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CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS

Notre étude a porté sur l’évaluation de la situation phytosanitaire du caféier robusta dans la plaine de ruzizi.cas spécifique du groupement d’Itara dont trois localités ont retenus notre attention dans ce groupement. Jl s’agit de Katogota, Lubarika et Luvungi.L’enquête auprès des caféiculteurs et les observations phytosanitaires au champ sont les principales méthodes d’investigations utilisées dans ce travail

A l’issue de notre recherche réalisée sur terrain, nous avons identifié 5 maladies et un parasite.  ces maladies sont : l’anthracnose, la Cercosporiose, les Pourridiés, la rouille, la trachéomycose et l’attaque par Loranthus comme parasite quant aux ravageurs nous en avons  identifiés 6 dont :  l’antestiopsis , les cochenilles ,l’épicampotera, les fourmis, les Scolytes et le thrips

Lors de cette étude nous avons trouvé que :

Toutes les maladies rencontrées dans différent  champ seul les pourridiés avaient un impact significatif sur la culture de caféier  dans ce milieu (p= 0,020<0,05),Par ailleurs parmi les différentes localités dont on fait l’objet de nos recherche et parmi les différentes maladie retrouvée la rouille présentait une incidence la plus élevée à Luvungi avec 72,45±23,028%,toujours la rouille présente une incidence la plus élevée à Katogota avec 67.214±17.49% ,de même qu’à Lubarika la rouille avait toujours une incidence la plus élevée avec 65,92±18.906%  et  la maladie qui présentait  l’incidence la plus faible dans ces trois localités c’était l’anthracnose avec 17,96±7.99%,46,63±25.166%, 20,24±21.982% respectivement à Katogota,Lubarika et Luvungi.  Partant de la sévérité nous avons trouvé que la rouille présentait les symptômes de sévérité les plus graves dans  ces trois localités car elle s’élevait jusqu’à 2.13±0.3441à Luvungi,  à Lubarika avec 2.03±0.40 de même qu’à Katogota avec 2.01±0.43 et sur ceux en se référant à l’échelle de sévérité(voir tableau 7 et 8)  des maladies et ravageurs nous avons confirmé que le plus  grand nombre  des caféiers qui ont fait l’objet de notre enquêté présentaient une légère attaque car   des symptômes étaient visible sur moins  de 25% des  feuilles et/ou des fruits, alors que la trachéomycose présente une légère sévérité avec 1.12±0.1431 ; 1.10±0.27 ; 1.0488±0.1501,respectivement à Katogota,Lubarika et Luvungi

S’agissant des ravageurs nous avons constaté que tous les ravageurs rencontrés dans ces trois localités n’avaient aucun impact significatif sur la culture du caféier dans ce milieu mais malgré cela la fourmis avait une incidence la plus élevée du fait qu’ elle se retrouvait a une incidence de  70.609±16.550% à Lubarika, 69.978±16.759% à Katogota et 68.869±25.45 à Luvungi et  la cochenille  avait une incidence très faible dans ces trois localités   car jl était  à 40.877±21.48% , 49.208±23.050% et 45.391±16.241%,respectivement à Luvungi, Lubarika et à Katogota toujours   la fourmi avait une incidence la plus élevée car elle se trouvait à 1.2078±0.0595, 1.2943±0.2460, 1.2782±0.2416 respectivement à Katogota, Lubarika et Luvungi.pour cela quand nous nous sommes  référé sur l’échelle  de cotation des maladies et ravageurs(voir tableau 7et 8)nous avons constaté que le plus grand nombre des caféiers dont nous avons mené une enquête phytosanitaire présentaient une attaque qui était   légère des ravageurs  car   moins de 25% des feuilles et/ou des fruits étaient endommagées.et la cochenille présentait une sévérité la plus faible de tous les ravageurs de champs enquêtés vu qu’ elle se présentait dans ces trois localités avec  une sévérité de 1.17±0.0834 à Luvungi, 1.1750±0.0685 à Lubarika et1.17±0.03 à Ktogota

Pour ce qui est des produits de lutte phytosanitaire 64,8% de nos enquêtés utilisent le dichlorvos pour combattre les fourmis dans leur champ par contre 32,2%  adoptent le rocket comme méthode de lutte chimique contre les fourmis, mais malgré cela qu’il s’agisse de l’un ou l’autre produit utilisé tous nos enquêtés pulvérisent ces produits avant la récolte(1 à 2jours) même s’il ya eu   pulvérisation de ces produits jl n’ ya pas un impact sur le rendement du fait qu’ils sont pulvérisé quelques jours avant la récolte.

Eu égard à ce qui précède, nous recommandons ce qui suit :

  • A notre gouvernement : de pouvoir mettre en œuvre une politique agricole pour ce qui est de la filière café
  • Aux caféiculteurs : de pouvoir se grouper en coopérative pour faciliter la vente rapide de leur caféier
  • Aux agronomes du territoire : de pouvoir formé les caféiculteurs sur les techniques culturales, les différentes méthodes de lutte contre les ravageurs et maladies et les différentes tailles du caféier
  • Aux O.N.G :d’œuvrer dans la filière caféier en distribuant aux caféiculteurs une nouvelle semence car ceux qu’ils utilisent datent de l’époque coloniale

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