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CHAPITRE II. METHODOLOGIE DU TRAVAIL

 

Ce second chapitre comprend la population d’étude, les techniques d’échantillonnage, les méthodes et les techniques de récolte des données, le mode de dépouillement et les difficultés rencontrées.

II.1. Population d’étude

Selon R. QUIVY et COMPENHOUD (1988 p 152), la population d’étude est définie comme la totalité des éléments ou des unités constitutives d’un ensemble considéré.

Ce terme pouvant désigner aussi un ensemble de personnes, d’organisations ou d’objets de quelques natures que ce soit.

H.CHAUCHAT (1985, p125) définit la population d’étude comme étant une population parenté dont les limites et les caractéristiques sont définies en fonction des objets de l’enquête.

Quant au dictionnaire encyclopédique LAROUSSE (1983), la population d’étude est un ensemble d’habitants constituant une catégorie particulière sur laquelle le chercheur devra mener ses enquêtes.

          Disons quant à nous que c’est aussi un univers d’individus centré sur un caractère commun pouvant faire l’objet d’étude.

          Notre population d’étude est définie car elle fait appel à tous ces critères ; par conséquent elle est finie.

Ainsi, notre population est constituée de 100 personnes toutes étant des élèves tirés de 7 écoles de la commune de Kadutu.

II.2. Technique d’échantillonnage

Pour D’HAINAUT (1975, p 32), l’échantillon est l’ensemble des personnes intégrées et est tiré, extrait d’une population mère.

          Selon O. KLINEBERG (1983, P. 135), un échantillon est une fraction répétitive d’un univers statistique.

Quant nous, disons que l’échantillon est l’ensemble des individus ayant des caractères représentatifs de la population mère.

L’échantillon étant ainsi prélevé sur une population mère respectant les critères de la représentativité, l’échantillon de notre étude concerne un certain nombre d’élèves auxquels nous avons soumis le questionnaire.

Notons à cet effet qu’il existe diverses formes d’échantillonnages. En ce qui nous concerne, nous choisissons l’échantillonnage occasionnel pour la détermination de notre échantillon.

Ainsi, nous avons retenus un échantillon occasionnel de 100 élèves en cadrés dans sept écoles de la commune de Kadutu ou dans leurs milieux habituels au moment de notre enquête.

          Nous pensons que l’échantillon occasionnel est une technique de récolte des données faite sur le terrain en ne prenant en compte que les personnes trouvées et disposées à répondre valablement à notre préoccupation lors de l’enquête.

Tableau n° 1 : Composition de l’échantillon

Ecoles

Fréquences

Pourcentages

C.S Horizon

25

25%

C.S. Amani

11

11%

C.S. Nuru

10

10%

Inst. MULINDWA

20

20%

CS. ODA

12

12%

Inst. Kadutu

11

11%

Inst. NYAKALIBA

10

10%

Total 7 Ecoles

100 élèves

100 %

Nous constatons que 25 sujets, soit 25% proviennent du complexe scolaire Horizon, 11 sujets, soit 11% proviennent du Complexe scolaire AMANI, 10 sujets soit 10% proviennent du complexe scolaire NURU, 20 Sujets, soit 20% proviennent de l’institut MULINDWA, 12 sujets soit 12% proviennent du complexe scolaire Oda, 11 sujets soit 11% proviennent de l’institut Kadutu, 10 sujets soit 10% proviennent de l’institut Nyakaliba.

II.3. Technique de récolte des données

Pour récolter nos données, nous nous déterminons d’utiliser les techniques suivantes ; l’entretien, le questionnaire et le documentaire.

II.3.1. La technique documentaire

          Cette technique nous a servi en nous facilitant de connaitre le nombre exact de la population d’étude de la commune de Kadutu, son histoire, ses limites géographiques et elle nous a aidé à déterminer le nombre d’élèves qui étudient dans les 7 écoles où nous avons mené notre enquêtés.

          C’est grâce à elle que nous nous sommes rendu compte du niveau de la consommation abusive de la drogue sur le comportement des jeunes scolarisés dans la commune de Kadutu.

II.3.2. L’entretien

          Selon W.V.D. BINGHAN et B.V. MOORE 2012, p.49), l’entretien est une conversation sérieuse visant un but déterminé autre avec le simple plaisir de la conversation.

Cette technique nous a été utile dans la mesure où elle nous a aidé à trouver des informations supplémentaires en rapport avec cette recherche axées sur le comportement des jeunes solarisés dans la commune de Kadutu.

II.3.3. le questionnaire

          Selon M. GRAWITZ (1990, p 17) le questionnaire est défini comme un moyen de communication essentielle entre l’enquêteur et l’enquêté.

L’enquête par questionnaire est celui qui consiste à passer à un ensemble des répondants le plus souvent représentatifs d’une population, une série des questions relatives à la vie soit sociale, éducative, professionnelle…. Ou  d’autres points qui stimulent l’attention du chercheur.

Grâce à cette technique, nous avons pu récolter les données auprès de nos enquêtés auxquels nous avons soumis un questionnaire composé de quinze Items auxquels chacun d’eux à répondu selon son degré de  compréhension.

II.3.3.1. construction du questionnaire

  1. ALBOU (1962, p 17) dit que « construire un questionnaire c’est d’abord préciser les objectifs de la recherche et en suite les traduire en ITEMS bien rédigés.

Ainsi, selon Jean Claude BISIMWA, il existe trois formes des questions à savoir : les questions ouvertes, fermées et des questions semi-ouvertes ou semi-fermées.

          L’objectif spécifique de notre recherche étant de savoir le degré de l’impact de la consommation abusive de la drogue sur le comportement des jeunes scolarisés dans la ville de Bukavu en général et dans la commune de Kadutu en particulier, nous y avons attaché notre attention afin de prévenir et lutter contre ce fléau.

Nous avons essentiellement soumis notre questionnaire aux élèves du cycle secondaire du CS HORIZON, du complexe scolaire AMANI, du complexe scolaire Nuru, de l’institut MULINDWA, de l’institut NYAKALIBA, de l’institut KADUTU et en fin du complexe scolaire ODA.

  1. La Pré-enquête

Elle est considérée comme l’essentiel de la phase préparatoire de l’enquête. Selon R. MUCCHELLI (1971, P.13). Cette phase consiste d’une manière générale en des interviews du genre non directif mais centrés sur les thèmes et menés de manière libre auprès des personnes sélectionnées empiriquement pour leur implication dans l’objectif de l’enquête.

Selon CI JAVEAU  (1971 p.100), ce nombre ne peut pas être élevé, il est situé entre 20 et 30 sujets pour une enquête qui ultérieurement portera sur un échantillon pouvant aller de 100 à 200 personnes.

Faisant référence à ces deux auteurs, nous avons porté notre pré-enquête sur 25 sujets étant des jeunes vacanciers choisis occasionnellement.

  1. Le questionnaire proprement-dit

Notre instrument de récolte des données est composé de quinze questions dont nous ne cessons pas d’expliciter les concepts y relatifs en faisant recours à la traduction en kiswahili afin de nous faire comprendre.

Notre questionnaire étant composé de quinze ITEMS comme prédit ci-haut, nous les avons regroupés en 5 catégories qui suivent :

  • Catégorie 1 : Effets de la drogue
  • Catégorie 2 : Impact de la drogue
  • Catégorie 3 : comportement des élèves face à la drogue
  • Catégorie 4 : les sanctions infligées aux toxicomanes.
  • Catégorie 5 : Perception des élèves face à la drogue.

II.3.3.2. L’administration du questionnaire

          Pour administrer notre questionnaire, nous nous sommes rendu dans la commune de Kadutu l’une de trois communes de la ville de Bukavu. Il a été administré aux élèves de cette commune étant des sexes confondus.

Les écoles dans lesquelles nous avons mené notre enquête sont des secteurs confondus (soit publics ou privés) et réseaux confondus.

Selon l’administration d’un questionnaire on distingue l’administration directe et l’administration indirecte.

Sur ce, nous avons choisi l’administration directe pour mener sciemment notre enquête car chaque sujet sélectionnait librement les réponses sur le questionnaire lui soumis.

II.4. Mode de dépouillement

Notons qu’il existe deux méthodes de dépouillement selon l’extrait d’un idée avancée par J.E. HUMBLET cité par NGABO/2004, P 28.

Nous avons :

  • L’analyse quantitative des résultats qui est en corrélation avec le questionnaire du type fermé.
  • L’analyse quantitative qui convient pour le questionnaire du type ouvert.

A ce sujet, disons que le dépouillement est une opération qui consiste à analyser les résultats obtenu en suivant un certain ordre d’interprétation qui doit être exemple de toute forme d’ambigüité.

Ainsi, le dépouillement de nos ITEMS remplis par les enquêtés nous a conduits à recourir à la destruction de fréquences de chaque ITEM figurant sur notre protocole.

Pour chaque catégorie, nous avons dressé un tableau ayant des colonnes qui correspondent aux fréquences de chaque ITEM.

          Eu égard à ce qui précède, nous avons calculé le pourcentage dont la forme est la suivante :

P=  X 100 ou  X 100

Où P = pourcentage

 F = Fréquence

N= Effectif Total

= Somme

II.5. Difficultés rencontrées

Tout au long de notre démarche, nous nous sommes heurtés à certaines difficultés telles que :

  • Difficultés d’accéder aux enquêtés qui sont tous des élèves qui sont actuellement en
  • Lourde balade au sein des quartiers de la commune de Kadutu risquant de nous égarer dans des sentiers Sophéstiqués.
  • Les élèves semblaient refuser de répondre aux questionnaires car ils voulaient des motivations.
  • Certains élèves mal intentionnés partaient avec des questionnaires qu’ils n’ont pas pu nous retourner.
  • Le manque des moyens financiers qui pouvaient nous rendre la recherche facile
  • Insuffisance d’une documentation adéquate se rapportant à notre sujet de recherche.

Ce pendant, malgré les difficultés rencontrées sur le terrain, nous avons dû les surmonter avec courage et détermination qui nous ont conduit à installer un climat sain entre nous et nos enquêtés.

Pour tout état de cause, nous croyons avoir abordé les aspects essentiels de notre travail et surtout ce qui concerne les aspects méthodologiques.

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