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CHAP I CADRE D'ETUDE ET GENERALITE

I.1. CADRE CONCEPTUEL

Pour éviter de nous bercer dans les illusions tout au long de notre travail, la définition des certains concepts clés nous parait d’une grande importance ou encore il est important de ressortir les définitions de mots clés constituant notre travail pour mieux donner une idée global su ce que nous allons faire tout au long de notre travail.

Ainsi, nous allons définir le capital humain, le rendement du travail, la rémunération, l’entreprise publique, le salaire et en fin on portera sur la généralité sur l’étude.

I.1.1. CAPITAL HUMAIN

            Le capital humain est l’ensemble des aptitudes, talents, qualifications, expériences accumulés par un individu et qui déterminent en partie sa capacité à travailler ou à produire pour lui-même ou pour les autres[1]. Le capital humain d’un individu est les stocks des compétences et de savoir incorporés en lui mais l’individu et seul à pouvoir accroitre ses compétences et ses savoirs en  lui-même.[2]

Selon la définition de l’OCDE, le capital humain est l’ensemble des connaissances, qualification, compétence et caractéristiques individuelles qui facilitent la création du bien être personnel, social et économique.[3]

Le capital humain se définit  comme  l’ensemble des connaissances et des compétences que les individus développent généralement par l’éducation ou la formation et qu’ils peuvent offrir en suite  sur le marché du travail en contrepartie d’une rémunération.[4]

Ainsi, le capital humain est l’ensemble de savoir-faire, savoir être qu’une personne apporte dans une organisation et qui nécessite d’être rémunéré.

I.1.2. Rendement du travail

            Le rendement est la mesure de la capacité des biens économiques en relation avec l’augmentation de la qualité soit avec l’accroissement de son utilité[5]. Le rendement du travail est la capacité productive d’un travailleur ou d’un groupe des travailleurs qui est évalués par rapport aux normes ou une unité de mesure probablement fixées.

Le rendement est le rapport entre un élément concourant à la production et le volume ou la valeur de la production correspondante.[6]

Le rendement est définit comme un rapport entre un élément concourant à la production correspondante, le rendement exprime la capacité d’une unité des facteurs de production à contribuer à la production.[7]

 Selon notre compréhension, le rendement est une réaction entre les variations des quantités produites (out put) et les variations des facteurs nécessaires pour les produits (in pouts

I.1.3.  LA REMUNERATION

            La rémunération, il faut entendre le salaire ou le traitement ordinaire de base au minimum et tous les autres avantages par nature ou en espèces payé directement ou indirectement à un travailleur.[8]

Selon Larousse 2012, la rémunération est le prix d’un travail d’un service rendu.[9]  La rémunération est l’une source de motivation qui pousse l’homme à agir ou fournir l’effort envie  d’atteindre un objectif ou de satisfaire un besoin.

Tout personnel travail de manière à réaliser un rendement très efficace et qualité dans l’entreprise dont il est engagé. Le salaire quant à lui-même contourne facilement tout ce qui est facteur, ceci dans le souci d’apporter l’entreprise  suivant les objectifs qu’elle s’était fixé ; donc accroître ses productivités afin de réaliser le bénéfice avec le personnel rentable[10].

La rémunération c’est ce que les employés reçoivent en échange avec leur travail, la gestion de cette activité permet à ‘organisation d’attirer, de soutenir, d’encourager et de conserver une main d’œuvre efficace. Si la rémunération n’est pas adéquate, les employés peuvent donner leur démission et il sera difficile de trouver leurs remplaçants.

I.1.4. ENTREPRISE PUBLIQUE

L’entreprise publique c’est sont des entreprises qui sont connue des organisations à caractères industrielles et commerciales placées sous l’autorité ou la tutelle de l’Etat ou d’une collectivité publique destinée à produire des biens et des services pour un marché et dispose d’une autonomie de gestion.[11]

L’entreprise publique est une entreprise qui est en possession de l’Etat. Pour de telles entreprises, l’Etat détient plus de 50 % du capital humain investi. Ces entreprises sont souvent créer par l’état national c.à.d. créées par des privées et transférées à l’Etat pour propriété le statut juridique est variable du faite qu’il est souvent déterminé par la loi d’un cas à un autre.[12]

Selon la loi congolaise N° 78/002 du 06 Janvier 1978 portant dispositions générales applicables aux entreprises publiques. Cette loi définie une entreprise publique de la manière suivante :

 Toute entreprise quelle que soit sa nature :

  • Est créée à l’initiative des personnes morales du droit public (civile, région, collectivité) entre elle pour l’exploitation en commun d’un service ou d’une activité donnée.
  • Est créée et contrôler par le pouvoir public pour remplir une tâche d’un intérêt général.
  • Est créées à l’initiative des pouvoirs publics pour l’exploitation en commun d’un service ou d’une activité donnée.

Dans les entreprises publiques, les capitaux est donc les moyens de production appartiennent totalement ou partiellement aux pouvoir publics (Etat, province, commune) les pouvoirs de décision ou les principaux pouvoirs de décision appartiennent aux autorités publiques.[13]

L’entreprise publique est donc une organisation donttoute les activités de l’entreprise est sous la responsabilité de l’Etat.

I.1.5. SALAIRE

HENRI, B, Définit le salaire comme étant un revenu perçu en échange d’un travail d’un contrat de louage de service au temps du quel le salaire est assuré de sa rémunération, mais abandonne la direction technique de sa tâche à l’employeur, seul habiliter à juger de l’opportunité de ce qui est produit.[14]

Différents auteurs ont tenté d’apporter une définition possible du mot salaire.  Nous pouvons citer quelques-uns [15]:

KARL MARX dans le capital analyse la relation salariale en insistant sur le fait que les patrons peuvent réaliser les profits en employant des salariés. Il considère que ces profits sont l’expression de l’exploitation des travailleurs par le capitaliste et élaboré une théorie économique fondée sur ce concept : le salaire sont déterminés par le rapport de force entre le travailleur et le capitaliste[16].

ADAM SMITH, dans les recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations propose une théorie fondée sur une représentation concurrentielle du marché de travail. Il suppose que le niveau de salaire permet d’égaliser l’offre et la demande pour chaque type d’emploi[17].

Paul SAINT THOMAS D’AQUIN, le juste salaire est celui qui permet à son bénéficiaire d’avoir une vie conforme à sa position sociale. Je peux aussi dire que le salaire est une démarche qui consiste à récompenser les efforts fournis par les travailleurs[18].

I.2. GENERALITE SUR L’ETUDE

Ainsi cette partie est subdivisée en deux grands points dont la notion sur le capital humain et la notion sur la rémunération.

I.2.1. NOTION SUR LE CAPITAL HUMAIN

            Dans une entreprise, l’employeur doit toujours tenir compte de possibilités humaines pour accroitre la productivité et l’exploitation de son entreprise. Etant donné que le capital humain est stock qui peut augmenter ou diminuer et qui possède de deux caractéristique essentielle d’une  part, il est largement immatériel et de l’autre part inséparable de la personne de son détenteur.

Dans le domaine de l’éducation et la formation, il ne s’agit pas seulement de la scolarité et de la formation professionnelle, mais il s’agit d’inclure en amont la petite enfance, en aval l’expérience professionnelle acquise de manière plus officielle.[19]

Dans le domaine de santé, les aptitudes doivent être visés en œuvre en tout ce que contribue au développement au bien être physique et mental des populations, accroit le capital humain (évacuation, contrôles des préventions, etc.).[20]

I.2.1.1. ACCUMULATION DU CAPITAL HUMAIN

            L’individu va continuer à accumuler du capital humain pendant sa vie active et que l’on ne saurait limiter l’analyse de cette accumulation, plus généralement de la demande d’éducation à la seule phase de formation. On ne considère que le choix d’interrompre ou de poursuivre les études uniquement d’un arbitrage économique face à des coûts et des gains. Ceux-ci nous pousse que l’éducation est « une richesse dans l’homme »[21]

I.2..2. NOTION SUR LA REMUNERATION

                La rémunération c’est ce que les employés reçoivent en échange de leur travail, la gestion de cette activité permet à l’organisation d’attirer, de soutenir, d’encourager et de conserver une main d’œuvre efficace si la rémunération n’est pas adéquate, les employés peuvent donner leur démission et il sera difficile de trouver leurs remplaçants.[22]

La rémunération, dépasse e cadre stricte du salaire pour prendre en compte les «  avantages » offert par l’entreprise. En principe, le contrat de travail fixe libre le salaire avec deux réserves : le respect du salaire professionnel de base fixés par branches et le respect du SMIC.

  1. ORIGINE DE LA REMUNERATION

La rémunération sous entant le salaire et d’autres avantages. L’origine étymologique du mot «  salaire » solarium, fait remonter au temps des militaires qui recevaient du solde pour acheter du sel.

  1. TYPE DE REMUNERATION
  • La rémunération directe
  • La rémunération indirecte

La rémunération directe : c’est une rémunération ou rétribution directe du travail, effectué sur une base horaire, quotidienne, hebdomadaire.

 La rémunération indirecte : la partie de la rémunération que touche une personne en sus de son salaire, sans nécessairement fournit un travail en conséquence, tel que la protection de la personne et du revenu.

La protection de retraite, le maintien du revenu et des services aux salariées. C’est alors le SMIG ajouté aux avantages sociaux.

  1. OBJECTIFS DE LA REMUNERATION: SALAIRE
  • Permet l’acquisition: les candidats à l’offre du travail ont toujours eu tendance à comparer le salaire offert par une entreprise par rapport à celui du marché. De ce fait, en offrant une rémunération comparable et surtout  meilleur sur le marché du travail, ça facilite à l’entreprise de faire une bonne sélection (choix) des candidats qualifiés et de les affectés aux postes selon leur qualification puisqu’ils viendront en masse.
  • Favoriser la motivation et la satisfaction, plus un salarié est satisfait, plus ils sera motivé à fournir les efforts pour sa performance, les gestionnaires des entreprises ont donc intérêt ou adapter une structure de rémunération sous forme des primes d’incitation et primes d’intéressant pour récompenser les employés qui ont pour récompenser les employés qui ont une haute performance, plus d’ancienneté, plus de loyauté vis-à-vis de leur organisation.. cela poussera aux autres à être ambitieux et à favoriser l’effort.
  • Permettre la conservation : les employés même en plaine fonction se sont toujours renseignés au marché de l’emploi pour savoir là où ça paie le mieux possible. L’entreprise devra alors habituellement passera en évaluation des ressources humaines et à la conservation des employés performants à travers une rémunération qui leur satisfait une rémunération qui leur satisfait un marché du travail répondant aux qualifications de chacune d’eux. Cela envue de susciter entre eux une réflexion quand ils ont idée de quitter l’organisation.
  • Permette à la réglementation: toute entreprise doit fonctionner suivant les normes du pays dans lequel il opéré. C’est pour cela que les structures de rémunération établent doivent être gênées en respectant la législation établie par l’Etat[23]. Elle doit aussi tenir compte de l’environnement en respectant les contrats signés avec les syndicats.

Les organisations du marché de l’emploi (ONEM en RDC). L’organisation est donc par mesure de prudence contrainte à se soumettre à plusieurs réglementations en vigueurs dans le pays. Le respect du salaire minimum par exemple.

  1. Différentiels du salaire

La rémunération consiste à compenser les efforts fournis par les travailleurs. Dans la pratique ou rencontre plusieurs modes des traitements ou de détermination du salaire individuel. Nous avons :[24]

1°. Le salaire au temps

      C’est le salaire forfaitaire fixé en fonction de la qualification du travailleur proportionnel au temps presté.

2°. Le salaire aux pièces

      C’est un mode de traitement qui offre à l’agent, en une donnée un salaire en fonction de nombre des pièces ou d’opérations réalisées. W= f (pc×t)

3° le salaire d’efficience

      Est celui considéré comme étant le plus juste possible, qui stimule le travailleur tient compte du coût de production et du temps de travail : « il existe une relation entre l’effort fourni par le travailleur et l’accroissement de son revenu salarial » la situation de «  l’effort fonction de croissante du salaire se présente comme suit :

       
     
   
 

E(w*)                                                             Effort

  • 0

Source : Buhendwawendo, cours de GRH, G3 éco, Uob, 2011-2015                   E(w*)

De ces graphiques nous constatons que l’augmentation de salaire ne pas une voix idéale pour attendre la productivité de l’agent.

En plus de ces 3 grands types des salaires et en existe d’autres comme suit :

  • Le salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) : il est lié au problème géographique aux disponibilités dont disposent les entreprises.
  • Le salaire minimum interprofessionnel légal (SMIC) : il est fixé suite à l’intervention de l’Etat pour réglementer à l’aide d’une loi. Les rémunérations.
  • Le salaire minimum interprofessionnel de croissance (SMIC)

I.2.2. NOTIONS SUR LE RENDEMENT DU TRAVAIL

                Le rendement est définit comme un rapport entre un élément concourant à la production correspondante. Le rendement exprime la capacité d’une capacité d’une unité des facteurs de production à contribuer à la production.[25]

Le rendement est une réaction entre les variations des quantités produites (out put) et les variations des facteurs nécessaires pour les produire (inputs).[26]

Le terme rendement a été entendu au cours du 19ème siècle à l’appréciation des résultants du travail humain comme par exemple, le rendement d’un mineur dans une mine d’or. Le rendement est alors capacité productive d’un travailleur ou d’un groupe des personnes et ou des travailleurs. Cette capacité est évaluée par rapport aux normes ou à une unité de mesure préalablement fixée.

Pour la bonne expression de ce rapport économique, l’on préfère actuellement le terme productivité : un terme qui parait plus conforme à la réalité moderne puis qu’il remplace la notion de restitution par celle de production et de création.

I.2.2.1. TYPES DE RENDEMENTS

On distingue le rendement factoriel et le rendement d’échelle.

  1. Les rendements factoriels: ils retiennent la production (output) à une combinaison des facteurs. Deux hypothèses sont retenues.
  • Le recrutement Croissant ou non proportionnel : on se réfère à la célèbre loi de rendement décroissant qui suppose que si les quantités successives, croissantes et homogène d’un facteur variable (ex : le travail) sont combinés à une quantité données des facteurs fixes (ex : la terre ou les outils). Il arrivera un moment où la productivité marginale finira par décroitre.
  • Le rendement Constant: il est le rendement qui reste fixe malgré l’augmentation ou la  diminution des facteurs de production.

Cette hypothèse parait peu réaliste car, à partir d’un certain niveau d’utilisation des facteurs variables, la productivité marginale ne reste pas constante mais varie soit  en décroissance ou en croissance.  Les rendements factoriels ne sont alors constants pour une phase limitée.

  1. Les rendements d’échelle : ils relient la productivité à la combinaison des facteurs qui varient tous deux simultanément.

Le rendement d’échelle  peut être constant, croissant ou décroissant :

  • Constants : si la production augmente dans la même proportion que les facteurs (inputs).
  • Croissant : si la production (out put) augmente dans une proportion plus grande que les facteurs (inputs), il ya alors économie d’échelle.
  • Décroissants : si la productivité (outputs) augmente dans une proportion moindre que les facteurs (input), alors il ya deséconomie d’échelle.

Le rendement des travailleurs dans une entreprise peut s’obtenir en faisant entre les réalisations de la période et les prévisions :

Il sied de noter que le rendement est à distinguer de la rentabilité qui est le rapport entre le revenu et le capital engagé pour l’obtenir[27].

L’analyse de la rentabilité peut s’effectuer à trois niveaux selon les objectifs de cette analyse. Il s’agit de la rentabilité commerciale, la rentabilité financière et la rentabilité économique.[28]

I.2.3. PRESENTATION DE LA VILLE DE  BUKAVU

Dans cette sous-section nous allons présenter la ville de Bukavu dans son aspect historique, géographique, administratif, démographique, économique et socio-culturel.

I.2.3.1. CREATION ET HISTORIQUE

            Dès sa naissance, Bukavu n’est pas restée statique mais plutôt dynamique. La ville grandissait étape par étape.

Ancien territoire du royaume de Bashi (nom de pays de Bashi, ethnie Shi). Il était dirigé par le « Muluzi » Nyalukemba, lors de l’arrivée des premiers européens dans le Bushi à la fin du XIXème (Muluzi ou Baluzi au pluriel, veut dire « le noble ou noblesse chez le Shi » la ville s’appelait Rusozi. Le nom Bukavu vient de la transformation du mot « bu’nkafu’ (ferme des vaches). La légende locale raconte que le rite coutumier animé à la flute « Karhera » faisaient émerger les vaches des eaux du lac Kivu. Il est un fait que les vaches provenaient du Rwanda en brouter sur les côtes lac Kivu.

            La fin du XIXème siècle et le début du XXème siècle, étaient caractérisés par des antagonismes politico-militaires qui ont abouti à la paix-année sur le vieux continent. C’est dans le but de surveiller le Rwanda, colonie allemande à l’époque, que la Belgique a trouvé la nécessité d’installer des postes militaires à proximité du Rwanda au bord du lac Kivu déjà découvert par le compte GUSTAV ADOLF VON GOETZEN en 1894.

Par l’arrêté du 19 février 1900, le gouverneur général institue un conseil de guerre au poste principal du lac Kivu. Ce poste était placé à Nyalukemba en 1900. La même année, ils ont occupé Ndendere (emplacement actuel de l’Athénée d’Ibanda).

Il est à souligner, cependant, que l’endroit le plus sacré et le plus important était l’espace marécageux du contrebas de l’Hôpital Général actuel où les vaches sortaient en masse du lac appelé pour cela Bukavu, c’est-à-dire la région des vaches.

C’est là l’origine du mot Bukavu qui fut plus tard l’appellation de la future ville. Les premiers militaires qui sont venus s’installer à Nyamoma et à Ndendere étaient au service de l’IEC (Etat Indépendant du Congo)[29].

Bukavu fut fondée en 1901 par les autorités coloniales belges. En 1927, Bukavu fut baptisée Constermansville  ou Constermansstad en néerlandais en l’honneur de Paul CONSTERMANS, un inspecteur d'Etat qui avait vivement défendu la frontière de l'Est pendant la guerre qui opposait les belges aux allemands. L'ordonnance du gouvernement général changera le nom de la ville de "Bukavu " en "Constermansville". Mais en 1960 après le départ des colons blancs la ville reprit son nom de Bukavu et cela jusqu'aujourd'hui.

Ainsi est née la ville de Bukavu par l’ordonnance n° 12/157 du 6 septembre 1958 avec ses limites fixées par l’ordonnance n° 21/876 du 29 septembre 1958.        

1.2.3.2 SITUATION GEOGRAPHIQUE

La ville de Bukavu a une superficie de 44.90 Km² dont 23,30 Km² dans la commune de Bagira, 10,00 Km² dans la commune de Kadutu et 11,57Km² dans la commune d’Ibanda.        La ville de Bukavu est limitée :

  • Au Nord: par le Lac Kivu qui est l’unique limite.
  • Au Sud: par le territoire de Kabare par une ligne conventionnelle. Cette ligne va de l’Est de Panzi et se prolonge à l’ouest jusqu’à la rivière Nyamuhinga dans la commune de Bagira.
  • A l’Est: c’est la rivière Ruzizi qui accueille les eaux du Lac-Kivu et les charrie jusqu’au Lac Tanganyika. La vallée où coule la Ruzizi n’est pas exclusivement la limite de la ville de Bukavu mais aussi sa prolongation délimite la République du Rwanda et du Burundi avec notre pays la République Démocratique du Congo.
  • A l’Ouest: par le territoire de Kabare.
  1. a) Relief

La ville de Bukavu a un relief fort accidenté qui croit au fur et à mesure qu’on s’éloigne du lac ; elle couvre 5Km à vol d’oiseau et 10Km de distance par route.

  1. b) Hydrographie

L’hydrographie de la ville de Bukavu appartient au bassin du lac Kivu découpé par 58rives d’eau. Caractéristiques torrentielles dont : Kawa, Mungoba, Wesha, Nyamuhiga et Tshulwa. Trois autres ruisseaux :Kamagema, Mabengera et Mukukwe vont verser leurs eaux dans la rivière Ruzizi.

  1. c) Climat

La ville de Bukavu jouit d’un climat de basse altitude ou tropical humide à courte saison sèche qui dure trois mois, de juin à mi-septembre. Tandis que la saison de pluie s’échelonne sur le reste de l’année avec une courte saison sèche, Bukavu jouit aussi d’un climat d’altitude moyenne entre 1500 et 2000m, ce qui modère beaucoup la température puis qu’on dépasse rarement 20° de moyenne altitude quotidienne et enfin cette température est un climat pluvieux dont les mois des saisons pluvieuses reçoivent entre 100 et 250mm de précipitation.

  1. d) Végétation

La végétation de la ville de Bukavu est dominée par la forêt, mais aujourd’hui elle a disparue suite aux actions anthropologiques sur l’environnement (déboisement incontrôlé, distribution anarchique des parcelles, construction anarchique).

  1. e) Sol

Le sol se forme sous l’action des précipitations et des érosions sur la roche mère, c’est pourquoi l’on trouve par-ci par-là des sols riches et pauvres, profonds ou superficiels, secs ou humides.

La ville de Bukavu se trouve presqu’entièrement dans le groupe des sols volcaniques, ceux-ci sont argileux de couleur rouge et résultant de l’alternation  profonde des trachytes et des bassettes. La couche hémisphérique  a totalement disparu et en conséquence les sols sont devenus compactés et presque même imperméables à l’eau qui ruisselle et endommage la surface sur presque toute l’étendue[30].

I.2.3.3. SUBDIVISION  ADMINISTRATIVE ET  ASPECTS DEMOGRAPHIQUES

            La ville de Bukavu est une entité administrative décentralisée conformément au décret-loi n° 02/01/1988 portant organisation territoriale et administrative de la R.D.Congo.

Elle est subdivisée en trois communes actuellement ; dont la commune de Kadutu, la commune d’Ibanda et la commune de Bagira. Ces trois communes sont subdivisées en quartiers, ceux-ci en cellules et ces derniers en avenues. Depuis sa création la ville de Bukavu, a connu une croissance démographique rapide, ainsi la population est passée de 94 habitants en 1908[31]à 533757 en 2007[32]

Tableau n° 1 : Subdivision administrative et aspects démographiques de la ville de Bukavu.

Quartiers

Hommes

Femmes

Garçons

Filles

Total

KASHA

25 343

29 615

38 883

46 612

140453

COMMUNE DE BAGIRA

LUMUMBA

6.434

6.919

10.080

10.675

34 108

NYAKAVOGO

6.173

6.002

8.394

8472

29 041

Total commune

37.950

42.536

57.537

65.759

203.602

NDENDERE

26.196

29.349

3342

40.120

99.007

COMMUNE D’IBANDA

NYALUKEMBA

7.675

7.778

10.864

11.498

37.815

PANZI

18.514

21.451

25.027

29.512

94.508

TOTAL commune

52.385

58.578

39.233

81.130

231.326

CIMPUNDA

6.764

6.939

10.970

13.326

37.999

KAJANGU

2.679

2.916

5.573

5.573

16.741

KASALI

4.263

4.283

5.326

5.326

19.198

COMMUNE DE KADUTU

MOSALA

15.872

16.140

17.027

17.488

66.527

NKAFU

13.059

12.832

15.332

15.254

56.477

NYAKALIBA

6.521

6598

8.961

9.663

31 743

NYAMUGO

14.034

14.255

19.679

20.251

68.219

Total commune

63.192

63.963

82.868

86.881

296 904

Total ville

153.527

165.077

179.458

233.770

731 832

      Source : Rapport annuel INS/ Bukavu 2014.

I.2.3.4. ASPECTS SOCIO-CULTURELS

  1. La santé

La santé est gérée par plusieurs hôpitaux et cliniques privées, nous constatons la prolifération de dispensaires autres et plusieurs maisons médicaux-traditionnelles qui naissent comme des champignons sans oublier des nombreuses pharmacies privées.

  1. Education

La ville de Bukavu semble avoir une vocation orientée vers l’enseignement. La sous division de l’EPSP nous signale qu’elle compte diverses écoles primaires et secondaires publiques dont 29 écoles primaires et 11 écoles secondaires à Bagira, 33 écoles primaires et 12 écoles secondaires à Kadutu,  68 écoles primaires et 21 écoles secondaires dans la commune d’Ibanda. La ville de Bukavu héberge également des institutions supérieures et universitaires  tant privées qu’étatiques comme l’UEA, UOB, UCB, ISDR, ISP, ISTM, et plusieurs autres.

  1. Religion

Deux grandes confessions religieuses sont à signaler dans la ville de Bukavu avec une grande majorité des personnes dont la confession catholique et la confession protestante, derrière ces deux nous avons aussi en minorité d’autres confessions comme celle Kimbanguiste, musulmane, témoins de Jéhovah,   et plusieurs autres sectes.

La langue parlée localement est le swahili pour la grande majorité, mais la langue française demeure la langue officielle. Sur le plan culturel, il convient de souligner qu’il existe une diversification culturelle dans la ville de Bukavu suite à la présence des plusieurs ethnies que tribus. Les tribus  Shi sont majoritaires suivi de celle de lega, l'autre partie de la population majoritaire émane des autres provinces du pays pour des raisons différentes telles que l'exercice des activités commerciales, la recherche des emplois et les études[33],...

I.2.3.5. ASPECT ECONOMIQUE DE LA VILLE DE BUKAVU

La ville de Bukavu est subdivisée dans trois communes, dans chaqu’une se trouve un grand marché et des marchés secondaires. Ainsi, le marché central de la ville se trouve à Kadutu, il est celui qui joue un grand rôle sur le plan économique c à d dans les échanges  au niveau de toute la ville de Bukavu et le centre de toutes les activités de la ville.

Les activités économiques dans cette ville concernent les activités industrielles, les activités commerciales et les services bureaucratiques. Les activités du secteur primaire, c’est- à – dire l’agriculture et l’exploitation du sous-sol y sont de moindre importance. 

La population de la ville de Bukavu  vit actuellement en grande partie de diverses activités notamment : le commerce, la pêche etc.

  1. a) Le Commerce.

La principale activité économique de la population de la ville de Bukavu est le commerce qui se fait par la plupart des habitants. La vente des denrées alimentaires bat  record avec des magasins, des boutiques, des cantines etc. Il ya aussi présence des institutions financières permettant à la population de demander des crédits, entre autre, les banques, les coopératives. Parmi les institutions nous trouvons aussi les régies financières de l’Etat, comme la DGDA, la DGRAD, la DGI  ayant le rôle le recouvrer des taxes sur les activités que les opérateurs économiques  effectuent.

  1. b) La Pêche.

          Dans la ville de Bukavu, la pêche est organisée sur le lac Kivu. Les  pêcheurs utilisent les équipements très rudimentaires (pirogue taillée dans un tronc d’arbre, filets de dimensions réduites, lignes) et un rendement très faible et la pêche  artisanale qui résulte de l’amélioration d’engins dans la pêche traditionnelle. L’équipement consiste généralement en 3 pirogues attachées par de longues perches, des filets et un système d’éclairage constitué par des lampes.

  1. Agriculture

L’agriculture proprement dite n’existe pas à Bukavu, j’adis ils existaient plusieurs espaces verts où chaque famille pouvait cultiver. Actuellement cette activité est en régression à cause des multiples constructions anarchiques. Toutefois, on observe quelques endroits où on pratique l’agriculture sédimentaire qui s’applique sur des terres à pentes, des lopins des terres non encore construits et des jardins.

  1. Elevage

Il est peu développé autour de la ville de Bukavu. En effet, l’élevage qui est pratiqué à l’ouest est celui du petit bétail (chèvres, moutons, poules, canards…..)

  1. Transport et communication

Deux principales voies de communication permettent à la ville de Bukavu d’assurer les transactions internes et échanges économiques avec l’extérieur. Le transport terrestre est assuré par les privés. Plusieurs voitures, bus et mini bus, les motos….

Le transport lacustre est assuré par les établissements privés et plusieurs autres canons rapides, les pirogues qui vont à Idjwi et Kalehe. La ville de Bukavu à comme réseaux téléphoniques : Vodacom, Airtel, Orange, Tigo, ainsi que des cybers café pour faciliter la communication nationale qu’internationale[34].

I.2.4. BREVE PRESENTATION DE LA SNEL DSK

  1. a) Localisation

            La direction provinciale de la SNEL du Sud-Kivu et du Maniema  se situe à Nagera l’avenu du gouverneur N027 dans la commune d’Ibanda à Bukavu, province du sud Kivu, RD Congo.

  1. Aperçu historique

            La société nationale d’électricité « SNEL » est un établissement des droits publique à caractère industriel  et commercial crée par l’ordonnance loi n073/033 du 16 mai 1970. Avant 1966 la production du courant électrique à commencer par les fait de plusieurs sociétés ayant pour but à la fois de produire les courant électrique, d’assurer sa distribution pour en fin aboutir à sa commercialisation. Ces sociétés sont :

  • COMMETRICK à Kinshasa
  • Force de l’Est à Bukavu et à Bendera
  • Société générale africaine d’électricité SOGELC au Shaba
  • Société générale de la force hydroélectrique SOGEFOR à Zongo
  • Société générale congolaise des forces du Bas-Congo.

En effet, soucieux de répondre aux besoins énergétique du pays, le pouvoir publique, par l’ordonnance présidentiel N067/ 391 du 23 septembre 1967, constituaient les comités de contrôle technique et financier pour les travaux d’Inga, la même année le gouvernement mit en marche les processus se traduira par l’instauration d’une situation des monopole au prof de la SNEL confrontée en suite par la loi n074/012 du 14 juillet 1974 portant reprise par SNEL  de leur droit, obligation et activité. Celle-ci traduit la volonté de l’Etat de s’assurer le contrôle direct de la production, du transport et de la distribution d’électricité, matière stratégique dans le développement économique et sociale du pays.

A ce jour, le service publique de l’électricité est confié à la SNEL, émergé sous forme des sociétés d’Etat, régit par la loi-cadre sur les entreprises publique et l’ordonne n078/196 du 05 mai 1978 approuvant ce statut sur la tutelle du ministère ayant l’énergie dans ces attributions.

  1. Mission de l’institution

En tant que société commerciale, la DSK a les mêmes visés que sa compagnie mère qui est la SNEL. La direction national ayant son siégé à Kinshasa assure la coordination générale. La DSK quant à elle exécute les ordre et recommandations fournies par la Direction nationale. Elle gère également son personnelle  à la maintenance ses infrastructures.

            La SNEL a ainsi muri et grandi, et sa mission est de faire Dans les deux décennies avenir une large desserte du territoire nationale et d’autre pays en énergie faible du moindre cout et à la satisfaction de son clientèle.

A matière de mieux être et de mieux vivre, la SNEL est appelé dans le cadre du développement de la république à réaliser ses objectifs fondamental à savoir : l’électricité pour tout, partout, et pour tous.

  1. Objectif de la société.

L’Etat voulant assurer le contrôle direct de la production, du transport d’énergie électrique dans le développement économique et sociale du pays, il a doté la société des objectifs globaux suivants :

  • Produire, transporter, distribuer et commercialiser l’énergie électrique aux moindres couts possible. Ainsi il se doit de contribuer à la promotion de l’industrie par conséquent aux bienêtre social générale. Outre cette prestation, la SNEL exporte le courant au Rwanda, au Burundi, en Angola, en Zambie etc.
  • Implantation progressive des infrastructures électriques des productions de transport d’énergie à travers la campagne de la RDC que dans la distribution de l’électricité aux usagés y compris les usagés paysan jusque-là trop souvent oubliés.
  • Electrification des nouvelles joues de consommation à partir des sources peu couteuse
  • Améliorer la qualité de service par l’assainissement des installations de production et des réseaux associés[35].

En ce qui concerne le rôle socio-économique de la SNEL, elle joue un rôle très important dans l’amélioration du bien-être du pays par la création de l’emploi, elle contribue au développement des travaux de production et de transport de l’énergie d’un pays à l’autre ou d’une province à une autre et la distribution de cette énergie à la commercialisation.

Eu égard à la direction provinciale de Sud-Kivu, elle a sous enceinte plusieurs centres de vente s et services ayant toutes les mêmes attributions mais aussi organigramme.

  1. Ressources matérielle et humaines
  2. Ressource matérielles

Peuvent être encore appelés logistique. Elles s’occupent de tous les matériels utilisés par la SNEL dans toutes ces activités. Il s’agit de : transformateur, câble, lubrifiant, roues, échelles,…

  1. Ressources humaines ;

Celle-ci est la branche qui s’occupe de la gestion du personnel ou des travailleurs en son sein. A la SNEL Sud-Kivu nous trouvons à peu près 390 agents. Parmi eux il y a de : les matriculés, les journaliers, les agents cadres, les agents de maitrise et les agents d’exécution[36].

[1]Jacques GENERAUX, Introduction à l’économie, PUF, Paris, 1992, p132.

[2] J.C et Alli, Dictionnaire des sciences économiques, PUF, Paris, 2001, p 342.

[3] A. BIHR et Alli, l’inégalité homme femme, PUF, Paris 2001,p58.

[4] V.ABESSOLOI, Cours d’économie du travail, notes de cours, Inédit, L2 économie politique, UOB,2008-2009.

[5]Bareay et Alli, Economie d’entreprise BTS, éd Hachette, Paris, 1992, P20

[6]A. BETOINE, Dictionnaire économique et financiers, 2d. du Seul, rue JOCAIS, Paris, p 249.

[7] BERNARD et colli, Dictionnaire économique, financier, 1197-1198.

[8]MARTHORY et CROSET, la gestion des ressources humaines, pilotage social et performance, De Boeck, Bruxelles, 2002, p32.

[9] D.LA RUE et Alli, Economie d’entreprise BTS1, « d. Hachette, Paris, 1992, p20.

[10] Jacques G, introduction à l’économie, Puf, Paris,1992, pg 136

[11] A. SELEM et J. M. ALBERTTINI, lexique économique, Paris, « d. Dalloz, 1992,p39.

[12] P. LEBOLO+LOCH et Alii, l’économie, Bertrand la Coste, Paris, p31.

[13] YVES DE WASSEIGE, les mécanismes de l’entreprise, IOMEI, éd. Vie ouvrière, Bruxelles, p 29.

[14]B. HENRI, Dictionnaire de sciences économiques, Bordas, Paris, 1992.

[15] A.BETOIN, op cit, p 12.

[16]Christian BYAMUNGU, cours d’ecopol1, G1Economie, UOB 2013-2014

[17] Idem

[18]Idem

[19]A.BETOINE, op cit, p42.

[20] A. BETOINE, op cit, p 45

[21] Economie et prévision n° 116,1994-1995, p 74.

[22] J. DU BOIS, Le salaire, édition d’organisation, paris, 1986, P180.

[23]BUHENDWA WENDO.V syllabus de GRH ;Inedit ;G3éco 2015-2016

[24] BUHENDWA WENDO, Syllabus de GRH, Inédit, G3 Economie, UOB, 2015-2016.

[25]BERNARD et COLLI, Dictionnaire économique et financier, 1197-1198

[26] J.Pierre RAYBAUD et Ali, Economie d’entreprise 1èreGéd.Nathan, Paris, 1988,p10.

[27]BUHENDWA WENDO.V ; op cit

[28] BRUNO SOLNIK, Gestion financière, 6ème éd. Dunond, Paris, 2003, p41.

[29]Mairie de la ville de Bukavu 2016

[30]Mairie de la ville de Bukavu 2016, p5.

[31] www.sudkivu.cd, Province du Sud-Kivu, Mairies - Historique de la Ville de Bukavu, Bukavu, 2009, p3

[31]www.sudkivu.cd, Province du Sud-Kivu, Mairies - Historique de la Ville de Bukavu, Bukavu, 2009, p3

[32]Rapport de la division provinciale de l’intérieure 2007

[33]Mairie de la ville de Bukavu 2016, op.cit

[34]Division provinciale de l’agriculture, les potentialités économiques de la province du Sud-Kivu, 2009.

[35] Division provinciale de la SNEL/ BKV, p.4

[36] Bureau du personnel de la SNEL/ BKV.

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