Il y a beaucoup d’écrits sur la contribution de la femme dans la lutte contre la pauvreté au Sud-Kivu, Bukavu et plus particulièrement dans la Commune d’Ibanda.
Ainsi, il est indispensable de passer en revue quelques travaux sur la contribution de la femme dans la participation d’anti-pauvreté sociétale.
Elle a donné les causes qui militent en faveur de la présence massive des femmes dans le petit commerce et les différentes stratégies pour accroître leurs revenus sans oublier la politique d’encadrement des femmes congolaises en général.
Il continue à montrer que le rapport entre le commerce et le crédit est évident mais ce dernier n’est pas une faveur déterminant dans la condition actuelle pour déclencher le passage du secteur informel au facteur formel.
A notre humble avis, la femme est considérée comme une main invisible dans le processus du développement. La théorie du développement « Théorie féministe » selon la conception africaine, le progrès comme un processus de satisfaction des besoins des couches les moins favorisées de la population ; soit en comptant sur l’initiative de l’Etat, soit sur celle de cette population elle-même.
La femme, elle aussi avec sa nature féministe, a une grande part dans le développement de la communauté. Elle est une actrice influente dans le domaine du développement, car cette théorie est dû au progrès, auquel s’identifie le développement des sociétés : changement = progrès = développement. Mais elle se fonde sur deux interprétations : une conception technique et une conception sociale.
Depuis longtemps dans le monde entier, les femmes sont toujours victimes d’une discrimination et d’une exploitation injustifiée, tel est le cas des femmes porte fait dans la ville de Bukavu.
Femme et développement, voici une des questions qui sont au centre des préoccupations de plusieurs Etats actuellement.
En République Démocratique du Congo, dans la province du Sud-Kivu et d’une manière particulière dans la commune d’Ibanda la nécessité d’associer d’une façon responsable la femme au Développement est d’une importance capitale.
Selon Jean Marc ELA, ce même développement n’est pas seulement ce qui existe déjà, il est un progrès, de la société parce qu’ayant également traits aux aspects sociologiques, psychologiques et politiques de la société.[1]
Louis JOSEPH LEBERT, stipule que le développement comme opération devient la série de passage pour une population bien déterminée et pour toutes les fractions de population qui la composent, une phrase moins humaine à une phase plus humaine au rythme le plus rapide que possible, au coût le moins élevé possible compte tenu de la solidarité les sous populations et les populations.[2]
Cette femme est essentiellement analphabète et n’a pas accès à la terre. Elle est absorbée entre diverses occupations l’empêchant de s’épanouir, étouffant en elle de bonnes actions et l’initiative au changement.[3]
Depuis plus d’une décennie, pour la promotion sociale et en vue d’un développement intégral de la femme, il s’est avéré nécessairement de mettre en place les structures de changement de sa vie en remplacement de celles qui la positionne en retrait de la société.[4]
Dans la commune d’Ibanda, les femmes ne savent pas se prendre en charge ou s’autofinancer. Elles se mettent à prendre des emprunts (Micro crédits, micro finance) ou crédits rotatifs pour bien faire l’activité du commerce à cause d’une dégradation économique et sociale qui affectait la vie de la population avant même le commencement des crises actuelles dans le pays. C’est dans cette optique que la Division Provinciale des Affaires Sociales mène dans ses Centre de Promotion Sociales les activités porteuses en faveur des femmes vulnérables pour leur prise en charge socio-économique.
Pour mener à ses activités, elles mettent à leur disposition la formation en métier pour leur promotion économique.
Eu égard à ce qui précède, ces éléments nous permettent enfin de nous poser quelques question :
A travers les diverses formations en métiers en vue de promouvoir les activités génératrices de revenus, la Division Provinciale des Affaires Sociales contribuerait à la promotion socio-économique des femmes en commune d’Ibanda dans la ville de Bukavu.[5]
Le choix de ce sujet nous a été motivé par le fait que la promotion socio-économique de la femme est d’actualité, dans la ville de Bukavu, précisément dans la commune d’Ibanda.
Il s’avère donc, indispensable de connaître les effets qu’ils produisent dans la vie socio-économique de la population de la commune d’Ibanda.
Ainsi pourra-t-il permettre d’éclairer cette notion de la promotion des femmes comme il est encore à une phase embryonnaire dans notre contrée.[6]
Les méthodes et techniques en sciences sociales entant que « Procédures particulières appliquées à l’un l’autre des stades de la recherches » sont d’une grande importance.
GUY ROCHER, le changement social est toute transformation observable dans le temps qui affecte d’une manière permanente (non éphémère) la structure ou le fonctionnement de l’organisation sociale pour modifier l cours de son histoire.[7]
En définition, Pinto et Grawitz ; soulignent que la méthode est l’ensemble des opérations intellectuelles par lesquelles une discipline cherche à atteindre les vérités qu’elles poursuivent, les démontrent et les vérifient.
FICHTER avec ces idées ; le statut social se réfère à ce que les gens pensent dans la société.[8]
Ce travail a fait recours aux méthodes suivantes :
Elle nous a permis de comparer les conditions de vie socio-économique des femmes bénéficiaires des actions d’auto promotion (l’auto-prise en charge) pendant les temps anciens (au paravant) jusqu’aujourd’hui. Avant, pendant et après l’octroi des crédits et des kits de formation.
Elle est une méthode qui nous a servi à représenter sous forme chiffrée, des données recueillies lors des enquêtes afin de pouvoir les interpréter pour bien appréhender le problème et faire enfin compte une bonne analyse objective des situations observées.
Celle-ci nous a permis d’analyser la situation des femmes coopérantes, collaboratrices, vendeuses au Sud-Kivu. C’est ainsi que nous sommes partis de la considération des femmes formées en travaux de métiers en général pour conclure la globalité de la ville de Bukavu et plus particulièrement de la commune d’Ibanda.
La technique est un outil auxiliaire à la méthode qui permet au chercheur d’accéder à la réalité, de traiter les données de cette réalité dont il a besoin pour comprendre et expliquer au phénomène ou un sujet d’étude.
Pour ce faire, nous avons utilisé les techniques suivantes :
La réalisation d’un travail bien conçu provient de la consultation des différents documents. Par eux nous pouvons citer : les ouvrages, les rapports, les articles, les TFC, les mémoires, les sujets similaires, …
En outre, nous avons consulté les données que possède le bureau de la mairie de la ville de Bukavu.
Du fait que cette technique exige que le chercheur participe à la vie du groupe c-à-d s’intégrer dans le groupe, il nous a été obligé de descendre sur terrain en s’y intégrant, c qui nous a permis d’accéder à certaines données verbales et des renseignements sur la situation socio-économique de la ville.
M.GRAWITZ définit l’interview libre comme étant « une technique reposant sur les entretiens, lesquels entretiens se caractérisent par des questions nombreuses non formalisées d’avance et dont les hèmes sont précis, ce qui donne une différence entre les deux parties.
Cette technique nous a aidé à récolter beaucoup d’information sur les activités des femmes dans la contribution pour réduire la pauvreté par l’auto-promotion.
Cette technique nous a permis d’observer de quelle façon les femmes bénéficiaires de crédits dans la commune d’Ibanda sans l’intermédiaire d’un document ou d’un témoignage.
Cette pratique nous a aidé à élaborer un document qui nous a facilité la tâche plus tard à recueillir des idées données maîtriser et réfléchies (données de réflexions) des femmes face à leurs insuffisances aux conditions de vie et leurs propositions pour arriver à une meilleure vie socio-économique.
0.6.1. Délimitation temporelle
On ne peut pas prétendre faire l’histoire complète de la population sans toutefois déterminer la période pendant laquelle va porter l’enquête. Notre travail s’étend de mai 2010 en mai 2011.
Nous avons analysé l’impact de la contribution, la part de la participation des femmes sur la Division Provinciale des Affaires Sociales, organisations non gouvernementales de Développement, précisément dans la commune d’Ibanda. Le groupe cible est celui des femmes analphabètes, non scolarisées, vulnérables veuves et même de victimes de violences sexuelles.
[1] Jean MARc ELA, op.cit, P.190
[2] Pinto et Madeleine Grawitz cité par MULUMBATI NGASHA, Sociologie, Ed. Africa, Zaïre, 1978
[3] ANDREE BARBIER, Economie domestique, Bien vivre chez-soi, P.7 et 13
[4] Pinto et Grawitz, cité par MULUMBATI NGASHA, Sociologie, Edition Africa, ZaÏRE, 1978
[5] Selon Petit Larousse compact, Paris 2002, P.524
[6] P. Roger, Méthode de Sciences Sociales, Ed. Dalloz.
[7] Guy ROCHER : Introduction à la sociologie : l’organisation sociale, T3, Paris, Ed. H.M.H. 1980
[8] FICHTER : Sociologie, Paris Ed. Universitaire, 1972