Etymologiquement vient du verbe
La promotion des ventes techniques propres à accroître le chiffre d’affaires d’une entreprise.
Elever à une dignité supérieure mettre en action, favoriser le développement, la division des quelques choses.
Pour les normes internationales « le travail social comme profession s’emploi à promouvoir le changement social et la solution de problèmes dans les relations humaines de même qu’il aide les hommes à ses donner du pouvoir et à se libérer en vue d’un plus grand bien-être ».
S’appuyant sur des théories du comportement humain et des systèmes sociaux, il intervient dans le champ des interactions entre les personnes et leur environnement. (Après le travail social doit-être différent de la situation d’avant le travail social).
L’ensemble des moyens par lesquels la société congolaise agit sur elle-même pour préserver sa cohésion, notamment pas des dispositions légales ou réglementaires, par des actions visant à aider, à soutenir et à accompagner la population la plus vulnérable.
L’ensemble de prestations constituant une obligation mise à charge de l’Etat par la loi qui, le cas échéant, peut la déléguer aux acteurs privés en vue de faire face aux besoins des populations vulnérables se trouvant dans l’impossibilité d’y pourvoir.
L’exercice des activités visant notamment la protection des vieillards sans soutien, des enfants, jeunes et femmes en situation difficile. Le reclassement des personnes handicapées, l’organisation des secours d’urgence aux réfugiés, déplacés, rapatriés, sinistrés des catastrophes, le suivi de mineurs en liberté surveillée et l’aide aux nécessiteux.
Ayant présenté la commune d’Ibanda comme une société exemplaire où les femmes ne se soucient pas de leur vie sociale et économique dans ce cadre elle est considérée comme une société phallocratique dont le régime social est le patriarcat ; on se rend compte que la considération de la femme devrait être influencée par celui-ci. Si la prééminence est donnée aux membres masculins de la société, il est évident que la femme soit placée au rebut.
On comprend bien l’engouement qui dévoie la femme pour avoir plus d’enfants car cela est étroitement lié à la dignité et à la considération que la maternité lui apporte.
Jusque là, ‘homme était considéré comme la plaque tournante de la vie sociale, s’embrouillant seul avec l’agriculture, l’élevage, la pêche, …
L’acquisition des grands domaines en agriculture et main d’œuvre. Non seulement la femme se montra compétente, elle était également une main d’œuvre d’un bon marché : pas seulement un objet d’appropriation, mais un bien productif, source de richesse. Loin d’améliorer la condition de la femme, cette "découverte" conduit rapidement à l’exploitation de la femme.
La considération de la femme tient aussi à son appartenance à un certain type de système économique et technique. Plus le type de société auquel elle appartient intègre les sociétés des techniques et économies rudimentaires moins la femme est bien considérée. Il influe donc sur la situation de la femme.
La femme trouve dans le foyer le sens même de son existence. En dépit des différences interindividuelles et abstraction faite des considérations personnelles, toutes les filles de la commune d’Ibanda voient dans le foyer un lieu où elles pourront s’épanouir.
En effet, toues nos enquêtes ont été unanimes sur la possibilité de mariage d’une fille. C’est donc le foyer qui identifie la femme et lui accorde une place dans la société.
Pour les femmes alors, le secret de l’épanouissement résiderait dans la maternité.
Dès lors, on ne vit jamais autant des femmes choisir librement autant d’enfants aussi peu d’années et avec autant d’enthousiasme, la moyenne variant entre cinq et huit enfants par femmes.
Les femmes sont loin d’être satisfaites de leur considération au foyer, celle d’être toujours là quand on a besoin d’elle.
Notre maison de stage est une institution étatique à vocation sociale dénommée : Division provinciale des affaires sociales et solidarité nationale en sigle «DIVAS-SN » Sud-Kivu.
Elle est opérationnelle sur base de l’ordonnance-loi n° 80/211 du 28 août 1980 relative à la restructuration de services du secrétariat général de son ministère.
Le bâtiment administratif de la division est situé au n° 7, avenue P.E. Lumumba, cellule Labotte anciennement Nyamoma, quartier Ndendere, commune d’Ibanda, ville de Bukavu, province du Sud-Kivu en R.D.Congo.
Il se trouve également en face de la Brigade de la police Judiciaire et l’Inspection provinciale de la police nationale congolaise à proximité du palais de justice et du gouvernorat de province du Sud-Kivu.
Cette institution qui représente son ministère dans la province du Sud-Kivu comprend de son histoire deux époques pour son développement : époque coloniale et post-coloniale.
A cette époque les activités sociales étaient sous la direction des missionnaires catholiques. Ces derniers bénéficiaient les concours des organisations non gouvernementales européennes pour s’en sortir. Leurs services ciblaient surtout les femmes analphabètes mariées à des indigènes hommes congolais évolués pour qu’elles puissent parvenir à s’occuper de leurs foyers tout en devenant des bonnes ménagères, épouses, mères, maîtresses et de bonnes citoyennes. A ce temps là, les activités des affaires sociales étaient et apparaissaient comme un service d’assistance, de secours et de charité à la masse vulnérable surtout féminine et génitale encore analphabète et nécessiteuse.
Après l’accession de la R.D.Congo à sa souveraineté nationale, le 30 juin 1960, le ministère des affaires sociales fut créé et confié de 1961 à 1965 à la toute première femme au gouvernement congolais, madame Lihau KANZA.
De 1961 en 1965 le service de l’éducation de la femme retardée dans la scolarisation était constitué en Foyers sociaux qui furent changés en centres sociaux. Aujourd’hui sont des centres de promotion sociale. Lors du régime mobutiste, le ministère a connu une grande importance jusqu’à être élevé au rang du ministère d’Etat.
Il fut supprimé du gouvernement le 03/12/1974 et ses attributions furent réparties par l’ordonnance loi n° 76/2002 du 28 juillet 1976 entre les Œuvres maman Mobutu et d’autres ministères du secteur social.
Aussi, après un séminaire de la politique nationale qui a eu lieu à N’sele en faveur des femmes zaïroise alors congolaises émancipées et évoluées, les œuvres maman Mobutu furent également supprimées pour le service de la Fondation Maman Mobutu créée par l’ordonnance loi n° 79/177 du 02 juillet 1979 sous la direction de madame Mpinga.
En 1980, cette fondation par des faits politiques du pays céda à son tour ses activités au profit du département des affaires sociales.
C’est-à-dire que ce département a été reconstitué par l’ordonnance présidentielle n° 80/211 du 28 août 1980 pour devenir un ministère d’Etat congolais.
Depuis lors il sera alors toujours rattaché à un autre ministère de son secteur comme celui de la santé publique, jeunesse et sports, condition féminine aujourd’hui genre, famille et enfant et autres …
A savoir que cette ordonnance fut soutenue par le décret loi n° 03/025 du 16 septembre 2003 portant organisation et fonctionnement du gouvernement congolais de transition et fixant les attributions des différents ministères dont celui du ministère des affaires sociales devenu aujourd’hui celui des affaires sociales, actions humanitaires et solidarité nationale.
Cela est dû aussi du fait que les structures organiques qu’exerçaient ces deux derniers comprenaient ses activités principales.
2.5.1. Organigramme de la DIVAS
2.5.2. Fonctionnement
A part le bureau du chef de division, cette institution compte sept bureaux opérationnels ci-dessous :
Premier bureau : Services généraux
Ce bureau a en-tête un agent revêtu du garde de chef de bureau qui coordonne toutes les activités du bureau avec 3 chefs de cellule à savoir celle de gestion du personnel, de l’intendance et comptabilité et celle des relations publiques et secrétariat.
Deuxième bureau : Action sociale
Il a comme groupe cible toutes les catégories de groupes vulnérables. A présent il se heurte aux nombreuses difficultés pour mener à bon port les activités énumérées dans quatre cellules avec les attributions suivantes :
Troisième bureau : Etudes sociales et Planification
Il est considéré comme un bureau moteur de la division et qui nécessite un renforcement en ressources tant humaine, matérielle que financière pour mieux accomplir sa mission incluse dans les attributions réparties dans quatre cellules de la manière suivante :
Avis technique sur les dossiers importants des activités sociales
Quatrième bureau : Education Non Formelle anciennement Alphabétisation et Education des Adultes
Ses groupes cibles sont les jeunes et les adultes analphabètes, les personnes en cours d’emplois, les enfants non scolarisés et déscolarisés, la jeunesse désœuvrée…Il a trois cellules pour la mission et les attributions ci-après :
Cinquième bureau : Coordination et d’encadrement des activités de réadaptation des personnes vivant avec handicaps
Son groupe cible se rapporte à toutes les personnes vivant avec handicap dont ses attributions sont classées dans trois cellules ci-dessous :
Sixième Bureau : Interventions sociales pour la protection de l’enfance
Ce bureau a comme groupe cible toute le personne vulnérable surtout les enfants en situation particulièrement difficile à savoir les enfants de la rue, dits sorciers, travailleurs, en conflits avec les lois, orphelins, vivant avec handicap, sortis des forces et groupes armés…
Les activités de ce bureau sont regroupes dans quatre cellules avec les attributions suivantes :
Septième bureau : Coordination et encadrement des personnes de troisième âge
Ce bureau a trois cellules d’activités sociales en faveur des personnes ciblées ci-dessus regroupées dans les attributions et missions ci-dessous :
OBSERVATIONS :
A part ces bureaux, il y aussi celui du bureau urbain des affaires sociales et solidarité nationale attaché à la mairie qui est dirigé par un chef de bureau technicien du Maire en matière du social. Il supervise aussi toutes les activités des centres de promotion sociale de la ville de Bukavu. C’est un bureau permanent.
- Centres de promotion sociale officiels : 18 centres
- Centres d’animation sociale : 3 centres privés
- Ateliers communautaires : 7 centres privés
- Centres pour handicapés physiques : 4 centres privés et confessionnels
- Centres d’alphabétisation fonctionnelle : 481 centres officiels et privés
- Centres de rattrapage scolaire du niveau primaire : 130 centres officiels et privés
- Centres d’apprentissage des métiers : 76 centres officiels et privés
- ONG à vocation sociale : 7 centres pour l’encadrement des vieillards et orphelinats
- Centre pédiatrique de Lwiro/Katana : 1 CENTRE
- ONG locales et internationales enregistrées : 257 et 8
L’effectif prévu sur l’organigramme est de 758 agents sur toute l’étendue de la province du Sud-Kivu. Ceux qui sont en place 101 agents sous-statuts dont 5 agents impayés. Pour les agents nouvelles unités la division compte déjà 144 agents qualifiés dits nouvelles unités commissionnés parmi lesquels 42 agents en activité et recensés depuis 2004 et travaillent dans les centres de promotion sociale officiels sans rémunération.
A savoir également que le 3/4 de ses agents sous-statuts en place qualifiés en 1968 a vieilli et sont prêts à la mise en retraite.
La division n’a pas de frais de fonctionnement depuis 2004 jusqu’à présent. Elle ne reçoit quasiment pas le soutien des autorités provinciales et centrales pour fonctionner seulement avec la contribution relevée sur les frais de formation dans ses centres de promotion sociale.
Notre institution de stage ne dispose pratiquement pas d’équipement moderne de travail. Ses locaux de bureau ont une capacité d’accueil défavorable. Pas des installations d’adduction d’eau potable ni d’une toilette adéquate. Nul n’étaient ses partenaires privés (ONG Save the Children, Unicef, War Child Hollande), elle n’aurait pas d’ordinateurs, mobiliers, moto et quelques fournitures de bureau.
La division s’affronte à une situation difficile concernant ses patrimoines et équipements spécifiques pour les activités des centres de promotion sociale surtout dans le territoire de l’intérieur de la province où ils présentent un état de délabrement avancé.
Après avoir parcourir tout les sept bureaux que compte la DIVAS il est question maintenant de parachever les principales catégories de vulnérabilité des œuvres sociales.
L’ampleur et la panoplie de risques auxquels les congolais sont exposés, font que la majorité des données et indicateurs sociaux et économiques, l’étude ERV n’a pas pu faire une classification de la vulnérabilité des ménages congolais sur base des enquêtes économiques mais donne un profil préliminaire des principaux groupes vulnérables qui comprennent :