Comme le montre les résultats concernant l’âge moyen, il tourne autour de plus au moins 2,37 jours. Ce la signifie qu’il s’agit dans l’ensemble des infections néonatales précoces (moins de 7 jours). Selon la littérature qu’on a consulté, la période néonatale précoce est une période très vulnérable car elle représente une période non seulement de transition entre la vie mutera et la vie extra utérine mais aussi une période pendant la quelle le nouveau-né est plus susceptible d’être infecté directement par les pathologies maternelles (infection, prés-éclampsie, éclampsie…) et les complications liées à la grossesse et l’accouchement, et en autre fait que nous pouvons associer à la survenue des infections néonatales et la prédominance du sexe féminin.
En ce qui concerne les infections néonatales tardives, elle se résume à l’asepsie de tous les gestes, même les plus anodins, pour tous les soins donnés au nouveau-né. En salle de travail, les manœuvres de réanimation doivent être aseptiques. Les matériels stériles à usage unique est un progrès important à cet égard. En maternité et dans les services hospitaliers, il faut se laver les mains avant et après chaque manipulation d’enfants, s’essuyer les mains avec de serviettes en papier jetable (tout en sachant que les serviettes en tissu sont vite souillées), stériliser les biberons et les tétines.
Il se dégage sans ce tableau que presque la majorité des nos enquêtés sont nés au CH CELPA.
La précocité d’une antibiothérapie agressive et son caractère d’emblée adapté sont justifiés par le risque d’évolution grave, et de séquelles.
Dans le lieu d’accouchement, en salle de travail, les manœuvres de réanimations doivent être aseptique. Les matériels stériles à usage unique est un progrès important à cet égard.
Dans le service de la maternité, l’asepsie de tous les gestes, même le plus anodins, pour tous les soins donnés aux nouveau-nés est de rigueur
En maternité et dans le service hospitalier souvent pour éviter la survenue des infections non natales, dans ce cas pour éviter la contamination aux infections néonatales, il faut se laver les mains avant et après chaque manipulation d’enfant, s’essuyer les mains avec de serviettes en papier jetable (tout en sachant que les serviettes en tissus sont vite souillées.
Quant aux céphalosporines de troisième génération présentant une efficacité réduite contre les staphylocoques (bactéries grams positif), mais présentant une plus grande activité contre les bactéries gram-négatif par rapport aux premières et deuxièmes générations de céphalosporines.
Ceci exige selon la déontologie professionnelle est de renforcer la collaboration entre les personnels soignants (médecins généralistes, obstétriciens, sages femmes et pédiatres) pour la prévention et de multiplier les efforts pour réduire la morbidité et la mortalité néonatale d’origine infectieuse. .
Les posologies des antibiotiques utilisés chez le nouveau-nés sont adaptées à l’âge post conceptionnel (âge post natal plus âge gestionnel) et sont d’emblés en cas d’atteinte méningée.
Nous remarquons aussi qu’on a utilisé beaucoup des céphalosporines de la 3eme génération. Les principaux signes cliniques évocateurs d’infection chez le nouveau-nés sont une détresserespiratoire, des troubles neurologiques ou du comportement une dysrégulation thermique, une éruption ou tannée (purpura en particulier), une hépato splénomégalie, etc …
Le bilan bactériologique doit comporter un examen direct avec coloration de Gram du contenu gastrique si l’enfant est intubé, de prélèvement « périphérique » par écouvillonnage du cavumde la nus et du pavillon de l’oreille, ainsi qu’une hémoculture. La ponction lombaire sera faite en cas de symptomalogie neurologique et/ ou de confirmation de l’infection.
On ne peut pas non plus comme déjà signales qu’il s’agit de la souffrance fœtal car pour la plus part des nouveau –nés sont retrouvé.
Dans notre étude, la rupture prématurée des membranes inferieur à 12heures, la fièvre maternelle constitue les facteurs de risque d’infections le plus fréquent ; ils ont été observés à 41,44% et 27,39% à Brazza ville, Mayanda HF et Al ont constaté la prépondérance des ruptures prématurées des membranes à 45,7% et la fièvre maternelle 48 heures avant l’accouchement à 68,5%.
Dans les pays développés, notamment en France, les facteurs de risque généralement retrouvés ont été l’anomalie due à la rupture prématurée des membranes (RPM) en France.
En effet, selon les données de l’agence nationale d’accréditation et de la santé, la RPM, la prématurité inexpliquée < 355 SA et la fièvre maternelle > à 38°C avant où en début de travail, sont les critères majeurs d’infections bactériennes materna-fœtale qui pourraient expliquer leurs prépondérance dans notre étude mais la rupture prématurée de membrane qui ne pas beaucoup dominée dans notre série.
Dans notre série d’étude nous constatons la dominance d’une infection bactérienne materno-fœtale ont été observées chez la primipares. Cette donnée corrobore celle observée à Kinshasa, MATUMONA (16).
La fréquence hospitalière très élevée de l’infection bactérienne materna-fœtale observée dans notre étude aurait été en rapport avec la présence d’un de ces facteurs de risque lors de l’établissement du diagnostique tels que les pathologies associées à la grossesse, des anomalies durant l’accouchement et la présence de manifestations clinique chez les nouveau-nés à la naissance ou dépend de l’hospitalisation. Les hémocultures, paramètres biologiques qui devraient apporter plus des précisions dans l’établissement du diagnostic de l’infection bactérienne materno-fœtal n’ont pas été réalisées d’une manière systématique.
La prévention de la septicémie repose sur le diagnostic et le dépistage précoce des infections génitales et urinaires chez la femme enceinte, le traitement de la septicémie maternelle au cour de la grossesse, du travail et le traitement de chorio-amniotites mais aussi par des soins gynéco-obstétricaux adéquat et responsable pendant le travail d’accouchement.