L’homme étant pourvu d’intelligence depuis des années, fait des recherches pour son épanouissement et l’amélioration de ses conditions de vie. Malgré les difficultés rencontrées, il cherche de temps en temps des moyens nécessaires à mettre en pratique pour l’obtention d’une meilleure exécution de ses tâches et ainsi constate-t-on le développement de la science et parlons, ici, en particulier de la technologie.
L’informatique se fait entrer dans presque tous les secteurs de la vie que ce soit économique, social, scientifique et autres services intervenant dans la réalisation d’une tâche bien précise ou d’une autre activité donnée. Et après plusieurs recherches, il est parvenu a fabriqué l’outil appelé « ordinateur ». Aujourd’hui, il y a presque partout l’utilisation de cet outil au sein de plusieurs organismes et institutions. Cependant il nous parvient de signaler qu’il existe jusqu’à nos jours les écoles qui travaillent manuellement.
En effet, la nécessité d’usage de l’outil informatique étant dans tous les domaines presque, dans le monde actuel, c’est ainsi que l’Institut Supérieure Pédagogique de Bukavu(ISP/Bukavu) ayant dans ses objectifs de la promotion des travaux de qualité en informatique notamment, l’automatisation de la gestion des affaires, se fixe comme soucis d’aider les institutions tant publiques que privées à bien gérer et planifier leur système de gestion, c’est-à-dire donner aux Top Managers des systèmes adéquats de la gestion des leurs entreprises en vue de gagner le temps, de conserver des données, de limiter le nombre d’employés et pas mal d’autres raisons, chose qui ne laisse pas indifférent l’Institut Kayandja, du fait qu’on se heurte à certains problèmes pendant les opérations de perception des frais scolaires des élèves, dont :
De cela, nous avons compris que tous ces différents problèmes sont dus du fait que l’école gère manuellement sa perception des frais scolaires des élèves, c’est-à-dire qu’elle utilise des papiers en prenant tous les risques qui peuvent en découler,
C’est ainsi que nous nous sommes posée la question suivante :
-Que peut-on faire pour rendre rationnel le système de perception des frais scolaires de l’institut Kayandja afin d’éviter les problèmes y afférents?
Cette question constitue l’objet même du présent travail à laquelle nous allons chercher des solutions tout au long de nos recherches durant toute cette année académique afin d’élaborer notre travail de fin d’étude.
La recherche est une activité à produire des connaissances scientifiques. Une hypothèse est une réponse provisoire à la problématique.
Eu égard à ce qui précède, nous essayerons de répondre provisoirement à la question posée dans notre problématique de la manière suivante :
La conception d’un nouveau système de perception des frais scolaires au sein de l’institut Kayandja pourrait rendre rationnel le système existant parla mise sur pied d’une base des données qui pourrait aider l’Institut Kayandja à bien effectuer et contrôler la perception des frais scolaires des élèves. Ce petit programme informatique faciliterait le suivi de cette perception et permettre les calculs rapides et sans erreurs mais aussi ressortir les états de sortie au moment opportun.
Pour atteindre le résultat auquel aspire cette recherche, nous nous fixons comme objectifs entre outres :
Apres avoir fait un tour dans quelques travaux dont la bibliothèque de l’ISP/BUKAVU dispose, nous avons trouvé plusieurs ayant trait à notre sujet de recherche, parmi lesquels, citons :
Contrairement à eux, nous allons nous préoccuper de la gestion des frais scolaires en prenant en compte les frais payés par les élèves dont : la prime et les frais divers (minerval, construction, bulletin, sonnas,…) tout en faisant sortir les preuves de ces différents paiements ainsi que les états de sortie gérant eux le percepteur. Sur le plan technologique nous allons constituer une base des données capable d’effectuer les opérations relatives au paiement des frais scolaires mais aussi faire ressortir des états de sortis pour chaque motif des frais afin de résoudre ce problème.
Tout travail doit avoir un intérêt qu’il porte au choix d’un sujet et cela pour éviter le problème d’incompréhension ; Ainsi, pour ce qui nous concerne :
Avons pris l’initiative d’orienter notre sujet de recherche pour concevoir, élaborer et adapter une base des données en vue de pallier aux problèmes de la perception des frais scolaires au sein de l’Institut Kayandja.
Ce travail intéresse tout scientifique et d’autres chercheurs qui pourraient bien vouloir aborder leurs travaux des recherches dans le même sens car tout travail est une pierre dans la construction du domaine scientifique. C’est ainsi que nous l’avons abordé pour qu’il serve de référence aux autres concernant la perception des frais scolaires, en particulier de l’Institut Kayandja, et en général, toutes les écoles de KAVUMU.
La délimitation du sujet dans le domaine de recherche scientifique est d’une importance capitale car, elle permet au chercheur de fixer l’opinion sur les aspects du problème à traiter et d’éviter ainsi le débordement et les superficialités.
Selon KUNT BALLINGER, « l’étude non délimitée ne peut conduire à des résultats escomptés parce que ceux –ci ne seront pas le fruit d’une analyse superficielle ». C’est ainsi qu’avons-nous délimité notre présent travail comme suit :
0.6.1. Du point de vue Spatial.
Notre travail ainsi présenté est appliqué à une institution d’enseignement secondaire dénommée Institut Kayandja. Cette étude porte exclusivement sur la gestion de perception à l’institut Kayandja qui se trouve dans le territoire de Kabare, Chefferie de Kabare, Groupement de Bugorhe, Localité de Bwengehera en République Démocratique du Congo.
0.6.2. Du point de vue chronologique.
Notre étude concerne la période allant du 2016-2017 car c’est la période qui coïncide avec notre stage de professionnalisation, ainsi que notre année académique de fin d’études.
0.6.3. Du point de vue Analytique. .
Dans notre travail nous allons chercher à résoudre le problème de perception des frais scolaires de l’Institut Kayandja où nous analysons seulement les mouvements de paiement.
0.7.1. METHODES.
La méthode est l’effort intellectuel qui organise le choix du sujet et accompagne le chercheur dans la collecte des données. Au regard de la perception de la complexité de la question, l’étude, pour mieux être appréhendée, doit répondre à l’exigence méthodologique.[1]
Elle désigne aussi l’ensemble d’opérations intellectuelles par lesquelles une discipline cherche à étudier les vérifications qu’elle poursuit, les vérifient et les démontre.[2] Il est mieux de définir les moyens et stratégies qui nous ont permis d’atteindre le résultat.
Ainsi nous avons opté pour :
0.7.1.1. Méthode historique.
Cette méthode nous a permis d’étudier l’histoire de l’Institut Kayandja depuis sa création jusqu’à nos jours.
0.7.1.2 Méthode merise.
Cette méthode d’étude de réalisation informatique dans le système d’entreprise nous a permis de faire l’analyse des différentes données du système existant, l’analyse de traitement des données ainsi que la conception des d’un système informatique pouvant aider cette école dans la perception des frais scolaires dans le traitement, la réalisation ainsi que la gestion des informations et/ou des données au travers ses modèles tels que le MCD, MLD, MCT, MPD,..
0.7.1.3. Méthode analytique.
Cette méthode nous a permis d’examiner les différents problèmes liés à l’organisation de l’Institut Kayandja, en particulier ceux de la perception.
0.7.2. TECHNIQUES.
Les techniques sont des outils importants dans l’élaboration de tout travail scientifique. Elles permettent aux chercheurs d’accéder à une réalité dont ils ont besoin pour comprendre ou expliquer un sujet d’étude[3].
0.7.2.1. Technique documentaire : grâce à la technique documentaire, nous avons eu à consulter les ouvrages, diverses sources écrites ayant trait à notre sujet d’étude.
0.7.2.2. Technique d’interview : pendant nos recherches, nous avons eu plusieurs contacts avec les différents responsables de l’Institut Kayandja surtout ceux qui sont concernés par la perception.
0.7.3. NAVIGATION SUR INTERNET.
Cette dernière nous a permis de récolter les différents articles publiés sur les web ayant trait à notre travail, ceci pour enrichir nos théories dans ce domaine.
Une œuvre humaine ne peut se réaliser qu’après avoir surmonté des difficultés de certain ordre ; voici les différentes difficultés auxquelles nous nous sommes heurtés dans la réalisation de ce travail :
- Celle de trouver les ouvrages ayant trait à notre travail dans les Bibliothèques de la place ;
- La difficulté d’accéder à tous les documents utilisés dans la perception à l’Institut Kayandja suite à la résistance des autorités scolaires ;
Hormis l’Introduction et la conclusion notre travail se subdivise en trois chapitres, à savoir :
[1] TSHUNDOLELO S., cours d’initiation à la recherche scientifique, G2 IG, ISP/Bukavu, 2015-2016.inédit
[2] PINTO, R., GRAWITZ, M., Méthodes des sciences sociales, paris, Dalloz, 1971 P.289
[3] KADJUNGA John, cours d’initiation à la recherche scientifique, G1 ISDR/BUKAVU, 2009