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CHAPII. ETUDE ET MODELISATION DU SYSTEME

 

II.1. ANALYSE DU SYSTEME D’INFORMATION ORGANISE (SIO)

II.1.1. ANALYSE DE L’EXISTANT

L’étude préalable ou d’opportunité est nécessaire et cherche à répondre à la question oui ou non faut-il modéliser un système ? Elle donne aux responsables les moyens d’envisager des solutions possibles, de décider en fonction des objectifs globalement définis précédemment. Ses trois grandes phases sont le recueil, la conception et l’appréciation.

La phase de recueil se décompose en deux parties : la définition de la mission et le diagnostic de l’existant. Cette phase va permettre à préciser les nouvelles orientations de gestion, d’organisation et technicité.

La phase de conception nous amène, à partir de la perception technique et logique de l’existant, à définir  des solutions organisationnelles et techniques, découlant des modèles conceptuels actualisés.

La phase d’appréciation permet de déterminer les conditions de réalisation des diverses solutions proposées. Dans cette section, il est question d’étudier ou d’analyser le fonctionnement du système existant, nous allons la critiqué et proposer des solutions et placé notre choix sur une des solutions.

II.1.2. ANALYSE ET CRITIQUE DE L’EXISTANT.

II.1.2.1.Analyse de l’existant.

L’analyse de l’existant a pour but de recueillir des données en vue de rechercher les anomalies sur les systèmes actuels qui permettront de rechercher et de proposer des solutions futures.

Du point de vue système, l’analyse de l’existant consiste à recenser les points forts et faibles du système actuel. En relevant du coté fort de ce service, nous pouvons dire que l’institut kayandja  dispose d’un personnel qualifié au service de recouvrement des frais scolaires.

Nous avons constaté qu’il y a aussi des organes biens structurés ; une franche collaboration entre les agents, disponibilité et courtoisie des responsables et des agents. La caisse est entre les mains d’une seule personne chargée de la perception qui le gère journalière ment et dépose à la fin de cours dans de maison d’épargne.

II.1.2.2. Critique de l’existant

L’Institut Kayandja dispose d’une direction possédant un bureau de discipline, un bureau de perception, un bureau du chargé de renseignement et un bureau du percepteur mais qui n’utilise aucun outil informatique. D’où l’ordinateur n’est pas utilisé à ses fins, ce qui est un blocage dans l’évolution du groupe du point de vue technologie de l’information et de la communication.

Les faiblesses que relève l’institut kayandja liés au paiement des frais scolaires, nous pouvons citer :

  • Recours au système manuel dans la perception des frais scolaires pour un institut regorgeant 18classes et un effectif de 943,
  • L’absence d’un service informatisé pour une école si grande,
  • Lourdeur lors de la présentation du rapport à la hiérarchie,
  • Absence d’un ordinateur pour la perception des frais scolaires.

II.1.3. PROPOSITION DES SOLUTIONS

Après une étude de l’organisation en place, et au regard des faiblesses constatées, il nous importe de proposer des solutions  en rapport avec la technologie et en considérant des critiques faites dans les points précédents. Suite à toutes ces critiques nous proposons une solution manuelle ou informatique en relevant à chaque solution des avantages et les désavantages.

  • Solution manuelle

Décrit les taches non automatisées d’un système d’information, l’homme ne prend aucun soutien matériel.

Faciliter les taches de longue durée

  1. Désavantage.

Temps de réponse relativement long ; exécution du travail par les agents selon leurs humeurs et surtout le percepteur.

  • Solution informatique

Celle-ci consiste à doter le service chargé de la perception des frais scolaires des outils informatiques et de logiciel qui permettent l’amélioration de toutes les opérations relatives au paiement des frais scolaires des élèves.

  • Avantage :
  • La simplification de l’organisation à une consultation et mise à jour (création, modification, suppression) immédiate.
  • La transmission facile des rapports et données
  • Désavantage :

Cette solution a comme désagrément d’être très couteuse  sur le plan financier, car elle exige l’acquisition des logiciels efficaces.

II.1.4. CHOIX DE LA SOLUTION OPTIMALE

En accord avec le futur utilisateur, nous avons opté d’informatiser le système pour un rendement plus efficace mais aussi pour une sécurité des données et surtout leur traitement et le partage, mais la solution manuelle n’est pas à exclure totalement vue l’accomplissement de certaines tâches qui ne peuvent être que manuelles et qui ont leurs avantages

II.2. ANALYSE DES FLUX D’INFORMATION

Les flux d’informations sont un échange d’information (message) entre les acteurs internes ou externes au système étudié et le domaine étudié. En d’autres termes, c’est le transfert d’information entre deux acteurs du système.

Les acteurs internes :

  • Le percepteur : il se charge de recouvrement, de la perception des frais auprès des élèves et donner rapport journalier au préfet et à la commission à la fin du mois.
  • Le préfet : il se charge de l’administration et du contrôle ainsi que de la régulation. Il gère le compte de l’institut avec les deux autres acteurs.
  • La commission : a comme rôle de vérifier le montant total mensuel des frais scolaires mais aussi de la distribution ces derniers aux enseignants.

Les acteurs externes :

  • Elève : il est considéré comme l’acteur principal, celui-ci paie les frais exigés par l’institution à une date donnée pour un motif précis. Il paie auprès du percepteur qui en retour signe dans son cahier.
  • Parent : il paie les frais scolaires de son enfant auprès du percepteur qui confirme dans son registre mais aussi signe dans le cahier de l’élève.

Figure 1:         Construction du diagramme des flux d’information.

2.Légende :

  1. Elève ou parent: payent l’argent auprès du percepteur (et lui signe dans :  le cahier de communication et notifie la somme payée).
  2. Le percepteur: le percepteur vérifie le montant et signe dans le cahier de communication tout en mentionnant la somme payée.
  3. Le percepteur: donne le rapport journalier des frais perçus auprès du préfet.
  4. Le préfet: vérifie la totalité journalière des frais et signe.
  5. Le percepteur: A la fin du mois le percepteur retire l’argent qu’il dépose pour présenter auprès de la commission la totalité des frais perçus par mois.
  6. La commission: la commission qui passe au contrôle mensuel des frais perçus par le percepteur mais aussi fait la répartition de la prime aux enseignants.

Tableau 6: Matrice de flux d’information

ELEVE/PARENT

PERCEPTEUR

PREFET

COMMISSION

TOTAL

ELEVE/PARENT

1

3

2

PERCEPTEUR

             2

5

2

PREFET

4

1

COMMISSION

6

1

TOTAL

1

3

1

1

6

II.3. ANALYSE DES DOCUMENTS.

Dans cette partie nous allons étudier les différents documents qui entre dans la gestion habituelle de paiement des frais scolaires au sein de l’Institut Kayandja. L’étude des documents consiste à présenter et à recenser les documents liés à l’application indiquée.

En ce qui nous concerne, nous avons recensé les documents suivants :

  • Livre de caisse,
  • Le registre de recouvrement,
  • Cahier de communication,
  • Reçu,
  • Cahier de perception des frais.

Signalons que dans cette partie, nous n’avons traité que les documents qui sont nécessaires pour la gestion de paiement des frais scolaires.

  1. Le livre de caisse: a comme rôle d’enregistrer toutes les recettes et les dépenses ainsi que le rapport journalier. Il contient tous les frais que paye l’élève en vue de clôturer la journée.

Modèle :

Tableau 7:LIVRE DE CAISSE   

MOIS ……………………………………………DATE……………………………….

RECETTES

DEPENSES

Mois et date

libellés

Prime

Frais de cons

Frais adm

Frais repro

Mois et date

libellés

prime

Frais cons

Frais adm

Frais repro

                       
  1. Registre de recouvrement: a comme rôle de répertorier tous les élèves de l’Institut Kayandja et comprend des colonnes des mensualités pour chacune.

Modèle :

Tableau 8: REGISTRE DE RECOUVREMENT

INSTITUT KAYANDJA

BUGORHE/ KAVUMU

ANNEE SCOLAIRE : 2016-2017

NO

NOMS ET

POSTNOM

CLASSE

S

O

N

D

J

F

M

A

M

J

J

PRIME

FRAIS

DIVERS

OBS

  1. Cahier de communication: ce cahier est gardé par les élèves ; cahier dans lequel le percepteur écrit et notifie le montant payé par l’élève et ce la pour certifier le paiement aux parents.

Modèle :

Tableau 9: CAHIER DE COMMUNICATION

INSTITUT KAYANDJA

BUGORHE/ KAVUMU

Montant à

Payer

Reste à payer

date

signature

1ère trimestre

Septembre

Octobre

Novembre

Décembre

Frais divers

Prime

Frais de constr

Frais de repro

2ème trimestre

Janvier

Février

Mars

Avril

Frais divers

Prime

Frais constr

Frais adm

Frais repro

3ème trimestre

Mai

Juin

Juillet

Frais divers

Prime

Frais constr

Frais adm

Frais repro

NO

RECU DE …………………………………………………………………………………………………………….

Nom et Post-nom……………………………………………………………………………………………….

Classe ………………………………………………………………………………………………………………..

Section………………………………………………………………………………………………

 La  somme de ……………………………………………………………………...

Motif……………………………………………………………………………

                                                                            Le ……... / ………. /20

  • Reçu: enregistre différents frais de construction, frais administratif, frais de reprographie,...

Modèle :

II.4. DICTIONNAIRE DES DONNEES

                         Un dictionnaire de données est une collection de métadonnées ou de données de référence nécessaire à la conception d’une base de données relationnelle. Il revêt une importance stratégique particulière, car il est le vocabulaire commun de l’organisation. Il décrit des données aussi importantes que le client, les nomenclatures de produits et de services, les annuaires, etc. c’est donc le référentiel principale de l’entreprise, sur lequel s’appuient les décisions de celle-ci. Il est souvent représenté par un tableau.

Noms des attributs

Types

Taille

Entité

idEleve

Numerique

5

ELEVE

nomEleve

Text

25

postNom

Text

25

Prenom

Text

25

LieuNaissance

Text

32

dateNaissance

Date/heure

12

Sexe

Text

1

matricule

Text

15

Adresse

Text

20

telephone

Numerique

10

Classe

Text

8

idPercepteur

Numerique

5

PERCEPTEUR

Noms

Text

25

sexPercepteur

Text

1

matriculePercepteur

Numerique

8

idPaiement

Numerique

5

PAIEMENT

Eleve

Text

25

Frais

Text

4

typefrais

Text

25

Mois

Numérique

10

montant

Numerique

8

idClasse

Numérique

8

CLASSE

numClasse

Text

8

nomClasse

Numérique

10

nombreEleve

Text

15

titulaire

Texte

25

Règles de gestion de paiement des frais scolaires.

Règle1 : A l’institut Kayandja le travail commence à 7h30 et se termine à 12h50. Les élèves sont reçus du Lundi au Samedi.

Règle2 : Avant de percevoir les frais, un communiqué ou réunion doit être adressé aux parents en rapport avec l’échéance fixée.

Règle3 : les élèves payent les frais auprès du percepteur.

Règle4 : le percepteur vérifie et dépose l’argent perçu journalière ment.

Règle5 : rapport du percepteur au préfet qui signe et donne ordre d’épargne journalière ment des frais.

Règle6 : dépôt de l’argent à la maison d’épargne.

Règle 7 : retrait de l’argent par le percepteur.

Règle8 : remise mensuelle des frais scolaires auprès de la commission.

Règle9 : la commission contrôle la totalité mensuelle.

Règle10 : distribution du montant total aux enseignants.

II.5. ANALYSE DES DONNEES ORGANISEES.

Nous avons vu ; Au cours de l’Analyse de conception, que toutes les fonctions du système susceptibles d’être automatisé ont été dégagées.

Dans la partie fonctionnelle, chaque fonction (Application) est analysée et découpée en sous fonction plus ou moins indépendante, dont la représentation à l’aide des symboles standard est réalisée par un diagramme général de traitement appelé Chaîne Fonctionnelle. Celle- ci fait apparaître un enchaînement de plusieurs unités fonctionnelles combinant des fichiers logiques.

Chaque unité fonctionnelle comportant en général des unités trop complexes pour être exécutées par un seul programme, est à son tour décomposée eu égard à la périodicité de traitement, et à la cohérence des informations, en tenant compte des contraintes imposées par les matériels, en des unités de travail simple à gérer au niveau de la programmation, et de l’exploitation, dont la représentation enchaînée constitue la Chaîne Organique ou « Organigramme de traitement des données ». Ces unités de travail sont appelées chacune Unité de traitement.

Une unité de traitement est donc une fraction des travaux composant la chaîne organique qui peut être régie par un programme, et qui correspond en général à un passage de flux d’informations à travers la mémoire centrale. C’est une unité de travail pour l’Analyse et le programmeur.

II.5.1.DEFINITION

L’Analyse organisée est constituée de deux termes qui sont : Analyse et Organisée.

  • Analyse: En Informatique, l’analyse est définie comme étant une étude d’un problème dont les limites ne sont pas toujours au départ définies, critiqué après un approfondissement la façon dont il se présente, et dégager les différentes possibilités envisageables de sa solution, faire le choix de la possibilité la plus optimale, l’étudier en détail en vue de sa réalisation sur ordinateur.
  • Organisée: C’est ce qui est relatif aux organes, à la structure. En Informatique, quand on parle de l’organe, on voit avant tout l’architecture ou les périphériques de l’ordinateur, c'est-à-dire le matériel

Donc, l’Analyse Organisée est une partie de l’Analyse Informatique qui solutionne les problèmes posés en rapport aux matériels informatiques qui est l’ordinateur.

II.5.2. BUT

Le découpage doit être défini en tenant compte des objectifs même de celui- ci, à savoir :

  1. Rendre moins complexes les opérations à effectuer ;
  2. Adapter le traitement à la possibilité de la configuration machine utilisée ;
  3. Rendre le traitement plus rapide en profitant au mieux de la possibilité qu’offre le logiciel.
  4. MODELE CONCEPTUEL DES DONNEES(MCD).

Modèle conceptuelle : Un modèle est une abstraction de quelque chose de réel qui permet de comprendre avant de construire, ou de retrouver les informations nécessaires pour effectuer des entretiens, des modifications et des extensions.[1]

Il est plus aisé de se référer à un modèle qu’à l’entité d’origine car le modèle simplifie  la gestion du complexe en offrant de points de vue et des niveaux d’abstraction plus ou moins détaillés selon les besoins.

Pour une situation donnée, il n’ya pas de « modèle » correct unique, mais un modèle est plus ou moins adéquat selon qu’il réussit à saisir les aspects curieux et négliger les autres en fonction du but recherché.

L’abstraction, dans ce contexte, signifie l’examen sélectif de certains aspects du problème ; c’est un outil qui permet de délimiter notre connaissance de l’univers aux entités et aux interactions qui nous concernent dans une situation donnée.

La modélisation est utilisée dans la conception des systèmes d’information informatisés à différents niveaux.La modélisation du système peut concerner un domaine, un secteur, une entreprise,organisation, etc. Elle commence toujours par une étude préalable.

S.I.O.

S.I.I.

CONCEPTION

ORGANISATION

LOGIQUE

PHYSIQUE

MCD

MOD

MLD

MPD

DONNEE

MCT

MOT

MLT

MPT

TRAITEMENT

Le modèle conceptuel de données (MCD) : c’est un diagramme, entité, relation, permettant de modéliser le système d’information sans tenir compte des détails liés à la mise en œuvre physique. C’est un modèle qui représente uniquement des flux échangés, sa chronologie, sa description des activités associées en entrée ou en sortie à ces flux.[2] Ce modèle est la formalisation de la structure et signalisation des informations décrivant les objectifs des associations perçues d’intérêts dans le domaine étudié. Il permet aussi de décrire le «quoi» des données, détailler le choix du système de gestion de l’entreprise, la structure des données et les liens entre elles.

La règle de gestion exige :

  • La création des entités, association puis l’ajout de cardinalité,
  • L’élaboration du dictionnaire des données.
  • L’élaboration du MCD.
  • Création des entités, associations et des cardinalités.

Tableau 10:  des entités

NO

ENTITES

DESCRIPTION

PROPRIETES

TYPE

1

ELEVE

Cette entité renferme les informations relatives à chaque élève

IdElève

NomElève

PostnomElève

Sexe

Matricule

Adresse

Telephone

N

AN

AN

AN

AN

AN

AN

2

PERCEPTEUR

Cette entité doit stocker les informations concernant le percepteur

IdPercepteur

Noms

SexePercepteur

MatriculePercepteur

Tel

N

AN

AN

AN

AN

AN

3

PAIEMENT

Cette entité stocke les informations relatives au paiement des frais des élèves

IdPaiement

DatePaie

Frais

TypeFrais

Mois

Montant

N

DATE

AN

AN

DATE

N

4

CLASSE

Cette entité stocke les informations relatives à la classe des élèves

IdClasse

NomClasse

Section

NombreElève

NomTitulaire

N

AN

AN

N

AN

Justement dans ce modèle, nous avions jugé bon de fixer les objectifs d’identifier, décrire et modéliser les entités à l’aide d’une représentation des informations dans les graphiques. Il intervient maintenant à expliquer les éléments suivants, lesquels éléments interviendront dans une conception de ce MCD.

Tableau 11: Identification des relations (association)

Relation

Description

Propriété

Entités reliées

Effectuer

Cette relation est participée par les entités Elève et Payement

Elève-Payement

Appartenir

Cette relation est partagée par les entités Elève-Classe

Elève-Classe

Percevoir

Cette relation concerne l’entité Payement et l’entité Percepteur

Payement-Percepteur

  • Identification des cardinalités

La description complète d’une relation nécessite la définition précise de la participation des entités. La cardinalité est le nombre de participation d’une entité à une relation.  Les cardinalités expliquent les liens qui existent entre les entités et les associations, c’est-à dire, la participation des associations qui est mesurée au moyen d’un couple des valeurs « cardinalité minimale et cardinalité maximale » introduisant le nombre d’occurrence d’entité.

        Ainsi, on peut définir la cardinalité comme suit :

  • Cardinalité minimale : 0 ou 1. c’est le nombre de fois qu’une occurrence d’un objet participe aux occurrences de la relation.
  • La cardinalité maximale : 1 ou N. c’est le nombre de fois qu’une occurrence d’un objet participe aux occurrences de la relation.

             On obtient ainsi les types de cardinalité :

  • 0-1 : au plus un (0,1)
  • 1-1 : un et un seul (1,1)
  • 0-N : 0 ou plusieurs (0, n)
  • N-N : plusieurs à plusieurs (n, n)
  • 1-N : un à plusieurs (1, n).

En nous référant à cette théorie, nous construisons le tableau des cardinalités ci-dessous.

N0

Entité

relation

cardinalité

Légende

1

ELEVE


PAYEMENT

effectuer

1, n


1, n

Un ou plusieurs élèves participent à la relation « effectuer » une ou plusieurs fois

Un ou plusieurs paiements sont effectués par un ou plusieurs élèves

2

PAYEMENT


PERCEPTEUR

percevoir

1, n


1, 1

Un ou plusieurs paiements participent à la relation « percevoir » une ou plusieurs fois


Le paiement ne peut être perçu par un et un seul percepteur

3

ELEVE

appartenir

1, n

Un ou plusieurs élèves participent à la relation « appartenir »une ou plusieurs fois

CLASSE

1, 1

Un et un seul élève appartient à une et une seule classe

Figure 2: Identification des relations (association)

MODELE ORGANISATIONNEL DES DONNEES

         Son but est de repartir les données par site ou poste.

C’est le MOD qui permet de savoir tel tâche s’effectue à tel poste ; dans ce modèle, il est question de déterminer les données qui feront objet de l’automatisation. Pour concevoir le MOD il faudrait :

  • Identifier les types des sites et les types d’auteurs concerner ;
  • Déterminer les données à retenir au niveau organisationnelle ;
  • Déterminer le droit d’accès.

 Le modèle organisationnel des données (MOD) permet de :

  • Définir le système d’autorisation des données ;
  • Mettre en évidence les données d’origine organisationnelle ;
  • Préciser les règles organisationnelles de celles qui sont informatisées

                       Connaissant la visibilité sur les données de chaque type de site et chaque type de poste, les groupes de données permettent de préciser pour chacun s’il s’agit d’accès privé, partagé ou protégé.

La modélisation  organisationnelle des données nous permet de prendre en compte le choix d’informatisation, c'est-à-dire les éléments relevant de l’utilisateur des ressources stockées, à savoir la répétition de traitement entre l’homme et la machine, le mode de fonctionnement (temps réel et temps différé), l’affectation des données et le traitement par type de site

Organisationnelle et par type de poste ; l’accès aux données informatisées pour chaque unité organisationnelle.

Tableau 12: A. CONSTRUCTION DU MODELE ORGANISATIONNEL DES DONNEES (MOD)

N0

Propriété

Informatisables

                                                             T ELEVE

1.

2.

3.

4.

5.

6.

7.

Nom

Post nom

Sexe

Matricule

Adresse

Telephone

Oui

Oui

Oui

Oui

Oui

Oui

                                                       T PERCEPTEUR

8.

9.

10.

11.

12.

Noms

Sexe

Matricule

Tel

Oui

Oui

Oui

Oui

                                                     T PAYEMENT

13.

14.

15.

16.

17.

18.

IdPaiement

Date

Frais

TypeFrais

Mois

Montant

Oui

Oui

Oui

Oui

Oui

Oui

                                                          T CLASSE

19.

20.

21.

22.

23.

IdClasse

NomClasse

Section

NombreEleves

Titulaire

Oui

Oui

Oui

Oui

Oui

Les oui désignent les éléments à mettre dans le MOD qui sont usus du MCD.Ici, il est question de présenter les données du MCD qui sont informatisable.

Nous remarquons que le MOD est identique au MCD étant donné que toutes les propriétés du MCD sont informatisables.

II.6. ANALYSE DES TRAITEMENTS D’INFORMATION ORGANISES

  1. MODELE CONCEPTUEL DE TRAITEMENT

                      Le Modèle Conceptuel de Traitement (MCT) conduit à la détermination des procédures, et des limites homogènes des préoccupations. A ce niveau, il sera question de répondre à la question « Quoi », c'est-à-dire quel traitement sera effectué sur la base de données, ces traitements sont bien entendus des besoins des utilisateurs.

Ce modèle permet de traiter la dynamique du système d’information, c’est-à-dire les opérations qui sont réalisées en fonction d’événement. Ce modèle permet donc de présenter de façon schématique l’activité d’un système d’information sans faire référence à des choix organisationnels ou des moyens d’exécution, c’est-à-dire qu’il permet de définir simplement ce qui doit être faits, mais il ne dit pas quand, comment ni où.    

 

Figure 3: A.MODELE ORGANISATIONNEL DE TRAITEMENT.

Modèle organisationnel

            Au niveau conceptuel, il est exprimé la réalité perçue par l’entreprise dans son ensemble ; tandis que le niveau organisationnel exprime cette même réalité mais vécue par les acteurs quels qu’ils soient. Ainsi à ce niveau aucune différence n’est faite entre les hommes et les machines, pour autant que la dominante reste le Qui et le Où à l’exclusion du comment (du procédé, des moyens de traitement de l’information et de communication).Toutes situations décrites à ce niveau seront donc locales ou externes, périphérique par rapport à la référence fictive que constitue la description conceptuelle du système d’information.

Elle a pour but de décrire le fonctionnement du système d’information définie au niveau conceptuel ; elle permet de définir la répartition dans l’organisation et les modalités d’accès aux données ainsi que la répartition d’exécution de traitement décrite dans les opérations de gestion en tenant compte de l’organisation.  

Modèle Organisationnel De Traitement

            Le modèle organisationnel de traitement est issu du MCT dont il reprend sa représentation de base et surtout de l’organisation choisie à la fin de l’étude préalable.

Sur le plan descriptif de traitement, le modèle organisationnel de traitement intègre les notions de temps et de la durée, de lieu et de la nature de traitement pour répondre aux questions posées :[3]

  • A la question "Qui ?" la réponse à cette question implique trois réponses à savoir : Qui effectue la tâche, si c’est l’homme la tâche est dite manuelle (TM) ; si c’est la machine la tâche est dite automatique (TA) ou tache informatique (TI) et si c’est l’homme et la machine la tâche est dite semi- manuelle, semi- informatique ou tâche est réelle (TR) ;
  • A la question "Quand ?" la réponse à cette question donne lieu à une colonne appelée déroulement de la tache c'est-à-dire la périodicité, la fréquence de la tâche. Nous avons les taches dites : Journalière, périodique, hebdomadaire, mensuelle, annuelle

A la question « Où » la réponse à cette question donne lieu à une colonne réponse appelée poste de travail, l’endroit où s’effectue la tâche.

Certains vocabulaires changent en ce sens que les opérations deviennent des procédures fonctionnelles ou organisationnelles.

Pour chaque traitement, il faut préciser le poste de travail associé à la nature de la tâche en terme de degré d’automatisation ainsi que la répartition dans le temps en ajoutant le délai de réponse qui peut être soit Immédiat (I), soit en différé (D) ; et le mode de fonctionnement unitaire (U) ou par lot (L).              

Nous distinguons 5 possibilités pour effectuer le traitement :

  • Tache manuelle effectuée entièrement par l’homme.
  • Tache informatique ou automatique : exécutée entièrement par la machine.
  • Tache réelle faite en partie par l’homme et en partie par la machine.
  • Unitaire interactif permet la saisie en temps réel.

Unitaire différé permet la saisie en temps différé où la saisie se fait après un temps.

Figure 4: Construction du MOT

II.7. ANALYSE DU SYSTEME D’INFORMATION INFORMATISE

II.7.1. ANALYSE DES DONNEES INFORMATISEES.

  1. MODELE LOGIQUE DES DONNEES

                               Le modèle logique de données (MLD) est construit à partir du MDC et MOD global en tenant compte de l’orientation des choix techniques concernant le système de gestion des données. Il permet de décrire la structure des données utilisées sans faire référence à un langage de programmation. Il s’agit donc de préciser le type de données lors de traitement.

            Dans ce modèle, il va s’agir de faire la description de la structure des données utilisées sans faire référence à un quelconque langage de programmation.

C’est dans le MLD, qu’il va falloir préciser en quelques sortes les types de données utilisées lors de traitement.

Le MLD s’obtient donc à partir du MCD ; la transformation du MCD en MLD se fait suivant certaines règles de gestion.

  • REGLES DE GESTION POUR LA TRANSFORMATION DU MCD EN MLD
  1. Des entités se transforment en table
  2. Identifiant de l’entité devient la clé primaire de la table
  3. Les propriétés des entités deviennent les attributs ou les champs                

Ces trois règles concernent les entités ; concernant les associations.On peut retenir ce qui suit :

  1. Pour les cardinalités « Père » et « Fils », l’entité Père devient la table Père, l’entité Fils devient la table Fils et hérite donc des clés de l’entité Père.
  2. Pour les relations avec cardinalité « 1, n » et « 0, n » la relation devient une table et hérite des identifiants des entités.

Figure 5: Schémas du model Logique de Donnes (MLD)

Figure 6: Schémas du model Logique de Donnes (MLD)

Model physique des traitements

Construire le Modèle Physique des Données consiste à transformer Le Modèle Logique des Données en une suite de relations. Cette étape finalise le processus de traitement des données. L'implémentation des bases de données peut être réalisée de façon optimale.

La gestion de la perception des frais dispose quatre tables :

Figure 7: a. La table ELEVE

Cette table enregistre les élèves qui viennent payer au sein de l’Institut Kayandja

Figure 8: b. La table PERCEPTEUR

Cette table nous permet d’enregistrer les informations relatives au percepteur au sein de cette institution

Figure 9: C. La table PAYEMENT

Elle nous permet d’enregistrer les informations concernant le payement

 

Figure 10: d. La table PAYEMENT

Elle nous permet d’enregistrer les informations relatives à la classe

Figure 11: e. La table d’effectuer

[1] MBILIZI MWISIMBWA Déogratias, cours de base des données G2 IG, inédit, ISP/BKV, 2015-2016

[2] GOUPILLE P.A., & ROUSSE J.M., Analyse informatique pour les I.U.T et B.T.S, Masson ; paris p.30

Comment ça Marche.net

[3] MUSANGO L. Cours de conception : méthode mérise, G2 IG, ISP/BUKAVU, 2015-2016.inédit

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