Les experts dans le domaine de développement sont maintenant convaincus que le pays sous développé doit cependant donner priorité à l’exploitation forestière. Il est remarqué sur le plan pratique que la plupart des pays du monde et ceux de l’Afrique, en particulier, restent sous-développés en raison, soit de la régression, soit de la stagnation de leur économie respective, c’est dans cette option que certaines plantations d’arbres sont adaptées aux milieux ruraux en vue d’accroitre leur économie et de protéger leur environnement. Cette situation reste identique aussi bien en RD Congo qu’à Walungu dans le groupement de Burhale (Gouvernance de ressources naturelles collectives des écosystèmes fragiles dans la région de grands lacs africains 2013)
Au cours de ce vingt et unième siècle, l’on remarque que le développement technologique dans la conservation de l’arbre a amélioré le confort d’une bonne partie de l’humanité. Ainsi au nom du progrès on s’est très peu soucié des dégradations causées à l’arbre : les modifications climatiques, l’épuisement des sols, les abattages successifs d’arbres par des hommes à intérêt lucratif, la disparition des forêts, la disparition des écosystèmes, sont autant des signes perceptibles de cette détérioration. Ainsi si jusqu’à présent nos rapports avec l’arbre et avec notre environnement ont été comme ceux de proie et prédateur, cette situation ne devrait plus être tolérée. Lors du diagnostic participatif, la population a déploré la forte pression sur les arbres dans les territoirs villageois. Dans un pays qui veut aspirer à un développement durable, la protection de l’arbre ne doit pas être en conflit avec le développement (Elisabeth S.HELMAN : Au secours de la nature, 2001).
Cependant, nous devons songer à conserver l’arbre de manière durable et chercher le juste équilibre entre nos besoins économiques et notre environnement. Enfin disons que les arbres coupés ne sont plus remplacés laissant la place à la dégradation de l’environnement et à l’érosion des sols pour les cultivateurs et pour les habitants mais également le changement climatique. En effet l’utilisation commerciale des arbres à grande échelle menace la nature et la biodiversité, du fait d’une surexploitation des arbres servant pour protéger l’humanité. ( BITUNDU MWANA THANYA : Cours de Gestion Durable de l’Environnement G3 ISDR/BUKAVU 2014).
Après avoir analysé ces problèmes déjà présents dans notre problématique quelques questions de recherche nous permettront pour approfondir notre recherche :
Dans notre travail nous cherchons à vérifier les hypothèses ci-après :
Plus spécifiquement, cette étude vise à :
Le choix de ce sujet a été motivé par un constat selon lequel dans le groupement de Burhale, les plantes et les arbres sont soumis à des actions anthropiques et à la non conservation et protection qui contribuent à l’extinction des certaines espèces, au manque de rentabilité et à la menace d’autres. Une étude sur ce problème a sa juste valeur afin d’inciter les habitants à la conservation de ces arbres. Ainsi notre travail a un intérêt double :
A part l’introduction et la conclusion générale, notre travail comprend quatre principaux chapitres :
Le premier chapitre traite des généralités sur l’arbre ;
Le deuxième donne la méthodologie du travail ;
Le troisième présente les résultats de l’enquête
Le quatrième chapitre enfin est un projet de reboisement de la colline Mudogomo dans le groupement de Burhale.