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Chapitre IV : DISCUSSION DES RESULTATS

  1. De la prévalence annuelle

Le tableau montre la fréquence de l’infection palustre au cours d’une année d’étude à l’HGRB. 

D’après nos observations, la fréquence du paludisme est plus élevée que celle d’autres maladies, lui seul représentant 23% des cas réçus dans le service de MI à l’HGRB en 2015. Cette observation coïncide avec celles de MUTIMA MATABARO Narcisse en 2014, NTERANYA M. François en 2013.  

  1. Données sociodémographiques

             Dans le service de M.I, par nos résultats, les sujets dont l’âge varie entre 14 et 24anssont  plus touchés par le paludisme (51,23%). Cette  tranche d’âge est suivie par celle comprise entre 25 à 35ans (cfr ; Tableau 2). Selon la littérature, les enfants et les femmes enceintes sont les cibles majeures du paludisme. Notre étude étant orientée dans le service de M.I donc se basant sur les adultes exclu les enfants, nous avons trouvé en fin  de compte que le paludisme touche aussi les adultes de tout âge.

            Selon nos données, le sexe masculin est plus touché par le paludisme que le sexe féminin, soit 52,06% contre 47,93% (cfr Tableau2).  Ces résultats coïncident avec ceux trouvés par Liliane TSHIMANUKA.

             Nous avons constaté que la population des cinq secteurs de Bagira (A, B, C, D, E) consulte plus  l’HGRB. Plusieurs cas de paludisme viennent de cette même population (Tableau 2). Ceci s’explique par un taux élevé d’exode rural qui entraine la création des nouveaux quartiers sur peuples et ne respectant pas des conditions d’hygiène individuelle et collective.

Selon MATETE Martin, le paludisme se vit dans les quartiers ou la population est économiquement pauvre.

GENTILINI M. l’explique aussi par le fait que le paludisme grave se vit dans la zones tropicales ou se vit le paludisme falciparum/

  1. De la forme

D’après nos observations, la forme simple a un pourcentage élevé que la forme grave, soit 70,24% contre 29,75%. Ce constant coïncide avec ceux faits par TSHUMA TSHIMANUKA Liliane (2012-2013) Narcisse MATABARO, NTERANYA M. (2006-2007).

4.      Des complications

Selon nos résultats trouvés dans le service MI à l’HGRB, le neuro paludisme est la complication la plus fréquente (27,77%). Il s’ensuit du collapsus circulatoire (19,44%) (T6).

Ces résultats s’accordent à ceux trouvés par Narcisse MATABARO (2013-2024) et BIRAGI MUJUNGWE Paul (2004)

5.      Des pathologies associées au paludisme

Selon nos résultats, nous avons constaté que parmi les maladies associées au paludisme la fièvre typhoïde occupée le premier rang, soit 19,24%. A ceci s’ajoute la gastrite aigue, soit 12,65%, les  infections urinaires, 10,63% suivies de l’HTA, 8,10% (T5).

Ces résultats coïncident avec ceux trouvés par BAGALWA Alain (2011) et Narcisse M. (2014).

  1. Du traitement reçu.

Selon nos résultats sur le paludisme en MI à l’HGRB les antipaludéens sont administrés selon le schéma OMS. Les ACT sont plus utilisés dans leur forme injectable que la quinine, soit 71,90% contre 28,09%.(T8). Ceci est justifié par le fait que la quinine est beaucoup plus utilisée dans la forme grave et compliquée ou en cas de résistance aux ACT. Elle reste le médicament le plus efficace contre le paludisme.(T6)

  1. Des modalités évolutives

Selon nos résultats dans le service de MI à l’HGRB, la majorité des patients ont quitté l’hôpital avant la guérison, soit 66% contre 25,61% des patients qui ont quitté l’hôpital après la guérison complète. (T7).Ceci est justifié par le fait que bon nombre des patients, à l’amélioration de l’état de santé, par manque de moyen, demandent la sortie pour aller continue avec la quinine per os 500mg 3 fois par jour.


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