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INTRODUCTION

  • PROBLEMATIQUE

En 2005, l’organisation mondiale de la santé dénombre 130 millions de naissance annuelles dont 4 millions décident dans les quatre premières semaines de vie (1). La grande majorité de ces décès (30-40 %) est due aux infections néonatales parmi les quelles la gravité des infections néonatales bactériennes est connu (2). Parmi ces quatre millions de décès qui on lieu dans les quatre premières semaines de vie. 99 % se trouvent dans les pays en voie du développement contre 1% dans les pays développés (1).

Plusieurs facteurs contribuent à maintenir élevés la mortalité liée aux INN. Ces facteurs sont nombreux et indus non seulement le sous diagnostic de la pathologie. Mais aussi les consultations tardives. Le manque d’accès vers les structures hospitalières et le niveau socio-économique bas des familles ne leur permettant pas d’avoir accès aux soins de qualités. Expliquent cette mortalité néonatale élevée dans les pays en particulier (3.45).

Si dans les pays développés son incidence est faible et estimée à 1 %. Dans les pays en voie de développement par contre, son incidence de meure élevée (7). Cette dernière varie d’une région du monde à une autre. Elle est pour mille naissances vivantes de 16.8 en Inde et de 6.6 en Israël en 1992 et 4 en France en 2001 (8). En 2005, cette incidence varie, entre 7.1 à 38 pour mille naissances vivantes en Asie (9).

L’infection néonatale et surtout celle bactérienne continue d’être jusqu’à l’heure actuelle un drame en Afrique (1) En effet elle s’y inscrit comme l’une de premières causes de morbidité et mortalité néonatale.

En dépit de l’amélioration faite par l’OMS pour réduire le taux de mortalité infantile. La mortalité infantile et particulièrement néonatale demeure importante dans les pays en développement au nombre des quels les pays africains (23). Diverses études faites en Afrique montrent cette incidence élevée des infections néonatales. C’est ainsi qu’elle était de 16.6 % en 1998 à Abidjan (10) et de 73.9 % en 2002 Ouagadougou (11). En ce qui concerne la mortalité, son taux était de 55.4% au Gabon (12) et de 43.41 % à Madagascar (13) en 1984. De 30 % en Malaisie en 1991 (9) et de 19.5 % à Dakar en 1997 (14).

En République Démocratique du Congo, les études menées par NGONDO et PITSHA NDENDE on démontré que près de 40 % de décès dans la première année surviennent au cours du premier mois de la vie (15).

Les études aux quel nous avons pu accéder, concerne la province du Sud-Kivu et la ville de Bukavu. Pour la période allant de Janvier – Décembre 2012, il est arrivé à constater : sur un total de 737 Cas néonatals au service de néonatologie, 137 ont été considérés comme infectés (soit 18.6 % et 48 % de mortalité y relative). Les facteurs principaux identifies étaient la prématurité, l’alimentation par gavage, la ventilation mécanique et l’accouchement par voie basse (16).

Un groupe des chercheurs à réalisé un travail similaire, mais à l’hôpital général de référence d’UVIRA. Une fréquence de 15 % des infections néonatales à étés observée et la proportion des décès néonatals parmi ces infections était de 17 % (17).

Cette situation nous a poussés à nous demandes ce qui serait à la base des infections néonatales dans cette formation sanitaire.

  • OBJECTIFS DU TRAVAIL
    • OBJECTIF GENERAL

Contribuer à la réduction du taux de mortalité chez les nouveau-nés par une bonne prise en charge.

  • OBJECTIFS SPECIFIQUES

Pour notre étude, nous nous sommes fixés les objectifs spécifiques suivants :

  • Décrire les caractéristiques des nouveau-nés au Centre Hospitalier CELPA/Bukavu
  • Déterminer les facteurs favorisant les infections néonatales
  • Evaluer la prise en charge des infections néonatales au Centre Hospitalier CELPA/Bukavu
    • HYPOTHESES

La survenue des infections néonatales au centre hospitalier CELPA/Bukavu serait due :

  • A Certaines caractéristiques des nouveau-nés
  • A une mauvaise prise en charge des nouveau-nés
  • Aux paramètres maternels des nouveau-nés
    • DELIMITATION

Notre travail est limité dans le temps mais aussi dans l’espace. S’agissant de l’espace, ce travail s’est réalisé au Centre Hospitalier CELPA/Bukavu durant la période allant du mois du   mars à mai 2O17.

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