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UNIVERSITE CATHOLIQUE DE BUKAVU
Présenté par NYUNYI BAHATI Eric
Pour l'obtention du diplôme de Ingénieur Agronome

EVALUATION PHYTOSANITAIRE DE MANIOC SUR L’AXE KILIBA- KAWIZI ET KAVIMVIRA

Publication : 14 Octobre 2017
Le manioc est une culture qui est contraint par le problème des maladies et ravageurs qui demeurent la principale cause de chute de rendement en occasionnant une perte de plus de 50%, voire même 100%.  Depuis les années 90, notre région a été secouée par l’épidémie de la mosaïque qui n’est pas encore totalement résolue. Aujourd’hui, on suppose que la situation tend à s’aggraver avec la combinaison de l’épidémie de la striure brune dans un environnement à changement climatique profond entrainant une baisse de la production du manioc et avec comme conséquence la rareté de la farine de manioc et la hausse de prix sur le marché (passant de 0,3-0,5 à 0,8 à 1,2dollars le Kg).             C’est dans ce cadre que ce travail avait pour  objectif de faire une évaluation rapide de la situation du manioc par rapport aux pestes étant donné  que ces derniers représentent la principale contrainte à la production du manioc dans la région.             Pour ce faire, une enquête épidémiologique a été menée en fonction du système de culture en présence, des variétés en présence dans le champ, du milieu observé, ainsi que de l’âge du manioc sur l’axe KILIBA, KAWIZI et KAVIMVIRA. Les tranches d’âge de plants maniocs étaient tous attaques.              De ce travail, il en est résulté que la striure brune est une maladie qui remplace la mosaïque du point de vue importance dans le milieu d’étude avec l’incidence moyenne des sites de 41,8% et sévérité de 2,6 ; que la mosaïque africaine avec l’incidence et sévérité de 8,0% et 2,9 ; que la bactériose avec l’incidence et sévérité de 1,8% et 2,8 ; que la cochenille farineuse avec l’incidence et sévérité de 2,9% et 2,6 , que l’anthracnose est présente dans le milieu d’étude  avec une incidence faible de 0,3% ; que l’acarien est faible dans le milieu d’étude avec l’incidence de 0,4% ; que le nombre de mouches et pupes préfèrent beaucoup la monoculture comparativement à l’association des cultures.

Année académique 2017

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