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CHAP I GENERALITES SUR LE MILIEU D'ETUDE

 

I.1. OBJECTIF DE L’INSTITUT KAYANDJA

L’Institut Kayandja est une institution conventionnée protestante d’enseignement secondaire qui a pour mission principale de former la jeunesse congolaise. Il poursuit comme objectifs : 

  • Eduquer les enfants futurs cadre du pays ;
  • Fournir un enseignement de qualité aux enfants ;
  • Promouvoir un bon encadrement à tous les élèves de l’école ;
  • Aider les parents à bien donner une discipline aux enfants en famille comme dans le milieu éducatif[1].

I.2. PRESENTATION DE L’INSTITUT KAYANDJA

Selon le rapport élaboré de l’année scolaire 2014-2015[2], l’institut KAYANDJA est une école conventionnée protestante qui organise deux sections dont : la section Littéraire  et la section Pédagogique. Il habite dans un bâtiment construit sous forme d’un « L’ » dont le premier rang constitue 7 salles des classes construites en matériaux durables toutes bien équipées en pupitres et tableaux noirs ; il comprend : 3 classes de 6èmes, 1 classe de 3ème  et 3 classes de 1ères, l’apostrophe représente le Bureau de l’institut KAYANDJA.                                                                                         Le deuxième rang ou bloc constitue 11 salles des classes construites en mûr en bois et équipées mêmement des pupitres  et des tableaux noirs ; il comprend : 3 classes de

5ème, 3 classes de 4ème, 2 classes de 3ème et 3 classes de 2ème. Cette institution scolaire se trouve dans le territoire de Kabare, province du Sud-Kivu  en République Démocratique du Congo. Elle se  trouve à plus ou moins 34km de la ville de Bukavu, du côté droit de la route  Bukavu-Goma.

I.2.1.  SITUATION GEOGRAPHIQUE DE L’INSTITUT KAYANDJA

L’institut kayandja se trouve dans le territoire de Kabare, province du Sud-Kivu  en République Démocratique du Congo. Elle se  trouve à plus ou moins 34km de la ville deBukavu, du côté droit de la route  Bukavu-Goma.

L’Institut Kayandja est limité :

  • Au nord par l’école biblique de la 55ème CEBCE Kayandja et l’église paroissiale de la communauté.
  • Au sud par l’école primaire Kayandja
  • A l’est par le champ de l’église précitée
  • A l’ouest par la route Bukavu-Goma
  • HISTORIQUE DEL’ECOLE

L’institut KAYANDA est une école conventionnée protestante de la 55ème CEBCE qui fonctionne sous les arrêtés ci-après :

  • Arrêté ministériel N°MINE PSP/CABMNIN/ 0614/2005du 21/02/2005
  • Arrêté départemental N°DEN/CABCD/009/2001 du 13/10/2001
  • L’Arrêté ministériel N°MINEPSP/CABMIN/1031/2011du 17/10/2011
  • N° Matricule de l’école 4/15496 x
  • N° SECOPE : 6001688
  • Code sernie : 6-63065

Selon Romain BALOLEBWAMI LUHINZO cité par Joseph KABIONA OMBENI (2008 p.2)[3] et Justin SENGIYUNVA ZAHIGA tous deux anciens de l’école, l’école a vu le jour avec l’initiative du Révérend KISONI LUSENGE en 1975 sous la dénomination du C.O KAYANDJA/LWIRO et fut dirigée par le même révérend de la paroisse baptiste de LWIRO en 1977.un besoin d’un personnel qualifié va se faire sentir. C’est ainsi qu’on va faire recours aux enseignants qualifiés. En 1978, on fait appel à TCHONGO MUSUMBA MAHAMBA, enseignant à l’ATHENEE D’IBANDA pour diriger l’école. En cette même année MAPENDANO MUKA qui était enseignant à l’institut KASHEKE de la 55ème CBCE fut promu préfet des études du C.O/LWIRO et va diriger jusqu’en 1988 année pendant laquelle il sera promu conseiller résidant des ECP/55ème  CBCE au Sud-Kivu.

En 1981, MAPENDANO aura la 5èmeannée des humanités pédagogiques qui fut supprimée par le SECOPER SUNGURA en cette même année pour des raisons de non viabilité et l’école va revenir à son état initial C.O. En 1984, l’école progresse avec la section littéraire. En 1988, l’école fut dirigée par monsieur LUKWANGOMO ITANGA jusqu’en 1990. L’école, venait de présenter la 1ère promotion aux Examens d’Etats et obtient 7 diplômes sur 8 participants. Parmi les 7 lauréats figure le Révérend Romain BALOLEBWAMI, représentant provincial honoraire de l’ECC/55ème CBCE (Sud-Kivu). En 1994, la direction de l’école fut confiée à monsieur KAKIMBA, il sera qualifié d’incompétence et fut remplacé par l’enseignant de cette même école monsieur Charles NSHOMBO MIKINGO qui fera l’intérim et à cette même année il sera aussi remplacé par ZABONA MUDERHWA qui paraissait ancien que l’autre. En 1995, l’école fut dirigée par monsieur MIRINDI BASHEKE NAMUSIHE jusqu’en 1998. En 1998, la direction de l’école fut confiée à monsieur KITAMBALADJUMAPILI Paulin qui dirigea jusqu’en 2001. En 2001, monsieur Gaudens MITIMA RUHOGO prendra la tête de l’école jusqu’en 2004. En 2004, NGERA MWANGI François, enseignant délégué syndical va jouer l’intérim, et en 2005, il sera confirmé préfet des études de l’institut KAYANDJA jusqu’en 2008. En 2008, NGERA sera remplacé par monsieur Henri BUYANE MBOGOBOGO qui dirigea l’école jusqu’en 2014. Depuis septembre 2014 jusqu’en février 2015 l’école a connu une crise au point quelle fut dirigée successivement à l’intérim par le Révérend RHUHUNELUGOGWE Obd son proviseur et Christian MUNGANGA MUHABURA conseiller d’enseignement secondaire des ECP/55èm CBCE. Le mercredi 11février 2015, la direction de l’école fut confiée à monsieur Delphin BASHOMBANA BASHOMEKA qui vient en permutation avec Henri BUYANE MBOGOBOGO. 

I.2.2. ORGANISATION ADMINISTRATIVE

ENS

 S 

CC

ELS

PREFET

DE

DAF

AE

    DD

L’administration de l’institut KAYANDJA est bien structurée et fonctionne selon un organigramme ci-dessous:

Source : le rapport de stage élaboré par Delphin M à l’institut pour l’année  académique  2015-2016.

I.2.3.DESCRIPTION DES POSTES (SERVICES) DE TRAVAIL

Le préfet : est responsable de l’établissement et de la gestion générale, il est chargé de l’organe de conception et de la supervision des activités à l’école, d’orientation de la politique de l’établissement, de direction de contrôle. Il est la première personnalité pour assurer la bonne marche des activités pédagogiques et administratives de l’école. Il se charge des contacts et des relations extérieures, il est  en étroite collaboration avec les reste de la hiérarchie administrative de l’école ;

Le directeur des études : est chargé des activités pédagogiques de l’école :

  • L’élaboration de l’horaire des cours,
  • Les arrangements des résultats scolaires,
  • Les programmations des activités pédagogiques.

Le directeur de discipline : s’occupe de l’organisation des enseignants et de la gestion du personnel enseignant. Il assume l’ordre et la discipline au sein de l’établissement, il sanctionne des élèves au cas de violation du règlement, il joue un rôle très complexe.

Le directeur administratif de finance : perçoit les frais scolaires  alloués au paiement de la prime des enseignants et donne rapport au préfet  des études.

L’aumônier : veille à l’éducation morale et religieuse à l’école, il organise le culte scolaire.

Les enseignants : collaborent avec les chefs des classes pour assurer la discipline des élèves dans leurs classes respectives.

Les chefs des classes : assurent la discipline des élèves en classes, élaborent les listes des dérangeurs, ils prélèvent les présences et les absences dans les registres des présences scolaires.

La sentinelle : fait la garde de l’école, ouvre les portes des classes avant le début des cours et les ferme après les cours, il s’occupe de l’entretien général et de la propriété de l’école.

I .2.3.A. STRUCTURE MATERIELLE

L’école est dotée de 18 salles de classes et un bureau, parmi ces 18 classes  7 sont construites en briques et 11 autres en planches. Le bureau comprend : la préfecture ; la direction de discipline ; la direction de finance et le syndicat; la direction des études ; la direction de l’aumônerie de l’école ; la salle des enseignants et la salle d’attente.

Tableau 1: B. LES IMMOBILIERS

DESIGNATION

NOMBRE

ETAT

OBSERVATION

1

Bâtiment

03

TB

Un bloc en dur

2

Bureau

03

B

PE,DE,DD,COPA,DS+DAF,AE

3

Salle de classe

18

B

7 en dur

4

Toilettes

17

B

Planches

De ces 18 salles de classes, sept sont construites en matériaux durables et 11 sont en planches. Les latrines sont reparties comme suit :

  • 10 pour les garçons;
  • 6 pour les filles ;
  • 1 pour les enseignants.

L’école est entourée d’une clôture bien fermée, le champ scolaire est reboisé.il y a un projet de construction du bureau en dur qui s’effectue et que l’on compte achever au cours de cette année scolaire.

Tableau 2: C. LES MOBILIERS

DESIGNATION

NOMBRE

ETAT

1

Tableaux

19

TB

2

Chaises de bureau

8

TB

3

Etagère

3

B

4

Bancs des élèves

105

B

5

Pupitres des élèves

145

TB

6

Tables du bureau

5

TB

I .2.3.D. ORGANISATION PEDAGOGIQUE                                                           

  1. Effectifs des enseignants

Le corps professoral de l’institut KAYANDJA se présente de la manière suivante selon le rapport de 2015 :

Tableau 3: effectifs et qualification des enseignants.

QUALIFICATION

NOMBRE D’ENSEIGNENTS

SEXE

ADMINISTRATION

OU FOCTION

TOTAL

LICENCIES« L2»

7

M

PREFET ET

ENSEIGNANTS

7

GRADUES «G3»

11

M

ESEIGNANTS

11

DIPLOMES

12

11M

ESEIGNANTS

12

1F

ESEIGNANTE

SFS

1

M

SENTINELLE

1

TOTAL

31

31

Selon le tableau ci-haut, il est visible que l’institut KAYANDJA compte 31 agents dont 7 licenciés ,11gradués, 12 diplômés et une sentinelle SFS.   

  1. Effectifs des élèves

Tableau 4: effectifs des élèves de l’institut KAYANDJA

CLASSES

NOMBRE DE CLASSES

GARCONS

FILLES

TOTAL

1ères CO

03

101

79

180

2ères CO

03

90

78

168

3ères

03

102

55

157

4ères

03

105

42

147

5ères

03

89

54

143

6ères

O3

87

61

148

TOTAL

18

574

369

943

En contemplant ce tableau nous constatons que l’effectif des garçons de l’établissement dès les 1ères années jusqu’aux 6ères années pour les deux sections qu’organise l’Institut Kayandja s’élève à 574 et pour les filles 369, au  total l’institut Kayandja compte 943 élèves qui ont été répertoriés durant cette année scolaire 2015-2016

  1. c. Les activités pédagogiques

Les réunions pédagogiques, les visites des classes ont été convoquées et effectuées par le préfet des études et le directeur des études. Les enseignants sont répartis en « unités pédagogiques »qui renferment les enseignants d’un même domaine. Chaque unité pédagogique est subdivisée en sous unités, les unités pédagogiques organisent les réunions, les leçons de démonstrations et font rapport au directeur des études et réservent une copie au préfet des études. Chaque unité pédagogique a un représentant et est quelque fois supervisée par la direction des études. 

I .2.3.E. ORGANISATION SOCIALE

Les enseignants de l’Institut Kayandja préconisent en premier lieu la solidarité Africaine, ils s’assignent de s’assister mutuellement en cas de bonheur et malheur. Hormis la contribution individuelle pour le cas social, il y a également  une part de la caisse sociale des enseignants.

Tableau 5: F. SUCCESSION DES PREFETS DE L’INSTITUT KAYANDJA

NOM ET POST NOM

PERIODE

O1

Révérend KISONI LUSENGE

1975

02

TCHONGO MUSUMBA MAHAMBA

1978

03

MAPENDANO MUKA

1978-1988

04

LUKWANGOMO ITANGA

1988-1990

05

KAKIMBWA                           

1994

06

Charles NSHOMBO MIKENGO

1994

07

ZABONA MUDERHWA

1994

08

MIRINDI BASHKA NAMUSIHE

1995-1998

09

Paulin KITAMBALA NDJUMAPILI

1998-2001

10

Gaudens MAHESHE

2001-2004

11

François NGERA MWANGE

2004-2008

12

Henri BUYANE MBOGOBOGO

2008-2014

13

Révérend RUHUNE LUGOGWE

2014-2015

14

Delphin BASHOMBANA BASHOMEKA

2015os jrs

1.2.4. DESCRIPTION DU DOMAINE D’ETUDE

La conception est l’ensemble des techniques informatiques utilisées pour la conception d’un produit nouveau. Cette conception concerne une application, il est important d’expliquer qu’est-ce qu’une application.

Une application  est une mise en œuvre ou une mise en pratique. Comme le mot l’indique il s’agit de mettre en pratique notre conception.

Définition de quelques expressions.

  • L’Aide est un soutien, secours apporté par quelqu’un ou quelque chose,
  • Prélèvement est un règlement d’une somme, d’une redevance retenue directement et selon une périodicité régulière sur le compte bancaire ou postal du débiteur,
  • Un Etat qui signifie préparer quelque chose, le garder prêt à servir,

L’expression « perception » est définie selon la rousse comme étant une fonction ou emploi d’un percepteur. C’est encore une action, un fait de recouvrement des impôts par le percepteur.

« Un percepteur » est un fonctionnaire du trésor, chargé essentiellement de recouvrer les impôts directs.

« Paie » vient du verbe ‘‘payer’’ qui signifie verser une somme due, acquitter une dette.

« Frais» qui signifie dommage fait en brisant, dépenses d’argent pour une opération quelconque.

          Bref, notre sujet parle en d’autres termes d’une opinion mise en pratique d’une action faite par chargé de recouvrement  pour l’opération de paie au sein de l’Institut Kayandja.

L’Institut Kayandja a un seul percepteur chargé de la perception de :

  • prime,
  • frais de construction,
  • frais administratifs,
  • frais de reprographie des examens.

1.2.5. DEROULEMENT DE LA PERCEPTION DES FRAIS SCOLAIRES.

Les opérations de la perception se déroulent de la manière suivante : réunion des parents et les autorités pour la fixation de la somme à payer et se convenir sur les échéances. Apres réunion des parents, la direction communique les frais à payer aux élèves issus de l’accord entre les autorités scolaires et les parents.Une semaine après communication des frais, c’est le début de recouvrement par le percepteur dans différentes classes.

Arrivée des élèves ou parents à la direction où ils ne peuvent voir que le percepteur chez qui ils doivent verser les frais scolaires et selon le motif. Après versement de l’élève, le percepteur vérifie le montant, si celui-ci est au complet et directement le percepteur enregistre l’identité de l’élève dans le document ou registre de paiement qui constante l’acquittement mais aussi il signe dans le cahier de l’élève qui constitue un moyen de preuve de l’élève.

 Si une fois l’élève n’a pas payé la totalité, le percepteur perçoit l’avance et va signer au cahier de l’élève tout en réservant une case qui constate le reste dans son registre.

            Pour le cas exceptionnel comme les élèves qui sont pris en charge par des O.N.G, le percepteur donne un reçu qui confirme le paiement de l’élève qui doit le prouver.

            L’échéance de paiement qui va jusqu’au 25 du mois doit se respecter car la semaine du renvoi  va du  25 au-delà pour les élèves qui ne sont pas encore en ordre avec les frais. S’il ya dérogation  signé par le parent de l’élève, la direction tolère jusqu’à la date confirmée par le parent de l’élève.

Signalons que  le montant perçu pour le paiement des différents frais scolaires  se déroule de la manière suivante :

  • la prime se fait par mois et s’élève à 4 600fc,
  • le frais de construction se fait par an et par élève et s’élève à 5 500fc,
  • les frais divers se font par an et par élève et s’élève à 3 500fc,
  • le frais de reprographie se fait par semestre et par élève et s’élève à 1000fc.

Chaque catégorie de frais a son document de preuve que possède le percepteur.Apres régularisions des opérations, le percepteur fait un dépôt journalier  par autorisation du préfet dans des maisons d’épargne.  A la fin du mois le percepteur retire l’argent pour le remettre auprès de  la caisse qui passe à la vérification de la totalité de la prime perçue du mois en cours. Et maintenant la commission joue son rôle c’est-à-dire passe à la répartition de la prime déjà perçue pour le paiement des enseignants dont 20%  revient au frais de fonctionnement et 80% revient aux enseignants.

              La perception des frais scolaires à l’Institut Kayandja  comme s’explique dans les paragraphes précédents se passe manuellement ce qui s’explique par la perte du temps, les erreurs dans les calculs, perte des cahiers de communication qui constituent un moyen de preuves pour les élèves.

Comment faut-il organiser la perception des différents frais scolaires dans une école secondaire comme l’Institut Kayandja  en vue d’éviter de déranger les activités pédagogiques et permettre une gestion transparente ?

[1] Les archives de l’institut kayandja et quelques rapports élaborés au sien de ladite  institution

[2] Rapport élaboré à l’Institut Kayandja année 2015-2016

[3] Joseph KABIONA OMBENI et SENGIYUNVA ZAHIGA Justin dans leur rapport concernant l’historique de l’Institut KAYANDJA (2008 P.2) inédit

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