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CHAPITRE QUATRIEME : ETUDE SEDIMENTOLOGIQUE

IV.1. Généralités

La sédimentologie est une discipline qui étudie les processus de production des sédiments, les mécanismes de leur transport et de leur dépôt sous forme de couches ou strates sédimentaires ; Le but de la sédimentologie est la reconstitution des milieux et environnements de dépôt c’est à dire la reconstitution des paysages passés et de paléogéographie. L’approche naturaliste se fait par la détermination des sédiments : natures minéralogiques, analyses et agencements des constituants (biogènes ou non), figures sédimentaires, géométrie des dépôts. (Laurie B., 2015)

IV.1.1. Le mécanisme de formation des sédiments

(gravitaire-éolien-aquatique)

 

Figure9 : Schéma du cycle des roches sédimentaires

Le schéma ci-dessous nous proposé par Laurie B. 2015, nous montre la succession des processus qui conduisent de la fragmentation de la roche jusqu’au dépôt du sédiment, qui pourra ensuite subir la diagenèse pour ainsi chercher à réaliser le cycle équilibré de formation des roches sédimentaires.

a.      Érosion et altération

En géomorphologie, l’érosion est le processus de dégradation et de transformation du relief, et donc des roches, qui est causé par tout agent externe (donc autre que la tectonique). C’est aussi un ensemble des phénomènes externes qui, à la surface du sol ou à faible profondeur, enlèvent tout ou partie des terrains existants et modifient ainsi le relief.

Un relief dont le modelé s’explique principalement par l’érosion est dit « relief d’érosion ». Les facteurs qui causent l’érosion sont : Le climat, le relief, le type de lithologie et la chimie (solubilité par ex.) de la roche ; l’absence ou non de couverture végétale et la nature des végétaux ;  l’histoire tectonique (fracturation par exemple) ; l’action de l’homme (pratiques agricoles, urbanisation).

Quant à l’altération, c’est une modification des propriétés physico-chimiques des minéraux, et donc des roches, par les agents atmosphériques, par les eaux souterraines et les eaux thermales (altération hydrothermale). Elle dépend en particulier du climat, de la température des eaux, de la nature des roches et de leur degré de fracturation. Elle a généralement pour effet de rendre les roches moins cohérentes ce qui facilite leur désintégration. (A. Faucoult et J.F Raoult, 2005)

L’altération est également l’ensemble des transformations minéralogiques d’une roche à la surface, lorsqu’elle est exposée aux effets de l’eau ; elle est donc d’autant plus importante que l’eau est abondante. Elle est une des composantes de l’érosion, qui comprend également la destruction mécanique des roches. Dans certains contextes, les différences avec le métamorphisme de basses pression et température peuvent être floues, notamment dans le cas de l’hydrothermalisme. (Pradyot P., 2003)

Le degré d’érosion dépend des caractéristiques de la roche qui sont les suivantes : La dureté (voir échelle de Mohs) et la cohésion de ses minéraux ; la dilatation thermique ; les réactions chimiques possibles entre ses minéraux et le milieu. Cependant l’efficacité de l’érosion dépend des facteurs suivants : granulométrie du matériel (les blocs sont moins facilement érodés que les sables) ; dynamisme de l’agent érosif (un vent fort érode davantage qu’une brise calme) ; topographie (les pentes raides s’érodent plus rapidement que les pentes douces sous l’effet du ruissellement) ; présence de végétation (une couverture végétale peut ralentir le phénomène d’érosion)

a.      Transport des sédiments

Le transport des matériaux issus de la désagrégation de la roche s’effectue soit sous forme dissoute dans la circulation des eaux continentales, soit sous forme solide. Dans ce dernier cas, il peut s’agir de processus gravitaires agissant à faible distance par des processus gravitaires ou de transport à plus longue distance quand les matériaux sont pris en charge par un agent de transport. Les matériaux transportés peuvent éventuellement être stockés, créant des accumulations sédimentaires, avant d’être de nouveau mis en mouvement. À long terme, ils aboutissent dans les mers et les océans. (Laurie B., 2015)

b.      Dépôt des sédiments

Le dépôt des sédiments se fait suivant leur granulométrie, c’est-à-dire, selon leurs dimensions des grains. Il existe deux domaines de dépôt des sédiments (domaine continentale et domaine océanique) appelés aussi environnements sédimentaires. En ce qui concerne le cas de notre secteur d’étude, il s’agit d’un domaine continental à système fluvial, c’est-à-dire que la remobilisation des sédiments se fait par l’action d’un cours d’eau, dans l’autre cas on parle d’un système glaciaire où c’est la glace qui intervient dans la mobilisation des sédiments. (Laurie B. 2015

A

 

).

Les océans sont les environnements sédimentaires par excellence ; ils constituent environs 75% de la surface de la Terre. L’origine des sédiments océaniques sont diverses et constituent donc le lieu de récolte final de tous les cours d’eaux drainant des sédiments; nous pouvons en citer entre autres : les particules détritiques (résidus de l’altération continentale) véhiculées par les fleuves ou le vent, la production biogène in situ, la précipitation chimique in situ. (Julie D., 2009).

c.       La diagenèse

Elle est l’ensemble des processus qui affectent un dépôt sédimentaire et le transforment progressivement en roche sédimentaire solide. La diagenèse commence dès le dépôt du sédiment, sa limite avec le métamorphisme est floue (anchimétamorphisme). Ses limites sont également floues avec les phénomènes épi génétiques (ou méta somatiques) affectant des roches sédimentaires déjà constituées. (A. Faucalt et J.F Raoult, 2005).

 

 

IV.1.2. Étude granulométrique des formations meubles

Tableau 1 . Échelle de classification granulométrique de J. Jung, 1976

Diamètre

(F)

Diamètre

(mm)

Sédiment meuble

Roche consolidées

Classe

-3,32

10

Cailloutis et blocs

Conglomérats

Rudites

-1

2

Graviers

0

1

Très grossier

Sables

Très grossier

Grès

Arénites

1

0,5

Grossiers

Grossiers

2

0,25

Moyens

Moyens

3

0,125

Fins

Fins

4

0,063

Très fins

Très fins

5

0,0315

Très grossiers

Silts

Très grossiers

Siltites

Lutites

6

0,016

Grossiers

Grossiers

7

0,008

Moyens

Moyens

8

0,004

Fins

Fins

9

0,002

Très fins

Très fins

Argiles

Argilites

                 

Les paramètres dimensionnels des sédiments utilisés dans le traitement statistique des données sédimentologiques sont des valeurs de la taille des particules qui correspondent  aux pourcentages cumulés ci-après :

  • Les centiles : 5%(P5) ; 16%(P16) ; 84%(P84) ; 95%(P95) ; 99%(P99)
  • Les déciles : 10%(P10) ; 90%(P90)
  • Les quartiles : 25%(P25 ou Q1) ; 75%(P75 ou Q3)
  • La médiane : 50% (P50, Q2 ou Md)

Par ailleurs, les formules suivantes permettent de calculer les indices  numériques diverses comme :

  • Sorting index de Trask (1930) cité par TRIAT, J.M. (1971)
  • Interprétation de l’indice (Échelle de Fuchtbauer) :

Tableau 2. Échelle de classement de Fuchtbauer

Degré de classement

S0

Très bon

1,23

Bon

1,23 à 1,41

Moyen

1,41 à 1,74

Mauvais

1,72 à 2,00

Très mauvais

>2,00

  • Déviation des quartiles de Krumbein et pomerol (1932) cités par TRIAT, J.M. (1971)

)

Tableau 3. Classement des sédiments selon Krumbein et Pomerol (1932)

Classement

 en unité de

Sédiment extrêmement  bien classé

<0.26

Très bien classé

0.26<<0.33

Bien classé

0.33<<1.30

Normalement bien classé

1.30<<1.58

Faiblement bien classé

1.58<<2.00

Très mal classé

2.00<

En unité,

  • Coefficient d’asymétrie trask (1930)

PETTIJOHN (1938)

Tableau 4. Classement des éléments selon le coefficient d’asymétrie de Trask, 1930

Classement

S k

Asymétrie parfaite

SK= 0

Asymétrie négative

SK <0

Asymétrie positive

SK >0

  • Angulosité (Kurtosis) : Kelly (1923) : cité par Triat, J.M. (1971)

Pour cet indice, si le résultat est faible, c’est-à-dire inférieur <1, on a une aptitude au transport faible. S’il est fort (>1), cette aptitude est dite forte.

  • FOLK ET WARD (1957)
  • Taille moyenne : FOLK ET WARD (1957)

Écart-type ou déviation standard (triage)

Écart-type des statisticiens : FOLK ET WARD (1957)

+

  • Étalement dimensionnel de RIVIERE (1952)

Si GT est petit, la courbe est très redressée. On est dans des formations éoliennes, tandis que  s’il est grand, la courbe est étalée, on est dans des formations glaciaires.

  • Facteur hydrodynamique ou aptitude au transport

WEYDERT (1973) :

Notons que le passage des mesures en mm aux mesures en F  s’effectue par la formule suivante :

Valeur en  (Folk and Ward, 1957)

Tableau 5.  Conversion des données mm en F

millimètres

4

2

1

½

¼

â…›

1/16

1/32

F

-2

-1

0

1

2

3

4

5

IV.2. Résultats de sédimentologie de la rivière Musheke

Ici nous aurons à faire une certaine analyse et une interprétation de nos résultats de terrain et de laboratoire suivant des différents indices signalés dans le point précédent par quelques auteurs.

Selon la classification de Wentworth du tableau 1, le bassin versant de la rivière Musheke est constitué de trois type de sédiments dont :

Figure 10 : profil d’altération du sol du bassin versant de la rivière Musheke nous montrant la lithologie argilo sableuse

Ce profil nous éclaircie bien sur la succession des couches des matériaux friables de notre secteur d’étude. A représente une couche d’argile de couleur sombre due à une grande teneur en matière organiques ; B représente la fraction sableuse qui couvre une grande partie de notre secteur d’étude ; C représente enfin la partie limoneuse qui est la portion la plus fine des matériaux de ce secteur.

Dans le cas de notre secteur d’étude, l’agent de transport des sédiments est l’eau.

Figure 11 : diagramme de Visher 1969, appliqué aux sédiments de la rivière Musheke

Le diagramme de Visher représenté à la figure 11 nous donne l’allure générale des sédiments de la rivière Musheke, et cela du point de transport. Nous remarquons pour ce fait que, nous sommes en présence de deux grandes catégories de matériaux meubles et qui ont chacune son mode de transport. Ce diagramme discrimine nos sédiments selon leur mode de transport ; nous avons ainsi :

  • De 0 à 20% de refus cumulés, nous avons la portion des sédiments transportés par roulement ;
  • De 20 à 90% de refus cumulés, nous avons la portion des sédiments transporté par saltation ;
  • De 90 à 100% de refus cumulés, nous avons la portion des sédiments transportés par suspension.

Nous constatons bien que la majorité de nos sédiments se retrouvent dans la tranche de 20 à 90% de refus cumulés, donc ils sont transportés par saltation.

Dans un cas plus large, on peut faire une étude approfondie et arriver à déterminer la vitesse d’écoulement du cours d’eau et la comparer à la taille des particules, pour  également déterminer le comportement des sédiments face à l’action de l’eau. Dans ce cas, l’utilisation du diagramme de Hjulström pourrait nous être utile.

IV.2.1 Lever géologique de la rivière Musheke

Lever une région ou un secteur donné, c’est établir un plan donc une carte de cette région sur terrain. Comme indiqué dans la méthodologie, nous avons fait le levé de la rivière Musheke depuis son estuaire au niveau du lac Kivu dans le groupement Nyakalengwa, jusqu’à sa source se trouvant dans le village Nkonko en groupement de Mugote. Cette étude avait pour but l’établissement de la carte d’échantillonnage du secteur de Musheke ainsi qu’une description macroscopique des sédiments retrouvés sur place.

Pour mener à bon port ce lever, nous avons procédé par la prise des coordonnées pour la localisation de différentes stations ; par la suite nous mesurions suivant les différents traces et  transcrivions, pour chaque station, les mesures du lit majeur et du lit mineur pour avoir une idée sur la largeur maximum de la rivière Musheke qui est sa largeur en période de crue (saison pluvieuse), et sa largeur minimum qui est celle qu’on observe en période sèche. Nous avons constaté par la suite qu’en période pluvieuse, la rivière Musheke atteint une largeur de 18m ; tandisque en période de décrue, elle n’a que 4 à 6m de largeur. Une autre précision est ces valeurs sont bien enregistrées quand on se dirige vers le sud après la rivière Kabanandulo qui est son pricipal affluent ; cependant, quand on depasse Kabanandulo en se dirigeant vers le nord, les dimensions de la Musheke diminuent considérablement.

Notons que la rivière Musheke coule du nord vers le Sud ; et s’étend sur une longueur à vol d’oiseau de 6,84km. 

Tableau 6. Présentations des données du levé de la rivière Musheke

Stations

Latitude

Longitude

Altitude

Mesures du lit de la rivière

Observations

Station 1

02°13’37"

29°01’25,5"

1465m

L=13m;l=9,2m

Au niveau de l’estuaire de la rivière Musheke. Ici nous avons du sable mélangé avec de la matière organique, d’où une coloration noirâtre

Station 2

02°13’34"

29°01’46,7"

1466m

L=12m; l=6m

premier méandre vers la source

Station 3

02°13’30,6"

29°01’46,7"

1466m

L=11m;l=6,9m

2e méandre: nous avons la présence des sables et limons

Station 4

02°13’28,8"

29°01’47,5"

1465m

L=9,3m;l=4,7m

Idem

Station 5

02°13’27,5"

29°01’48,7"

1464m

L=6,5m; l=2m

Idem

Station 6

02°13’26"

29°01’50"

1463m

L=7m; l=4m

Ici nous avons une modification de la lithologie, nous remarquons la présence des galets millimétriques à centimétriques et cette présence peut être justifiée par la faible accumulation des couches sableuses ici. La séquence lithologique est sable-galet-limon

Station 7

02°13’24,9"

29°01’50,3"

1466m

L=6m; l=2,2m

Idem

Station 8

02°13’24,9"

29°01’51,4"

1466m

L=13,4m; l=3,5m

Idem

Station 9

02°13’23,2"

29°01’52,3"

1466m

L=7m; l=3,2m

Idem

Station 10

02°13’22,3"

29°01’52,9"

1467m

L=6m; l=2,2m

Idem

Station 11

02°13’20,6"

29°01’53,7"

1466m

L=10,5m; l=4,7m

Présence des galets

Station 12

02°13’19,5"

29°01’55,2"

1468m

L=10,4m; l=2,5m

Idem

Station 13

02°13’18,5"

29°01’55,5"

1470m

L=7,4m;l=2,5m

présence des galets et des limons

Station 14

02°13’17,6"

29°01’57,5"

1472m

L=18m; l=2m

nous sommes en présence d’une lithologie caractérisée par une présence d’argile vers la surface du versant, puis nous avons le sable fin et enfin le sable grossier au fond. Ici il n’y a pas exploitation de sable.

Station 15

02°13’16"

29°01’57,6"

1470m

L=15m; l=2m

Idem

Station 16

02°13’13,3"

29°01’59,4"

1472m

L=10m; l=3,5m

sable graviers; un autre bord de la rivière est exploité par les fabricants de briques

Station 17

02°13’13"

29°02’07"

1470m

L=8m; l=3m

sable et graviers

Station 18

02°13’14"

29°02’08"

1472m

L=10; l=3m

Idem

Station 19

02°13’12,8"

29°02’1,9"

1472m

L=12m; l=4,5m

idem. À côté d’un site de fabrication de briques

Station 20

02°13’12,2"

29°02’3,1"

1473m

L=10m; l=2m

Idem

Station 21

02°13’10,6"

29°02’4,2"

1474m

L=9m; l=2,5m

idem. Point de rencontre de Musheke avec un de ses affluents

Station 22

02°13’10,6"

29°02’5,8"

1478m

L=7m; l=2,5m

Idem

Station 23

02°13’11,1"

29°02’6,5"

1476m

L=3m; l=2m

présences des roches de couleur grisâtre, présentant des cavités vides à leur sein, sont meubles; ce sont des Kaolins

Station 24

02°13’10,9"

29°02’7,6"

1478m

L=5m; l=2m

Sables et graviers

Station 25

02°13’8,5"

29°02’9,6"

1478m

L=6m; l=2m

Idem

Station 26

02°13’7,1"

29°02’9,8"

1479m

L=8m; l=2,5m

Idem

Station 27

02°13’4,2"

29°02’11"

1479m

L=7m; l=2m

près du 3e pont

Station 28

02°13’2,3"

29°02’10,8"

1479m

L=8m; l=2,5m

Idem

Station 29

02°12’59,7"

29°02’12,8"

1478m

L=7m; l=3m

Il y a également un cours d’eau se jetant dans la rivière Musheke

Station 30

02°12’58,5"

29°02’14,7"

1478m

L=6m; l=2,5m

méandre 27

Station 31

02°12’56,6"

29°02’16,4"

1480m

L=12; l=2m

argile + sable + graviers + limons; nous avons également un site de production des briques à coté

Station 32

02°12’53,3"

29°02’18,9"

1477m

L=9m; l=2,5m

Sable + gravier + limon. D’un côté de la rivière, nous remarquons une formation jaunâtre qui se trace dans le sable, il peut être dû à une altération des minéraux ferrugineux

Station 33

02°12’52,2"

29°02’21,2"

1478m

L=12m; l=3m

Sable + graviers; présence d’un site de fabrication des briques à proximité de la rivière

Station 34

02°12’53,6"

29°02’24"

1480m

L=9m; l=3m

idem; nous avons également une présence des limons sur les deux rives de la rivière

Station 35

02°12’51,6"

29°02’24,2"

1479m

L=12m; l=4,5m

Idem

Station 36

02°12’49"

29°02’26,3"

1478m

L=8m; l=3m

Idem

Station 37

02°12’47,7"

29°02’28,7"

1479m

L=9m; l=4m

il y a un éboulement de terre argilo sableuse

Station 38

02°12’45,4"

29°02’29,8"

1483m

L=10m; l=2m

Idem

Station 39

02°12’42,8"

29°02’30,8"

1484m

L=12m; l=4,5m

Idem

Station 40

02°12’39,8"

29°02’31"

1484m

L=13m; l=5m

Idem

Station 41

02°12’38,6"

29°02’33,2"

1491m

L=12m; l=5m

Sables + graviers + limon

Station 42

02°12’36,5"

29°02’33,8"

1492"

L=9m; l=4m

graviers de dimension centimétrique + graviers + limon

Station 43

02°12’35,1"

29°02’34,1"

1491m

L=8m; l=4m

Idem

Station 44

02°12’34,1"

29°02’34,8"

1490m

L=7m; l=3m

Idem

Station 45

02°12’33,1"

29°02’34,1"

1490m

L=6m; l=2,5m

Idem

Station 46

02°12’31,2"

29°02’36,2"

1495m

L=7m; l=2m

Idem

Station 47

02°12’29,2"

29°02’37,5"

1497m

L=9m; l=3m

Sable + gravier + arkose

Station 48

02°12’29,9"

29°02’38,7"

1496m

L=8m; l=3m

Idem

Station 49

02°12’26,6"

29°02’40,5"

1496m

L=20m; l=8m

idem.

Ici la quantité de sable augmente par rapport à l’aval de la rivière; nous avons des graviers de dimension centimétrique à décimétrique; présence des grès altérés et d’autres qui ne le sont pas; certaines des roche sont en place et d’autres sont allochtones

Station 50

02°12’24,4"

29°02’41,1"

1500m

L=16m; l=8m

idem.

Nous voyons également des affleurements de quartzites. À proximité, nous avons le pont reliant Dokola et Kashara

Station 51

02°12’24,6"

29°02’44,5"

1504m

L=18m; l=8m

Sable, gravier, arkose, sable limoneux.

Station 52

02°12’22,5"

29°02’46,4"

1504m

L=15m; l=6m

idem

Station 53

02°12’18,5"

29°02’51"

1505m

L=15m; l=6m

idem

C’est l’endroit où la rivière Musheke se croise avec la rivière Kabanandulo qui est l’une de ses principaux affluents.

Station 54

02°12’17,6"

29°02’53"

1509m

L=9m; l=3m

idem

Station 55

02°12’15,6"

29°02’51,2"

1511m

L=12m; l=4,5m

idem. Nous sommes au niveau du 5e pont, celui-ci relie le village CIGERHA au village CIHUMBA

Station 56

02°12’12,8"

29°02’51,3"

1510m

L=9m; l=4m

graviers grossiers + sable + limon

Station 57

02°12’10,3"

29°02’52,2"

1516m

L=6m; l=2m

idem

Station 58

02°12’8,7"

29°02’53,7"

1515m

L=10m; l=4m

idem

Station 59

02°12’6,4"

29°02’54,1"

1517m

L=9m; l=4m

idem

Station 60

02°12’4,5"

29°02’54,7"

1518m

L=9m; l=4m

idem

Station 61

02°12’2,9"

29°02’56,9"

1520m

L=8m; l=2m

idem

Station 62

02°12’0,9"

29°02’59,5"

1525m

L=8m; l=2m

idem. Nous sommes en présence d’un autre point de rencontre de la rivière Musheke avec l’un de ses affluents

Station 63

02°11’59,2"

29°03’2"

1539m

L=6m; l=2m

idem

Il y a également la présence des fragments de micas et quartzite non en place

Station 64

02°11’59,6"

29°03’5,2"

1540m

L=6m; l=2m

Idem

Station 65

02°11’58,5"

29°03’8,2"

1542m

L=7m; l=2m

idem. Nous y trouvons un robinet à proximité

Station 66

02°11’57,1"

29°03’2,4"

1550m

L=8m; l=2m

Idem

Station 67

02°11’56,7"

29°03’10,7"

1551m

L=9m; l=2,5m

Idem

Station 68

02°11’53,1"

29°03’13,3"

1556m

L=9m; l=2m

idem. C’est un autre point de rencontre entre la Rivière Musheke et son affluent de Kanyangiri

Station 69

02°11’52,3"

29°03’16,7"

1564m

L=6m; l=2m

Idem

Station 70

02°11’52,9"

29°03’18,9"

1568m

L=6m; l=2m

Idem

Station 71

02°11’51,6"

29°03’20,5"

1567m

L=6m; l=2m

graviers grossiers + sable; c’est   un point de courbure de la rivière avant d’atteindre la route

Station 72

02°11’50,3"

29°03’19,3"

1568m

L=7m; l=2m

il y a une lithologie sableuse 

Station 73

02°11’48,3"

29°03’17,8"

1571m

L=7m; l=2m

idem

nous y observons un pont.

Station 74

02°11’45,2"

29°03’18,4"

1579m

L=7m; l=2m

Idem

Station 75

02°11’43,4"

29°03’18,4"

1580m

L=11m; l=6m

Idem

Station 76

02°11’41,5"

29°03’20,5"

1580m

L=15m; l=2m

Idem

Station 77

02°11’38,4"

29°03’21,2"

1592m

L=5m; l=2m

Idem

Station 78

02°11’36"

29°03’21,8"

1599m

L=7m; l=3m

idem. On y trouve aussi un affluent qui se jette dans la rivière Musheke

Station 79

02°11’34,4"

29°03’23,6"

1606m

L=5m; l=2m

Idem

Station 80

02°11’33,3"

29°03’25,2"

1612m

L=7m; l=3m

Idem

Station 81

02°11’31,4"

29°03’26,4"

1620m

L=5m; l=2m

idem. Point où on trouve un affluent se jetant dans la rivière Musheke

Station 82

02°11’30,9"

29°03’27,2"

1629m

L=5m; l=2m

Idem

Station 83

02°11’31,2"

29°03’30,3"

1634m

L=4m; l=1,5m

Sable + argile + gravier

Station 84

02°11’30,2"

29°03’30,3"

1634m

L=5m; l=2m

idem. Sur le pont reliant les villages de Nyakibamba (ouest) et Kashaki (est).

Nous avons également une borne fontaine à proximité

Station 85

02°11’30,5"

29°03’35"

1643m

L=6m; l=2,5m

Idem

Station 86

02°11’28,9"

29°03’36"

1643m

L=5,5m; 2m

Idem

Station 87

02°11’27"

29°03’37,4"

1650m

L=6m; 3m

Idem

Station 88

02°11’23,9"

29°03’38,1"

1657m

L=4m; l=1,5m

Idem

Station 89

02°11’21,1"

29°03’38,4"

1660m

L=7m

idem. C’est un point de rencontre entre la rivière Musheke et l’un de ses grands affluents

Station 90

02°11’19,3"

29°03’40,5"

1661m

L=5m

ici la lithologie commence à devenir beaucoup plus argileuse; la portion de sable a diminué considérablement

Station 91

02°11’17,5"

29°03’42,6"

1669m

L=4m

idem. Nous sommes dans un marais appelé MUNZIBIRA. Ici la rivière Musheke devient de plus en plus étroite

Station 92

02°11’14"

29°03’45,6"

1672m

L=4m

Idem

Station 93

02°11’11,9"

29°03’46,4"

1670m

L=3,8m

idem. Ici nous sommes en présence du dernier affluent de Musheke qui est la rivière Nyakibamba qui provient de kaboza et lushulula

Station 94

02°11’10,7"

29°03’43,4"

16670m

L=3m

Idem

Station 95

02°11’9,7"

29°03’47,8

1672m

L=2,8m

Idem

Station 96

02°11’6,8"

29°03’48,5"

1672m

L=3m

Idem

Station 97

02°11’4,1"

29°03’49,4"

1673m

L=2m

Idem

Station 98

02°11’2,6"

29°03’50,5"

1675m

L=1,8m

Idem

Station 99

02°11’2,3"

29°03’51,8"

1675m

L=1,5m

Idem

Station 100

02°11’1,9"

29°03’52,8"

1677m

L=1,5m

Idem

Station 101

02°11’1,5"

29°03’54,9"

1685m

L=1m

Idem

Station 102

02°10’59,4"

29°03’56,9"

1695m

L=1m

Idem

Station 103

02°10’56,8"

29°03’59,3"

1705m

L=0,5m

idem.

Ici nous sommes à la source de la rivière Musheke à Nkonko, dans le groupement de Mugote ; nous y observons également une borne fontaine.

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