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CHAP III. ENQUETE SUR LES ACTIVITES PORTEUSES DE FEMMES PAR LA DIVAS EN COMMUNE D’IBANDA ANALYSE ET INTERPRETATION DES RESULTATS

 

 

III.1. DEROULEMENT DE L’ENQUETE

Notre travail avait comme champs d’observation la population de la commune d’Ibanda,  surtout les femmes des quartiers Nyalukemba et Ndendere, avec comme cible, les femmes vulnérables, démunies ou même délaissées qui fréquentent beaucoup les différents centres d’hébergement et d’encadrement de Nguba, Nyawera, La botte et même Muhumba. Les résultats sont représentés dans les tableaux, après avoir enquêté 60 personnes. Les réponses fournies montrent que 40% d’enquêtées veulent qu’on puisse créer un centre de formation professionnelle pour leur réinsertions socio-économique.

III.2. RESUTATS DES ENQUETES

Tableau n°1 : Répartition d’échantillon selon le sexe

Sexe

Effectif

Pourcentage

Homme

24

40

Femme

36

60

Total

60

100

Commentaire :

Il se remarque que ces activités sont plus pratiquées par les jeunes filles (filles-mères, prostituées, non scolarisées et déscolarisées) de l’âge se trouvant entre 18 et 25 ans. Ce sont les femmes qui sollicitent beaucoup leur promotion sociale soit 36% que des hommes 24% d’où 60%.

Tableau n°2 : Le rôle de l’apprentissage de métier

Question 1 : L’apprentissage de métier aide-t-il les femmes à bien s’organiser dans leurs ménages ?

Réponses

Effectif

Pourcentage

Oui

59

98,3

Non

1

1,6

Total

60

100

Commentaire :

Oui ; parce que la bonne organisation tire ses origines dans l’auto-promotion (auto-prise en charge) et de là lutte contre la pauvreté.

Non : parce que les femmes restent toujours dépendantes des leurs maries quelques soit la connaissance et l’acquisition des différents métiers.

Tableau n°3 : Le métier favorisant l’épanouissement économique

Question 2 : Quel serait le métier favorisant l’épanouissement économique ?

Réponses  

Effectif

Pourcentage

Coupe et couture

17

28,3

Puériculture

5

8,3

Petit commerce

31

51,6

Saponification

7

11,6

Total

60

100

Commentaire :

Il s’est remarqué que beaucoup de filles et mamans envisagent faire et/ou appliquent le métier du petit commerce en passant d’abord par la voix de la coupe et couture en ayant un petit sous (argent) pour un élan commercial.

Tableau n°4 : L’impact de la notion d’éducation à la vie

Question 4 : La notion de l’éducation à la vie leur permet-elle de bien appliquer l’activité de la santé et de l’éducation nutritionnelle ?

Réponses 

Effectif

Pourcentage

Oui

60

100

Non

-

-

Total

60

100

Commentaire :

Oui : parce que pour bine éduquer (élever) une personne physique on doit toujours tenir compte de son état de santé (groupe sanguin, état sérologique), mais aussi toutes les qualités d’aliments exigés (aliments équilibrés) pour se protéger contre toute forme des maladies.

Tableau n°5 : Capitalisation des revenus et dépenses de la famille

Question 5 : Quel est le point pouvant permettre à la femme de bien capitaliser les revenus et les dépenses familiales ?

Réponses 

Effectif

Pourcentage

Gestion des biens de la maison

10

16,6

Savoir s’organiser

40

66,6

Epargne familiale

7

11,6

Néant

3

5

Total

60

100

Commentaire :

Nous avons directement observé qu’on doit d’abord savoir lire et écrire pour bien acquérir la notion de l’organisation, c’est dans cette optique que la promotion des femmes verra les jours dans la participation des différentes activités génératrices de revenus ou les métiers moteurs pour leur promotion sociale et économique.

Tableau n°6 : Réinsertion des femmes à travers la formation professionnelle

Question 6 : Quelles sont les différentes sortes de réinsertions que bénéficient les filles et femmes instruites dans les centres de formation professionnelle ?

Réponses 

Effectif

Pourcentage

Socio-économique

-

-

Socio-professionnelle

-

-

Socio-communautaire

8

13,3

Toutes les assertions sont bonnes

52

86,6

Total

60

100

Commentaire :

Dans la dernière décennie, nous avons vite compris que la femme/fille non scolarisées est rejetée dans la société voir même déconsidérée, mais alors lors de son encadrement dans le centre de promotion social elle est intégrée professionnellement ; ensuite après la formation, recevra des kits de réinsertion (intégration économique) pour l’auto-promotion et à partir de là, elle aura une considération dans la société.

Tableau n°7 : Réinsertion socio-économique à travers les coopératives

Question 7 : La création et/ou l’installation des coopératives des productions et des consommations pour les femmes sont-elles faites en vue de leur réinsertion socio-économique ?

Réponses 

Effectif

Pourcentage

Oui

56

93,3

Non

4

6,6

Total

60

100

Commentaire :

Oui : parce que pour bien épargner financièrement, elle doit faire une bonne gestion et répartition de différentes ressources.

Non : parce qu’elle ne réduit même pas les besoins du ménage quoi qu’il en soit permanentes.

Tableau n°8 : Les femmes après leur insertion socio-économique

Question 8 : Que deviennent les femmes après leur réinsertion socio-économique?

Réponses 

Effectif

Pourcentage

Utiles à elles-mêmes

3

5

Utiles à la société

45

75

Utiles à la nation

7

11,6

Utiles à leurs maris

2

3,3

Néant

3

5

Total

60

100

Commentaire :

Il s’est avéré que la société a une grande influence sur la femme dans la mesure où c’est la femme qui prend la première place de l’éducation dès le bas âge de la nation à partir de la base (la famille), et c’est dans cette optique qu’une adage dit : "celui qui éduque (instruit) une femme, éduque (instruit) toute une nation".

Tableau n°9 : Existence d’autres partenaires

Question 9 : Avez-vous d’autres partenaires à part la DIVAS ?

Réponses 

Effectif

Pourcentage

Oui

60

100

Non

-

-

Total

60

100

Commentaire :

La DIVAS possède un grand nombre de partenaires sociaux (toutes les ONGD à caractère social), locales, nationales tels que :

PNMLS, ASF, Women for Women, UNICEF, ICCO, WAR CHIRD HOLLAND, SAVE THE CHILDREN, UNFPA, LAV, OCHA, …

CONCLUSION PARTIELLE

La considération de la femme tient aussi à son appartenance à un certain type de système économique et social. Plus le type de société auquel elle appartient intègre les sociétés de techniques et économies rudimentaires moins la femme est bien considérée, il influe donc sur la situation de la femme à se mobiliser.

Les femmes se rassemblent dans ces groupes, qu’ils soient formels ou informels, car ils partagent une affinité soit résidentielle (Province d’origine) et/ou une affinité élective, basée dans ce cas sur leur préoccupation pour les femmes victimes de violences sexuelles en RDC.

Le travail des femmes Bukaviennes et de ceux qui vivent à l’étranger est sous-estimée et leur potentiel souvent négligé. La voix des femmes ne sont pas aussi audibles comme il se doit. Pourtant, dans l’ombre, les femmes en RDC et dans le pays comme le Belgique sont activement engagés dans la création de partenariats pour promouvoir et soutenir la paix pour l’amélioration des conditions de vie.

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