RESUME

COMPATIBILITE GENETIQUE ENTRE SEPT VARIETES LOCALES DE HARICOT NAIN DE KABARE DANS LES CONDITONS EDAPHO- CLIMATIQUES DE KARHALE.

CIZA, F. ; SAFARI, B. ; NYAMANGYOKU, O Selon la FAO, au Sud-Kivu, les producteurs de haricot utilisent différentes variétés locales à faible rendement, variant entre 350 à 500 kg par hectare alors que le rendement de haricot peut varier de 2 à 5 tonnes par hectare. Ce faible rendement est dû d’une part, aux contraintes biotiques et abiotiques de production auxquelles le haricot commun est très sensible, et d’autre part à l’absence de variétés résistantes ou tolérantes à ces contraintes. Sachant que les allèles favorables du point de vue de l'agriculture se trouvent parfois répartis dans des populations naturelles différentes ou dans des individus différents à l'intérieur d'une même population, c’est ainsi que ce travail s’inscrit dans le programme d’amélioration génétique du haricot au sein de la Faculté des Sciences Agronomiques de l’Université Catholique de Bukavu se fixé comme objectif principal, de déterminer la compatibilité génétique entre 7 variétés de haricots, collectées dans le territoire de KABARE. Un essaie a été installé dans les conditions edapho-climatiques de KARHALE suivant une approche méthodologique de la pollinisation sans émasculation où les étamines des fleurs des progéniteurs femelles étaient endommagées pendant la pollinisation pour éviter une certaine autofécondation après le croisement. La pollinisation a été effectuée un jour ou quelques heures avant l’anthèse avec les fleurs du parent mâle prélevées le jour ou quelques heures après l’anthèse. Cette dernière nous a conduit à l’obtention des résultats que voici; 252 fleurs ont été croisées dont 126 fleurs en allé et 126 fleurs en retour (soit en allé la fleur A est considérée comme male en retour elle sera considérée comme femelle), ainsi donc, dans la combinaison variétale en allé 57 combinaisons ont réussies soit représentant 45,23% du total de combinaison en allée. En revanche, 69 combinaisons ont échouées soit représentant 54,76% du total de combinaison. Par contre dans la combinaison variétale en retour sur 126 combinaisons faites 78 ont réussies soit, représentant 61,96% du total de combinaison en retours et 48 autres combinaisons ont échouées évaluer à 38,09% du total de combinaison en retour. Dans cette étude le taux d’avortement a été évalué en fonction du taux de réussite. Ainsi, sur 57 combinaisons réussies en allé 39 ont avortées soit 68,42% d’avortement en allé, alors que, en retour sur 78 combinaisons réussies, 45 ont avortés, soit 57,69% du taux d’avortement en retour. Pour le taux de réussite et celui d’avortement, certaines variétés ont présentées une bonne aptitude combinatoire avec d’autres variétés en allé comme en retour, c’est le cas de la variété A (nagaranazi) qui présente une bonne combinaison aux variétés G (ciguma abumba e’nguli), et E (pigeon vert ). La variété C (ndjwijwi) s’est bien combinée avec la variété G (ciguma a bumba e’nguli). Tandis que la variété D (mukemwema) s’est bien combinée avec la variété G (ciguma a bumba e’nguli). D’autres combinaisons non citées sont soit nulles soit peuvent servir de potentiel parents mâles ou femelles et non les deux à la fois. Pour l’efficacité d’hybridation, les variétés D (mukemwema) et C (ndjwijwi) sont efficaces à 16% dans les deux sens. Les autres sont efficaces soit quand elles sont utilisées comme parents mâles soit comme parent femelles. Mot clés; compatibilité, génétique, variétés, nain, haricot, Auteur; CIZA BARHANDIKE Floribert [email protected], contact; +243972235828, +243851827540
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GENETIC COMPATIBILITY BETWEEN SEVEN LOCAL BUSH BEANS FROM KABARE TERRITORY UNDER KARHALE EDAPHO- CLIMATIC CONDITONS . ABSTRACT
CIZA, F. ; SAFARI, B. ; NYAMANGYOKU, O
According to the FAO, in the South-Kivu, the producers of beans use different local low-yielding varieties, varying between 350 to 500 kg per hectare, whereas the yield of beans can vary from 2 to 5 tons per hectare. This low production in developing countries is due to the biotic and abiotic constraints to which the common bean is very sensitive, and on the other hand it can be due to the lack of varieties which are resistant to or tolerant of these constraints. In the agriculture, the favorable alleles is distributed in different natural populations or in different individuals inside the same population. Therefore, this work its in line whith the genetic improvement programs of beans within the Faculty of Agronomy Sciences of the Catholic university of Bukavu. Its main objective is to determine the genetic compatibility between 7 bush beans varieties collected in the territory of KABARE. An experience has been achieved in the edapho-climatic conditions of KARHALE following a methodological approach of the pollination without emasculation, where the stamens of the flowers of the female progenitors were damaged during the pollination in order to avoid a certain self pollination after the crossing. The results show that 252 flowers have been crossed, where 126 flowers were ongoing cross and 126 flowers were on return cross (ongoing cross the flow A is considered male, on return cross it was considered as female). Then in ongoing crossing, 57 combinations succeeded, which represent 45,23% of the total combination ongoing. In contrast, 69 combinations failed, representing nearly 54,76% of the total of combination. On the other hand, in the combination varieties on return cross, 78 combinations out of 126 combinations succeeded, representing 61,96% of the total combination on return and other 48 combinations failed, which are estimated at 38,09% of the total combination on return. In this study, the rate of abortion has been valued according to the rate of success. So, 39 combinations out of 57 successful combinations on going aborted, representing 68,42% of abortion on going. In contrast, 45 combinations out of 78 successful combinations on return aborted, representing 57,69% of the total abortion rate on return. For the rate of success and the one of abortion, some varieties presented a good combinative skill with other varieties both on going and on return; e.g the variety A (nagaranazi) presents a good combination in comparison to G varieties (ciguma abumba e'nguli), and E(Green pigeon). As for C variety (ndjwijwi), it combined itself very well with G variety (ciguma abumba e'nguli). The D variety (mukemwema variety) combined itself well with G variety (ciguma a bumba e'nguli). Other combinations which are not mentioned are either worthless or they can serve as potential male or female parents but not both at a time. As for the efficiency of hybridization, the D (mukemwema) and C varieties (ndjwijwi) are efficient at 16% in the two senses. Others are efficient when they are used like male or female parents.
Key words: compatibility, genetic, bush, dwarf, beans.

Author; CIZA BARHANDIKE Floribert
E-mail;[email protected] Contact;+243851827540,+243851827540