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INTRODUCTION

Dans les Pays en voie de développement et particulièrement en RD Congo, les cultures vivrières constituent une préoccupation de tous les hommes étant donné que la grande partie de la population souffre de la malnutrition alors que le secteur agricole constitue une filière importante de la vie socioéconomique du Pays.

Vue que les cultures traditionnelles ont des avantages pour la sécurité alimentaire des ménages, car elles occupent une place de choix dans les stratégies agricoles et les habitudes de consommation des Pays pauvres ; elles forment la base de régime alimentaire varié et souvent riche en minéraux et vitamines dont la vitamine A, le Fer, le Calcium, etc.

Des nombreux Pays en déficit vivrier sont contraints d’importer des grandes quantités de produits alimentaires pour combler les lacunes de la production locale ; Or, les importations vivrières présentes de plus en plus des conséquences sur leurs faibles ressources en devises. (FAO, 2002)

Cependant, les réductions durables de la pauvreté rurale avec toutes ses conséquences ne sont possibles sans une augmentation de la productivité agricole et une diversification des cultures base principales de l’économie des Pays en voie de développement. (FAO, 2002)

Le riz est la céréale la plus cultivée dans le monde après le blé et constitue la plus importante culture vivrière pour près de la moitié de la population mondiale. (SCHALBROECK, 2001)

La production de riz au monde a connue une croissance rapide par rapport aux années précédentes. D’où selon l’USDA, la production mondiale de riz pour les années 2010-2011 avait atteint 456,7 millions de tonnes soit 4% plus qu’en 2009-2010. Tous les grands producteurs de riz avaient connu des récoltes plus importantes qu’en 2009-2010. Disons donc que de 2012 à 2014, cette production est passée de 463 millions des tonnes à 479 millions des tonnes.

Selon la FAO, la consommation mondiale de riz devrait augmenter entre 2012 et 2022 d’un peu plus d’un pourcent par an, contre 1,7% pour les années 1990-2010. La consommation par habitat devrait légèrement augmenter par rapport à la période de référence pour se situé à 58,2kg par personne. La consommation mondiale de riz représenté 447,36 millions des tonnes en 2010-2011 ; Le Nigéria a été le premier importateur mondial de riz en 2012-2013.

Le taux d’épuisement des nutriments est plus élevée en Afrique (Smaling et al, 1997 ; cité par BAGULA, 2010). Selon l’IFDC en 2006, l’Afrique perd chaque année 8millions des tonnes métriques d’éléments nutritifs du sol et 95millions d’hectares ont été dégradés jusqu’au oint de réduire la production. Les causes de cet épuisement sont des exportations sans restitution des éléments nutritifs du sol et la faible taux d’utilisation d’engrais et les sols qui, départ leur nature ; sont incapable de retenir les éléments nutritifs et l’eau.

Selon les recherches conduites par l’IRRI en 1978  sur le riz, elles indiquent que pour des systèmes de cultures intensives, les besoins en Phosphore et en Potassium augmentent avec le temps. Ces recherches ont démontré que sans apport de Phosphore et de Potassium, l’efficience de l’utilisation de l’Azote baisse lors qu’avec un épandage de tous les éléments nutritifs, l’efficacité de l’utilisation du Phosphore et du  Potassium augmente. Etant donné que l’Azote est le moteur de la croissance végétative, les effets d’une application Azoté sur une culture sont normalement effectifs et rapides.

En riziculture, celle dite irrigué est de loin le système le plus privilégié en matière de recherche et développement car étant le plus productif. Il représente 55% de la surface nominale de récolte et 75% de la production nominale du riz avec un potentiel de rendement de 9,5tonnes  à l’hectare en Australie (FAO, 2005)

Plusieurs paysans s’adonnent à la culture du riz en RDC. Cependant, nombreux parmi eux sont victimes de faible production à la récolte. Cette faible récolte est due pour la plupart  de cas au non respect des techniques de culture et d’entretient de leurs champs. Selon la radio Okapi, l’Institut National d’Etudes et de la Recherche Agronomique (INERA) avait installé un champ de production des semences du riz sur le site rizicole de Mikonga, dans la commune de la N’Sele(Kinshasa) depuis Novembre 2014. Un projet visant à faciliter l’accès aux semences du riz de bonnes qualités aux producteurs du riz de Pool Malebo.

Dans la province du Sud-Kivu et particulièrement dans la plaine de la RUZIZI, 6 à 8 tonnes de riz irrigué sont produites par hectare depuis 2010 grâce à des nouvelles méthodes culturales contre 2,7 tonnes auparavant, selon le conseil régional des organisations non gouvernementales de développement du Sud-Kivu. Seule l’application des engrais organiques et minéraux a amélioré la fertilité du sol ainsi que la productivité dans cette plaine située à plus de 100km au sud de Bukavu. (IPS ,2010)

Vue alors la grande importance que possède la culture du riz pour les besoins  nutritionnels des populations, notre travail s’articulera sur «Evaluation de la productivité des quelques variétés du riz (variétés V046, V0908, Kanl1, Fac agro98) sous le système intensif » dans le marais de NYACHIBAMBA, groupement de BUGORHE en territoire de KABARE. Et dans, le souci de contribuer à l’amélioration de la productivité de la culture du riz dans ce milieu 

afin de soutenir par cette culture les efforts humanitaires entretenus pour une sécurité alimentaire prépondérante à tous.

Ce travail vise ainsi à soutenir l’augmentation et l’intensification agricole du riz et sa mise en valeur dans le but de contribuer tant soit peu à l’amélioration de la sécurité alimentaire et de la malnutrition dans le Groupement de Bugorhe en Territoire de KABARE.

Comme objectifs spécifiques, nous allons tenter de :

  • Déterminer la meilleure variété répondant mieux à l’apport de l’engrais minéral,
  • Evaluer l’influence de l’utilisation d’engrais sur la productivité de la culture,
  • Déterminer l’adaptation de la culture et son rendement dans le milieu d’étude,

Nous partons des hypothèses selon laquelle, les différentes variétés en test répondant différemment à la fertilisation minérale à base du NPK et que ce dernier pourraient avoir des implications nettes sur la productivité des chacune d’elles.

Le choix et l’intérêt de cette culture se justifierait d’une part, par la manque distinctif que prend actuellement cette denrée dans notre milieu d’étude et d’autre part, par la place qu’elle occupe dans la lutte contre l’insécurité alimentaire mais aussi étant donné que le riz est source d’énergie importante.

SUBDIVISION DU TRAVAIL

Hormis l’introduction et la conclusion générale, ce travail se tourne sur trois grands chapitres d’où le premier chapitre se porte sur la revue de la littérature; le deuxième sur les matériel, milieu et méthode et le troisième sur l’expérimentation et les résultats.

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