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INTRODUCTION

    • PROBLEMETIQUE

Dans les pays en développement, l’amélioration des conditions de vie à l’échelle nationale doit nécessairement passer par l’amélioration de vie en zone rurale où vivent 60 à 80% de la (population)

En Afrique comme dans le monde entier, l’agriculture est considéré comme l’activité génératrice des revenus chez les paysans agriculteurs ;

Certains auteurs  tels que le père François QUESNAY, DUPONT DENEMOURS et MIRABEAU MERCER ont aussi estimé que les produits n’existent ni dans l’industrie ni dans le commerce ; il n’y a que l’agriculture qui  produit(1)

Depuis le développement de l’industrie et des moyens de transport, l’amélioration des nouvelles techniques culturales et les progrès réalisés dans des nombreuses  régions récemment conquises par l’homme ont profondément modifié  en élargissant la distance géographique de soja qui constitue le substrat de toute sorte et c’est d’elle que les paysans qui l’exploitent attendent tout à mange, à boire, le revenu, la scolarisation des enfants, les soins médicaux, les substrats diverses etc.…

La plupart des pays qui disposent d’exploitations de soja sont confrontés à des problèmes environnementaux similaires ; pénurie de l’eau, écoulement des nutriments, perte de biodiversité, pollution de l’air etc. [1]

Selon Johnson, la manière dont les pays élaborent et appliquent la législation associée à la culture de soja déterminera la variabilité de la filière.

La pratique rependue de l’incinération du soja avant la récolte est à l’origine de la pollution atmosphérique et de la perte de biomasse.

 L’exploitation de soja a permis d’augmenter les effets environnementaux néfaster de l’industrie les idées de projets de partenariats publics privés en vue d’améliorer la filière foisonnement et sont évidentes : cultiver le soja ou la terre le permet naturellement, aider la filière à atteindre les normes requises facilitent la diffusion des données et l’exécution des décisions, examiner la question de la responsabilité pour les dommages environnementaux, développer et commercialiser des sous produits en valeur ajoutée etc.

Le pays grâce aux orientations des pouvoir successifs a toujours fait du secteur de l’agriculture une priorité capitale sur le plan économique et social depuis les années. Il s’avère que la surexploitation des terres, le déboisement systématique et les mauvaises pratiques agricoles occasionnent l’appauvrissement du sol.

L’exploitation des propriétés agricoles se livrant à la culture du soja, les problèmes causés et la façon de résoudre sont évidement pas les même selon les pays.

Ils ne sont pas les mêmes selon qu’il s’agit des petites moyennes ou de grandes exploitions ; de même, de fait d’établir une culture de soja dans une région nouvelle et à plus forte raison dans un pays nouveau, posé toute une série des questions qui ne sont pas inutiles. 

Il nous semble indispensable de  préciser les caractères épisodiques et fluctuants des problèmes économiques en général et des problèmes économiques ménagers en particulier ; le soja est un produit de base obtenu dans très nombreux pays et consommé par presque tous les habitants d’Irhambi Katana. L’organisation du marché du soja est étroitement liée à des nombreux facteurs financiers , Politique, technique, climatique, et autres qui sont susceptibles dans un délai assez bref ; les modifications importantes ; les décisions prises à l’échellon international (mise en place d’un accord mondial) peut avoir des répercussions importantes sur l’économie mais d’autre part les décisions prises à l’échellon national, international, interdiction récente des cyclamate au groupement d’Irhambi Katana peuvent entrainer des changements importants sur le marché ne sont toujours prévisibles même à court terme.

   La population congolaise en général et celle du groupement d’Irhambi Katana en chefferie de Kabare  en particulier est confrontée au problème de pauvreté, de chaumage, d’instabilité économique, politique, l’exode rural etc.

L’agriculture dans le groupement d’Irhambi Katana se traduit et sa pratique est exclusivement traditionnelle. La plupart de la population à Katana manque de lopins de terre à cultiver et la majorité trouve par le fermage des champs à cultiver auprès des différentes personnes qui se sont approprié des grandes étendues qu’elles sont incapables de labourer et même suite aux techniques agricoles archaïques.

Dans le groupement d’Irambi Katana, la population utilisait jusque là les méthodes rudimentaires et des matériels purement manuels,cause pour laquelle les grandes superficies sont encore inexploitées en raison des reliefs, d’altitude, de la forte, pression démographique et des techniques culturales inappropriées.

Les sols des collines subissent une dégradation continuelle des éléments fertilisant par les érosions qui mettent à nu le sol et sa surexploitation qui réduisent sensiblement la production vivrière, les agriculteurs de Katana cultivent dans les marais et sur les différentes collines tout en essayant de combiner toutes les variétés de culture : manioc, patate douce,  soja, maïs, haricot, petit pois etc.   

Cependant, les principaux produits de commerce demeurent le haricot et le soja, les fruits particulièrement les mangues et les avocats.

Dans ce contexte une série des questions peuvent être posées en vue d’élucider certaines pistes de solution à cette énorme problématique.

  • Comment se fait la culture de soja dans le groupement d’Irhambi Katana ?
  • Quelles seraient les revenus des paysans qui cultivent le soja dans le groupement d’Irhambi Katana ?
  • Quelles seraient les stratégies d’accroissement des revenus des agriculteurs qui cultivent le soja ?
    • HYPOTHESE DU TRAVAIL

« L’hypothèse est une série de réponses provisoires qui peuvent prédire scientifiquement  aux questions posées dans la problématique et dont la recherche vérifie le bien fondé et  mal fondé affirme NSHOMBAIS »

En effet, voici  des questions qui se posent sur terrain.

  • Les nouvelles techniques culturale amélioreraient la production de soja .
  • Le revenu des agriculteurs serait amélioré en utilisant les méthodes nouvelles.
  • L’épargne monétaire aiderait le paysan agriculteur à accroitre son 
    • OBJECTIF DU TRAVAIL
      • OBJECTIF GLOBAL

L’objectif global de cette étude est d’analyser les facteurs d’amélioration des revenus des agriculteurs qui cultivent le soja dans le groupement d’Irhambi-Katana.

  • OBJECTIFS SPECIFIQUES

Dans ce travail, nous nous sommes fixés comme objectifs spécifiques :

  • D’améliorer les nouvelles techniques  culturales de la production de soja dans  le groupement d’Irhambi Katana
  • D’apprécier l’économie des paysans cultivant le soja dans le groupement d’Irhambi Katana
  • Déterminer une stratégie d’accroissement des revenus des paysans par la culture de soja
  • CHOIX ET INTERET DU SUJET
    • Choix du sujet

Nul n’ignore que les ruraux n’ont que les produits agricoles et ceux de l’élevage comme source de revenu pour la survie et la résolution des problèmes sociaux ; le choix de c sujet a été guidé par l’importance économique que nous accordons à l’agriculture en général et celui de la culture du soja en particulier.

Notre formation des techniciens en développement rural nous a également influencé, d’adopter ce sujet en vue d’accompagner les agriculteurs  pour l’intérêt commun de tous les paysans cultivateurs du soja dans le groupement d’Irhambi-Katana.

  • Intérêt du sujet

L’intérêt de cette étude est de conduire la culture de soja  par le souci de diagnostiquer les causes principales de la pauvreté et des problèmes liés à l’économie locale dans le groupement afin de promouvoir une agriculture de soja.

Nous estimons que pour qu’il y ait un processus de développement dans ce groupement il faudra mettre un accent particulier sur la vulgarisation agricole pour améliorer la culture de soja en formant les agriculteurs sur les différentes pratiques culturales appropriées de cette culture.

  • SUBDIVISION SOMMAIRE DU TRAVAIL

Hormis l’introduction et la conclusion général, ce travail est constitué de quatre chapitres dont :

  • Le chapitre premier porte sur les généralités et la revue de la littérature
  • Le chapitre deuxième traite de la méthodologie de recherche.
  • Le chapitre troisième traite de résultats d’enquête
  • Le chapitre quatrième traite de projet de développement

([1]) WAJIHE D’MAA LOUF : vulgarisation rural, Ind. Courrier, Ed 2008-2009, page 25

(2) PORE-ETA N°4 « LA conque des marchés européens de fruits et légumes ; Août 1992, P : 16

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