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CHAPITRE II. METHODOLOGIE DU TRAVAIL

 

II.1 ETUDE DU MILIEU

II.1.1 DONNEES  GEOGRAPHIQUES

Le groupement d’Irhambi Katana se trouve dans le Kivu montagneux à l’Est de la RDC environ 45km le sépare de l ville de Bukavu. C’est un groupement de la collectivité de Kabare qui avec celle de Nindja constituent le territoire de Kabare ; le groupement constitue la limite Nord de Kalehe. Il se situe entre 22 et 30° latitude sud et 28°3029° de latitude

Actuellement le groupement d’Irhambi Katana a six localités à savoir :

  • Kahungu au sud-ouest
  • Kabushwa à l’ouest
  • Mwanda au sud-est
  • Kabamba au centre
  • Kadjucu au Nord-est
  • Mabingu au Nord-Ouest

Il est dirigé par le chef du groupement qui est naturellement fils de la famille de la lignée de Kabare. Ces localités sont dirigées chacune par un chef de localité.

  1. CLIMAT, SOL ET VEGETATION

Le groupement d’Irhambi/Katana bénéficie d’un climat tropical à la suite de sa situation géographique dans le Kivu montagneux.

Les températures sont partout fraiches avec une moyenne annuelle variant entre 18 et 20° avec une faible amplitude thermique de 1°C.

Les pluies sont régulières avec deux grandes saisons. Il s’agit de la saison de pluie et la saison sèche.

Les régions de Kahungu à l’ouest connaissent une certaine fraicheur en aout et juillet.

Alors que celle de Kadjucu, Mabingu et Kabamba au nord connaissent une période de sécheresse la même année, la base de l’amplitude se trouve entre 18,7°C au mois de juillet et 19,8°C au mois de septembre et octobre. Le sol est généralement du type volcanique et comporte beaucoup d’humus, il est argilo-sablonneux, donc accepte plusieurs cultures mais sensibles à l’érosion.

Les sols de collines sont rouges, argileux et compacts, tandis que les sols de marais sont hydro morphe comme les légumes, le soja.

Ces sols sont différents de ceux des collines par la nature du matériel original, le plus souvent alluvionnaires. Etant donné que le système du fumier n’est pas appliqué à ces sols, on remarque une dégradation progressive. Le sol ne produit plus beaucoup comme auparavant parce qu’il n’est pas laissé en jachère.

Dans ce milieu, la végétation est étagée  et présente plusieurs espèces végétales, ; cependant la végétation est de type naturel notamment originaire  du fond de Graben congolais n’existe plus à cause de la surexploitation du sol due à la rareté des terres cultivées, seul le lac Kivu présente certains particuliers  de cette végétation en raison de l’altitude  et des conditions climatiques spatiales. A l’ouest, on a le parc national de Kahuzi Biega avec un étage d’une formation des bambous.

Quelques arbres fruitiers et non fruitiers (arbres de bois de construction et bois de chauffage) se trouvent disséminé dans la région.

2. RELIEF

Le relief est du type montagneux car le groupement à été affecté dans son ensemble par des mouvements tectoniques qu’avait subit l’Afrique orientale.

Le lac Kivu est à son niveau de base  avec 1460m d’altitude. Plus on s’éloigne du lac plus l’altitude augmente, sa topographie présente trois piliers plus ou moins étages. Ces piliers témoignent des anciens fonds du Graben. Il s’agit successivement :

  • Du centre commercial de Katana avec 1580m d’altitude
  • Du CRSN/Lwiro vers Katana, 180m d’altitude
  • De Tshibati à 2200m d’altitude où l’on note la traversée des chaines montagneuses de MITUMBA sur lesquelles s’étend le parc national de Kahuzi Biega.

L’observation nous fait remarquer la présence des plateaux  et des collines à travers le groupement d’Irhambi/Katana. Entre les collines sont situées des larges vallées parfois marécageuses où coulent  les eaux des rivières.

Les espaces sont rares à cause du relief occidental que connait le milieu.

3. HYDROGRAPHIE

Le relief montagneux influence la direction du réseau hydrographique où coule dans la direction de l’ouest vers l’Est pour se terminer par le lac Kivu.

Les rivières qui prennent leurs sources dans les montagnes de l’Ouest ont un débit élevé que celles qui les prennent dans les collines de l’Est. Les principales rivières du groupement d’Irhambi/Katana sont :

  • La rivière cirhanyobwa qui baigne les localités de Mabingu et de Kabamba
  • La rivière Nyabarango qui limite le territoire de Kabare de celui de Kalehe vers le Nord du territoire de Kabare
  • La rivière de kahindi qui baigne la seule localité de Kahungu

Toutes les rivières sont sous forme des torrents en aval et en amont ne sont navigables. Il existe d’autres points d’eaux notamment les ruisseaux, mais ils sont d’une importance  non négligeable.

Ils prennent leurs sources pour la plupart dans les collines, plateaux et se jettent dans les grandes rivières que nous avons ci-haut citées.

II.1.2 DONNEES DEMOGRAPHIQUES

La population d’Irhambi/Katana essentiellement  hétérogène est composée en grande partie par des Bashi.

Avec l’intérêt commercial et économique du centre Katana et Kabamba et suite à l’insécurité de cers 13 dernières années, d’autres populations d’origine diverses habitent en paix avec la majorité des Bashi, cela se remarque surtout dans le centre de Katana au camp des travailleurs du CRSN/Lwiro et à la FOMULAC/Katana, les Bashi étaient arrivés au Bushi pendant la migration des Bantous et des nilotiques en provenance du Nord-est de l’Afrique.

Ils s’installèrent en masse vers les années 1870-1880 à Irhambi/Katana venant de Kabare lors de la conquête de BIGOMOKERO Fils de N’nabushi MAKOMBE sur les Bahavu.

Ensuite les pygmées qui sont, selon COLLE le premier occupant du Bushi en général, ils habitent le long de la forêt et dans quelques villages comme KABUSHWA, MUZIRU, BULINDI à Mabingu, d’autres sont attachés à la cours royale.

Les Batembo sont originaires de Bunyakiri, leur émigration était due l’insécurité permanente causée par les Interahamwe et d’autres groupes armés ; quant aux Bahavu leur présence est due aux liens matrimoniaux avec les Bashi mais aussi à la recherche des terres vacantes à exploiter.

Bref, Katana est un milieu hétérogène et connait une forte croissance de la population qui augmente chaque année ce qui explique une forte démographie estimée à 54.000 il est à noter que les données démographiques sont recueillies par les autorités administratives car le recensement n’est pas toujours opérationnel à travers le pays.

Tableau 2. REPARTITION DE LA POPULATION PAR LOCALITE

LOCALITE

HOMMES

FEMMES

GARCONS

FILLES

POPULATION

1

KAHUNGU

1.452

1.631

2.600

2.639

8.322

2

KABUSHWA

836

1.192

1.562

1.954

5.544

3

MWANDA

3.389

2.733

2.743

4.071

13.942

4

KABAMBA

1.308

1.656

2.662

2.441

8.067

5

MABINGU

1.650

1.632

2.735

2.758

8.815

6

KADJUCU

1.354

1.624

2.734

2.751

8.463

TOTAL

10.029

10.468

16.042

16.614

53.153

Source : bureau de  l’Etat civil de Katana, année  2014

Ce tableau nous présente l’effectif de la population du groupement d’Irhambi/Katana reparti dans 6 localités qu’il compte.

C’est aussi que le village de MWANDA compte d’une  population totale de 13.942 personnes  dont se trouve la catégorie d’hommes, des femmes des filles et garçons, le village de Kabushwa comprend 5.544 habitants. Le village de Kabamba 8.067 habitants, le village de Kahungu compte 8.322 habitants. Celui de MABINGU compte 8.815 habitants et enfin Kadjucu qui compte 8.463 habitants. Il s’observe que le taux d’habitants est élevé à Mwanda par rapport aux autres villages du fait que l’insécurité et le rapprochement du centre commercial de Katana et Kabamba sont à la base de ce taux. Il s’observe encore que le nombre d’habitant sur l’effectif total de la population de 53.153 personnes  comptent 10.029 hommes, 10.468 femmes, 16.042 garçons, 16.614 filles, l’écart observé entre hommes et femmes, garçons et filles, s’explique par le fait que les hommes meurent nombreux que les femmes.

4. HABITANT

A Katana, chaque famille habite sa propre par celle, la constitution actuelle en tôles et par certains endroits en matériaux durables, l’ancienne construction du type recouverte des pétroles des bananiers secs persiste mais tend à sa disparition, sur tout dans différent centres du groupement. Il s’agit à titre d’exemple du centre commercial de Katana, c’est seulement la construction  traditionnelle qui n’existe plus parce qu’il n’ya plus des huttes construites en haume. Toutefois, les maisons en construction moderne à la FOMULAC/KATANA à la paroisse Sainte Albert de Mwanda/Katana, au CRSN/Lwiro.

5. SANTE

L’Etat  de santé de la population s’améliore de plus en plus parce que le groupement est doté du centre santé presque dans chaque localité ou village ; seulement on y rencontre une difficulté de non respect des règles hygiéniques et le manque d’assainissement qui occasionne beaucoup de maladies à la population, les structures sanitaires qu’on trouve  dans le groupement de Katana sont :

  • L’HGR de la FOMULAC/KATANA quoi que sur le plan administratif se trouve dans le groupement de Bugorhe
  • Le centre de santé de la zone de santé dont parmi eux nous pouvons citer : centre de santé de MUGERI, centre de santé de KABAMBA, centre de santé de MABINGU et le centre de santé de la 8ème CEPAC NURU

NB : parmi ces centres de santé, celui de MUGERI est très viable car les conditions sanitaires sont réunies, ce qui fait qu’il soit fréquente plus par les parents.

6. EDUCATION

Du fait que la démographie du groupement est galopante. Chaque année, on y trouve aussi une bonne initiative de création énorme d’écoles primaires et  secondaires.

Aujourd’hui, on y compte 51 écoles primaires et 30 écoles secondaires où se disposent les enseignements en section pédagogique, littéraire, techniques, sociales, biochimie, scientifiques et secondaires sont soit de gestion catholique, protestante, privée et officielle.

Quant à l’agronomie vétérinaire, nutrition et laboratoire restent un projet, en plus les enseignements techniques médicaux sont suivis par certains jeunes qui les veulent à L’IEM/FOMULAC, le centre de formation coupe couture.

Les qui ne parviennent pas  à terminer leurs études se livrent soit  au banditisme à l’alcoolisme, au mariage précoce, à la grogne.

A part les écoles primaires et secondaires, le groupement est doté des universités et institut supérieur pédagogique (ISP/KABARE) et l’ISTD/KABAMBA

II.1.3  DONNEES ECONOMIQUES

  1. DES INFRASRTUCTURES DE COMMUNICATION

Le groupement d’Irhambi/Katana est traversé par la route nationale relie Bukavu/Goma, il est situé à 45km du centre ville de Bukavu.

Cette route principale par d’autres reliant le centre aux villages, cette deuxième catégorie est celle qui facilité les dessertes agricoles. A l’Est le lac praticable pour la navigation et pour le commerce par des pirogues appelées YORGO et actuellement des BOATS. Il est doté aujourd’hui de deux  antennes de communication dont celle d’Airtel, situé à Kahungu et celle d’Orange situé à Kabamba.

  1. b) du commerce

Le commerce des produits agricoles est l’une des activités principales de la population d’Irhambi/Katana, une autre forme de commerce est celui de produit manufacturés qui approvisionnent les marchés et les boutiques, l’activité commerciale existe depuis longtemps à Katana avant la présence de la monnaie, ces activités se faisaient sous forme de troc.

Les produits qui sont vendus proviennent des champs, de l’élevage mais aussi divers produits manufacturés. Il existe dans ce milieu des commerçants ambulants qui font des navettes entre Katana/Bukavu et Katana/Goma.

Deux marchés fonctionnent à Katana, il s’agit de marché de Kabamba construit par le fonds social en 2012, on l’appelle encore marché de CABWINEMWAMI crée en 1955 et celui de Katana crée en 1936 qu’on appelait marché de KAKUNGWE aussi construit en 2010 2012 par le gouvernement congolais.

Notons qu’à part des marchés il existe d’autres petites activités commerciales qui se déroulent à l’intérieur des villages surtout jouissant d’une position stratégique et  favorable sur divers plans au bord du lac Kivu.

Les acheteurs proviennent de Bukavu, Luhihi, Iko, Idjwi et Birava.par sa situation géographique, Katana est au carrefour  commercial par la route principale de Kalehe, Minova vers Goma et Kavumu, Miti, Mudaka vers Bukavu, par ailleurs, pour raison de l’Est dégradant des routes entrainant un cout élevé de transport, les habitants ne trouvent pas la facilité de vendre aux lieux de consommation par excellence.

Ils sont exploités par les commerçants intermédiaires qui manipulent le prix à leur faveur, surtout les biens vendus qui sont périssables où le producteur n’a plus d’autres activités génératrices des revenus(AGK) autre que l’agriculture.

D’une manière générale, les prix des certains produits connaissent une baisse ou une hausse relative, c’est-à-dire qu’ils se lèvent moins ou plus vite.

  1. c) INDUSTRIE ET ENERGIE

L’énergie électrique installée à Katana était consommée pour une infirme partie de la population qui l’utilisait pour l’échange publique et le fonctionnement de certaines machines  telles que l’électroménagères, les moulins, les appareils de souder la petite usine de chaux à Kanyamalogo.

En plus une cabine installée à Katana qui sert à la population le courant électrique, une partie installée dans la localité de Mabingu qui sert la dite localité et  une autre partie de la localité de Kadjucu.

  1. d) Artisanat

C’est l’une des activités qui n’est pas tellement pratiquée dans ce groupement, mais quelques activités artisanales y sont rencontrées à petites échelles telles que :

  • La menuiserie : elle se pratique dans le marché de Cabwinemwami et Katana.
  • La coupe couture et fabrication du jus des fruits sont les activités préférées et de production des recettes des sœurs, des filles, de marie reine des apôtres de Mwanda de la Fomulac et à la clinique par la communauté des sœurs blanches (Notre dame d’Afrique). La coupe couture s’applique aussi au PAIF comme activités d’encadrement des jeunes surtout n’ayant pas continué leurs études. Elle s’applique aussi par des tierces personnes capables de le faire.
  • La briqueterie : elle existait à Mugeri et fut gérée par des frères serviteurs de Jésus, mais elle avait failli par manque de cheritele et des moyens, elle voulait renaitre avec des refugiés Rwandais leur départ brisque impréparé. Actuellement, la briqueterie fonctionne dans le groupement d’Irhambi/Katana se trouve dans la localité de Kabamba, elle fut initié par les mêmes Rwandais.
  1. e) AGRICULTURE ET ELEVAGE

Tableau 3. L’évolution de la production agricole dans le groupement d’Irhambi/Katana

Principales cultures

Effectifs

%

01

Manioc

53

76

02

Mais

38

54

03

Sorgho

15

21

04

Patate douce

12

18

05

Haricot

55

79

06

Arachide

34

49

07

Soja

16

23

08

Tomate

20

29

09

Oignon

11

16

10

Choux

13

19

11

Légumes

18

26

12

Canne à sucre

25

36

13

Café

23

33

Tableau 4. L’évolution d’élevage dans le groupement d’Irhambi/Katana

Principaux élevages

Effectifs

%

01

Vaches

55

79

02

Chèvres

25

36

03

Moutons

11

16

04

Porcs

53

76

05

Poules

34

49

06

Canards

23

33

07

Cobayes

12

18

08

Dindons

16

23

09

Lapins

38

54

L’agriculture est la principale activité de ce milieu. Elle est considérée source première génératrice des revenus des paysans et l’un des meilleurs moyens d’autosuffisance.

L’élevage du gros et du petit bétail y est très minime à cause du manque de pâturage, l’insuffisance d’information et compte tenu de ces contraintes. C’est-à-dire celui du petit  bétail à la place du gros bétail, les Bashi de Katana cultivent les haricots, le soja, les maniocs, les maïs, les arachides, les sorghos, les tomates, les bananes, les choux et les citronniers, les oranges.

La grande partie de ces produits est vendue sur le marché local, les sols ne sont pas laissés en jachère pendant un temps et la diminution progressive de la production certaines organisations non gouvernementales œuvrant dans le domaine comme CIALCA, PAD,…et des associations locales comme PAIF,…tentent d’aider la population en leur distribuant des plantes améliorées, la grande partie de la population utilise aujourd’hui des techniques instrument agricoles  et rudimentaires par manque de possibilité d’accéder aux matériels plus moderne  quelque soit l’intervention des ONG, il s’agit notamment de l’utilisation perpétuelle de la houe, la machette, la hache, le trident, quant à la fertilité du sol, les paysans  utilisent depuis longtemps les déchets organiques.

A part ce qui est signalé ci-haut comme difficultés, on constate que la rotation de cultures est laissée au choix libre du paysan qui pour autant avait pour rôle important l’amélioration de la population.

A travers les associations, les coopératives et les ONG œuvrent sur place, il existe plusieurs tentatives de diffuser aux paysans des nouvelles techniques  culturales appropriées, entre autre la vulgarisation des semences améliorées, la rotation des cultures, le respect du calendrier agricole ou culturale par l’organisation des formations en conséquence tous les travailleurs quelques soient leur rôle dans la production doivent savoir que l’amélioration des méthodes de production est le facteur le plus rapide et plus efficace du progrès économique et social. C’est pourquoi, l’établissement d’un calendrier agricole est de grande nécessité bien qu’il est un souvenir victime à des multiples perturbations climatiques et saisonnières, nous remarquons que les activités agricoles exigent beaucoup de soins et patience entre le déchiffrement et le moment de la récolte.

Outre, les principales cultures les paysans d’Irhambi/Katana pratiquent aussi l’élevage, les animaux élevés sont les bovins, les caprins, les porcs, les lapins, les chiens et les chats.

Toutes les pratiques d’élevage sont pour la population d’une importance capitale, premièrement pour l’autoconsommation, deuxièmement pour la vente et troisièmement pour l’obtention de l’engrais.

Le revenu tiré de la vente est des bêtes permet d’acquérir des terres, des matériels de construction  d’outils aratoires, de payer les frais scolaires et académiques aux enfants. Ce secteur pastoral connait une avancée significative à cause des intervenants socio-économique (ONG et ASBL) qui apportent leur soutien, malgré qu’il ya certaines races qui sont envoie de disparition par manque de pâturages, les organismes internationaux et association locales qui appuient ce secteur sont : SOLIFEM, ADI-KIVU

Notons que enfin que l’activité pastorale pourrait supplier l’investissement agricole mais elle connait une faible production, cela est du aux maladies, des conflits sociaux, du manque des produits vétérinaires, du pillage de la divagation des bêtes, les guerres insensibles, l’insécurité et la carence des pâturages

II.2. APPROCHE METHODOLOGIQUE

Pour recueillir et analyser les données dans l’élaboration de ce travail, nous nous sommes servis et nous continuons à nous servir d’un certain nombre des méthodes appuyées par certaines techniques.

II.2.1 Méthodes

Pour M.GRATWIZ, la méthode est un ensemble concerté d’opérations mises en œuvre pour atteindre un ou plusieurs objectifs, un corps de principes président à toute recherche

Organisée, un ensemble des normes permettant de sélectionner et coordonner les techniques[1].

Compte tenu du contexte de ce sujet, les méthodes ci-après nous ont permis d’atteindre notre objectif.

  • La méthode historique:

Consiste à évaluer et à analyser les aspects évolutifs des phénomènes sociaux. Elle nous a permis de répondre aux questions. Quand et pourquoi dans la recherche d’une cause, le présent et le passé de la production agricole du monde, de l’Afrique, de la RDC, de la province du sud Kivu et en particulier celle du groupement d’Irhambi/Katana.

  • Méthode analytique:

Nous avons aussi comparé la production du soja à Katana par rapport à d’autres groupements de la chefferie de Kabare qui exploitent cette exploitation de soja. Nous avons analysé que dans le groupement d’Irhambi/Katana  on produit moins les autres groupements, l’exploitation est moins élevée dans chaque ménage de ce groupement de Katana.

  • Méthode descriptive:

La méthode descriptive consiste à décrire un milieu d’étude dans tous les aspects.

Cette méthode mise au point par la science sociale consiste à faire l’investigation des faits sociaux dans le milieu.

La méthode descriptive nous a beaucoup aidé dans la description des aspects socio-économique des aspects agricoles mais aussi elle nous a renseigné les habitudes et les tendances  de la population d’Irhambi/Katana.

II.2.2 Techniques

Le dictionnaire LA ROUSSE 1959 définit une technique étant ce qui appartient en propre en art, à une science ou ses applications à un métier.

R.PINTO et GRATWIZ, définissent les techniques comme étant des outils mis à la disposition de la recherche et organisé par la méthode[2].

  • La documentation consiste à étudier et analyser les documents pour arriver à déterminer les faits ou les phénomènes dont les documents portent des traces. Cette technique permet aussi de récolter des informations qui existent déjà dans les écrits. Avec cette technique nous avons exploité des ouvrages, des revues, des TFC et mémoires, les notes de cours,… en vue de faire la récolte des données pour l’enrichissement du présent travail.
  • L’interview est la conservation entre l’enquêteur. C’est un processus supposant une communication verbale en vue d’obtenir des informations scientifiques. Cette technique nous a permis d’échanger librement avec les enquêtés sur des sujets préétablis et guidés. Elle a encore permis de prendre des pistes de solution relatives au secteur agricole dans le groupement d’Irhambi/Katana.
  • Observation directe : nous a permis de tirer beaucoup d’enseignement dans la simple observation de ce qui se passe car les paysans ne font pas toujours nécessairement ce qu’ils disent. Il arrive qu’un paysan se réfère à des pratiques courantes observées chez les autres voisins plutôt qu’à ses propres pratiques, d’où l’utilisation de cette technique nous à été indispensable pour compléter les résultats.

II.2.3  OUTILS D’ENQUETE

  1. Questionnaire d’enquête

Un questionnaire d’enquête est une liste  des questions posées envue d’une enquête d’un jeu, formations des questionnaires fermées dans les quelles des réponses sont proposées par les enquêtés.

  1. Echantillonnage

Un échantillonnage est une partie, un sous ensemble de la population à étudier. Cette dernière peut-être conçue comme un ensemble d’unités à observer ayant un ou plusieurs caractéristiques communes.

DEPLETEAU précise l’échantillon correspond à un ensemble de tous les individus qui ont des caractéristiques précises en relation avec l’objet d’étude.

L’importance de l’échantillon réside du fait que qu’il est  difficile même impossible d’étudier.

Exhaustivement la population à enquêter surtout lorsqu’elle est d’une grande taille : la formule utilisée ; on prend le nombre d’enquêtés on les additionne et puis on trouve l’échantillon.

[1] M.GRATWIZ. méthodes des sciences sociales, Paris, Dalloz,2001,P.352

[2] Dictionnaire Larousse Éd. Mont Rouge, 1959, p.1027

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