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CHAPITRE III. PRESENTATION DES RESULTATS ET DISCUSSION

Ce chapitre s’articule sur les statistiques descriptives des indicateurs de l’état sanitaire ainsi que des variables indépendantes du modèle et plus particulièrement, le revenu par tête. Après, il aborde l’estimation du modèle à effets aléatoires après application des certains tests de confirmation desdits effets.

III.1 Statistiques descriptives

Dans ce point sont présentés, d’abord, la distribution du statut sanitaire à travers les sous-régions de l’Afrique sub-saharienne. Ensuite, l’évolution des indicateurs de l’état sanitaire dans le temps et au sein de chaque région. Enfin, la distribution des variables indépendantes à travers les régions ainsi que leurs évolution dans le temps.

III.1.1. Statistiques descriptives sur les indicateurs de l’état sanitaire

Le tableau ci-après fournit de façon synthétique la distribution des indicateurs à travers les cinq sous-régions constituant l’Afriques sub-saharienne.

Tableau2   : statuts sanitaires en Afrique  sub-saharienne par sous-région entre 2000-15         (Ecart-type en parenthèse)

Région

AIDS

MORT

MMRT_NE

CDRT

CBRT

IMRT

LE00

TFRT

T065_FE

T065_MA

Afr.

centrale

3.68

(1.88)

111.35

(39.97)

650.88

(297.7)

39.32

(4.93)

12.53

(3.04)

72.76

(23.82)

55.05

(5.72)

5.44

(0.91)

53.38

(9.36)

47.31

(9.23)

Afr. boréale

2.16

(1.52)

112.01

(24.38)

732.64

(116.14)

38.13

(3.17)

10.77

(2.43)

73.79

(12.02)

57.38

(4.93)

5.28

(0.55)

59.39

(7.39)

50.34

(10.36)

Afr.

occidentale

2.08

(1.12)

124.15

(39.36)

727.95

(392.72)

41.09

(4.37)

12.52

(3.08)

76.89

(20.93)

54.68

(4.94)

5.66

(0.80)

52.83

(8.69)

48.51

(7.05)

Afr.

orientale

3.17

(2.86)

82.89

(43.84)

545.79

(249.58)

36.99

(9.73)

10.14

(2.14)

53.85

(25.07)

59.06

(6.73)

5.07

(1.53)

58.31

(11.63)

51.38

(9.19)

Afr.

australe

16.00

(7.14)

101.29

(43.70)

469.76

(225.91)

35.33

(8.59)

13.59

(3.37)

66.11

(25.13)

52.04

(6.06)

4.51

(1.38)

43.64

(12.44)

38.35

(9.72)

ASS

5.57

(6.53)

108.15

(43.21)

622.31

(322.00)

38.57

(7.07)

12.22

(3.25)

69.25

(24.43)

55.15

(6.15)

5.24

(1.19)

52.36

(11.38)

46.72

(9.94)

Source: Calculs de l’auteur

Généralement, en termes de niveau, l’état sanitaire en Afrique sub-saharienne est faible. Nonobstant l’inclusion de quelques pays de l’Afrique boréale, l’espérance de vie à la naissance est de 55ans, comparativement à une moyenne située autour de 70 ans expérimentée dans le monde et 60 ans dans les PED. La moyenne du taux de mortalité des enfants âgés de moins de 5ans est largement élevé soit 108,15‰ contre 57,73‰ enregistré au niveau mondial. De même, le taux de mortalité maternelle est largement élevé soit 622.31‰ contre 270.43‰ au niveau mondiale et 572,81‰ dans les PED. La proportion de la population affectée par le VIH est largement élevée en Afrique sub-saharienne soit  5,57% contre 0,8% au niveau mondiale et 2,18% dans les PED.

Le mauvais état sanitaire en Afrique sub-saharienne est davantage expliqué par la région occidentale qui génère le niveau d’état sanitaire moyen, relativement, le plus faible sur la période allant de 2000 à 2015. Le taux de mortalité des enfants âgés de moins de 5ans, le taux de mortalité maternelle, le taux brut de décès, le taux de mortalité des enfants âgés de moins d’1an et le taux de fertilité sont les plus élevés pour cette sous-région qu’ailleurs soient 124,15‰ ; 727,95 ‰; 41,09 ‰ ; 76,89‰  et 5,66%.

Cependant, la  sous-région orientale contribue favorablement à l’état sanitaire de l’Afrique sub-saharienne. Elle ressort un bilan dont le taux brut de naissance et le taux de mortalité des enfants âgés de moins d’1an sont les plus faibles soit respectivement 10,14‰ et 53,85‰. Pour ces deux indicateurs, la partie orientale permet à l’Afrique sub-saharienne de se rapprocher des indicateurs des PED et des indicateurs mondiaux. Le taux brut de décès et le taux de mortalité des enfants âgés de moins d’1an se chiffrent respectivement à 12.22‰ et 69.25‰ en Afrique sub-saharienne pendant qu’ils se montent en moyenne à 10,05‰ et 67,34‰ dans les PED et  8,13‰ et 41,35‰ à l’échelle mondiale. Comparativement aux résultats de Mwabu (2001), l’Afrique boréale s’est fait évincer par l’Afrique orientale et se retrouve même à une position inférieure à celle qu’occupe l’Afrique centrale. Toutefois, ces résultats sont à prendre avec beaucoup de réserve car seuls deux pays de l’Afrique boréale ont été considérés dans cette étude.

L’Afrique australe dégage un taux de prévalence du SIDA (nombre des personnes atteintes du SIDA) aberrant car il dépasse largement la moyenne au niveau de l’ASS soit 16% contre 5.57%. Ce qui amplifie l’écart type (6,53).

Tableau n3: Evolution du statut sanitaire en moyenne par sous-période en ASS (2000-2015)

(Ecart-type en parenthèse)

Période

AIDS

MORT

MMRT_NE

CDRT

CBRT

IMRT

LE00

TFRT

T065_FE

T065_MA

00-05

5.97

(6.86)

131.71

(42.95)

723.20

(368.36)

39.96

(7.05)

13.86

(3.19)

81.38

(24.11)

52.33

(5.89)

5.51

(1.20)

47.72

(11.24)

42.37

(9.93)

06-10

5.44

(6.33)

104.38

(37.42)

602.23

(288.06)

38.37

(7.00)

11.82

(2.82)

67.27

(21.92)

55.75

(5.54)

5.18

(1.17)

53.37

(10.53)

47.75

(8.95)

11-15

5.13

(6.25)

83.64

(33.05)

522.33

(253.36)

36.75

(6.78)

10.23

(2.48)

56.66

(19.95)

58.63

(5.21)

4.89

(1.12)

58.06

(9.64)

51.96

(8.16)

Source: Calculs de l’auteur

Ce tableau renseigne qu’au sein de l’Afrique sub-saharienne l’état sanitaire s’est amélioré dans toutes ses dimensions sur la période allant de 2000 à 2015. Un progrès spectaculaire se dégage pour la mortalité des enfants de moins de 5ans dont le taux est passé de 131.71‰ à 83.64‰ de la première à la dernière sous période. L’espérance de vie à la naissance a également fort augmenté sur les deux sous période passant de 52.33 ans (entre 2000 et 2005) à 58.63 ans (entre 2011 et 2015).

Le tableau n°4 portant évolution du statut sanitaire par sous-période et par région (Appendice 3) renseigne que toutes les sous-régions ont expérimenté un progrès dans l’ensemble des indicateurs composant l’état sanitaire. Ces améliorations se confirment davantage entre les deux premières sous-périodes et deviennent moins intenses entre les deux dernières sous-périodes.

La place qu’occupe l’Afrique occidentale en terme de niveau des indicateurs sanitaires, semble se justifier par sa situation d’avant 2000, c'est-à-dire, son stock initial, et les faibles améliorations entre les deux dernières sous périodes. Le taux de mortalité des enfants âgés de moins de 5ans est passé de 118.98‰ à 95.35‰ soit une variation de -24%. Le taux de mortalité des enfants âgés de moins d’1an est passé de 74.52‰ à  63.43‰ soit une variation de -17%. L’espérance de vie est passée de 55.32 ans à 57.6 ans soit un taux d’accroissement de 3%. Cependant, les progressions entre les deux premières sous-périodes sont beaucoup plus large soient, respectivement, -28% ; -20% et 5% pour la mortalité des enfants âgés de moins de 5ans, ceux âgés de moins d’1ans et l’espérance de vie. En d’autres termes, le statut sanitaire croit de moins en moins vite sur la période 2000-2015 dans cette sous-région.

De ce point de vu, l’Afrique occidentale apparait comme la sous-région à l’origine du progrès dans l’état sanitaire au sein de l’Afrique sub-saharienne. Elle dégage des variations les plus larges sur les trois sous-périodes ; bien attendu, après l’Afrique orientale. Le taux de mortalité des enfants âgés de moins de 5ans et celui des enfants âgés de moins d’1an se sont dégénérés respectivement de -59% et -42%. L’espérance de vie s’est accrue de 9%.

III.1.2. Statistiques descriptives sur les variables indépendantes

Dans cette section, l’accent sera davantage placé sur le revenu par tête pour autant qu’il est la variable d’intérêt.

Tableau5 : Distribution des  variables par sous-région (Ecart-type en parenthèse)

Variable/Région

Afr. Centrale

Afr. boréale

Afr.occidentale

Afr.orientale

Afr.australe

ASS

PCAP

2395.5

(3840.6)

717.08

(87.6)

506.19

(254.1)

1150.89

(1919.6)

2231.64

(2293.15)

1426.6

(2437)

ODA

69.13

(78.84)

65.77

(34.62)

51.95

(44.43)

44.57

(27.94)

56.43

(43.59)

56.15

(52.41)

GINI

43.068

(6.88)

38.017

(2.069)

40.852

(4.294)

38.99

(5.101)

54.203

(8.128)

43.97

(8.31)

H20_SAFE

65.7

(16.15)

56.44

(7.74)

68.33

(11.26)

57.37

(20.04)

73.14

(17.46)

66.18

(16.47)

IMM_MEAS

65.06

(19.99)

70.48

(10.34)

68.74

(15.50)

74.40

(21.20)

79.83

(11.41)

71.15

(17.68)

STA_ACSN

36.18

(19.54)

31.46

(7.97)

21.53

(13.74)

27.18

(25.88)

39.61

(13.63)

30.25

(19.14)

XPD_PUBL

2.11

(1.16)

1.73

(0.60)

2.18

(0.88)

2.24

(0.61)

3.74

(1.52)

2.49

(1.26)

REFG_OR

104346.9

(163193)

221898

(255051)

26922.8

(60689.3)

124741.3

(242211.6)

24936.5

(81441.5)

71780.1

(159507.5)

MALN_ZS

26.68

(15.16)

9.16

(2.18)

18.49

(9.56)

28.33

(12.39)

28.41

(13.85)

23.79

(13.24)

URB_TOTL_OR

 28.41

(21.21)

41.60

(13.88)

38.92

(9.93)

26.64

(9.49)

36.95

(13.64)

37.41

(15.1)

FCRF

1981.2

(4315.4)

313.59

(57.07)

889.00

(1407.1)

814.20

(939.45)

4.94e+07

(5.76e+08)

1.03e+07

(2.63e+08)

PRM_ENRR

102.78

(23.51)

82.88

(16.45)

86.22

(21.03)

99.49

(27.17)

109.13

(13.78)

96.98

(23.37)

SEC_ENRR

30.23

(15.23)

29.14

(7.96)

31.48

(14.58)

41.85

(24.78)

48.91

(26.46)

36.94

(21.20)

Source : Nos compilations à partir de traitement sous Stata

La région centrale présente le niveau moyen de revenu par tête  le plus élevé de l’Afrique sub-saharienne soit 2395.5 ; cependant, les disparités entre nations constituant ce bloc sont importantes de toutes (3840.6). Le coefficient de variation va jusqu’à 0.62 (supérieur au seuil 30%), ce qui pourrait conduire à déconsidérer la moyenne car elle ne représente pas valablement les pays de cette région. La région occidentale fait état du niveau moyen de revenu par tête le plus faible avec des disparités beaucoup plus importantes entre pays (254.1), soit un coefficient de variation de 1.99.

La région centrale a bénéficié davantage de l’assistance officielle pour le développement (69.13 par tête) que toutes les autres régions comme l’Afrique orientale dont l’enveloppe d’aides est le plus faible (44.57).

La région australe semble la plus inégalitaire car au sein de chaque nation la constituant les disparités sont le plus intenses. Le coefficient de GINI moyen est 54.20% contre 38.01% en Afrique boréale. Cette dernière présente le coefficient le plus bas.

La région australe, toujours, présente le pourcentage d’accès à une eau sure, la couverture vaccinale contre la rougeole, le taux d’accès à des équipements sanitaires, le taux des dépenses publiques en santé, le taux de malnutrition et le taux d’urbanisation les plus élevés ; soient respectivement, 73.14%,  79.83%, 39.61%, 28.41% et 41.60%. Les régions boréale (56.44%), centrale (65.06%), occidentale (21.53%), boréal (9.16%) et orientale (26.64%) occupent la dernière position, respectivement en termes de ce différentes variables.

La région boréale dégage le flux de réfugiées (en termes, d’entrée sur un territoire) le plus important pendant que la partie australe et occidentale ressort un bilan assez faible en effectif. Autrement-dit, les troubles politiques, économiques ou les désastres naturels que connaissent notamment les deux dernières régions font que les citoyens se déplacent vers la partie nord où il y a relativement de la stabilité.

La partie australe ressort les taux d’inscription au primaire et au secondaire les plus élevés soient 109.13% et 48.91%. Le taux d’inscription étant exprimé en pourcentage de la population en âge de scolarité, il peut dépasser 100% en cas d’inclusion des individus qui ayant débuté les études plus tôt et/ou tardivement.

Tableau6: Distribution des variables par sous-période (Ecart-type en parenthèse)

Variable/Intervalle

2000 -2005

 2006 - 2010

2011 - 2015

PCAP

1231.889

(2014.93)

1506.14

(2696.5)

1624.36

(2664.2)

ODA

41.85

(44.5)

66.62

(58.04)

64.52

(51.24)

GINI

62.07

(16.66)

66.37

(16.16)

71.02

(15.24)

H20_SAFE

  62.07

(16.66)

66.37

(16.16)

71.02

(15.24)

IMM_MEAS

64.58

(18.21)

73.99

(15.99)

77.46

(15.62)

STA_ACSN

28.17

(19.12)

30.27

(18.95)

32.78

(19.14)

XPD_PUBL

2.26

(1.10)

2.53

(1.24)

2.78

(1.43)

REFG_OR

79030.05

(157697.5)

64609.63

(136099.9)

69868.42

(187389.7)

MALN_ZS

27.19

(13.41)

23.23

(12.83)

20.29

(12.50)

URB_TOTL_OR

35.28

(14.80)

37.87

(15.12)

40.02

(15.37)

FCRF

713.96

(1473.89)

3.23e+07

(4.66e+08)

1248.48

(3222.87)

PRM_ENRR

91.21

(24.34)

98.68

(22.03)

104.55

(21.07)

SEC_ENRR

32.65

(21.36)

37.40

(20.58)

44.07

(19.88)

Source : Nos compilations à partir de traitement sous Stata

Le revenu par tête, au niveau de l’Afrique sub-saharienne s’est accru sur les trois sous période ; cependant, il croit de moins en moins vite à partir de la troisième sous- période. Le taux de croissance est passé de 22.2% entre les deux premières sous-périodes à 7.84% entre les deux dernières.

En revanche, le coefficient de GINI ressort un taux d’accroissement progressif dans le trois phases. Il s’est accru de 6.92% entre les deux premières sous-périodes et de 7% entre les deux dernières. Autrement-dit, il prend la forme convexe car il croit de plus en plus vite.

Au vu de la tendance que prennent ce deux variables, le danger est d’atteindre, dans une économie, une phase où les inégalités (GINI) croissent au même rythme que le revenu par tête ou de façon plus que proportionnelle au dernier, comme l’expérimente les pays de l’Afrique sub-saharienne. A ce stade, tout ce qui est produit par l’économie est étouffé par les inégalités.

L’assistance officielle pour le développement a connu une évolution non monotone sur les trois sous-périodes résultant en un accroissement entre les deux premières phases (59.18%) et une régression remarquable entre les deux dernières (-3.15%).

Les dépenses publiques en santé se sont aussi accrues tant entre les deux premières sous-périodes qu’entre les deux dernières. Cependant, cet accroissement se ralentit après la deuxième sous période (de 11.9% entre les deux premières à 9.88% entre les deux dernières).

Le taux d’inscription moyen au primaire tout comme au secondaire s’est accru sur les trois sous-périodes et  il est remarquable qu’en Afrique sub-saharienne, la dispersion des valeurs autour de la moyenne se rétrécie d’une sous période à l’autre (Ecart-type). Ceci insinue que tous les pays formant l’Afrique sub-saharienne convergent vers ces taux d’inscription moyen aussi accrus.

Tableau 7 : Evolution des quelques variables par région et par sous-période (Ecart-type en parenthèse)

Indicateurs statuts sanitaires

Période

Afr. centrale

Afr.

boréale

Afr.

occidentale

Afr.

orientale

Afr.

australe

PCAP

00-05

2038.51

(3120.5)

628.48

(36.11)

449.03

(180.09)

957.88

(1602.3)

1968.85

(1997.8)

06-10

2645.13

(4422.7)

783.19

(31.51)

517.88

(263.86)

1150.35

(1936.0)

2303.92

(2397.9)

11-15

2618.94

(4088.9)

767.36

(76.96)

577.30

(314.54)

1475.92

(2374.0)

2543.70

(2593.2)

ODA

00-05

57.51

(79.21)

52.34

(40.96)

35.29

(22.78)

31.99

(19.67)

41.10

(26.29)

06-10

79.72

(74.77)

77.07

(31.53)

64.51

(60.00)

48.86

(21.94)

68.80

(57.99)

11-15

73.32

(82.86)

71.79

(22.77)

61.25

(38.60)

58.08

(36.71)

63.95

(37.18)

GNI

00-05

43.55

(5.70)

39.6

(0.80)

41.66

 (3.32)

40.6

(6.58)

52.51

(8.63)

06-10

42.91

(11.02)

36.43

(1.47)

41.39

(4.19)

37.54

(4.39)

54.80

(7.77)

11-15

41.86

(1.59)

--

(--)

38.15

(5.93)

38.66

(3.35)

63.38

(--)

XPD_PUBL

00-05

1.90

(1.18)

1.63

(0.81)

1.85

(0.75)

2.11

(0.45)

3.56

(0.85)

06-10

2.06

(1.08)

1.82

(0.53)

2.44

(0.92)

2.25

(0.70)

3.57

(1.66)

11-15

2.50

(1.15)

1.77

(0.30)

2.36

(0.88)

2.43

(0.66)

4.22

(1.98)

PRM_ENRR

00-05

95.76

(25.35)

73.93

 (13.86)

79.03

(21.37)

95.41

(25.53)

106.25

(15.93)

06-10

104.32

(22.34)

81.26

(13.40)

87.55

(18.30)

102.24

(28.11)

110.28

(9.32)

11-15

112.57

(18.07)

101.99

(8.91)

95.97

(19.82)

103.22

(29.03)

112.34

(15.01)

SEC_ENRR

00-05

23.51

(13.17)

27.37

(7.81)

25.24

(11.54)

37.14

(24.54)

48.32

(27.11)

06-10

29.26

(12.05)

30.25

(9.44)

33.44

(15.07)

41.94

(23.70)

48.02

(26.93)

11-15

41.69

(15.19)

30.70

(6.36)

40.31

(14.05)

50.29

(26.27)

51.48

(25.58)

Source : Nos compilations à partir de traitement sous Stata

Toutes les cinq sous-régions de l’Afrique sub-saharienne ont enregistré des taux de croissance positifs sur les trois sous-périodes. La croissance du revenu par tête qu’a connu l’Afrique sub-saharienne sur la période sous analyse est expliquée davantage par sa région orientale qui dégage un taux de croissance moyen de 54.08% sur les trois sous périodes. C’est dans l’intervalle entre la deuxième sous période et la troisième que ce taux est beaucoup plus important soit 28.30% contre 20.09% entre la première et la seconde sous période. La partie du nord contribue seulement à concurrence de 22.09% sur les trois périodes.

La partie orientale a, également, été la plus privilégiée en tant que bénéficiaire d’une assistance en matière de développement avec un taux d’accroissement de 81.55% sur les trois sous-périodes. Par contre, la partie centrale en a bénéficié relativement trop peu (le taux d’accroissement n’est que de 27.49% sur les trois périodes). Elle a même enregistré une baisse spectaculaire de l’enveloppe à hauteur de -8.02% entre les deux dernières sous périodes.

La partie australe a enregistrée le taux d’accroissement du coefficient de GINI le plus élevé sur les trois sous périodes (20.7%), elle apparait alors comme étant la région qui contribue le plus aux inégalités au sein de l’Afrique sub-saharienne.

Toutes les sous régions ont accru leurs dépenses publiques sur les trois sous périodes. Cependant, les parties nord et occidentale ont enregistré des variations négatives entre les deux dernières sous périodes soient -2.74% et -3.27% chacune.

Toutes les sous-régions ont également enregistré des taux d’inscription au niveau tant primaire que secondaire en progression sur les trois sous périodes. Le niveau secondaire dégage un taux d’accroissement beaucoup plus important partout, plus particulièrement en Afrique centrale et occidentale. Le taux d’accroissement des inscriptions au secondaire dans les deux zones est, respectivement de 77.32% et 59.70% sur les trois sous périodes contre 17.55% et 21.43% au primaire.

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