloc, les deux clairières sont similaires à 80% mais la similarité entre ces deux clairières et la forêt secondaire de Tshivanga ont à 62% de similarité. Le deuxième bloc compte aussi trois relevés (forêt secondaire II, forêt primaire et la forêt primaire I). Dans ce bloc aussi la forêt secondaire II est similaire à la forêt primaire II à 72% et toutes deux sont similaires à la forêt primaire I à 66%. Le troisième bloc est composé de deux forêts de bambous qui sont similaire à 98%.
La figure suivante nous montre la similarité des habitats en fonction de leurs richesses spécifiques.
Fig. 26: Dendrogramme de similarité des richesses spécifiques (Indice de Jaccard)
L’indice de similarité de Jaccard calculé sur base des données d’incidence (présence-absence) a permis de grouper nos relevés d’inventaires en blocs. Le premier bloc est celui de marais où nos relevés sont similaires à 25%. Le deuxième bloc trois relevés (forêt primaire I, forêt primaire II et forêt secondaire I), ici la similarité entre nos deux forêts primaires est à 35% et la forêt secondaire I est similaire aux forêts primaires à 27%. Le troisième bloc est celui de la forêt de bambous où nos deux relevés sont similaires à 77% et le quatrième bloc est composé de trois relevés (clairière I, clairière II et forêt secondaire II). La similarité entre nos deux clairières est à 40% est les deux sont similaire à la forêt secondaire II à 27%.
Les espèces consommées par les Gorilles sont reprise dans les figures suivantes
Fig. 27 : Les différentes parties des espèces consommées par les Gorilles
La figure ci-dessus nous montre toutes les différentes parties des espèces consommées par les Gorilles. Au total 30 espèces sont consommées par ceux-ci, les espèces ayant beaucoup des parties consommée par les gorilles sont : Galiniera coffeoides, Dombeya goetzenii est Piper campes.
La partie la plus consommée est la feuille, en deuxième partie vient le fruit est en troisième position nous avons l’écorce. La tige, la graine, la racine et la fleur sont moins consommées.
Fig. 28 : Les habitats est leurs espèces consommées par les Gorilles
Cette figure représente les espèces consommées par les Gorilles selon leurs habitats, l’habitat le plus diversifiée par ces espèces est la forêt secondaire suivis de la forêt primaire ensuite le mariais et la clairière et enfin la forêt de bambous.