Arrow Table de matières
4164623

CONCLUSION GENERALE

                  Ce travail a porté sur l’évaluation de la situation phytosanitaire du manioc sur l’axe KILIBA-KAWIZI et KAVIMVIRA. Son objectif  principal  de  ce  travail  était  de  faire  une  évaluation  rapide  de  la  situation  du  manioc  par rapport  aux  pestes  étant  donné    que  les  pestes représenteraient la  principale  contrainte  à  la production du manioc dans la région mais aussi compte tenu de l’évolution rapide de la striure brune dans la plaine de la Ruzizi. Pour arrive à cet objectif, une  enquête sur terrain a été  réalisée  dans différents axes citez ci-haut. Les paramètres  observés durant cette étude étaient l’incidence  et la sévérité  des maladies.  

                  Les résultats suivants ont été obtenus :

  • Pour ce qui est de la répartition des pestes dans différents axes enquêtés, on a trouvé que la mosaïque africaine, la striure brune, la Bactériose et la cochenille farineuse ont été présents dans tous les sites enquêtés. Les sites de KAWIZI et de KAVIMVIRA étaient épargnés de l’acarien vert et de l’anthracnose.
  • Pour ce qui est de l’importance des maladies et ravageurs dans différents axes, on  observé  ce  qui suit :
  • KILIBA était plus touché  par la  mosaïque africaine avec une incidence de 9,3% puis  par  la  striure brune (44,3%), bactériose  (2,8%), anthracnose 1% , acarien  vert 1,3% , cochenille farineuse 5,1%.
  • KAWIZI était touché par la mosaïque avec une incidence de 7,9%, puis la striure  brune 33,2%, la bactériose 1,6%, anthracnose 0%, acarien vert 0%, cochenille farineuse 3%.
  • KAVIMVIRA a présenté la situation suivante ; mosaïque africaine 7%, striure brune 48%, bactériose 1%, anthracnose 0%, arien vert 0%, cochenille farineuse 0,8%.
  • Pour ce qui est  des variétés rencontrées dans le milieu d’étude, la majorité des variétés ont été sensibles à la mosaïque africaine du manioc, à la striure brune et à la bactériose avec des valeurs des incidences pour la mosaïque africaine du manioc (8,8%), pour la striure brune(41,1%) et pour la bactériose(1,3%) mais avec des valeurs  de sévérité autour de 2,8, Seule la bactériose a présenté une valeur de la sévérité  de 1,7. Par contre l’Anthracnose, l’Acarien vert et la cochenille farineuse du manioc ont présenté des valeurs  des incidences (inférieures à 3%) et des sévérités autour de 2.
  • Pour ce qui est de systèmes de cultures, il n’y a pas eu de différence entre les valeurs des incidences et sévérités pour les deux systèmes de cultures. 
  • Pour ce qui est de tranches d’âge, il n’y a pas eu de différence entre les valeurs des incidences et des sévérités pour les tranches d’âge des plants de maniocs. La mosaïque africaine du manioc, la striure brune, la bactériose et cochenille farineuse du manioc ont été présentées partout mais avec des valeurs des sévérités autour de 3 et la valeur de l’incidence élevée de la striure brune qui est de 41,6%.Par contre l’Anthracnose et l’Acarien vert du manioc n’ont pas été présents partout avec des valeurs des incidences et sévérités  
  • Pour ce qui est le nombre de mouches blanches et le nombre de pupes/ nymphes, ils ont eu de différence selon le système de culture par contre en ce qui concerne le milieu d’étude et les tranches d’âge de maniocs, ils n’ont pas eu de différence.

                  Au  vu  de ce  qui précède, les  recommandations suivantes  sont  formulées :

  • Comme toute les variétés sont sensible à la striure brune, il est important de trouve les techniques à apprendre aux capable de réduire l’impact de maladie dans des champs avec des variétés sensibles. Par exemple désinfecter  une machette de coupe, chaque fois on a déjà découpe une plante pour les bouturages avant d’en prendre une autre comme c’est le cas de wilt bactérien de bananier ; on peut utiliser le feu, l’eau de javel pour désinfecter.    
  • Que des  mesures  vigoureuses soient  prises  pour contrecarrer ou  du  moins  amortir  les  effets  des toutes   ces pestes  dévastatrices  du manioc
  • Qu’une pareille étude  soit  répétée  sur plusieurs  saisons  et  même  dans  des  sites  non  couverts  par  la présente étude.        

Partager ce travail sur :