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Chap. III. LA GUERRE MALIENNE

Ce qu’a vécu le peuple Malien au cour de l’année 2012, le coup d’état contre le président le 22 mars 2012, a été dans ce sens qu’à la plusieurs reprises, la CEDEAO, l’UA et la communauté internationale ont martelé à 2 qu’il y a eu des franco – maliens vivant en France qui avaient eu de leur cadre de vie pour le moins meilleurs par rapport à celui qu’ils auraient vécu, aurait été qu’ils se sont vus naître, grandir au Mali.  Ils avaient en effet décidé de quitter la France pour rejoindre les islamistes dans le Nord du Mali. Ce n’est pas évident que ce ne soit pas un montage des services secrets français pour justifier la gravité de ce fait « terroriste » légitimant ainsi le prétexte de l’intervention.

En effet, par rapport à la crise socio – politique et sécuritaire qu’a vécu le peuple malien et que les médias occidentaux en général et français en particulier, cachent à ce propos les véritables motivations néocolonialismes que la France et de l’Europe nourris de façon sous – jacente, à travers les velléités séparatistes du MNLA qu’elle parraine de façon notoire. Même si ses boucs émissaires de MNLA semblent avoir un temps échoués devant les irrédentistes « islamistes » d’Ancar Dine, du Muja avant de recevoir en appuis l’armée française.

Le conflit du Mali reste et demeure l’expression de mise en œuvre d’un projet séparatiste à dimension géostratégique de conquête et de contrôle absolument impérialiste et néocolonialiste de toutes les ressources naturelles et  minières Ouest africain. Il faut bien que l’assemble des africains comprennent que la France  et ses alliés « occidentaux et anglais cherchent coute que coute, et, à dessein, à faire une configuration du Sahara Ouest africain à travers les manœuvres sournoises d’activation des velléités séparatistes dans le Nord du Mali sur base d’une ancienne loi votée par des assemblées nationales le 10 janvier 1957 créant l’organisation commune des régions saharienne (OCRES).

Premièrement, il est très clair que le bassin de Taoudéni est l’une de plus importantes réserves de pétrole que dispose le Mali, en suite vient celle de Rife de Nara à Mopti. Celle de graben de Gao et celle qui suit le long de la frontière du Mali avec le Niger : celle du bassin de Tamasna et est plus importante dans le territoire de Niger. Il s’agit là de l’un des enjeux de reconquête et d’occupation du Nord Mali sous le fallacieux prétexte de la lutte contre le terrorisme.

La région de Kidal dispose en son sol de la plus grande réserve d’or souterraine du Mali. Elle est environ 160 tonnes.

Ce qui a retenu notre attention, c’est la rue des pays occidentaux sur cette partie riche en ressources minières du pays précisément la France et les Etats-Unis avec des velléités qui s’apparentent clairement à une occupation néocoloniale.

D’abord, pour ce qui est de la France, sa multinationale ne dispose que 2 grands périmètres miniers et 2 petits accordés à ses filiales. Mais il convint de noter « c’est l’armée française qui présente en Afrique de l’Ouest depuis les indépendances formelles dans cette région de l’Afrique qui intervint au Niger, pour le compte des intérêts des transnationales d’origine française qui ne paient aucun impôt au trésor français.

L’extraction du pétrole du Mali semble très couteuse et nécessite l’usage de l’investissement alors que les réserves du pétrole de Libye, du Mali, du Niger, du Tchad est facile à exploiter du fait des investissements moins couteux qu’elles requièrent. Il faut un investissement militaire masqué sous le label de la lutte anti terroriste ou humanitaire si non la France perdait ses précarés devant la compativité des chinois, des breziliens, des sud africains et des canadiens.

Il est très facile de remarquer la partie très riche en réserves des matières premières et pétrolières est celle définie comme zone rouge du territoire du Niger jusqu’au Mali, et en même temps considéré comme territoire revendiqué comme « AZAWAD ». La France dit tout haut qu’elle doit intervenir au Mali pendant 18 mois jusqu’au tenu des élections le 28 juillet 2013. Parce que cette région peut devenir une base arrière de formation de terroriste et de Kamikaze qui viendront s’attaquer aux intérêts des occidentaux un peu partout dans la région et même par des multiples moyens de passage en Europe.

Ce que nous nous demandons, ce ne sont pas les bras et les jambes des citoyens maliens imputés qui provoquent l’émotion au point d’exclure la raison qui provoque le sentiment humanitaire de la France colonisatrice historique, qui ne peu faire de sa nature intrinsèque.

N’est ce pas d’ailleurs ce qui s’est passé en RDC en 1962 quand le régime politique de Patrice Lumumba était en crise et menacé par la rébellion ou du moins de cessession katangaise au moment où on voyait des troupes étrangères n’était pas pour sécuriser les institutions républicaines en place, mais plutôt les mines de cuivre, du diamant, du cobalt et de l’or.

Au regard de tout ce qui précède, nous avons quelques indices qui nous permettent le déroulement de la tragédie malienne, n’est rien d’autre qu’une simple stratégie de reconquête militaire de ressources de l’Afrique particulièrement le pétrole, l’uranium, l’or et les ressources minérales.

L’envoi d’une force armée de quelque 3.300 hommes venus des pays de la communauté économiques des Etat d’Afrique de l’ouest (CEDEAO) soutenu par l’ONU et recevant l’appui logistique des pays occidentaux comme la France et les Etats-Unis est acquis. Il reste que cette intervention étrangère ne fait pas l’unanimité parmi les maliens qui connaissent le début de la guerre mais jamais la fin.

Cette attitude parait – elle expliquer les derniers événements de Bamako avec le changement  de gouvernement et des premiers ministres.

Le conseil de sécurité a adopté la résolution 2085 avec comme préoccupation :

  • En vertu de cette résolution, le conseil de sécurité réitère ses préoccupations par rapport à la situation du Mali, particulièrement dans le Nord qui constitue une menace à la stabilité de ce pays du continent Africain ainsi qu’à la paix et la sécurité internationale. Il prend en outre, note récents efforts entrepris au niveau national, régional ou international pour résoudre cette crise.
  • Un dialogue politique pour rétablir l’arche constitutionnelle.
  • Aider le peuple malien à reconquérir son intégrité territoriale ainsi que son unité national.

Agissant en vertu du chapitre VII de la charte des Nations – Unies relatif au recours à la force, la résolution autorise par une période initiale d’un an, le déploiement de la Mission internationale de soutien au Mali sous conduite africaine (MISMA) qui sera notamment chargée d’aider les autorités maliennes à reprendre les zones du Nord du pays contrôlées par les groupes armées terroristes et extrémistes. La résolution 2085 appelle Bamako à lancer d’abord un dialogue politique pour rétablir pleinement l’ordre constitutionnel et à organiser les élections le 28 juillet 2013. Elle invite aussi le nouveau gouvernement malien à engager des négociations « crédibles » avec les groupes présents dans le Nord, essentiellement les touaregs qui se dissocieront des « organisations terroristes » contrôlant cette région dont Al – Qaïda  au Maghreb islamique et Mujao et qui accepte sans conditions l’unité et l’intégrité territoriale de l’état Malien dans le but de répondre aux préoccupations de longue date des populations au Nord du pays.

Chap. III. L’ETAT D’AZAWAD

Section 1. LA NAISSANCE

          Ce territoire aspire à l’autonomie depuis 1958, époque au cours de laquelle il était sous l’administration française. Après l’indépendance du Mali en 1960, cette aspiration a pris forme de rebellions touarègues.

          Au début de 2012, une nouvelle insurrection est déclenchée par le MNLA qui réclame l’indépendance de la zone couvrant intégralement les trois régions du Nord Mali, Kidal, Tombouctou et Gao. Cette insurrection est menée dans un premier temps conjointement puis séparément avec le mouvement salafiste Ansar Dine qui veut imposer la charia et l’organisation terroriste Al – Qaïda au Maghreb islamique.

En mars 2012, un coup d’état militaire à Bamako renverse le président malien Amadou Toumani Touré ; ce qui précipite la désorganisation de l’armée et aboutit à son désengagement de la zone située au Nord du fleuve Niger, à l’occupation du territoire par le MNLA et les mouvements islamiques.

Le 6 avril 2012, le MNLA proclame unilatérales l’indépendance de l’Etat Indépendant de l’AZAWAD.

Le 26 mai 2012, après trois semaines de négociation à Gao, le MNLA annonce sa fusion avec le group islamique Ansar Dine. Les deux mouvements annoncent être parvenus à un accord pour déclarer l’AZAWAD Etat indépendant.

 

 
   

 

 Nomades et commandants : administration et sociétés nomades dans l’ancienne AOF. Edmond Bernus- KARTHALA Editions, 1993, page 225 – Lettres du 30 mai 1958 adressé au général de Gaulle par Mohameh Mahmould cheikh, cadi de Tombouctou, signé par 300 chefs locaux.

Ils doivent par ailleurs constituer une armée commune chargée de sécuriser le territoire pour le peuple de l’AZAWAD dans toute sa diversité.

L’éventuelle soumission des peuples de l’AZAWAD à l’application de la charia sera incertaine, et si où dans quels termes juridiques, politiques et sociaux dans le cadre d’un Etat déclaré islamique désormais, et non plus laïc. A Gao et Tombouctou, le 25 mai au soir de la signature, l’accord a été accueilli par des tirs en air. Ainsi le MNLA et Ansar Dine mettent leurs forces en commun pour former le conseil transitoire de l’Etat islamique de l’AZAWAD.

          Le mouvement Ansar Dine et le MNLA proclament leur auto – dissolution dans l’AZAWAD. Les deux mouvements créent le conseil transitoire de l’Etat islamique de l’AZAWAD. (Selon le Protocol d’accord entre le mouvement indépendantiste et le groupe islamique Ansar Dine).

          Cependant, le 29 mai 2012, le MNLA exprime son désaccord, le document final ayant été modifié après la signature. Le différend porte notamment sur l’ajoute à l’insu du MNLA, de l’application de la charia dans le nouvel AZAWAD.

Le 1er juin 2012, le MNLA dénonce l’accord au nom de sa résolution laïque.

Le 7 juin de même année, le MNLA dévoile le conseil transitoire de l’AZAWAD (CTEA) formé de 28 membres ayant comme président BILAL AG ACHERIF.

1. LA SITUATION GEOGRAPHIQUE DE L’AZAWAD

          La délimitation de territoire de l’AZAWAD n’est pas clairement définie et varie selon les auteurs. La zone de transhumance des touaregs est située au Nord du fleuve Niger dans son acception la plus réduite, mais certains touaregs l’étendent également au Sud du fleuve Niger.

Mohamed Tiessa et Farma Maiga distinguent deux zones, selon que l’on place d’une point de vue géographique (il s’agit alors de la bande centrale au relief dunaire et caillouteux situé en pleine zone aride au Nord de Tombouctou et de la boucle du Niger, soit un désert qui s’étend de 800 Km dont une certaine habitable et d’un point de vue géopolitique qui couvre alors une zone plus large).

  1. LES PRINCIPALES VILLES DE L’AZAWAD
  • Tombouctou: Compte 54.453 habitants.  Elle est située au fleuve Niger et est une commune du Mali. Elle est surnommée « la ville aux  333 saints et la perle du désert ». Son nom viendrait du tamasheq qui signifie « puits » et de Bouctou, nom donné à la femme présente à l’arriver des  touaregs, gardienne d’un puits, et qui désignerait une personne originaire d’Essouk un peu au Nord du Kidal, ce qui donne le nom de Bouctou.
  • Gao: a 52.201 habitants. Fondée au VIIe siècle au temps de l’empire songhaï,

(29)Mohamed Tiessa – Farma Maiga, le mali : de la sécheresse à la rébellion nomade, édition l’Harmattan, 1997, page 53-54

elle fut la capitale de l’empire jusqu’à sa conquête par les Saadiens après la bataille de Tondibi.

L’évasion saadienne de 1591 a largement détruits la ville qui recèle toujours des vestiges archéologiques de premier plan tel le Tombouctou de ASKIAS.

  • Kidal: Avec ses 25.617 habitants. Elle est située à 350 Km au Nord de Gao ; au coeur de l’Adrar des ifoghas. Pendant longtemps cette zone n’était pas fréquentée du fait de la présence d’un groupe militaire.  Kidal connaît un essor très capital, ce qui entraine des problèmes d’équipement et de disponibilité de l’eau.
  • Ménaka : 20.702 habitants.
  • Gossi : compte 17.000 habitants. Elle est située à 180 Km au Sud de Gao au cœur du Gourma.

L’AZAWAD englobe le massif montagneux de l’Adrar des ifoghas qui s’étend sur  250.000 Km2. Ce massif est jonché d’empilements granitiques sous forme des blocs. Les vallées y sont larges et peu encaissées. En tamasheq « adrar » signifie montagne. Quant au mot ifogha, il vient du clan aristocratique touareg qui exerce depuis plusieurs fédérations un rôle politique prédominant dans la région.

          L’adrar des ifoghas est un lieu prisé pour le trek grâce à ses nombreuses gueltas et un important patrimoine de gravures rupestre. Ces gueltas sont des plans d’eau temporaires au pérennes, sans écoulement apparent (aréisme) des mares qui subsistent après la crus dans le lit des piscines naturelles dans la roche en place (30).

Selon le recensement de 2009, la région de Gao compte 544.120 habitants, Tombouctou 681.691 habitants et Kidal 67.738 habitants, soit pour les trois régions environ 1,3 million d’habitants. La population appartient à différentes ethnies : Peuls, Sonrhaïs, Touaregs et l’ensemble Maures – Arabes Berabiches – Kountas.

          En 1950, la zone était comprise dans l’Afrique occidentale française. Le recensement colonial de 1950 montre que les touaregs, Maures et Sonrhaïs constituaient déjà l’écrasante majorité de la population de l’AZAWAD.

  1. L’ECONOMIE

Les populations de l’AZAWAD pratiquent l’élevage des vaches.

          L’AZAWAD possède un potentiel touristique  favorable à son rayonnement culturel mais il est victime des groupes terroristes ainsi que l’instabilité. Le réseau routier de l’AZAWAD est pour l’essentiel composé des pistes.

Le fleuve Niger est le plus grand fleuve d’Afrique de l’Ouest et le troisième d’Afrique par sa longueur après le Nil (et proviennent de touaregs en signifiant « fleuves des fleuves ») et qui est en usage le long des rives à Tombouctou.

Selon certaines conceptions, le fleuve Niger marque la frontière Sud de l’AZAWAD.

Il passe près des villes de Gao et Tombouctou, jouent ainsi un rôle important pour l’économie du pays.

 
   

 

Coque R. 1977 – Géomorphologie, éd. Armand Colin, page 211.

  • L’aéroport international de Tombouctou est situé à 3 Km au Sud de Tombouctou sur la porte entre Tombouctou et Kabara. Il a été inauguré le 15 avril 1961.
  • L’aéroport international de Gao est situé à 4 Km au Sud - Est de Gao. Il est également connu sous le nom de l’aéroport de Korogoussou.

Le Sonrhaï, le peul, l’arabe et le tamashef sont les langues maternelles de leurs ethnies respectives. Elles prédominent dans la partie des régions de Gao, Kidal et Tombouctou.

          Les conditions désertiques ont conduit à l’apparition d’un patrimoine Zootechnique particulièrement adapté à la vie des touaregs. Cette dernière repose fortement sur le pastoralisme nomade, les animaux d’élevage sont donc l’élément vital de la société touarègue.

           La race bovine AZAWAK est une variété de Zebu spécifiquement développé au fil des siècles par les touaregs. C’est une race mixte productive en viande et en lait. Elle est particulièrement adaptée au milieu aride et est très résistante à la chaleur. Le dromadaire de race AZAWAK est un animal endurant et adapté à la course. Il est de couleur claire à l’allure élancée. Le dromadaire est un animal mystique de l’Azalaï et de caravanes transsahariennes.  Le dromadaire AZAWAK, est moins rapide mais très productif en lait.

          L’AZAWAK aussi appelé LEVIER touarègue est utilisé pour la chasse car sa rapidité lui permet de se lancer aisément à la poursuite des antilopes et à la capture des oiseaux au vol. Il est également utilisé pour la garde. Léger très fin, grand et élancé il peut atteindre des vitesses approchent les 7 Km /heure. Il a été exporté dans le pays occidentaux pour la raison de ses performances dans les cynodromes. Il est reconnu par la fédération cynologique internationale depuis 1981.

  1. SITUATION SOCIO - CULTURELLE

          Les fondements culturels de l’AZAWAD sont intimement liés au Sahara et aux étendues désertiques du territoire. Le dromadaire vaisseau du désert tient une place particulière. Les femmes touaregs se couvrent rarement le visage. Les touaregs sont presque exclusivement monogames. Ils portent traditionnellement une sorte de long vêtement nommé « takakat » (en étoffe du coton nommé le Bazin) et un chèche appelé  «taguelmoust » (tagelmust en tamacheq) ou encore « turban ». Le chèche est  une grande pièce du tissu qui s’enroule sur la tête pour se protéger des rigueurs climatiques.

          Le tombeau des ASKIS est une structure de pyramide édifiée par l’empereur de Songhaï Askia Mohamed en 1495. Il est situé à Gao et a été inscrit en 2004 sur la liste du patrimoine mondial.

          La vieille ville de Tombouctou est classée sur la liste du patrimoine mondial par l’UNESCO. Cependant durant premiers jours de juillet 2012, sept des mausolées de la ville jugés impies par des combattants d’Ansar Dine ont été détruits par ces derniers.

Section  2.  LES ETATS VOISINS DE L’AZAWAD

  • L’Etat d’AZAWAD est bandé au Nord par l’Algérie qui a comme capitale Alger. C’est un pays africains qui aussi contribue avec les pays membres de l’UA pour le non balkanisation du Mali.
  • A l’Est par le Niger, ce pays est très important pour les régions du Nord Mali car il constitue l’une des richesses du Mali par son fleuve.
  • A l’Ouest la Mauritanie, L’AZAWAD est intégralement situé dans le Sahara, mais sa partie Sud marque une transition avec la zone sahélienne.

Section 3. L’UNION AFRICAINE

Suite aux responsabilités, aux actes, aux principes et aux objectifs de l’UA envers ses pays membres tels que stipulés par acte constitutif à son article 3, l’Union Africaine avait rejeté totalement la prétendue déclaration d’indépendance Jean Ping, président de la commission de l’Union Africaine condamne fermement cette annonce qui est nulle et sans aucune valeur et affirme que l’Union Africaine et ses Etats membres ne ménageront aucun effort pour contribuer à rétablir l’autorité de la république du Mali sur l’ensemble de son territoire national et mettre en terme aux attaques perpétrées par des groupes armées et terroristes dans la partie Nord du pays.

Cette prétendue déclaration d’indépendance a été aussi rejetée par la communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest.

Section 4. LA COMMUNAUTE INTERNATIONALE

Selon TONNIES, qui oppose communauté et société, il y a la communauté lorsque les relations sociales entre membres d’un groupe sont fondées sur les sentiments subjectifs, affectif d’appartenir à une même collectivité.

 
   

Le standard officiel de la race sur le site de la fédération cynologique internationale.

La famille est une communauté de même que le clan, la tribu, parce que leurs règles procèdent de la coutume, des mœurs, des valeurs culturelles et notamment de la religion, parce que les relations entre membres de ce groupe restent personnalisées ; à l’inverse d’une société est un groupement social fondé sur l’association volontaire, le consentement d’individus par calcul rationnel et donc par intérêt artificiel, et non pas par partage de valeurs commune, d’œuvre en commun en vue d’attendre  certains objectifs jugés souhaitables : l’entreprise (au sein économique) est une société, mais aussi l’Etat moderne.

Vu sous cet angle, la communauté internationale qui n’existe que dans la rhétorique des autorités étatiques, organisation intergouvernementale et responsable d’ONG. C’est pour cette raison que la communauté internationale avait dit que l’Etat d’AZAWAD n’est pas reconnu par elle, la France et l’Union européenne condamne également cette dilatation d’indépendance.

Section 5. LA SITUATION ACTUELLE

          Le 10 janvier 2013, les velléités des groupes islamiques souhaitent étendre leur domination sur l’ensemble du territoire Malien, poussent ces derniers à lancer offensive vers le Sud. Ainsi, ils prennent la ville de Konna et celle de Diabaly, quatre jours plus tard.

A la demande du gouvernement de Bamako, la France envoie des troupes destinées à aider, l’armée Malienne à repousser les assaillants. C’est le début de l’opération serval. Celle – ci, appuyé également par des contingents fournis par les pays membres de la CEDEAO mènera à la libération des trois principales villes contrôlées par les rebelles touarègues et les djihadistes. Gao a été reprise le 26 et 27 janvier 2013, Tombouctou le 28 janvier 2013 et Kidal le 30 janvier 2013.

Dès lors, les embryons de structures étatiques d’un AZAWAD indépendant disparaissent, cédant de nouveau la place à l’administration Malienne. Les derniers combattants islamiques se retranchent dans la région montagneuse de l’adrar des efoghas.

Le 28 juillet 2013, l’élection présidentielle est organisée au Mali personne n’avait réalisé 50% et le 11 Aout 2013 le deuxième tour.

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