CHAP. III : IMPACT PSYCHO-SOCIAL DE L’EXODE RURAL DES LEADERS SUR LA VIE DU GROUPEMENT DE BUSHUMBA

III.0. Introduction

Le questionnaire de notre enquête a porté sur les différentes couches de la population et A été administré aussi bien en ville qu’en milieu rural, à BUSHUMBA précisément. Notre souhait était de chercher les raisons qui poussent les gens vivant actuellement en ville au dans ces centres quelconques où nous avons considéré un échantillon de 25 personnes. Sur le lieu d’investigation, 75 individus (hommes et femmes) on répondu à notre questionnaire.

III.1. objectif de l’enquête

L’objectif de notre enquête(e (étude) sur le terrain est de donner une réponse aux questions qui_ nous ont le plus intéressé dans nos recherches. Ces dernières étaient orientées vers l’impact de l’exode rural de leaders, les causes principales de l’exode rural à Bushumba, les problèmes du sous- développement, le traumatisme des habitants de Bushumba suite à cet exode rural, les souhaits qu’ont les habitants de Bushumba vis à vis de leur milieu.

III.2. Description de l’enquête

Nous avons utilisé le questionnaire d’enquête, mais pour des raisons de non adoption à certaines personnes non lettrées, nous avons fait recours à l’intérvieuw libre en « Mashi » en vue de faciliter la communication et permettre l’uniformité dans l’analyse. Ce questionnaire a été adressé à un échantillon de 100 personnes dont 25 en ville (à qui on a administré 5 questions). Pour connaitre les 5 causes d’abandon de leur milieu d’origine, leur état de vie actuel, leur aspiration…….et 75 individus dans le milieu d’étude car on ne peut pas prétendre enquêter sur tout le monde à la fois.

En effet, 13 questions ont été posées à toutes les catégories des deux groupes (celui se trouvant en ville et l’autre restant au village Bushumba.

Tableau N° 1 : sur les chapitres III.

N° 1	Thème	questions
1.	causes de l’exode rural	2
2.	activité exercée	2
3.	activités de développement	1
4.	difficultés rencontrées	1
5.	proposition de solution	1
6.	habitants	1
7.	amélioration et retour au pays	1
8.	considération du domaine d’élevage	1
9.	énergie	1
10.	Acteurs du développement	1
11.	comportement	1

Commentaire : ce groupement de question selon le thème nous permet d’avoir une idée plus ou moins globale sur autant de questions, affectées aux domaines sur lesquels porte l’objet d’étude.

Tableau N° 2 : Classification des questions par domaine

Notre sujet étant du domaine de psychologie sociale, ce questionnaire a surtout porté sur l’aspect psychologique. Ce pendant d’autres secteurs ont été aussi touchés parce qu’il n’ya pas que ce domaine qui est touché ou affecté par l’exode rural.

N°	Domaines	questions posées
1.	Psychologique	3
2.	Sociologique	4
3.	politico-administratif	1
4.	Relatif au développement	3
5.	artisanal	2

Commentaire : Outre le domaine psychologique, nous voyons que les domaines culturels, sanitaire, politico-administratif, environnemental, infrastructurel,…. Ont été affectés. Bref : aucun domaine n’échappe à l’influence de l’exode rural à Bushumba.

III.1.1. Durée de l’enquête

Notre enquête a duré deux semaines, allant du 4au 20 Août 2012.

III.1.2. outils d’enquête

III.2. l’échantillon

Roger MUCHELLI, cité par Séraphin LWEJI MATADI, écrit qu’en psychologie sociale, un échantillon ne se conçoit d’abord que rapport à une population d’univers, c'est-à-dire à un ensemble d’humain caractérisés, sur lequel porte, une recherche, une enquête ou un sondage . L’Echantillon est une quantité réduite de cette population, calculé ou choisi méthodologiquement de telle sorte qu’il soit représentatif de l’ensemble.

Cet échantillon est tiré suivant le sexe, l’âge et selon le mode de production ou de consommation des biens et services. Un nombre de 100 personnes a été retenu et estimé représentatif selon l’orientation de notre sujet. Cet échantillon se structure comme suit :

Tableau 3 : répartition de l’échantillon selon le milieu

Personnes enquêtés en ville et à Bushumba.

N°	LIEU (LOCALITE)	POPULATION H et F			TOTAL
N°	LIEU (LOCALITE)	Jeunes	adultes	vieux	TOTAL
1	Bushumba centre	4	4	4	12
2	Itara	9	3	3	13
3	Ndalo	4	2	1	7
4	Mulengeza	8	7	2	17
5	Lushenda	3	3	2	8
6	Bukole	7	3	3	13
		35	25	15	75
		10	10	5	25
total général		45	35	20	100

Source : nos enquêtes sur terrain

A cause de l’insécurité qui règne, le milieu et la difficulté d’accessibilité dans certains endroits, nous avons été limités à quelques coins du groupement. Suivant la structure démographique, nous avons distingué 3 couches sociales pour nous assurer que les données recueillies sont faibles.

En références à notre tableau d’échantillon, nous trouvons que ce sont les populations jeunes et adultes qui sont surtout concernées par l’exode rural à Bushumba. Les vieux, n’étant plus actifs , ne sont plus capables de produire des biens ou des services (promotion du travail) pouvant constituer un pouvoir capital dans le milieu.

Tableau N°4 dans chapitre III: Répartition de l’échantillon par profession

N°	*profession*	*sexe*		*total*
		hommes	femmes	*total*
1	menuisiers	5	0	5
2	maçons	3	0	3
3	infirmiers	2	3	5
4	boutiquiers	3	1	4
5	pharmaciens	2	2	4
6	couturiers	3	4	7
7	enseignants	6	3	9
8	cultivateurs	11	4	15
9	artisans	10	4	14
	éleveurs	2	2	4
	chômeurs	3	2	5
total		50	25	75

Source : nos enquêtes sur terrain

Commentaire : la prise en considération des professions nous a permis de récolter les avis divers des membres.

Ceci montre que les principales activités entreprises dans le milieu sont l’agriculture et l’élevage traditionnel. Par contre tous les autres secteurs ont connu une baisse à cause des mouvements d’insécurité qui s’observent dans le groupement de Bushumba ainsi que la pauvreté. Tel serait l’élément du banditisme et du vagabondage social dans ce milieu.

III.2.2. L’INTERVIEW LIBRE

C’est un outil qui nous a servi de moyens de communication avec les personnes analphabètes.

Dans cette catégorie, nous avons ainsi retenu 14 hommes et 19 femmes soit au total 33 personnes non lettrées sur un échantillon de 75 individus sélectionnées en zone rurale.

III.2.2. LE QUESTIONNAIRE

Un questionnaire a été adressé à toutes les couches de la population du Groupement de Bushumba.

Il a été fait en français et traduit en langue locale : le mashi « shi », en vue de favoriser l’échange direct et la compréhension entre les personnes analphabètes.

Pour administrer efficacement ce questionnaire, nous avons fait recours à certaines personnes instruites et intellectuelles qui nous ont facilité la tâche.

III.3. ANALYSE ET INTERPRETATION DES RESULTATS D’ENQUETE

Les données recueillies ont été regroupées suivant les domaines analysés, interprétés et critiqués en tenant compte de 4 aspects élémentaires :

Les conditions de vie ;
La situation actuelle ;
Le traumatisme vis-à-vis d’autres habitants moyens restant dans le milieu
L’aspect relatif au projet de création d’un centre de promotion agro-pastoral

Ces aspects ci-haut cités nous permettent de dégager les pistes de solutions adéquates pour pallier les problèmes de l’exode rural, A Bushumba

III.3.1. en rapport avec les conditions de vie

Les facteurs de la baisse du niveau de vie à Bushumba seraient estimés comme étant du type politico-administratif, à l’occurrence, la guerre, l’irresponsabilité de l’Etat à l’égard des villages congolais. Les éléments socio-économiques qui, handicapent aussi le progrès de l’économie à Bushumba sont de plusieurs types, notamment la jalousie, la haine, le vol, l’infertilité du sol, le banditisme, la pauvreté,…

Tableau N° 5 : Etude des causes de l’abandon du milieu

N°	Question	réponses	Fréquence	%
1.	quelles sont les causes qui poussent les gens à abandonner votre milieu ?	la jalousie	20	27
2.		le vol et insécurité	25	33
3.		le manque d’emploi	15	20
4.		la recherche d’argent	15	20
5.			75	100

Commentaire : à l’issu du diagnostic de la situation actuelle de Bushumba, quelques raisons ont été avancées comme étant les causes principales de l’exode rural : l’insécurité et le vol restent l’élément majeur de l’abandon du milieu, la jalousie vient en seconde position.([1]).

Certaines gens pensent qu’en quittant leur milieu, ils peuvent trouver de l’emploi ailleurs. Le vol et l’insécurité poussent involontairement les gens à aller vers d’autres lieux qui sont au moins sécurisés.

La jalousie et d’autres problèmes sociaux, défavorisent également l’investissement dans le Groupement de Bushumba.

Tableau N° 6 : Activités exercées

N°	Question	Réponses	fréquence	%
1.	quelles sont les activités que vous exercez ?	l’agriculture	25	33
2.		l’élevage	8	27
3.		le petit commerce	20	11
4.		l’enseignement	5	7
5.		l’artisanat (forge, maçonnerie, menuiserie etc.	5	100
6.			100	100

Commentaire :

Parmi les activités exercées à Bushumba, le secteur agricole occupe la première place, vient en suite l’artisanat. Certaines catégories s’en occupent, pour avoir de l’argent, par contre, l’éducation reste une tache réservée aux institutions et le petit commerce est fait par un petit nombre des personnes, mais de manière élémentaire, suite à ce diagnostic. Nous avons aussi constaté que quelques habitants de Bushumba ne souhaitent pas travailler avec beaucoup d’argent, car ils se localisent pas de quoi, ils peuvent travailler avec des produits pouvant être écoulés facilement faire entrer un rendement majeur, En cela, quelques femmes se sentent à l’aise d’appliquer un petit commerce comme les vivres moyennant une petite somme.

III.3.2. Situation actuelle et proposition de solutions

Tableau N° 7

N°	Question	réponses	Fréquence	%
3.	existe-t-il encore des activités de développement, et quelle serait votre activité face à la situation actuelle ?	il en existe, mais ces activités ne répondent pas convenablement aux besoins de la population	35	47
		envisager l’amélioration intégrale de l’économie (Investir)	40	53
		Total

Source : nos enquêtes

Commentaire : une grande partie des enquêtés affirme que les actions de développement envisagées existent, mais avec l’insécurité, tout a chuté. Ce fléau scite une partie de conscience de la part de la population dans le cadre de promouvoir l’émergence du développement. D’où, le projet de créer un centre d’aménagement agricole qui va être, non pas un projet imposé et imaginé par l’âge, de développement, mais plutôt un projet adapté et accepté après adaptation conformément aux besoins ressentis par la population ciblée.

III.3.3. Situation en rapport avec les difficultés rencontrées

Tableau N° 8

N°	Question	réponses	Fréquence	%
4.	qu’est-ce qui empêchent les gens à s’intéresser aux développements ?	l’ignorance de la population par manque de sensibilisation	35	47
		manque de coalition	25	33
		l’irresponsabilité des populations et de l’Etat	15	20
		total	75	100

Source : nos enquêtes

Commentaires : le fait pour la population d’ignorer, de ne pas être unie ni s’auto prendre en charge serait à l’origine de la régression du niveau économique. Si la population remédiait à ces faiblesses, l’exode rural serait limité. Bien sûr, beaucoup de gens quittent le milieu de Bushumba pour raison d’insécurité, et d’autres y quittent pour raison de sous développement, alors que le projet qu’il vu amener à ailleurs contribuerait au développement de leur milieu.

L’Etat également doit avoir une main mise sur le développement des habitants et sauvegarder l’intérêt Public, en instaurant une politique du droit commun pour faire naître l’espoir du bien être social.

Tableau n° 9 : Acteurs du développement

N°	Question	réponses	Fréquence	%
5	quels sont les acteurs du développement

Commentaire : la population reconnait l’existence de ces acteurs de développement dans le milieu. Les Eglises et les organisations locales de développement en sont les principales actrices, car, celles-ci travaillent pout l’auto-substance des populations. Les organisations non gouvernementales de développement renforcement en partie le degré du développement

Le revenu familial est insuffisant pour permettre à la population de subvenir à ses besoins. L’insécurité ne laisse pas les gens faire librement leurs activités. C’est ce qui occasionne le faible revenu de la population, en suite, le manque d’équipement possible pour l’agriculture entraîne aussi quelques failles à la population de Bushumba. C’est pour cette raison que la population souhaiterait l’appui de ces acteurs du développement de mettre leurs pas d’avancement, afin que leurs œuvres soient visibles dans le groupement.

III.3.4. Situation en rapport avec le projet

Presque tous nos enquêtés ont été sensibles à notre investigation et confirment que l’exploitation efficiente de la terre et la revalorisation de l’élevage du vent amènent la population à l’auto substance, l’auto-prise en charge…..

Vu que la récolte des produits de l’agriculture permet aux habitants de Bushumba de prendre une décision d’un projet quelconque, nous ne manquons pas de signaler que l’agro-pastoral dans ce groupement subira un jour des problèmes. Il fonctionne sans assistance dans presque partout qu’au les coins du groupement, c’est pour cette raison qu’on souhaiterait la présence des activités des vétérinaires et des ingénieurs pour sécuriser l’agro pastoral, l’homme de Bushumba est beaucoup protégé par sa bananeraie. Avec cette dernière, il répond à ses besoins personnels, ex : scolarité des enfants) mais chose grave, vers la période allant de 2011 jusqu’en nos jours, les maladies sont venues attaquer cette culture, une maladie non encore identifiée sous forme de mosaïque des bananes, risque freiner au développement de ce milieu.

Bref : nous sollicitons, l’aide du gouvernement en commun accord avec les personnes spécialisés.

Tableau n° 10 : cette question concerne les deux échantillons (agro pastoral)

N°	question	Réponses	Fréquence	%
6	pensez-vous qu’un centre agro pastoral pourrait nous aider à stabiliser la population et sortir de la crise ?	il pourra :
		encourager la productivité de l’élevage	35	35
		améliorer la productivité agricole	35	35
		réduire le chômage	15	15
		aider à récupérer les groupes dispersés	15	15
	Total		100	100

Source : nos enquêtes sur terrain

Commentaires : Toute les réponses données sont valables parce qu’elles visent le bien être de la population et constituent un frein à l‘exode rural. Ce dernier présente une influence purement négative au propres. Socio-économique de Bushumba.

Tableau N° 11 : l’habitat (Question n° 7 et N° 8)

N°	Question	Réponses	Fréquence	%
7	quels matériaux avez-vous utilisés pour la construction de votre maison ?	planches + tôles	25	33%
		la bou + tôles	15%	20%
		en paille	30%	40%
	Total		75%	100%
8	avez-vous du courant ou énergie électrique dans votre maison ?	non	75	100
		Total	100	100

Source : nos enquêtes

Commentaire : la majorité de la population du Groupement de Bushumba vit dans une situation difficile. Ce tableau montre que sur 75 personnes questionnées, 30 vivent dans des maisons en pisées, soit 40% de la population, 25 soit 33% vivent dans des maisons en tôles + planches. La plus grande partie de Bushumba n’est pas alimentée en eau potable. Pour cette raison, l’association BDD (Bureau Diocésain pour le développement) se donne beaucoup à créer les sources pour servir les habitants de Bushumba en eau potable, en recherchant le moyen le plus rapide dans des vallées.

III.3.5. Questions posées à ceux qui ont quitté BUSHUMBA vivant à ailleurs

Nous avons pris en considération un échantillon de 25 individus qui ont donné les réponses aux questions ci-après :

III.3.5. A. En rapport avec l’influence (cause)

Bon nombre de gens quittent leur milieu sans objectif précis. D’autres le font sur l’influence matérielle ou autre car l’attraction de la vie urbaine demeure un aimant puissant.

Tableau N° 12

N°	Question	Réponses	Fréquence	%
9	qu’est-ce qui vous poussez à quitter votre milieu d’origine	La famine	2	08
		le manque d’emploi	4	16
		le vol et l’insécurité	7	28
		la sorcellerie	2	8
		l’attirait vers la ville	4	16
		les études
	Total		25	100

Source : nos enquêtes.

Commentaires : multiples raisons ont influencé ces originaires de Bushumba à aller en ville. Il a été constaté que l’insécurité et le vol poussent d’avantage les gens à affluer vers les centres urbaines ou vers d’autres milieux sécurisés. Les études et le chômage sont aussi à l’origine de l’abandon du milieu, en ce sens que, dans le groupement, il n’existe pas d’entreprises publiques au privées. Les institutions supérieures sont à un niveau trop bas. Les différends sociaux (sorcellerie, problème foncier, vol) sont traditionnellement une habitude insupportable qui défavorise le progrès économique à long terme et ses répercussions sur tous les autres secteurs, à court-terme.

III.3.5.B. En rapport avec l’adaptation et la comparaison

Tableau N°13

N°

QUESTION

REPONSES

FRENQUENCE

Est-ce que vous êtes adaptés dans votre milieu d’exode ?

- Non, car nous ne répondons pas à tous nos besoins comme, quand nous étions au village

- Nous ne sommes pas mieux sécurisés du tout.

- Nous ne sommes pas libres de faire les projets ailleurs

TOTAL

100

Source : Nos enquêtes sur terrain

Commentaire : en comparant la vie du village avec celle de la ville ou d’un centre « civilisé », les paysans sont libres d’agir dans leur milieu ou campagne, ils entreprennent leurs activités traditionnelles rentables comme l’agriculture, l’élevage, en général, mais aussi l’artisanat, le pêche, la chasse, la médecine traditionnelle, etc.) et investissent facilement pour alimenter la ville en produits agricoles, animaux et autres. Avec le système de sécurisation par l’Etat, des populations et leurs biens, il faudrait songer à retourner au pays afin de se réorganiser économiquement pour avoir une vision sur l’avenir meilleur

Par un constat personnel, je souligne aussi que ces originaires ne sont pas du tout dans leur bain. Malgré leur départ dans le milieu, quelques-uns parmi eux se donnent encore le temps de quitter leurs cités pour cultiver leurs champs, puis retourner. Ce qui entraîne un sérieux danger à leur vie, car la majorité arrive tardivement à leur domicile, en effectuant une marche à pieds. Ce commentaire nous conduit à affronter l’inconvénient de cet exode. En analysant cette adaptation, nous trouvons que ces gens mènent toujours des souffrent de l’insécurité alimentaire tant en ville que dans le milieu abandonné, s’ils étaient à l’aise, ils paieraient les gens pour travailler leurs champs et non eux-mêmes. Que le gouvernement place surtout le système de sécurité, qu’il crée des emplois, afin que les paysans ne murissent pas l’idée de quitter le groupement.

III.3.5.C. En rapport avec l’occupation/activité

Tableau N°14 :

N°

QUESTION

REPONSES

FREQUENCE

Quel genre d’activités exercez-vous et qu’est ce qui vous intéresse le plus ?

- Le petit commerce

- Les études

- Construction

- Domestique

- Sentinelle

TOTAL

100

Source : Nos enquêtes

Commentaire : La plus part de personnes qui se déplacent vers la ville en provenance du village sont des gens qui font de petits commerces et les étudiants. Cependant, d’autres y vont pour faire de petits travaux tels, que la construction, la réparation des objets vêtustes ou vieillis. Ces gens ne gagnent pas grand-chose. Cela augmente le taux d’insécurité alimentaire tant en ville que dans le milieu abandonné.

Nous demanderions au Gouvernement les peuples paysans et régler le problème économique de la population Rurale.

III.3.5.D. En rapport avec l’amélioration et le retour au pays

N°

QUESTION

REPONSES

FREQUENCE

si la situation s’améliorait, êtes vous prêts à retourner ?

- Il est possible si la paix est garantie

- Le sol est infertile et nos animaux sont attaqués par des maladies

- Si le vol et la jalousie cessent complètement

- Si on nous assiste dans nos actions de déplacement

Source : Nos enquêtes

Commentaire :

A l’occasion de notre interview, les gens qui se trouvent en ville ont montré que ce qui cause leur misère est d’ordre sécuritaire, pastoral, social et matériel. En effet, pour envisager l’amélioration de la situation en vue de tenter de freiner les gens à quitter leur milieu, il serait mieux d’analyser du doigt tous ces aspects précités et mobiliser toutes les couches sociales à l’action pour soutenir les paysans à sortir de crise

III.3.5.E. Situation en rapport avec le projet envisagé

Tableau N°16 :

N°

QUESTION

REPONSES

FREQUENCE

En vue de maintenir les gens, qu’est-ce que nous devons faire ?

- Promouvoir le secteur agro-pastoral

- Créer l’emploi pour tous et réhabiter les infrastructures de base (écoles, routes, centres de santé)

- Garantir la sécurité et stabiliser l’énergie électrique. ( Approvisionner les villages en énergie électrique).

TOTAL

100

Source : Nos enquêtes

Commentaire :

En réponse à la situation de crise économique à Bushumba, nous avons trouvé que la création d’une organisation, ou la création des emplois et la garantie sécuritaire sont des mesures efficaces pour permettre à la population de s’auto-prendre en charge. Celui-ci sera susceptible de réduire le taux de chômage et aura d’influences sur tous les aspects

La réhabilitation de toutes les infrastructures sociales, la garantie en eau potable et en énergie électrique dans le Groupement de Bushumba peuvent contribuer à l’avancement du milieu pour attirer toutes les personnes qui ont déjà quitté le village et les contraindre d’y retourner.

[1] Cours parlant de démographie générale, manuscrit, G2, ISDR, 2003

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