Pour mettre en place un réseau informatique ; il faut voir la spécification de l’architecture appropriée suivie de l’installation physique des liaisons entre les ordinateurs. A l’époque la conception d’un réseau d’ordinateur était délicate du fait que chaque constructeur avait sa propre architecture de réseau incompatible avec les autres. De nos jours tous les constructeurs ont émis un catalogue des normes internationales décrivant l’architecture de réseau.
En matière de réseau ces règles sont :
- La planification de la capacité du réseau ;
- La vérification de l’interopérabilité et de l’adhérence aux standards ouverts du marché ;
- Une forte sécurisation du réseau.
I.1. Planification de la capacité du réseau
Il faut planifier la capacité du réseau par ce que le réseau va évoluer au fil du temps, en effet, étant qu’un ingénieur on doit être en mesure d’estimer ce qui va être notre réseau dans le temps.
- Le taux d’adjonction (Ta)
- Le taux de suppression(Ts)
- Le taux de croissance (Tc)
- Le taux de renouvellement (Tr)
I.1.a. Taux d’adjonction
C’est le rapport entre les ordinateurs achetés au parc pendant l’année sur le nombre total d’ordinateur du parc.
I.1.b. Taux de suppression
C’est le rapport entre les ordinateurs supprimés au cours de l’année sur le nombre d’ordinateur du parc.
I.1.c. Taux de renouvellement ou de rotation
Le taux de renouvellement est calculé en fonction de l’adjonction et de sur classement. Il est trouvé en sommant le taux d’adjonction et le taux de suppression.
I.1.d. taux de croissance
Il s’agit de prévoir la capacité du réseau, sa croissance. Il ne suffit pas de dimensionner le réseau mais il faut plus savoir les moyens de faire face à la croissance du réseau. Pour prévoir le nombre total d’ordinateurs qu’on peut avoir à x année, nous devons utilisés le paramètre de croissance (Tc).
I.2. Vérification de l’interopérabilité et de l’adhérence aux standards
Techniquement parlant, la conception d’un réseau nécessite la mise en place des protocoles de communication qui définissent des procédures de codage des données, les règles d’acheminement des informations et les règles d’interconnexion des équipements informatique qui sont différentes les unes des autres. Ce système doit être un système ouvert et permettra d’échanger facilement les données. Il y a pour le modèle de référence OSI (Open System Interconnexion).
I.3.la sécurité forte de l’architecture du réseau[1]
L’administrateur du réseau doit pouvoir mettre en place une politique de sécurité informatique pour pouvoir se prémunir contre tous risques. Cette politique consiste en mettre en place des dispositifs qui permettront de protéger le réseau. Et de donner de restriction à chaque utilisateur de l’entreprise.
Dans ce troisième règlement de l’art, l’ingénieur en réseau devra veiller aux objectifs de la sécurité suivant :
- La confidentialité : elle consiste à rendre l’information inintelligible à d’autres personnes que seuls les utilisateurs de la transaction, c'est-à-dire qu’il ne faudrait pas qu’une personne non autorisée ou qui n’a pas la clé puisse accéder à ces informations.
- L’intégrité : elle consiste à déterminer si les données n’ont pas été altérées durant la communication de manière intentionnelle. Ce qui veut dire qu’il ne faudrait pas que lors de la transmission qu’une personne coupe un régime d’information.
- L’authentification : elle garantit à chacun des utilisateurs le droit d’accès ; qui consiste d’identifier un utilisateur.
- La non répudiation : elle consiste à garantir qu’aucun des correspondants ne pourra nier la transaction ; donc s’il on envoie un message à un utilisateur ; il ne faudrait pas qu’on le nie et on doit éviter le mensonge.
- La disponibilité : elle consiste à assurer la qualité de la transaction, s’il on envoie une information à un correspondant, cette information doit arriver normalement et ne doit pas être interrompu.
[1] Guy Pujolle, Initiation aux réseaux, France, Edition Eyrolles, 2003.
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