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INTRODUCTION

  • PROBLMEATIQUE

L’initiative  pour la maternité sans risque  lancée  en  1987 par l’OMS, l’UNICEF, le FNUP, la banque  mondiale et d’autres organisations s’occupant   de la santé maternelle, a placé la mortalité  maternelle au premier  rang  des préoccupations  de la santé  publique internationale, elle conduit  à une amélioration sensible des connaissances et a permis de mieux faire connaitre  l’iniquité cachée de la  mauvaise santé maternelle ; l’initiative a soutenu des  pratiques  fondées  sur bases   factuelles et contribue  à l’élaboration  de la  déclaration  conjointe OMS,FNVAP, UNICEF  et la Banque  mondiale sur la réduction  de la mortalité maternelle et infantile en 1999 qui  résumait le consensus sur les mesures nécessaires , à savoir :

  • La prévention et la prise  en charge  des  grossesses  non désirées et l’avortement  non  médicalisé, la prestation  de soins qualifiés pendant et après la grossesse et l’accouchement et l’accès à des  soins spécialisés en cas des complications(1).

Au lendemain de leur indépendance, les pays africains  y compris  la RDC déclaraient  la santé comme  un  droit  et instauraient  un système favorisant  l’accès  aux soins de santé  pour tous ;Cependant  les systèmes de santé   hérité  dès la période  coloniale  basés sur les infrastructures hospitalières ,lourdes  n’étaient  pas adaptés à la répartition démographique et aux besoins de santé   de base dans les mêmes pays(2).

La santé de  la mère et de l’enfant a  toujours constituée une préoccupation majeure des pouvoirs publics du fait qu’ils constituent un  groupe vulnérable(3).

Dès la conception  jusqu’à l’accouchement  et même après celle-ci plusieurs  dangers existent  pour essayer d’éliminer l’une des deux, composantes et si pas les deux en même temps(4).

Les décès maternelles liées  à la grossesse demeurent encore  à nos jours une préoccupation de l’obstétrique, nous  cherchons à les réduire à 0 dans  les PVD ; il  en est de même  de la mortalité périnatale pour la quelle  des progrès importants étaient enregistrés dans les pays occidentaux (5).

Traditionnellement dans les PVD, les femmes pauvres  passent   la plus  grande partie de leurs années de fécondité à être enceinte, le corps de cette femme  n’a pas le temps de se reconstituer   et les conséquences pour la santé sont graves(6).

Dans les pays industrialisés notamment en France, 50 à 97 des femmes décèdent chaque année  avant, pendant et  après l’accouchement jusqu’à une semaine ce  qui donne un taux  de  9 à 13 décès  maternels pour  100000 naissances vivantes(7).

En Amérique latine et dans le caraïbe, le taux de mortalité maternelle est tellement  élevé, ce qui constitue une véritable tragédie  où on estime le taux de  190 décès maternels pour  100000 naissances vivantes(8).

Au Bénin, le taux de mortalité et néonatal à l’instar de la majorité des pays africains reste très élevée soit 474 décès  maternels pour 100000 naissances  vivantes(9).

En RDC, une matinée scientifique s’est  tenue  le 06/09/2010 concernant le programme  national  de la santé  de la reproduction  sur la situation de la santé maternelle ; au cours de celle-ci  on avait remarqué  que  la RDC fait partie de 6 pays dans le monde qui contribue  à 50% de la mortalité  maternelle, la RDC est parmi les 3 pays d’Afrique qui tirent le monde vers le bas avec  un risque de  1 sur  16129 femmes pour 100000 cas d’accouchement (10).

Au Sud-Kivu, le taux de mortalité maternelle et périnatale entre 2006 et 2009 est de 1191 décès  maternels pour 100000 naissances vivantes et 1839 décès périnataux pour  100 naissances vivantes(11).

Les statistiques  de l’an 2011 montre  qu’au centre  médical st Vincent, au cours  de l’année, on a  enregistré 3 décès maternels sur  507  naissances vivantes.

  • Buts et objectifs

Ce travail a pour  but  de contribuer  à la lutte contre  la mortalité maternelle et infantile.

  • Objectifs spécifiques

Pour vérifier nos hypothèses, nous  nous  sommes fixer  objectifs suivants :

  • Déterminer la qualité et la quantité  du personnel soignant affecté au service de PMI.
  • Evaluer le niveau  de connaissance  du personnel soignant  sur les indicateurs de base   pour une  maternité  à moindre risque.
  • Apprécier le niveau d’information des gestantes sur  la maternité à moindre risque.
  • HYPOTHESES DU TRAVAIL
  • L’insuffisance en qualité et quantité du personnel infirmier affecte au service de PMI.
  • Le niveau bas de connaissance du personnel soignant sur les indicateurs de base pour une maternité à moindre risque.
  • L’insuffisance d’information des gestantes sur la maternité à moindre risque.
  • DELIMITATION DU SUJET

Notre  travail  a été réalisé dans la zone de santé  de KADUTU  précisément  à la maternité du centre médicale St Vincent, ce travail focalise l’attention sur les  indicateurs de base pour un programme d’intervention  pour une  maternité à moindre risque.

Ce travail a durée………….mois du ………/……/…… au ……./……/……

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