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CHAP. III. PRESENTATION, INTERPRETATION ET DISCUSSION DES RESULTATS

III.1. TAUX DE REUSSITE ET TAUX D’AVORTEMENT


Le tableau 3 présente le taux de réussite et d’avortement des combinaisons allées et retours entre 7 variétés locales de haricot collectées dans le territoire de KABARE.
Tableau 4: Taux de réussite et taux d’avortement entre les différentes variétés de haricot en étude
Combinaisons variétales
Taux de réussite
Taux d'avortement
Combinaisons allées
Combinaisons retours
Combinaisons allées en %
Combinaison retours en %
Combinaisons allées en %
Combinaisons retours en %
BXA
AXB
50,00
33,33
100,00
50,00
CXA
AXC
50,00
33,33
33,33
50,00
DXA
AXD
33,33
66,66
50,00
25,00
EXA
AXE
83,33
83,33
80,00
40,00
FXA
AXF
33,33
100,00
100,00
66,66
GXA
AXG
100,00
100,00
83,33
33,33
CXB
BXC
0,00
50,00
0,00
100,00
DXB
BXD
0,00
33,33
0,00
100,00
EXB
BXE
33,33
33,33
100,00
100,00
FXB
BXF
16,66
83,33
100,00
100,00
GXB
BXG
66,66
33,33
50,00
100,00
DXC
CXD
33,33
66,66
50,00
75,00
EXC
CXE
50,00
50,00
33,33
66,66
FXC
CXF
0,00
33,33
0,00
0,00
GXC
CXG
83,33
66,66
40,00
50,00
EXD
DXE
50,00
50,00
0,00
100,00
FXD
DXF
50,00
100,00
33,33
16,66
GXD
DXG
83,33
100,00
100,00
100,00
FXE
EXF
66,66
33,33
100,00
50,00
GXE
EXG
50,00
50,00
100,00
33,33
GXF
FXG
16,66
100,00
100,00
16,66
~ 23 ~
III.1.a. Taux de réussite


Le taux de réussite était compris dans l’intervalle de 0 à 100% avec des attributions d’un niveau de variation, commençant par une combinaison nulle, suivi d’un seuil minimal dont la réussite est inferieur à 50% et seuil optimal dont la réussite est supérieur ou égale à 50% et en fin un seuil maximale de 100% dont la réussite est totale, le seuil est à préciser selon qu’on est dans la combinaison allée ou retour.
Il ressort du tableau 4 ce qui suit; pour toutes les combinaisons effectuées seule la combinaison G*A (variétéG : Ciguma abumba e’nguli) (variétéA : Nagaranazi) s’est très bien combiné en donnant un seuil maximal en allé comme en retour, c'est-à-dire que toutes ces deux variétés sont des potentiels parent male et femelle à la fois.
S’en est suivit en second lieu les combinaisons suivantes; A*E (A : nagaranazi et E : pigeon vert), G*D (G: ciguma abumba e’nguli, et D : muke mwema), C*G (C : ndjwijwi et G : ciguma abumba e’nguli), E*C (E: pigeon vert et C: ndjwijwi), E*D (E: pigeon vert et D: muke mwema), G*E (G: ciguma abumba e’nguli et E: pigeon vert). Toutes ces combinaisons ont données un seuil optimal égal en allé comme en retour.
Dans la combinaison F*D (F : cinyerhenzege et D : mukemwema) nous avons obtenu un seuil maximal en retours et en allée un seuil optimal, ce la veut dire que la variété dans la combinaison retour mukemwema s’est révélé comme potentiel parent femelle et cinyerhenzege comme potentiel parent male.
Ces combinaisons A*F (A : nagaranazi et F : cinyerhenzege) et F*G (F : cinyerhenzege, G : ciguma abumba e’nguli), ont réalisées un seuil maximal en retour et un seuil minimal en allé. Les combinaisons; G*B, G*E, B*F, A*D, C*D, ont abouti à un seuil optimal en allé contre un seuil minimal en retour.
En fin, les combinaisons; C*B (C : ndjwijwi et B : m’cinimbu), ont donné les résultats nuls en allé contre un seuil optimal en retour. Les combinaisons D*B, F*C : ces deux combinaisons ont présenté des résultats nuls en allé contre un seuil minimal en retour.
Nos résultats de taux de réussite, vont presque de paire avec ceux trouver par BAHATI, 2015; il a trouvé qu’au sein d’une même espèce de phaseolus, la combinaison entre différentes variétés de haricot peut aboutir soit à une bonne combinaison, à une combinaison moyennement acceptable, modérément acceptable et parfois des combinaisons sans succès.


~ 24 ~
Les barrières d’incompatibilité entre le haricot commun et d’autres espèces du même genre lors des hybridations surviennent après la fécondation au stade postzygotique. Ces barrières dépendent aussi des génotypes utilisés lors des croisements (Mahuku et al., 2002).
Il arrive qu’on obtient des hybrides dans le sens aller sans en obtenir dans le sens inverse, simplement car il existe une considérable variation intra et interspécifique de la compatibilité des croisements entre quelques espèces du genre et les genres apparentés (Waines & Hegde, 2003).
III.1.b. Taux d’avortement
Il ressort du tableau 4 ce qui suit; les combinaisons variétale suivantes; B*E (variété B: m’cinimbu et variété E: pijon vere), F*B (variété F: cinyerhenzege et variete B: m’cinimbu), G*D (variété G : ciguma abumba e’nguli et variété D : mukemwema) ont complètement avortées en allé comme en retour soit un seuil maximal d’avortement.
Par contre, d’autres combinaisons ont donné un seuil maximal en allé et un seuil optimal en retour, il s’agit: (B*A, F*A). D’autres ont donné un seuil maximal en allé et un seuil minimal en retour, ces combinaisons variétales sont les suivantes; (G*E, G*F, D*F). La combinaison D*E a donnée un seuil optimal en allé et un seuil maximal en retour, pour dire, plus de la moitié du taux de réussite en allée ont avorté alors que toutes les combinaisons ayant réussies en retour ont avortées, par conséquent il ya pas eu production d’hybride.
La combinaison C*D a fournie un seuil optimal en allé comme en retour, par contre les combinaisons; A*E, A*G, A*D, ont donnée un seuil optimal en allé et un seuil minimal en retour. Les suivantes combinaisons; C*E, C*G, A*C ont données un seuil optimal en retour alors qu’ils ont donné un seuil minimal en allé.
Nos résultats du taux d’avortement montrent que, le pourcentage bas ou élevé, du taux de réussite n’implique pas directement le succès du processus d’hybridation vu les contrastes dans le tableau des résultats du taux d’avortement.
Ces résultats coïncident avec ceux obtenus par BAHATI, 2015, ses résultats du taux d’avortement montrent aussi qu’une combinaison peut avoir un taux maximal de réussite et arriver soit à un avortement total ou soit arriver au succès total selon les conditions d’ordres techniques, environnementales….
Aussi de barrières nutritionnelles peuvent être observées dans les croisements polyanthus femelle et vulgaris comme male en raison d’un développement réduit de l’albumen, alors que
~ 25 ~
dans les croisements réciproques, la prolifération de l’albumen et dans quelques cas, l’hypertrophie d’éléments vasculaires constitueraient les causes principales de l’avortement précoce des embryons. L’importance des malformations constatées durant le développement embryonnaire dépend en grande partie de la compatibilité entre les génotypes croisés. (Geerts et al 2002).
Par le jeu des relations de dominance il peut y avoir incompatibilité entre deux individus génétiquement différents l’un de l’autre pour le caractère d’incompatibilité, par le génotype de la microspore. On dit alors que l’incompatibilité est gamétophytique. Chaque grain de pollen ne contient qu’un seul allèle d’incompatibilité qui induit le phénotype d’incompatibilité du pollen. Il n’y a pas d’interaction allélique possible. De nombreux systèmes d’incompatibilité ne sont gouvernés que par un seul gène (le gène S-, première lettre de «Self-incompatibility»).
Un autre problème parfois rencontré est l’excès de chaleur qui peut faire avorter les fleurs, aussi une sécheresse du sol qui stérilise la floraison. (Robert, 2010). Il s’agit en particulier des solanaceae, leguminosae, crusiferae. (Person et Louveau, 1984).
Certaines structures embryonnaires jouent un rôle important dès la double fécondation jusquʼau stade cordiforme de développement de lʼembryon, c’est le cas du suspenseur qui, d’une part constitue un support physique pour lʼembryon et, d’autre part, intervient au cours de la phase préliminaire du développement de la graine grâce à son rôle structural, de stockage et de véhicule de nutriments vers lʼembryon, il est constitué dʼau moins dix cellules lorsque lʼembryon atteint le stade cordiforme.(Yeung et al., 1996).
~ 26 ~
III.2. GRAINES MATURES ET EFFICACITE D’HYBRIDATION
Le tableau 4 présente le nombre de graines qui sont arrivées en maturité pour chaque formule de croisement allé et retours ainsi que leur efficacité d’hybridation.
Tableau 5: Graines matures et Efficacité d’hybridation
Combinaisons variétales
Nombre de gousses
Nombre de graines matures
Efficacité d'hybridation
Combinaisons allées
Combinaisons retours
Allée
Retours
Nombre de graines en allée
Nombre de graines en retours
Efficacité en allée en %
Efficacité en retours en %
BXA
AXB
0,00
1,00
0,00
1,00
0,00
16.66
CXA
AXC
2,00
2,00
1,00
2,00
16,66
33.33
DXA
AXD
1,00
3,00
1,00
3,00
16,66
50,00
EXA
AXE
1,00
3,00
1,00
3,00
16,66
50,00
FXA
AXF
0,00
2,00
0,00
4,00
0,00
66.66
GXA
AXG
1,00
5,00
1,00
6,00
16,66
100,00
CXB
BXC
0,00
0,00
0,00
0,00
0,00
0,00
DXB
BXD
0,00
0,00
0,00
0,00
0,00
0,00
EXB
BXE
0,00
0,00
0,00
0,00
0,00
0,00
FXB
BXF
0,00
0,00
0,00
0,00
0,00
0,00
GXB
BXG
2,00
0,00
3,00
0,00
50,00
0,00
DXC
CXD
1,00
1,00
1,00
1,00
16,66
16.66
EXC
CXE
2,00
1,00
4,00
1,00
66,66
16.66
FXC
CXF
0,00
2,00
0,00
3,00
0,00
50,00
GXC
CXG
3,00
0,00
4,00
2,00
66,66
33.33
EXD
DXE
3,00
0,00
3,00
0,00
50,00
0,00
FXD
DXF
2,00
4,00
3,00
6,00
50,00
100,00
GXD
DXG
0,00
0,00
0,00
0,00
0,00
0,00
FXE
EXF
0,00
1,00
0,00
1,00
0,00
16.66
GXE
EXG
0,00
2,00
0,00
2,00
0,00
33.33
GXF
FXG
0,00
6,00
0,00
6,00
0,00
100,00
~ 27 ~
III.2.a. Graines matures
Il ressort du tableau 5 ce qui suit; les graines matures ont varié de 0 à 6 graines, la combinaison F*D a donné en allé 3 graines et en retour 6 graines.
La combinaison G*A, en allé 1 graine et en retour 6 graines.
La combinaison G*C, a eu dans le sens allé 4 graines et dans le sens retour 2 graines.
La combinaison G*F n’a donné aucune graine dans le sens allé, alors que dans le sens retour a eu 6 graines.
La combinaison E*C a eu en allé 4 graines et en retour 1 graine.
Ces deux combinaisons ont donné des résultats similaires en allé comme en retour; (D*A et E*A) en allé 1 graine et en retour 3 graines.
La combinaison F*A n’a pas eu des graines en allé par contre en retour elle a eu 4 graines.
Ces deux combinaisons (B*G et E*D) ont donné les mêmes résultats en allé comme en retour, 3 graines en allé et 0 graine en retours.
La combinaison C*A a eu une graine en allé et 2 graines en retour, la combinaison D*C a eu une graine en allé et une graine en retour.
La combinaison G*E n’a donnée aucune graine en allé mais en retour 2 graines,
La combinaison F*C a eu 3 graines en retour et aucune graine en allé.
Les combinaisons suivantes n’ont pas donné des graines en allé comme en retour; (C*B, D*B, E*B, F*B, et G*D).
le stade auquel aboutit le développement de lʼembryon hybride dépend de la combinaison interspécifique ainsi que du sens du croisement (Mok et al., 1986).
Ces hybridations se heurtent cependant aux barrières dʼincompatibilité (Baudoin, 2001) et aboutissent très régulièrement à lʼavortement précoce des embryons (Geerts et al.,2002).
Parfois ces différentes raisons sont à la base de l’avortement des embryons hybrides et ne permettant pas ainsi l’obtention des graines hybrides; Le développement limité de l’embryon, un nombre réduit de division cellulaire de l’albumen, une prolifération de l’endothélium, une dégénérescence du nucelle, et une hypertrophie d’éléments vasculaires. (Geerts et al 2002).
L’auto-incompatibilité a été, pour l’instant, le phénomène le plus étudié. Suivant la formation ou non des graines à l’issus de la pollinisation d’un stigmate par un pollen intraspecifique, on parle de pollinisation compatible ou de pollinisation incompatible, ou, en d’autres termes, des pistils compatible ou de pistil incompatible. (Person et Louveau, 1984).
~ 28 ~
III.2.b. Efficacité d’hybridation
Il ressort du tableau 5 ce qui suit; la première combinaison F*D a eu une bonne efficacité d’hybridation en allé 50% et en retour 100%.
La combinaison G*A en allé16% et en retour 100%, en suite la combinaison, G*F en allé 0% et en retour 100%, suivi de la combinaison G*C avec 66% en allé et 33% en retour.
Les suivantes combinaisons (D*A et E*A) se sont comportées de la même manière soit 16% en allé et 50% en retour.
Les combinaisons; (G*B et E*D) ont donné aussi des résultats similaires, en allé 50% et en retour 0%. La suivante combinaison C*A a donnée en allé 16% et en retour 33%, l’autre combinaison F*C en allé 0% et en retour 50%, la suivante combinaison G*E en allé 0% en retour 33%, la suivante combinaison D*C a donnée en allé 16% et en retour 16%.
Les suivantes autres combinaisons (B*A et F*E) ont données les résultats identiques en allé et en retour soit en allé 0% et en retour 16%.
En fin les combinaisons; (B*C, D*B, E*B, F*B, G*D) ont eu 0% dans tous les sens.
Durant l’opération, le maintien de l’humidité pendant les premiers jours après la pollinisation est déterminant. Une gousse qui est en cours d’avortement se caractérise par un ramollissement et un jaunissement suivis d’un arrêt de la croissance en longueur (Lecomte, 1997).
On peut alors dire que, les raisons d’avortements et de faible efficacité d’hybridation sont dues à d’autres problèmes d’ordres techniques, génétiques, nutritionnels, moins liés aux conditions d’environnements, du fait que, la température moyenne du site d’expérimentation se situe dans l’intervalle des conditions optimales de réussite des croisements.
Les principaux facteurs d’environnement ayant une influence sur les gousses et les graines produites par plante, sont la température et l’humidité. Les températures les plus favorables pour réaliser les opérations de croisement tiennent dans une fourchette de 18 à 27°C, elles coïncident avec les heures de la journée comprises entre 7et 11 heures. A des températures plus élevées, pollen et stigmate se dessèchent rapidement. A plus basses températures, la production de pollen diminue sensiblement (Temple et Smithson, 1989).
Le problème était aussi lié aux plus hautes pluies qui tombées âpres croisement et faisant tombé un certain nombre de boutons déjà croisés. Les fleurs étant encore disponibles le recroisement était encore de rigueur pour s’assurer de l’évaluation de réussite ou d’échec.
~ 29 ~
3. CORRELATION ENTRE LES PARAMETRES ETUDIES
Le tableau 6 représente la corrélation ou les différentes relations existantes entre les paramètres étudiés.
Tableau 6: Corrélation entre les paramètres étudiés
taux de réussite
taux d'avortement
graines matures
taux d'avortement
corrélation de Pearson
0.1088
signification bilatérale
NS
combinaisons
42
graines matures
corrélation de Pearson
0.5516
-0.5858
signification bilatérale
*
NS
combinaisons
42
42
efficacité d'hybridation
corrélation de Pearson
0.5516
-0.5858
1.0000
signification bilatérale
*
NS
***
combinaisons
42
42
42
Il ressort du tableau 5 ce qui suit, au seuil de 0.01 le tableau d’analyse montre qu’il ya pas un lien entre le taux de réussite et l’avortement, tandis qu’il existe un lien significatif entre le taux de réussite et les graines matures ainsi que l’efficacité d’hybridation. Par contre la signification est négative entre le taux d’avortement et les graines matures de même que l’efficacité d’hybridation. En fin l’analyse montre qu’il ya une corrélation très significative entre les graines matures et l’efficacité d’hybridation. Les principaux facteurs physiologiques influant sur le nombre de gousses/plant sont la durée de la floraison et la concurrence inter et intra-plantes. S’agissant du moment de la floraison, le moyen le plus indiqué pour les faire cadrer est de jouer sur les dates des semis. Une façon plus simple, est d’ensemencer tous les
~ 30 ~
parents ensemble, à deux reprises différentes, avec un intervalle de 10 jours à deux semaines entre les deux.
Dans le souci d’améliorer le nombre de gousses/plant et le nombre de graines/gousse on peut observer ce qui suit :
- L’emploi des premières fleurs formées pour effectuer les croisements
- Ne traiter qu’une seule fleur par racème
- Eviter de traiter beaucoup de fleurs sur chacune des plantes. On peut adopter comme critère de croisement le chiffre maximum de 5 boutons floraux croisés par plante.
- Enlèvement des gousses issues d’auto-croisement. Cette mesure augmente les chances de succès lorsque les fleurs les plus précoces n’ont pas été croisées (Temple et Smithson, 1989).
4. CARACTERISTIQUES DES HYBRIDES OBTENUS
Le tableau 7 montre les caractéristiques morphologiques des hybrides obtenus.
~ 31 ~
Tableau 7: caractérisation morphologique des hybrides
combinaisons allées
combinaisons retour
combinaison allée
combinaison retour
Formes des hybrides
Formes Caractéristiques des parents
couleur des gousses matures
couleur des graines matures
couleur des gousses matures
couleur des graines matures
Obtenus en allé
Obtenus en retour
Parents males
Parents femelles
BXA
AXB
-
-
Jaune
Crème
-
Rond
ovale
rond
CXA
AXC
Jaune
Rouge
Jaune
Crème
ovale
Ovale
ovale
Ovale
DXA
AXD
Jaune
Rouge
Jaune
Jaune
ovale
ovale
Cubique
ovale
EXA
AXE
jaune
Jaune
Jaune
Crème
cubique
cubique
ovale
Cubique
FXA
AXF
-
-
Jaune
Crème
-
rond
ovale
Rond
GXA
AXG
Jaune
Rouge
Jaune
rouge
ovale
Rond
ovale
Rond
CXB
BXC
-
-
-
-
-
-
-
-
DXB
BXD
-
-
-
-
-
-
-
-
EXB
BXE
-
-
-
-
-
-
-
-
FXB
BXF
-
-
-
-
-
-
-
-
GXB
BXG
Jaune
Rouge
-
-
cubique
-
cubique
cubique
DXC
CXD
Jaune
Rouge
Jaune
Rouge
Ovale
Ovale
cubique
ovale
EXC
CXE
Jaune
Jaune
Jaune
Marron
Ovale
Rond
rond
rond
FXC
CXF
-
-
Jaune
Rouge
-
réniforme
rond
réniforme
~ 32 ~
GXC
CXG
Jaune
Rouge
Jaune
Rouge
Ovale
Ovale
ovale
Ovale
EXD
DXE
Jaune
Crème
Jaune
Rouge
Ovale
Ovale
ovale
Ovale
FXD
DXF
Jaune
rouge
jaune
Rouge
réniforme
Rond
Cubique
réniforme
réniforme
GXD
DXG
-
-
Jaune
Rouge
-
Cubique
rond
Cubique
FXE
EXF
-
-
Jaune
Jaune
-
Ovale
Ovale
ovale
GXE
EXG
-
-
Jaune
Jaune
-
Ovale
rond
Ovale
GXF
FXG
-
-
Jaune
Marron
-
Cubique
rond
cubique
~ 33 ~
Il ressort de ce tableau 6, que du point de vue forme les hybrides ont hérité en grande partie la forme de leurs parents, donc apparition des cas de dominance par rapport à la forme qui est soit ovale, cubique, réniforme, ou rond.
En suite, on remarque que toutes les gousses matures ont manifestées la couleur jaune, par contre, les graines ont manifestées 5 différentes couleurs dont ; la couleur ; rouge, jaune, marron et crème.
Dans l’aperçu global des résultats de l’expérience 252 fleurs ont été croisées dont 126 fleurs en allé et 126 fleurs en retour ainsi donc, dans la combinaison variétale en allé 57 combinaisons ont réussies soit représentant 45,23% du total de combinaison en allé.
Par contre dans la combinaison variétale en retour sur 126 combinaisons faites 78 ont réussies soit, représentant 61,96% du total de combinaison en retour et 48 autres combinaisons ont échouées évaluer à 38,09% du total de combinaison en retour.
Dans cette étude le taux d’avortement a été évalué en fonction du taux de réussite, ainsi alors sur 57 combinaisons réussies en allé 39 ont avortées soit 68,42% d’avortement en allé, alors que, en retour sur 78 combinaisons réussies, 45 ont avortés, soit 57,69% du taux d’avortement en retour. Ces résultats sont en pure contradiction avec ceux de Linda 2010, Pour ce qui est de l’efficacité d’hybridation, aucune graine croisée n’a été trouvée, il y a eu incompatibilité entre les variétés croisées et celles où il y a eu compatibilité, l’avortement de l’embryon formé dans la gousse s’en suivait. Par contre nos résultats vont presque en étroite relation avec ceux obtenus par Bahati2015, sur un total de 224 combinaisons, dont 112 en allée, le taux de réussite était de 59,83% avec un taux d’avortement de 52,23%, et une efficacité d’hybridation évaluée, 44%. Tandis que dans les combinaisons retour sur 112 combinaisons le taux de réussite était de 26,78% avec un taux d’avortement de 62,96% donnant une efficacité d’hybridation de 21,42%.
L’image 1 présente les photos des parents départ et d’autres et les hybrides au milieu
Image;1 les hybrides et leurs parents
~ 34 ~

FIGURE


~ 35 ~
De cette image on remarque qu’il y a eu dominance de caractère phénotypique du parent considéré comme femelle pour la troisième et la quatrième combinaison. Par contre la première et la deuxième combinaison il se fait remarquer une co-dominance.
Lorsqu'on croise deux races qui ne diffèrent entre elles que par un seul caractère (monohybridisme), les hybrides de la F1 sont tous semblables entre eux et présentent l'association des caractères des parents, compte tenu d'une éventuelle dominance. En seconde génération F2, issue des hybrides de la Fl, il y a disjonction (ségrégation) des caractères parentaux et apparition de 25 % d'individus de race pure paternelle, 25 % d'individus de race pure maternelle et 50 % d'individus semblables aux hybrides de la F1. Ces derniers individus se dissocient à la génération suivante et indéfiniment de la même manière. » ( Nyamangyoku, 2014).

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