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CONCLUSION GENERALE

Ce travail porte sur une étude bibliographique sur la géologie et la genèse des gisements aurifères des régions de Kilo (en Ituri) et de Moto (en Haut-Uélé) se trouvant au Nord-Est de la République Démocratique du Congo. Ces deux régions, séparées d’environ 150 Km, sont souvent regroupées sous le nom de Kilo-Moto suite aux caractéristiques géologiques, presque similaires, qu’elles présentent.

La région de Kilo-Moto est occupée par un grand massif granitoïde sur lequel se détachent des plages de roches épi-métamorphiques connues sous le nom local de « Kibalien ». Cet ensemble est occupé par des plages de l’intrusion basique récente : dolérites et basaltes. Au S-E, les formations sédimentaires comblent partiellement le fossé tectonique du lac Albert. Le Kibalien correspond aux formations qui datent de l’Archéen au Mésoprotérozoïque

Les roches appartenant aux formations du Kibali sont très métamorphisés. Il y a présence d’une série formée de roches éruptives le plus souvent basiques, parfois acides, intrusives ou effusives, de roches probablement sédimentaires, d’origine douteuse et, accessoirement, d’itabirite. Les faciès métavolcaniques du Kibalien de Kilo et de Moto sont intrudés par des tonalites et des granites.

Le Kibalien métamorphique des lambeaux de Moto comprend une séquence inférieure volcanogène à roches vertes albitisées, quartz et albites, calcaires métamorphiques à sidérite, schistes graphiteux, jaspes et tufs volcaniques, surmontée d’une série détritique.

L’on distingue deux époques dans les phénomènes tectoniques : la tectonique ancienne, celle du Kibalien, caractérisée par des déformations tangentielles et une tectonique récente, caractérisée par des failles radiales, souvent injectées par la dolérite.

La granitisation intervient pour rajeunir les éléments du socle ; l’or capté dans les limites de ce phénomène est soumis à un processus de solubilisation et de concentration : les solutions cheminant à travers le socle qu’elles modifient profondément, se chargent de cet or épars et l’abandonnent avec les éléments classiques du cortège hydrothermal en un site privilégié de leur cheminement ultérieur. Ces sites privilégiés sont souvent les fractures présentes dans les formations encaissantes. L’or s’y accumule et les gisements aurifères se forment.

Ce présent document, tel que nous l’avions envisagé au début, n’est qu’une simple référence qui pourra servir de guide pour les recherches ultérieures.

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