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Chapitre II. APPROCHE METHODOLOGIQUE

Dans le chapitre, nous allons présenter notre population d’étude, l’échantillon de l’étude, la métrologie du travail, la technique de récolte des données, la technique de dépouillement des données, la technique de traitement des données et les difficultés rencontrées.

2.1. LA POPULATION D’ETUDE  

          La population d’étude est synonyme de l’univers d’enquête. Elle est ainsi un grand ensemble fini ou infini d’une recherche dans lequel sera tiré l’échantillon.

          D’après L. DAINHAUT, la population est « l’ensemble d’éléments parmi lesquels on pourrait choisir l’échantillon ».

          D’après MUCCHIELI, « la population ou l’univers d’enquête est l’ensemble de groupes humains sur lequel se porte l’enquête. Elle désigne les liens des individus auxquels s’intéresse une étude et ayant tous une caractéristique commune ».

Cette population peut être finie ou infinie. Elle est finie lorsqu’on connaît exhaustivement le nombre d’individus qui la compose. Tandis qu’elle est infinie lorsque le nombre d’individus qui la constitue n’est pas connu.

Pour  notre cas, la population est infinie, car elle est composée de tous les habitants de groupements de Karhongo.

2.2 ECHANTILLON D’ETUDE

          Selon G.DELANDSHEERE, échantillonner, c’est choisir un nombre, limité d’individu, d’objet ou d’événements dont l’observation permet de tirer des conclusions applicables à la population entière à l’intérieur de laquelle le choix été fait.

Il existe pour cela plusieurs techniques d’échantillonnage à savoir :

  1. Echantillonnage aléatoire (au hasard)

Une méthode courante pour prélever un échantillonnage simple consiste à dénombrer tout le sujet faisant partie de la population et leur attribuer un numéro d’identification des unités de ma population.

Enfin, on tire au hasard une première boule et on retient dans l’échantillon l’individu dont le numéro d’identification correspond à celui inscrit sur la boule. On recommence avec une deuxième boule jusqu’à obtenir l’échantillonnage détail souhaité. Il s’agit d’un tirage au sort, les individus à interroger sont numérotés et on en tire le nombre approprié ou souhaité, soit en le représentant par un morceau papier déposé dans une urne, soit en utilisant une table de nombre aléatoire.

  1. Echantillonnage aléatoire systématique

Est obtenu quand, après avoir déterminé un pas (une étape) d’échantillonne égal à la taille de la population cible divisée par la taille souhaitée de l’échantillonnage, on tire au hasard le premier sujet d’échantillon, puis on échantillonne chaque sujet suivant à une distance du précédent qui est égal au pas d’échantillonnage.

  1. Echantillonnage aléatoire stratifié

Consiste à diviser la population cible en sous groupe ou STRATE mutuellement exclusive et collectivement exclusive en se fondant sur une caractéristique quelconque commune et à tirer en suite un échantillon aléatoire simple dans chaque strate.

Les tailles de chacun des sous-échantillons peuvent être égales proportionnelle à a taille des strates.

  1. Echantillonnage aléatoire en grappes

C’est un groupe de fruits, qui consiste à tirer de la population cible, c’est-à-dire parmi la grappe nature (ville, école, université), puis à prélever sur le deuxième échantillonnage partant sur les individus appartenant sur chaque grappe choisi et à rapport d’enquête, la combine pour obtenir l’échantillonnage de la population.

  1. Echantillonnage par Quatas ou à choix raisonné

Consiste à prélever un échantillon représentatif de la population en constituant à l’image de la population. L’échantillon doit donc posséder les mêmes caractéristiques (répartition par âge, après sexe, par catégorie sociale professionnelle) que la population totale considérée.

Concrètement, l’enquêteur est libre de choisir les personnes qu’il doit interroger à condition de rester dans le quota.

  Notre échantillon est de 70 sujets seulement ont répondus là-dessus. Ils constituent donc notre échantillon d’étude utilisé.

Celui-ci est présenté dans le tableau ci-dessous

Sexe

Fréquence

Pourcentage

Masculin

38

54,3

Féminin

32

45,7

Total

70

100

Il se dégage ainsi du tableau susmentionné que 32 sujets de sexe féminin, soit 45,7% ont répondu à notre questionnaire contre 38 de sexe opposé représentant 54, 3% des enquêtés.

2.3 METHODE S DU TRAVAIL

D’après M.GRAWITZ et R. PINTO, la méthode est ensemble d’opération intellectuelle par laquelle une discipline cherche à atteindre les vérités qu’elle pourrait, les démontre et les vérifier. Décidément, pour la réalisation de ce travail, nous avons eu recours aux méthodes ci-après :

2.3.1 Méthode génétique

Comme le nom l’indique, elle cherche la genèse ou l’origine des faits des événements, c’est-à-dire les antécédents dans le temps.

Cette dernière nous a permis de dénicher les conditions majeures qui sont à la base de mariage précoce des jeunes filles adolescentes dans le groupement de Nyangezi.

2.3.2 Méthode analytique

          Grâce à elle, nous sommes parvenu à étudier minutieusement l’impact u mariage précoce sur l’avenirs des jeunes filles âgées de 14 à 17ans dans le groupement de Karhongo/Nyangezi en vue de proposer quelques pistes des solutions à y apporter. Elle nous a permis en outre d’interpréter les données récoltées et enfin d’entier des conclusions évidentes.

          2.3.3. Méthode descriptive

          Celle-ci nous a permis de ressortir la réalité et relater les faits tels qu’ils existent.

2.4 TECHNIQUE DE RECOLTE DES DONNEES

          La technique est un ensemble de moyens et procédés utilisables dans toute sorte de recherche qui permettent à un chercheur de préparer l’enquête-technique d’échantillonnage de rassemble des données, des matériaux, des informations (interview ou techniques d’enquête par entretien).

          Pour une d’étude qui se veut scientifique, il est recommandé de descendre sur le terrain pour récolter les données ou les informations les plus fouillées. Les techniques constituent l’ensemble des procédés qui permettent au chercheur soit de récolter les données,  sou de les analyser.

Elles sont aussi des opérations liées aux aspects pratiques d’une activité de recherche, des analyses pour ne tirer qu’une seule idée bien fondée. Toute méthode fait appel à des  techniques rigoureuses de collecte d’information.

De ce fait, pour le cas de notre travail, nous avons recouru aux techniques suivantes :

2.4.1 La technique documentaire

Elle consiste à chercher les informations des références.

Pour R.MUCHIEILLI (1997, p13), la cherche documentaire consiste à utiliser la documentation écrite qui apparu sur le problème connexes.

Quant à nous, cette technique dite documentaires définie comme celle qui consiste en la lecture et la consultation d’un certain nombre de documents écrits, chiffrés, des ouvrages officiels et privés pour y puiser des éléments dont la connaissance s’avère utile pour la recherche celle-ci nous a aidé à recueillir des données différents documents écrits.

2.4.2 La technique de l’interview

Etant un rapport entre deux personnes dont l’une transmet l’information et l’autre la reçoit, c’est un procédé d’investigation scientifique utilisant un processus de communication sociale pour recueillir des informations en fonction des but fixés. Cette technique nous a permis d’obtenir des informations aux parents.

2.4.3 Questionnaire d’enquête

D’après R.PINTO ET M. GRAWITZ, « un questionnaire est un moyen de communication essentielle entre l’enquêteur et les enquêtés, un guide préférable, précis, détaillé et indiqué pour tous les enquêtés ».

Selon R. MUCCHIELLI, le questionnaire est une suite des propositions ayant une certaine forme et certain ordre sur lequel on sollicite l’avis. Il s’agit d’un guide pré-fabriqué, précis, détaillé pour tous les sujets enquêtés et dont le but est de recueillir leur avis, es jugements, ou leur opinion sur un problème donné, ou faisant l’objet d’une enquête.

2.4.4 Observation

D’après Frère ELIE (Bruxelles, 1999) l’observation consiste à observer le comportement d’autrui ; c’est-à-dire ses façons d’agir et de réagir sur son milieu interne ou son propre non observables, c’est-à-dire aux phénomènes psychologiques, qui leurs sont concomitant et qu’elles extériorisent.

Par l’observation externe, nous atteignons donc plus directement les faits de conscience, mais simplement leurs manifestations extérieures, mimiques, gestes, paroles,…

2.5 TECHNIQUE DE DEPOUILLEMENT DES DONNEES

          Nous rappelons que notre questionnaire d’enquête était des formes ouvertes.

La réponse à une question devrait dépendre de la forme de question posée.

          Selon G.JAVEAU, « dépouillement est une opération qui consiste à inventorier les résultats dans un document de protocole en prélevant des résultats par individu ».

          Pour le dépouillement de nos protocoles, nous avons d’abord procédé au pointage de toutes les réponses de nos enquêtes et nous avons relevé les fréquences de chacun des questions. Ensuite, nous avons converties en pourcentage pour nous permettre de procéder enfin aux comparaisons et à l’interprétation de résultats.

2.6 TECHNIQUE DE TRAITEMENT DES DONNEES

          Après le dépouillement des données recueillies, nous les avons organisées dans différents tableaux de distribution suivant les thèmes considérés.

Ainsi, nous avons procédé par le calcul de fréquence et de pourcentage. Ces indices nous ont permis de connaître l’impact du mariage précoce sur l’avenir des jeunes filles âgées de 14 à 17ans dans le groupement de Karhongo/ Nyangezi, territoire de Walungu.

          Pour rendre opérationnelles les données  brutes ainsi récoltées au cours de notre enquête, nous avons utilisé comme technique de traitement des données la méthode de pourcentage.

Voici la formule du pourcentage :

                                                P= pourcentage

                       P=          f : fréquence

                                                N= effectif

2.7 DIFFICULTE RECONTREES 

          Un travail sciatique comme toute action humaine, ne serait épargné des difficultés.

Mettre sur pied un œuvre intellectuelle dans les conditions qui sont les notre, peu importe sa modestie ou sa pertinence, nécessite des encouragements exceptionnels.

Tout au long de notre enquête, nous avons rencontré beaucoup de difficultés telles que :

  • Le refus de remettre le questionnaire par certains parents ;
  • Le refus de répondre au questionnaire par certaines jeunes filles ;
  • Remise tardive de protocole par certains parents ;
  • Perte de protocole.

Ces différentes difficultés ont été contournées en ce sens que pour les parents qui avaient perdu le protocole, nous étions obligés de leurs contribuer d’autres protocoles à conditions de répondre sur le champ et en notre présence.

Nous devons enfin signaler que dans la plupart de casa certains jeunes garçons nous exigeaient de l’argent avant de répondre, cette attitude se manifestait surtout chez les jeunes garçons qui prennent de la besoin.

Pour contourner cette difficulté, nous a fallu consacrer beaucoup de temps pour négocier avec ces garçons et finalement obtenir leurs avis.

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