La Société Nationale des Chemins de fer du Congo, S.N.C.C en sigle, est une entreprise commerciale chargée de transport public, elle exploite les chemins de fer, les lacs, les routes et les fleuves ; mais le chemin de fer occupe au moins le trois quarts (¾) de leur exploitation, car c’est une exploitation basée sur les transports ferroviaires. La direction générale de la S.N.C.C est située à Lubumbashi et a plusieurs direction provinciales ; la direction provinciale de Sud Kivu est située dans la ville de Bukavu, dans la commune d’Ibanda à la place du 24.
L’institution en question porte la dénomination suivante : S.N.C.C (Société Nationale de Chemins de fer du Congo) considérée comme un transporteur public du pays.
La Société Nationale des Chemins de fer du Congo (S.N.C.C), établissement public, industriel et commercial a été créée le 02 décembre 1974 par l’ordonnance-loi n°74-027. Elle est née de la fusion de quatre anciens réseaux ferroviaires entre autre : KDL (Katanga Dilolo Leopldville)-CFL (Compagnie des Chemins de Fer de Grand Lac)-CVC et CFMK (Compagnie de Chemins de Fer Matadi Kalemie).
Dotée de la personnalité juridique, elle est soumise au contrôle de Ministère de Transport et Communications qui assurent la tutelle.
C.F.M.K (Chemin de Fer KINSHASA - MATADI)
L’achèvement de la première ligne de Chemin de Fer sur le territoire congolais remonte à 1889. La construction de cette première liaison, le C.FK.M a débuté le 15 mars 1890 ; et ensuite le 16 mars 1898 la première locomotive en provenance de MATADI pénétrait en gare de KINSHASA.
C.F.L (KISANGANI - KALEMIE)
Dès la fin du XXIème siècle les études sur la richesse géographique Du Sud Est du Congo avaient montré la nécessité d’assurer au KATANGA une liaison avec l’océan Indien et l’océan Atlantique. C’est ainsi que fut constitué le 04 janvier 1902, la compagnie de Chemin de Fer des Grands Lacs (C.F.L) dont l’objet principale était de créer des services de navigations sur le Biefs du Fleuve Congo et doubler par des voies ferrées le section de celui-ci qui était impraticables, établissant alors une liaison avec l’Est de l’Afrique en passant par le lac Tanganyika, appelée The East Africain Raiways (E.A.R) même jusqu’à DAR-ESSALAAM, port maritime sur l4océan Indien (en TANZANIE).
BCK – KDL
Les grands gisements du Congo sont concentrés dans le Sud du pays. L’exploitation de ces gisements et surtout leur commercialisation a rendue nécessaire la construction d’une ligne de Chemin de Fer pouvant relier la zone minière du KATANGA au BAS CONGO.
En 1902, un décret du roi Léopold II accorda à une première compagnie la concession du
Chemin de Fer du Katanga, en abrégé C.F.K. Ensuite le 03 octobre 1906, la compagnie de Chemin de Fer du Bas Congo au Katanga (B.C.K) succéda à la compagnie C.F.K. avec comme objet principal ; d’étudier, de construire et d’exploiter pour le compte de l’Etat Indépendant du Congo :
Mais dans le but de trouver les capitaux nécessaire pour la réalisation de cette voie ferrée ; une troisième compagnie appelée L.K.D (Compagnie de chemin de fer Léopoldville – Katanga - Dilolo) fut fondée en septembre 1927 et se substitua à la colonie du Congo Belge notamment dans ses droits et obligations résultant de la convention originale intervenue en 1906.
Le 25 février 1952 ; se réalisa la fusion du C.F.K et de L.K.D ; et de cette fusion naquit le K.D.L (compagnie de chemin de fer Katanga – Dilolo - Léopoldville). En 1961, le
B.C.K devenue depuis lors, l’Ancienne Compagnie du B.C.K de droit Belge et installée en Belgique ; constitua la nouvelle compagnie du B.C.K ; société de droit congolais qui devait assurer pour le compte du K.D.L l’exploitation du réseau ainsi que celui des ports ILEBO et BUKAMA. Elle fut secondée dans sa tâche par les services spécialisés de l’ancienne compagnie du B.C.K. pour toutes les activités et études qui ne pouvaient encore être exercés en Afrique.
En juillet 1968, la raison sociale changea de dénomination pour devenir Kinshasa – Dilolo – Lubumbashi (K.D.L.). En effet pour contrôler facilement la productivité des énormes capitaux investis, dans ce secteur il était nécessaire regrouper les réseaux ferroviaires existant en un seul organisme placé sous une seule administration.
C’est de l’évidence de cette nécessité qu’ est née le 02 décembre 1974 la S.N.C.C. La nouvelle Société Nationale des Chemins de Fer, groupant exploitations ferroviaires des réseaux de l’office Nationale des Chemins de Fer des Grands Lacs(C.F.L) et du Chemin de Fer Kinshasa - Dilolo - Lubumbashi (K.D.L) étendra sa gestion à la liaison ferroviaire entre Kinshasa et Matadi.
La S.N.C.C poursuit les objectifs suivants :
1.5.1. Réalisation
La S.N.C.C a comme réalisation la construction de certains ponts et qui sont les plus importants pour la commerce du pays ; entre autre :
Elle a encore réalisé plusieurs actions surtout en matière de formation du personnel ; outre ce dernier la société a aussi conçue et développe constamment un solide service de promotion sociale dont les ramifications atteignent l’ensemble de son vaste réseaux sous la forme de centres sociaux, culturels et sportifs ; de comptoirs d’achats du personnel et d’écoles pour les enfants de ses agent.
C’est ainsi qu’au sein de la S.N.C.C fonctionne 15 centres sociaux répartis sur l’ensemble du réseau et animés par 112 monitrices. Cependant les activités de ces centres sociaux sont axées sur 4 objectifs principaux, entre autre :
La S.N.C.C attache une grande importance à ce dernier point car son but est la lutte contre la malnutrition et la protection de la famille contre la sous-alimentation.
Sur le plan culturel et sportif, il existe dans la plupart des centres du réseau des cercles privés de loisirs subsidies par la société et dont la gestion est entièrement confiée à des comités élus par les travailleurs. Ces cercles couvrent un large éventail d’activités culturelles et sportives allant de fanfares, groupe de majorettes orchestres divers et troupes théâtrales, les équipes de football, basket et judo.
Par l’intermédiaire des comptoirs d’achat du personnel, la S.N.C.C s’efforce de ravitailler en produit de base, aux meilleurs prix, l’ensemble de son personnel que ce soit dans les centres où il y a eu possibilité d’ouvrir de magasins ou bien en ligne où des trains cantines circulent afin de desservir les postes isolés.
A propos de postes isolés, la S.N.C.C ne pouvait négliger l’éducation des enfants de ses travailleurs devant œuvrer dans de localités non desservies par l’enseignement officiel. C’est ainsi qu’à leur intention, la S.N.C.C entretien un véritable réseau d’écoles rurales implantées dans 20 localités desservies par 56 enseignants et fréquentées par environs 3.000 élèves.
1.5.2. Ressources
1.5.2.1. Ressources financières
La S.N.C.C est constituée essentiellement de 5 unités de productions principales appelées « Région » dont sont les suivantes :
MUNGEBERE (870km) , de KOMBA à BONDO (121km) et d’ANDOMA à
TITULE (32km) et le réseau routier du haut Congo et du Nord Kivu (60.000km) ; ü La région Nord Est : dont le siège est à Kindu.
1.5.2.2. Ressources matérielles
Pour ses transports ferroviaires, fluviaux et lacustres, la S.N.C.C dispose d’un important équipement constitué par : la voie ferrée, Réseau lacustre et Réseau routier. La SNCC possède deux bateaux : le bateaux Karisimbi qui est un Autoporteur et le bateau Katana qui est un transporteur public. 1.5.2.3. Moyen d’exploitation
L’on peut considérer que les infrastructures actuelles de la S.N.C.C lui permettent encore de fonctionner rationnellement. Toutefois la manque de moyens financiers rencontrés actuellement compromet le renouvellement du matériel et de la voie, qui dans certain cas devient impératif, en raison notamment de sa vétusté.
Il en existe quelques-uns, entre autre :
1.5.2.4. Ressources humaines
La S.N.C.C dispose de 214 Agents dont un Directeur secondé par des agents cadres et enfin des agents ouvriers ou d’exécutions, entre autre :
Nous entendons par organisation structurelle d’une entreprise ou une société, la manière dont les différents départements de services sont répartis, voire les tâches et responsabilités de chacun de ces services et les différentes relations entre eux.
La structure est la manière dont les parties d’un tout sont arrangées entre elles (D’après la définition donnée par LAROUSSE, dictionnaire de français) ;
Mais en partant de notre travail ici présent, la structure sera comme une action de découper en unité un peu petite, appelées services possédant chacun un rôle bien déterminé et qu’il est censé le jouer comme il le faut.
Cependant elle est représentée sur un organigramme ci-dessous qui élucide les différents services.
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Source : Bureau administratif et ressources humaines de la S.N.C.C./Bukavu (Rapport de stage, 2013-2014)
Légende de l’organigramme
La S.N.C.C est dirigé par un délégué Général nommé par ordonnance présidentielle, disposant de pouvoirs les plus étendus sous le contrôle du Ministre aux Transports et Communications.
L’administration centrale de la S.N.C.C est installée à Lubumbashi. Afin de l’assister dans sa tâche ; le Président Délégué Général a désigner pour des domaines d’activités bien précis des Directeurs du Département.
Etant donné la nécessité pour lui de se faire assister pour la conception de la stratégie par des hommes ayant une vue d’ensemble sur un domaine très large de l’activité de l’entreprise ; le président délégué Général a désigné trois Directeurs qui dirigent chacun une partie de département.
Ces Directeurs sont les suivants :
v Le Directeur de l’exploitation ; v Le Directeur Technique ; v Le Secrétaire Général.
La S.N.C.C connait beaucoup de difficultés, entre autres :