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CHAPITRE III. PRESENTATION DES RESULTATS ET DISCUSSION

III.1. Paramètres végétatifs

III.1.1 cycle végétatif

La durée du cycle végétatif est présentée dans le tableau1 

Tableau 1 : durée du cycle végétatif en jours

VARIETES

cycle végétatif

MOYENNE

BLOC1

BLOC2

BLOC3

RUKARAMU

134

134

134

134

KOMBOKA

105

105

105

105

MAKASSANE

132

132

132

132

GWIZIMWIMBU

132

132

132

132

KIGOMA

132

132

132

132

FASHINGABO

105

105

105

105

TAI

120

120

120

120

VUNINZARA

120

120

120

120

YASHOYASHO

130

130

130

130

MUGWIZA

134

134

134

134

IL ressort du tableau1 de la durée du cycle végétatif que la moyenne générale est de 124.40 jours pour toutes les variétés  on classe généralement les variétés en Afrique en riz précoces ou de cycle court (90 à 120 jours), en riz de cycle moyen (120 à 150 jours) et en riz tardifs ou de cycle long (plus de 150 jours) ; nos variétés sont à cycle moyen, car leur cycle végétatif est compris entre 120 à 150 jours (Schalbroeck, 2001)

III.1.2. Taux de reprise

L’analyse de la variance du taux de reprise est présentée dans le tableau2

Tableau 2 : Le taux de reprise observé deux semaines après repiquage

Source de variation

DDL

SCE

CM

F valeur

F pr.

signification

blocs 

2

10.417

5.208

0.96

Traitement

9

25.833

2.870

0.53

0.836

NS

Erreur

Résiduelle

18

97.917

5.440

Total

29

134.167

CV=0.7%

Il ressort du tableau 2 que le taux de reprise pour les 10 variétés selon l’Analyse de la variance est non significatif au seuil de 5 %.la moyenne générale est de 98.83%, le taux de reprise est favorable car il dépasse 90%. Nous appuyons ces résultats se basant sur  la sélection des plantes vigoureuses lors du repiquage, la profondeur de repiquage à 3-4 cm et les conditions du sol dont dépendent ce paramètre pour la mise en place d’une bonne structure racinaire (Schalbroeck, 2001)

III.1.3 Hauteur des plants 1 mois après le repiquage

L’analyse de la variance de la hauteur des plants un mois pares repiquage est présentée dans le tableau3

Tableau 3 : Résumé de l’analyse  de la variance de la hauteur des plants  1mois après repiquage

Source de variation

DDL

SCE

CM

F valeur

F pr.

Signification

Blocs

2

566.49

283.25

3.03

Traitement

9

612.10

68.01

0.73

0.680

NS 

Erreur résiduelle

18

1685.21

93.62

Total

29

2863.81

CV : 12.3%

IL resort de du tableau 3 qu’au seuil de 5%, l’analyse de la variance montre qu’il n’existe pas de différences significatives entre les différentes valeurs de hauteur de variétés en essai un mois après repiquage. La moyenne générale de hauteur entre variétés est de 43.1%

Ces ressemblances sont probablement dues au fait que la phase de croissance chez le riz est caractérisée par une croissance lente par suite du stresse subit lors de la transplantation, et au faite que les organes végétaux ne sont pas encore bien développés (Schalbroeck J ,2001).

III.1.4 Hauteur des plants 2 mois après le repiquage

L’analyse de la variance de la hauteur des plants 2 mois pares repiquage est présentée dans le tableau4

Tableau 4: Résumé de l’analyse  de la variance de la hauteur des plants  2 mois après repiquage

Source de variation

DDL

SCE

CM

F valeur

F pr.

Signification

Blocs

2

460.4

230.2

1.27

Traitement

9

2472.5

274.7

1.51

0.218

 NS

Erreur résiduelle

18

3273.5

181.9

Total

29

6206.4

CV : 6.2%

          Il ressort du tableau4 que l’analyse de la variance présentée a montré qu’au seuil de 5%, qu’il n’existe pas de différences  significatives entre les dix  variétés  quant à leur hauteur, deux  mois après repiquage.la moyenne générale entre les variétés est de 77.0 cm de hauteur .ce constat se justifierait par le fait qu’à ce stade l’activité végétative est beaucoup plus dominée par la formation des tiges secondaires (talles). La croissance en hauteur ne se remarque qu’à l’allongement des entre-nœuds qui précède  le stade du gonflement, bien que la croissance maximale dépende des conditions de sol mais plus encore de la génétique. (DE DATTA ,1981 cité par Migabo K, 2009).  

III.1.5 Nombre moyen de talles par poquet

L’analyse de la variance du nombre moyen des plants un mois pares repiquage est présentée dans le tableau5

Tableau 5: Résumé de l’analyse  de la variance de nombre moyen des talles  1 mois après repiquage

Source de variation

DDL

SCE

CM

F valeur

F pr.

Signification

Blocs

2

19.941

9.970

1.50

Traitement

9

56.364

6.263

0.94

0.516

NS 

Erreur Résiduelle

18

119.863

6.659

Total

29

196.167

CV : 7.1%

IL ressort de ce tableau5 que l’analyse de la variance du  nombre des talles un mois après repiquage au seuil de 5% est non significative  avec une moyenne générale de  13.97 Bien que le tallage d’une variété soit lié à la variété, il est cependant influencé par les conditions culturales et édaphiques (Anonyme, 1984). 

     Ces tallages appréciables observés chez ces variétés, relèveraient des conditions édaphiques, des pratiques culturales homogènes et surtout de l’expression des variétés.   

L’analyse de la variance du nombre moyen des plants 2 mois pares repiquage est présentée dans le tableau6

 Tableau 6: Résumé de l’analyse  de la variance de nombre moyen des talles 2 mois après repiquage

Source de variation

DDL

SCE

CM

F valeur

F pr.

Signification

Blocs

2

60.803

30.401

4.51

Traitement

9

76.700

8.522

1.26

0.320

 NS

Erreur Résiduelle

18

121.443

6.747

Total

29

258.947

CV : 8.1%

IL ressort de ce tableau6 de l’analyse de la variance du nombre  moyen  de talle par poquet après deux mois après repiquage, au seuil de 5% qu’il n’existe pas de différence significative entre variétés avec une moyenne générale de 21.59. Les autres présentent  le  petit nombre de talle par poquet qui est également un taux de tallage moyennement bon comparativement à ce qui est généralement observé pour ce paramètre, Intermédiaire (10 à 20 talles), car un tallage haute ;  supérieure à 20 talles, détermine une maturation peu uniforme (Walangululu M J et

Al, 2003cité par AMULI 2015). Bien que le tallage d’une variété soit lié à la variété, il est cependant influencé par les conditions culturales et édaphiques (Anonyme, 1984). 

  • PARAMETRE DE RENDEMENT

III.2. 1. Nombre de talles utiles 

L’analyse de la variance du nombre moyen de talles utiles par poquet est présentée dans le tableau7

Tableau 7 : le résumé de l’analyse de la variance du nombre moyen de talles utiles par poquet

Source de variation

DDL

SCE

CM

F valeur

F pr.

Signification

Blocs

2

232.80

116.40

7.08

Traitement

9

836.47

92.94

5.66

<.001

 **

Erreur Résiduelle

18

295.74

16.43

Total

29

1365.01

Cv: 14.8%

Des résultats du tableau7, il ressort que le résumé de l’analyse de la variance présente des différences  hautement significatives au niveau des traitements. La comparaison moyenne au niveau des traitements du nombre de talles par poquet est présentée au tableau8 

Tableau 8: comparaison des moyennes au niveau des variétés du nombre moyen de talles utiles par poquet

Variété

Moyenne

Groupe

GWIZIMWIMBU

24,12

A

TAI

23,01

A

RUKARAMU

22,08

A

MUGWIZA

19,85

A

MAKASSANE

18,40

A

FASHINGABO

17,67

A

VUNINZARA

17,50

A

KOMBOKA

16,91

B

YASHOYASHO

16,87

B

KIGOMA

16,60

B

ppds= 6.953

Les moyennes suivies d’au moins une même lettre ne sont pas significativement différentes au seuil de 5 %. Il ressort du tableau8 de la comparaison des moyennes qu’il y’a deux groupes notamment celui de 20 talles en moyenne et l’autre de 16,80 talles. Le nombre de talles productifs joue un rôle déterminant dans la production variétale qui est variable d’une variété à une autre, des conditions culturales et édaphiques (Niyondagara, 1984). Cependant la variation ici a été plus influencée par l’expression du génotype variétal les autres paramètres étant homogènes (Shalbroeck, 2001).

Le nombre de talles fertiles traduit de prime abord la capacité potentielle de production. En effet, le rendement va dépendre en premier lieu de l’importance des talles fertiles par touffe de riz. Celui-ci doit pouvoir donner une idée générale du niveau possible de rendement. Par conséquent, il donne une information intéressante sur les effets stimulateurs ou contraignants de chaque variable dans le processus de tallage et par la même, la fertilité des talles. Il peut en résulter, mais en filigrane, la réaction même de la plante vis-à-vis de ces variables (Adrao, 2014). 

Toutes choses restant égales par ailleurs, on en déduit que la plus grande productivité sera obtenue dans la groupe A ainsi que un taux plus élevé de stérilité dans le groupe B.

III.2.2 Nombre de panicules par plant 

L’analyse de la variance du nombre moyen des panicules par poquet est présentée dans le tableau9

Tableau 9: le résumé de l’analyse de la variance du nombre moyen des panicules par poquet

Source de variation

DDL

SCE

CM

F valeur

F pr.

Signification

Blocs

2           

 78.025

39.012

11.22

Traitements

9           

 43.946 

4.883

1.40

0.258

 NS

Erreur Résiduelle

18         

 62.609

3.478

Total

29         

 184.580

CV : 14.1%

IL ressort du tableau9  que l’analyse de la variance  montre qu’il n’existe pas de différences significatives entre les variétés concernant le nombre moyen de panicule par poquet au seuil de 95% de confiance .C’est à dire que ces variété n’ont pas révélé de différences entre elles quant à leurs nombres de panicules par poquet.

Une plante peut produire 3à10 talles productifs selon la variété et les conditions culturales. Le moyennes observée qui est 13.98 pour notre expérience est intéressante et peut influencer positivement du moins le tallage utile. (Schalbrroeck.J.-J, 2011)

             

III.2.3 Nombre de grains par épi 

L’analyse de la variance du nombre de grains par épi est présentée dans le tableau10

Tableau 10: Le résumé de l’analyse de la variance du nombre de grains par épi

Source de variation

DDL

SCE

CM

F valeur

F pr.

Signification

Blocs

2

3324.

1662.

1.44

Traitement

9

11434.

1270.

1.10

0.411

 NS

Erreur Résiduelle

18

20808.

1156.

Total

29

35566.

Cv : 8.2% 

Il ressort du  tableau10 le résultat  de l’analyse de la variance du nombre moyen de grain par panicule montre qu’au seuil de 95%  qu’il n’y a pas de différences significatives entre variétés. Notre moyenne générale est de 156.4 grains par panicule étant donné que le nombre de grains par panicule varie généralement de 25 à 360, avec une moyenne de 100 à 150 grains chez les variétés productives selon Walangululu nos variétés sont productives. Les grains sont souvent moins nombreux chez les variétés à panicules longues qui sont par conséquent moins denses ; que les variétés à panicules courtes quant à elles denses (Walangululu et al, 2003 cité par Migabo 2015).

III.2.5. Le taux de stérilité 

L’analyse de la variance du taux de stérilité est présentée dans le tableau12

Tableau11 : le résumé de l’analyse de la variance du taux de stérilité

Source de variation

DDL

SCE

CM

F valeur

F pr.

Signification

Blocs

2

4,466

2,233

0,96

Traitements

9

2204,668

244,963

105,47

<,001

**

Erreur Résiduelle

18

41,808

2,323

Total

29

2250,942

CV : 2,3%

Les moyennes suivies d’au moins une même lettre ne sont pas significativement différentes au seuil de 5 %. Il ressort du tableau 11 de l’analyse de la variance qu’il existe des différences  hautement significatives entre les  variétés en ce qui concerne le taux moyen de stérilité chez les variétés. La comparaison des moyennes du taux de stérilité par le test de ppds est présentée dans le tableau 12

Tableau 12: comparaison des moyennes  du taux de stérilité

VARIETES

MOYENNE EN %

GROUPE

KOMBOKA

39,77

A

MAKASSANE

30,41

B

TAI

25,26

C

YASHOYASHO

20,08

D

GWIZIMWIMBU

18,63

E

FASHINGABO

16,74

F

KIGOMA

15,65

F

RUKARAMU

15,53

F

MUGWIZA

13,58

G

VUNINZARA

9,15

H

Ppds= 1.24

Les moyennes suivies d’au moins une même lettre ne sont pas significativement différentes au seuil de 5 %.               

Il ressort de ce tableau 12, qu’il existe 8 groupes homogènes au seuil de 5%. Il est à apprécier selon l’échelle de cotation de l’I.R.RI que nos variétés des groupes A ,B,C sont partiellement stérile, celles des groupes E, Fet G sont fertile et celle du groupe  H  est très fertile car l’échelle de cotation note que les variétés  du riz sont stériles si  le taux de stérilité est  supérieur à 50%, partiellement stériles si le taux de stérilité est compris entre 25 à 50%, fertiles si le taux de stérilité est compris entre 25 à 10% et très fertiles si le taux de stérilité est moins de 10%  (Anonyme ,2009). Ces résultats s’expliquent par la différence variétale (Schalbroeck, 2001).

III.2.5 Le poids de 1000 grains pleins frais

L’analyse de la variance du poids de 1000 grains pleins est présentée dans le tableau 13.

Tableau 13: le résumé de l’analyse de la variance du poids de 1000 grains pleins frais.

Source de variation

DDL

SCE

CM

F valeur

F pr.

Signification

Blocs

2

10.792

5.396

2.04

Traitement

9

109.769

12.197

4.60

0.003

 **

Erreur Résiduelle

18

47.726

2.651

Total

29

168.288

CV : 3.0%

Des résultats du tableau 21, on remarque que l’analyse de la variance a montré l’existence des différences très hautement significatives entre les traitements. La comparaison des moyennes du poids de 1000 grains frais est présentée dans le tableau 14.

Les moyennes suivies d’au moins une même lettre ne sont pas significativement différentes au seuil de 5 %.

Il ressort du tableau 14, de l’analyse de la variance que ces variétés en étude forment trois groupes homogènes dont leurs moyennes sont respectivement 76 ; 24,75; et 22,74g

Les différences obtenues résulteraient des différences observées aux longueurs des feuilles ; car les variétés avec des feuilles courtes, étroites et érigées utilisent efficacement les radiations solaires et répondent mieux à l’apport d’azote, et par     conséquent ont une bonne

capacité photosynthétique et une bonne accumulation d’hydrates de carbones pour le remplissage des grains.

Selon (Benito, 1992) le poids de 1000 grains étant supérieur à 25g, toutes les variétés  utilisées ont été jugées normales. En grande partie nos variétés sont jugées normales vue leurs poids plus et légèrement mois de 25 grammes pour 1000grains. (Shalbroeck, 2001)  ajoute en disant que le poids de 1000 grains est généralement compris entre 21 et 37 g. 

III.2.6 Le poids de 1000 grains pleins séchés

Le poids de 1000 grains pleins séchés est présenté dans le tableau15.

 Tableau 15 : le résumé de l’analyse de la variance du poids de 1000 grains pleins séchés

Source de variation

DDL

SCE

CM

F valeur

F pr.

Signification

Blocs

2

12.173

6.087

2.30

Traitement

9

109.733

12.193

4.61

0.003

 **

Erreur Résiduelle

18

47.603

2.645

Total

29

169.509

CV : 3.4%

Il ressort du tableau 15  qu’il existe statistiquement de différences  hautement significatives entre les variétés,  concernant leurs poids de 1000 grains séchés. Ici-bas le tableau de comparaison  des moyennes du poids moyen de 1000 grains par la méthode de la ppds. Tableau 16 : comparaison des moyennes des poids de 1000 grains séchés par le ppds.

PO

IDS DE 1000 GRAINS SECHES

VARIETES

MOYENNE

GROUPE

VUNINZARA

27.70

A

KIGOMA

23.69

B

FASHINGABO

23.45

B

YASHOYASHO

23.22

B

RUKARAMU

22.06

B

MUGWIZA

22.00

B

TAI

 21.80

B

KOMBOKA

20.81

C

MAKASSANE

 20.81

C

GWIZI-MWIMBU

20.56

C

ppds=  2.79

Les moyennes suivies d’au moins une même lettre ne sont pas significativement différentes au seuil de 5 %.

Il ressort du tableau 16de la comparaison de la moyenne  forme 3 groupes homogènes au seuil de 5% le groupes ont respectivement comme moyenne de poids 27,70 ; 22,70 et 20,72g ce qui signifie que le groupe A, a plus perdu beaucoup d’eau que le groupe B et C.

III.2.7 taux des matières sèches

Analyse de la variance du taux de matières sèches est présentée dans le tableau17.

Tableau 17:le résumé de l’analyse de la variance du taux de matières sèches.

Source de variation

DDL

SCE

CM

F valeur

F pr.

Signification

Blocs

2           

 3.9474 

1.9737

6.89

Traitement

9           

 10.0036

1.1115

3.88

0.007

 **

Erreur Résiduelle

                     18 

5.1589

0.2866

Total

29         

 19.1099

Cv= 0.5%

IL ressort du tableau17 que l’analyse de la variance montre des différences significatives entres les variétés en terme de matières sèches.la comparaison des moyennes est présentée au tableau18

Tableau 18: comparaison des moyennes du taux de matières sèches.

Variétés 

Moyenne

Groupes

VUNINZARA                        

93.083 

A

FASHINGABO

91.938 

B

KIGOMA

91.897

B

YASHOYASHO

91.881

B

MAKASSANE

91.866

B

RUKARAMU

91.510 

B

TAI            

91.408

B

MUGWIZA 

91.352         

B

KOMBOKA

91.071

B

GWIZIMWIMBU

90.906

C

ppds= 0.9183

Les moyennes suivies d’au moins une même lettre ne sont pas significativement différentes au seuil de 5 %.

Il ressort du tableau 18, de comparaison des moyennes que le taux de matières sèches forme trois groupes homogènes qui ont chacun en moyenne comme pourcentage : 93,083 ; 91,615 et enfin 90,906%.

Ces résultats s’expliquent par la différence variétale,  à la grosseur des grains et aux taux de matière sèche qui sont trois caractères propre à chaque variété (Arraudeau, 1998).

III.2.7 rendement

L’analyse de la variance du Rendement variétales (en t/ha) est présentée dans le tableau19

Tableau19: le résumé de l’analyse de la variance du Rendement variétales (en t/ha)

Source de variation

DDL

SCE

CM

F valeur

F pr.

Signification

Blocs

2

2.826

1.413

1.04

Traitement

9

96.850

10.761

7.93

<.001

  **

Erreur Résiduelle

18

24.426

1.357

Total

29

124.102

Cv : 7.7%

Il ressort de  ce résultat du tableau 19, on observe que l’analyse de la variance a montré l’existence des différences hautement significatives entre les variétés. La comparaison des moyennes du rendement au niveau des variétés est présentée au tableau 20. 

Tableau 20: Comparaison des moyennes de rendement au niveau des variétés.

RENDEMENT A L’HECTARE

VARIETE

MOYENNE

GROUPE

VUNINZARA

 7.654

A

MUGWIZA

 6.543

A

RUKARAMU

 6.173

A

FASHINGABO

 6.173

A

GWIZI-MWIMBU

 5.926

A

KIGOMA

 3.827

B

TAI

 3.704

B

YASHOYASHO

 3.704

B

MAKASSANE

 3.210

B

KOMBOKA

1.605

C

Ppds =1.99

Les moyennes suivies d’au moins une même lettre ne sont pas significativement différentes au seuil de 5 %.

   Il ressort du tableau 20 ; que les 10 variétés forment 3 groupes homogènes, qui ont en moyenne 6,4 ; 3,7 et 1,6 tonne à l’hectare. Malgré les différences significatives observées à certains paramètres du rendement (nombre  de panicule par poquet, tallage utile, nombre de grains par panicule) il se dégage cependant des légers accroissements entre les moyennes qui accordent pas plus des faveurs aux variétés importées. Ce qui n’aurait pas plus d’influence positive aux choix des certaines variétés importées au détriment de certaines variétés témoins.

 En plus certaines  nouvelles variétés avaient un taux de stérilité plus haut, de même un poids de 1000 grains moins intéressant que certaines variétés témoins. Ce qui aurait incité les résultats obtenus sur le rendement de ces variétés.  La sélection entre les meilleures variétés importées et les meilleures variétés locales répondrait mieux aux objectifs de ce travail, car ayant atteint des rendements difficiles à réaliser actuellement dans la plaine de la Ruzizi sans intervention d’aucun produit chimique. Ces résultats s’expliquent par le fait que le rendement de riz irrigué varie en fonction de la variété, les techniques culturales, les conditions culturales et édaphiques dans ce cas il est influencé par le nombre de talles utiles, le nombre de panicules par plant, le nombre de grains par épi, le bas niveau de taux de stérilité et par le poids de 1000 grains pleins. (Schalbroeck, 2001).

III.2.7 taux de rentabilité variétale

L’analyse de la variance du taux de rentabilité variétale set présentée dans le tableau21

Tableau 21: Analyse de la variance du taux de rentabilité variétale

Source de variation

DDL

SCE

CM

F valeur

F pr.

Signification

Blocs

2

3.9474

1.9737

6.89

Traitement

9

10.0036

1.1115

3.88

0.007

 *

Erreur Résiduelle

18

5.1589

0.2866

Total

29

19.1099

CV : 29,2%

IL ressort du tableau 21 que l’analyse de la variance montre des différences significatives entres les variétés en terme de taux de rentabilité .Le coefficient de variation est supérieure à 15% suite aux valeurs négatives et positives de la rentabilité comme on le remarque en annexe. La comparaison des moyennes est présentée au tableau22 

Tableau 22: comparaison des moyennes du taux de rentabilité variétale

T

aux de rentabilité variétale à l’hectare

VARIETES

MOYENNE

GROUPE

FASHINGABO

85,45

A

VUNINZARA

71,61

A

MUGWIZA

46,69

A

RUKARAMU

38,39

A

GWIZIMWIMBU 

32,85

A

KIGOMA

28,70

B

TAI

-16,97

B

YASHOYAASHO

-16,97

B

MAKASSANE

-28,04

C

KOMBOKA

-64,02

C

Pdds = 56.29

Les moyennes suivies d’au moins une même lettre ne sont pas significativement différentes au seuil de 5 %.

Il ressort du tableau 22, de comparaison des moyennes du taux de rentabilité, que le taux de rentabilité forme trois groupes homogènes qui ont chacun en moyenne comme pourcentage 54,99 ; -1,74 et enfin -30,68 % .C’est à dire qu’à un prix de 0,9$ le 1kg du riz FASHINGABO et KIGOMA pour leur arôme et 0,75$ pour les autres variétés à un investissement de 2007,2$ à l’hectare le groupe A génère 54,99% , le groupe B perd 1,74% et le groupe C 30,68% du montant investi. En terme de prix d’achat et productivité les variétés du groupe A sont recommandables.

III.2.8 MALADIES.

Le comportement des variétés aux maladies est présenté dans le taleaux23 taleau23: comportement des variétés aux maladies.

Variétés

Bactériose

Pyriculariose

Pourriture brune des grains

autres attaques

RUKARAMU

1

1

1

1

KOMBOKA

3

1

1

3

MAKASSANE

1

1

1

1

GWIZIMWIMBU

1

1

1

1

KIGOMA

1

1

1

1

TAI

1

1

1

5

FASHINGABO

1

1

1

1

VUNINZARA

1

1

1

1

YASHOYASHO

3

1

1

5

MUGWIZA

1

1

1

1

0 : pas de signes visible de sensibilité ; 1 : très peu ou pas de signe visible ; 3 : faible ; 5 : intermédiaire ; 7 : haute ; 9 : très élevé. (IRRI,  1996).

Il ressort du tableau 21 que les données sur la présence des maladies et le comportement des variétés, rien n’a été signalé lors de nos observations quant à leur sensibilité. C’est-à-dire qu’il n’y a pas eu de présence ni de sensibilité aux maladies, au moment de la croissance de nos variétés. L’absence de maladie et autres ravageur pourrait être due aux soins à l’exécution et à l’entretien de notre travail, mais aussi que le moment n’était pas propice à leur inoculum en plus de leur résistance. Par ailleurs, au sujet d’attaque des ravageurs notamment les insectes et rongeurs nous avons analysé les appréciations des paysans riziculteurs lors de la journée champêtre et nous avons trouvé, avec nos observations aussi que les variétés YASHOYASHO, KOMBOKA ET TAI était plus préféré par un insecte que en tentant d’identifier nous avons vu que c’est un Diopsis thoracica (la mouche du riz), Diptère qui jadis était en riziculture de basse altitude et qui devient néfaste pour la riziculture d’altitude. L’insecte dépose les œufs sur les feuilles et les larves pénètrent dans le pseudo - tige en mangeant les tissus sains. La larve peut alors se déplacer d’une tige à l’autre causant ainsi d’énormes dégâts. La méthode  de lutte efficace serait un traitement chimique à l’apparition des œufs et avant que les larves ne commence à forer des galeries (explications des paysans riziculteurs et l’Ir du CDC KIRINGYE lors du PVS).

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