Arrow Table de matières
6463221

INTRODUCTION

  1. CHOIX ET INTERET DU SUJET

Notre recherche porte sur l’impact de la taille du ménage sur l’état de santé de la population du Rwanda. Elle est centrée sur les habitants de l’ancienne province de Ruhengeri, actuellement partagée en deux grandes parties dont l’une dans la région du nord et l’autre dans celle de l’ouest d’après la nouvelle subdivision politico administrative du Rwanda.

Le choix de ce sujet n’est pas le fruit du hasard. Il s’avère nécessaire de montrer les raisons ayant stimulé notre choix.

1.1. Intérêt personnel

Etant donné que le problème de l’équilibre nutritionnel et alimentaire s’est toujours posé dans le Rwanda ancien et actuel, et que la province de Ruhengeri occupait le premier rang en matière de fécondité. (Atlas géographique, 2005 : 11). C’est notre devoir moral de faire une étude concernant sa fécondité et son état de santé et spécialement que c’est notre milieu natal.

1.2 Intérêt social

L’importance de pouvoir maintenir l’équilibre entre la taille des ménages et les nécessaires pour mieux vivre est aujourd’hui une préoccupation pour tous les pays et au Rwanda en particulier, vue sa densité très forte et son faible niveau économique. Réduire le taux de fécondité, lutter contre la pauvreté, améliorer les conditions de vie de la population rwandaise font couler beaucoup d’encre et de salive dans toute politique de population de notre pays.

Au fil des années, les écrivains ne cessent d’écrire sur les facteurs de déséquilibre démographique, entre autre, la croissance rapide de la population.

Ainsi, un Rwandais, qu’il soit pauvre au non, tant qu’il n’a pas encore pris conscience du manque à gagner lors de la planification reproductive, tentera à n’importe quelle circonstance de faire des enfants malgré les ressources et revenus limités. Bien entendu, il n’y a pas de règle sans exception.

Selon la mentalité traditionnelle, un Rwandais qui mourait sans descendance était mis au tombeau avec un morceau de charbon (signe d’un feu éteint, d’une vie éteinte), et le plus grave encore une famille et/ou couple n’ayant pas beaucoup d’enfants, surtout les garçons, était considérée comme n’ayant pas de force et/ou de successeur.

Aujourd’hui, les couples et/ou familles informés ou non informés des activités du programme de planification reproductive, déploient tout ce qui est en leur pouvoir, et cela malgré leur pauvre revenu, pour faire beaucoup d’enfants sous prétexte que c’est Dieu qui nourrira et éduquera leurs enfants « NIYIRERA », disent - ils.

Il faut souligner que, plus les familles et/ou les couples, surtout les plus pauvres, mettent beaucoup d’enfants au monde, plus leur chance de développer leur revenu diminue et le risque d’un déséquilibre sociodémographique est élevé.

Il est alors nécessaire de faire des études dans ce domaine pour éclairer la population sur la réalité qui prévaut enfin de juguler ce problème.

1.3. Intérêt scientifique

Le choix de ce sujet provient de l’intérêt scientifique d’établir les liens entre le rythme de la fécondité et l’état sanitaire de la population Rwandaise. Il compte apporter un soutient scientifique voire compléter d’autres recherches qui ont été faites sur le rapport entre la taille des ménages et leurs conditions de vie et susciter les goûts des autres démographes qui voudront se lancer dans ce domaine.

Nous estimons que les résultats ainsi que des suggestions qui s’en dégagèrent constitueront une contribution, modeste soit-elle, à l’amélioration des conditions de vie des ménages.

Nous pensons mettre à l’endroit des futurs chercheurs un document de référence scientifique.

1.4. Intérêt académique

En ce qui concerne l’intérêt académique, ce travail répond à une exigence académique à la fin des études universitaires de deuxième cycle, tout étudiant doit rédiger un mémoire original. Ce travail apporte un essai de synthèse de nos connaissances acquises durant notre formation de démographie et un exercice pratique de recherche scientifique.

  1. DELIMITATION DU SUJET

Comme toute étude scientifique, notre sujet est délimité dans le temps, dans l’espace ainsi que dans le domaine pour mieux cerner notre recherche.

2.1 Délimitation dans le temps

Elle se situe sur la période de 2005 parce que nous traiterons les données brutes récoltées lors de l’enquête démographique et de santé au Rwanda en 2005.

2.2 Délimitation spatiale

Notre étude n’a pas couvert tout le territoire national par défaut de moyens, du temps imparti

Ainsi donc, nous avons choisi l’ex province de Ruhengeri car, elle est la zone dont l’I.S.F est plus élevé au niveau national et elle est notre milieu natal.

2.3 Délimitation dans le domaine

Cette étude s’inscrit dans le domaine de population et développement. La taille du ménage insinue en d’autres termes le niveau de fécondité, car, plus un couple est trop fécond, plus il abrite beaucoup de membres. En plus tout développement tient compte du nombre de la population cible pour mieux prévoir son rythme de croissance et ses besoins matériels présents et futurs.

  1. PROBLEMATIQUE

L’humanité compte environ 6 milliards d’individus et son temps de dédoublement est actuellement estimé à environ 35 ans. Cette prolifération incontrôlée doit être suivie d’une réduction draconienne sinon, l’occupation de la terre par les hommes pourrait devenir extrêmement difficile dans un futur proche (K.O. Emery, 1994:25).

Cette première décennie du XXIème siècle voit d’immenses progrès dans le bien être humain coexister avec un extrême dénouement. En ce qui concerne la situation sanitaire dans le monde, nous pouvons constater certains effets bénéfiques. Pourtant il n’ya jamais eu autant de régressions.

Dans certains pays les plus pauvres, l’espérance de vie s’est effondrée, tombant à moins de la moitié de celle des pays les plus riches (www.who.int).

Il est à noter que 365000 bébés naissent chaque jour dans le monde, soit 4,2 bébés par seconde. Dans le même temps, 155000 personnes meurent, ce qui laisse un solde positif 210000 nouveaux habitants (www.linternaute.com).

Une croissance démographique rapide dans les pays pauvres accroît la demande de services tels que soins de santé et éducation plus vite que la capacité de satisfaire cette demande. Il est non moins évident que les économies ont besoin de grandir afin de réduire la pauvreté. Les données confirment le sentiment que des familles nombreuses et une croissance démographique rapide constitue un frein au développement (www.unfpa.org).

Les données démographiques et économiques à long terme en provenance de 45 pays en développement montrent qu’une fécondité élevée aggrave la pauvreté en ralentissant la croissance économique et en contractant la part des pauvres dans la consommation (www.unfpa.org).

La taille moyenne des ménages dans les pays en développement se situe autour de 5 personnes, avec une diversité régionale forte pour l’Afrique allant de 3,6 personnes au Ghana à 9 personnes au Sénégal ! En France, ce nombre est de 2,4 personnes (www.ird.fr).

Le taux élevé de croissance démographique de l’Afrique dissimule aussi des inégalités marquées à travers le continent.

Les taux oscillent de 2,0 et 1,6% en Afrique du Nord et en Afrique australe. A 2,5 et 2,7% en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale, tandis que la moyenne est voisine de 2,4% pour l’ensemble du continent. Si les taux de croissance démographique les plus élevés s’observent aux Comores, en Gambie, en Guinée, en Jamahiriya Libyenne, au Mozambique et au Sahara occidental, les taux les plus élevés sont ceux du Niger, du Malawi, de l’Ouganda et de l’Angola, où les femmes ont en moyenne sept enfants environ (FNUAP, 1999 :11).

Signalons que l’enquête de 2005 a révélé que l’ISF a augmenté jusqu’à 6,1 enfants par femme (EDS-Rwanda, 2005 :42). Cette forte fécondité a souvent la pauvreté comme origine et est l’un des éléments qui bloque ou ralentit les transitions démographiques (Shoumaker et Taboutin, 1999 : 3).

Un ménage rwandais compte, en moyenne 4,6 personnes ; variant de 4,5 en milieu rural et 4,8 en milieu urbain.

Un ménage sur dix est constitué de 8 à 9 personnes (EDS-Rwanda, 2005 :15). Il est à noter que dans les ménages dont les avoirs sont maigres, le risque de malnutrition est plus élevé quand les naissances se succèdent à moins de deux ans d’intervalle. La santé et l’éducation perdent énormément (www.unfpa.org).

Une forte fécondité influe négativement sur la santé maternelle et infantile. Une femme africaine a des risques élevés de tomber malade et de mourir pendant sa période de gestation, mais ces risques diminuent si elle a moins de 5 enfants (World Bank, 1996 :19-21).

Au Bénin, le septième enfant nouveau-né ou au-delà a 30% plus de risques de mourir dans sa première année de vie que l’enfant du quatrième au sixième rangs et a environ 60% de risques de décéder que celui du second et troisième rangs (World Bank, 1996:20).

Une forte proportion de 500 000 décès maternels qui se produisent tous les ans est due au fait que les femmes ont des grossesses nombreuses qu’elles ne le souhaitent. Quelles que soit l’âge de la mère, la deuxième et la troisième naissance sont les plus sûres, alors que les risques augmentent avec les suivantes. A Matlab et à la Jamaïque, il a été déterminé que la sixième naissance et les suivantes étaient responsables d’un taux de mortalité maternelle trois fois supérieur à celui des deuxièmes naissances (OMS,1990:40).

En Asie du sud à l’exception du Sri Lanka, une femme à moyenne naissance à plus de 6 enfants vivants et a peut- être 8 ou 9 grossesses au cours de sa vie. Elle a une chance sur 18 de mourir de causes liées à la grossesse (OMS, 1990:33).

En Afrique, les taux de mortalité maternelle élevés sont aggravés par une forte fécondité, le nombre moyen de naissances vivantes par femme étant de 6,4. Si à chaque grossesse cette femme a une chance sur 140 de mourir (ce qui correspond à un taux de mortalité de 700 pour 100 000), son risque de décéder de causes liées à la grossesse est au moins d’un sur quinze (OMS, 1990:33).

Au Rwanda, les proportions de décès des femmes montrent que presque 3 décès sur 10(29%) sont dus à des causes maternelles, le taux de mortalité maternelle est de 750 décès sur 100 000 naissances vivantes (EDS-Rwanda, 2005 :35).

Néanmoins, la durée de l’intervalle qui sépare la naissance d’un enfant de la naissance précédente (intervalle inter génésique) influence sur l’état d santé de la mère et de l’enfant. Les intervalles courts (moins de 24 mois) sont nuisibles à la santé et à l’état nutritionnel des enfants et augmentent leurs risques de décéder. Ils amoindrissent la capacité physiologique de la femme et l’expose à l’éclampsie, fausses couches etc. Au Rwanda en général 23% des cas, l’intervalle inter génésique est inférieur à 2 ans, il est de 20,2% en province du Nord (EDS-Rwanda, 2005 :34).

En outre, il est important de signaler que la dynamique de la population affecte les besoins en services de santé. Le facteur population est essentiel dans la formulation des politiques de lutte contre la malnutrition car selon l’OMS, éliminer la faim et la malnutrition est un objectif fondamental des politiques de santé, les quelles doivent garantir l’accès des tous à des quantités suffisantes d’aliments sains selon les modalités culturellement acceptables (OMS, 1988 :69).

Du point de vue de la santé, c’est le manque de nourriture qui constitue le problème essentiel dans bien de régions du monde. Il est à noter que des millions de gens ne peuvent se procurer chaque jour le minimum nécessaire à leur subsistance et parmi eux des milliers d’enfants souffrant de la malnutrition (OMS, 1997:69).

Il a été constaté qu’en Afrique, pas mal de grandes familles tombent en dénutrition surtout lorsque les membres des familles encore très nombreux partagent un repas maigre et peu nutritif. Il en résulte selon les enquêtes démographiques et de santé publiées pendant la décennie 1988-1999, la prévalence du faible poids de naissance s’échelonnant entre 11 et 52% en Afrique subsaharienne.

De 30 à 40% des enfants présentaient un retard de croissance dû à une dénutrition chronique et 10% souffraient d’émaciation en raison d’une dénutrition aigue.

Entre 4% et 40% des femmes en âge de procréer présentaient un déficit pondéral.

Au Nigeria en 2003, 38% des enfants avaient un retard de croissance (OMS, 2006: 66).

Au Rwanda, 45%d’enfants moins de 5 ans souffrent de malnutrition chronique modérée et 19% souffrent de malnutrition chronique sévère.

Trois hommes adultes sur 10 (29%) sont atteints d’anémie ,10% le sont sous une forme légère, 15% sous une forme modérée et 4% des hommes sont sévèrement anémiés (EDS-Rwanda, 2005:164).

Ainsi certaines questions se posent :

Ø Les caractéristiques socio-économiques et démographiques de la population de Ruhengeri ne la prédisposent-elle pas à un mauvais état de santé ?

Ø Quelle relation existe-t-elle entre la taille de ménage et la santé dans l’ancienne province de Ruhengeri ?

  1. HYPOTHESES

Compte tenu de la problématique qui précède, notre travail repose sur deux hypothèses susceptibles d’être vérifiées ou nuancées au terme de la recherche :

v Les caractéristiques socio-économiques et démographiques de la population de Ruhengeri les prédisposent à un mauvais état de santé.

v La taille du ménage influence négativement la santé de la population de l’ancienne province de Ruhengeri.

  1. OBJECTIFS DE LA RECHERCHE

5.1 Objectif global

L’objectif global de notre étude est de montrer l’impact de la taille des ménages sur l’état de santé de la population de l’ex province de Ruhengeri.

5.2 Objectifs spécifiques

Cette étude se propose comme objectifs spécifiques de :

Ø Décrire les caractéristiques sociodémographiques et économiques des ménages de l’ancienne province de Ruhengeri.

Ø Elucider l’impact de la taille des ménages sur les conditions de vie de la population de Ruhengeri.

Ø Proposer des pistes d’interventions vers l’amélioration des conditions de vie des ménages.

  1. CHOIX DES TECHNIQUES ET MÉTHODES

6.1. TECHNIQUES

Une technique est un ensemble des moyens et procédés permettant au chercheur de rassembler les données et les informations sur son sujet de recherche. (RWIGAMBA, 2000). Les techniques sont les simples outils de collecte des données sur un sujet de recherche (NZABANDORA, 2005).

Pour GRAWITZ (2000 :396) une technique est un moyen d’atteindre un but situé au niveau des faits, des étapes pratiques.

Dans cette recherche, les enquêteurs ont recouru à plusieurs techniques dont les techniques suivantes :

6.1.1. Technique d’interview

L’interview est une technique qui a pour but d’organiser un rapport de communication verbale entre deux personnes l’enquêté et l’enquêteur, afin de permettre à l’enquêteur de recueillir certaines informations concernant un objet précis (RWIGAMBA, 2000).

GRAWITZ (2000 :239) définit l’interview comme un procédé d’investigation scientifique utilisant un processus de communication verbale pour recueillir des informations en relation avec un but fixé.

6.1.2. Technique du questionnaire

Le questionnaire est un moyen de communication essentiel entre l’enquêteur et l’enquêté. Il comporte une série de questions concernant les problèmes sur lesquels on entend de l’enquêté une information GRAWITZ (2000 :239).

6.1.3. Technique d’échantillonnage

L’échantillonnage est une opération qui consiste à prélever un certain nombre d’éléments dans l’ensemble des éléments qu’on veut observer ou traiter (RWIGAMBA, 2000). L’échantillon est l’ensemble des éléments sur lesquels on a effectivement recueilli les données. Elle doit être représentative de la population- mère (NZABANDORA, 2005).

L’EDSR-III visait la population des individus qui résident dans les ménages ordinaires à travers tout le pays, en province de Ruhengeri, un échantillon de 940 ménages à été sélectionné. L’échantillon était au départ stratifié de façon à fournir une représentation adéquate des milieux urbain et rural de la dite province.

L’échantillon à été sélectionné à deux degrés. Au premier degré, on à sélectionné des Unités Primaires de Sondage (UPS) à partir de la zone de dénombrement (ZD) du Recensement Général de la Population et de l’Habitat de 2002, préparé par le Service National de Recensement.

Ces ZD ont servi d’échantillon- maître pour le tirage de grappes, lesquelles ont été sélectionnées avec une probabilité proportionnelle à leur taille, la taille étant le nombre de ménages dans la ZD. Au second degré, un échantillon de ménages a été sélectionné dans ces ZD. Avant le dénombrement de ménages, chaque grande ZD a été divisée en segments dont un seul à été retenu dans l’échantillon. Un nombre fixe de ménages (20 ménages dans une grappe urbaine, 24 ménages dans une grappe rurale) sont sélectionnés, avec un tirage systématique de probabilité égale à partir des listes nouvellement établies au moment du dénombrement.

Tous les membres des ménages tirés sont enregistrés dans le questionnaire du ménage. Chaque femme âgée de 15 à 49 ans que l’on a identifiés dans le ménage, est également enquêtée avec un questionnaire femme. Parmi ces ménages sélectionnés, pour l’enquête auprès des femmes, un ménage sur deux est retenu pour une enquête auprès des hommes. Dans ces ménages, tous les hommes âgés de 15 à 59 ans sont interrogés.

La population mère de notre recherche est de 978093 habitants dont 47%d’hommes et 53% de femmes.

6.2. Les méthodes

OMAR cité par MUKAMWIZA (2006 :6) définit une méthode comme la procédure logique d’une science, c’est-à-dire l’ensemble des pratiques particulières qu’elle met en oeuvre pour que le cheminement de ses démonstrations et de ses théorisations soit clair, évident et irréfutable. Se basant à cette définition, on peut dire que la méthode est un ensemble ordonné des principes, des règles et opérations intellectuelles permettant de faire l’analyse en vue d’atteindre un résultat.

L’étude est descriptive transversale. Par rapport aux objectifs de la recherche, différentes méthodes seront utilisées.

Les données seront collectées à l’aide d’une banque des données de l’EDS-RWANDA, 2005.

Ces données seront en rapport avec la composition des ménages, sa situation sociodémographique et économique, la morbidité, l’utilisation des services sanitaires ainsi que d’autres déterminants y relatifs.

Concernant notre travail, nous appliquerons différentes méthodes qui sont les suivantes :

6.2.1. Méthode statistique

Cette méthode nous a aidé à présenter les données dans les tableaux et graphiques pour bien comprendre les résultats.

Nous avons regroupé les données portant sur les indicateurs retenus pour la vérification des hypothèses dans les tableaux. Ainsi, les résultats ont été présentés dans les différents tableaux pour une interprétation facile à comprendre.

6.2.2. Méthode analytique

Elle nous a permis d’analyser les données récoltées dans la banque des données et en tirer la conclusion. Le modèle conceptuel nous a permis d’identifier les variables dépendantes et indépendantes de l’étude.

En fin le traitement sera effectué grâce aux logiciels SPSS (Statistical package for social sciences). C’est ainsi que les fréquences, les tableaux, seront effectuées.

6.2.3. Méthode comparative

Elle nous a été utile lorsque nous avions à comparer les différents chiffres issus de l’enquête afin de mieux comprendre les corrélations entres différentes variables.

6.2.4. Méthode historique

Elle nous a permis d’analyser des faits ou des données d’une période bien déterminée dans le passé.

  1. SUBDIVISION DU TRAVAIL

Mis à part l’introduction, notre travail est subdivisé en trois chapitres.

Le premier chapitre est consacré au cadre conceptuel et théorique de l’ancienne province de Ruhengeri.

Le second chapitre scrute les facteurs explicatifs de la fécondité au sein de la population de l’ancienne province de Ruhengeri.

Le troisième chapitre s’est basé quant à lui sur l’impact de cette fécondité sur les conditions de vie de la dite population.

Partager ce travail sur :