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CONCLUSION GENERALE

Notre étude avait comme objectif principal de faire un état de lieu de la pratique de la fertilisation par les paysans dans le groupement de Burhale, territoire de Walungu.

Pour ce faire, une enquête a été organisée dans le milieu d’étude. Un questionnaire d’enquête a été soumis à cent     agriculteurs. Il s’est essentiellement focalisé sur : Les cultures habituellement cultivées, les types d’engrais utilisé, les quantités d’engrais appliquées, la fréquence de leur application, la source d’acquisition des engrais, la performance agronomique des engrais utilisés, le niveau de satisfaction, les contraintes rencontrées dans l’utilisation des engrais.

Après analyse des résultats, il peut être conclu que :

Les plus grandes contraintes rencontrées par les paysans dans l’agriculture sont, selon les enquêtés, la pauvreté du sol, les maladies des plantes et le manque d’engrais.  Très peu évoquent le problème de variétés ou d’érosion.

Les cultures les plus pratiquées sont par ordre décroissant : le manioc et le haricot, la patate douce et le soja. Viennent ensuite la colocase, le chou, le soja, la pomme de terre et l’arachide. L’engrais organique est le fertilisant plus utilisé principalement pour la patate douce, le haricot, le manioc, la colocase, le maïs. Moins du tiers des paysans l’utilisent pour le chou, la pomme de terre, l’arachide et le soja. Les engrais minéraux sont quant à eux principalement utilisés pour le manioc, le haricot, le maïs et le soja.

Les engrais sont souvent appliqués une fois avant la plantation ou n’importe quand selon la disponibilité. Ils proviennent des compostières faites par les paysans eux-mêmes mais aussi de déchets ménagers et  de résidus des cultures. Certains paysans les obtiennent par don (souvent des ONGD) mais très rare sont ceux-là qui achètent les engrais dans des pharmacies vétérinaires.

En ce qui concerne les engrais organiques, 41% des enquêtés  estiment que leur coût est abordable, 36% et 20% les estiment respectivement chers et très chers à cause des grandes quantités qu’il faut réunir  couplées au coût lié à leur transport, rares (3%) sont ceux-là qui estiment le coût faible. Quant aux engrais minéraux, presque la moitié des enquêtés les trouve chers, 37% les trouvent très chers. Seuls 17% les trouvent abordables.

La majorité des enquêtés estiment bon (moyen)  les  rendements qu’ils obtiennent après fertilisation tout en avouant être buttés au problème de leur coût et de leur disponibilité mais aussi à la non maitrise des doses optimales à utiliser.

Cela étant, il peut être suggéré au groupement de Burhale de:

  • Multiplier les sensibilisations en ce qui concerne le recours aux engrais pour la fertilisation car le sol est déjà assez dégradé.
  • Investir dans la formation des paysans quant à l’utilisation des engrais et à la combinaison des engrais.

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