Ce chapitre va traiter des éléments d’ordre physique, démographique, économique et culturel.
Le Groupement de Bushumba est situé au Nord du Territoire de Kabare. Il est l’un de quatorze groupements formant la chefferie de Kabare, dans la Province du Sud-Kivu.
Bushumba est le cinquième groupement, des groupements du Territoire de Kabare avec une superficie de 180Km². Ce groupement est subdivisé en villages et les villages en sous-villages dirigés par les chefs communément appelés « MPANYIROMUSINGO » « NYUMBA KUMI » Le dit groupement regorge onze villages présentés dans le tableau ci-dessous :
Tableau N° 1 : répartition des chefs du Groupement de Bushumba par village.
N° |
Villages |
chef |
01 |
Bushumba |
KAMANZI CIZA VICTOR |
02 |
Mulengeza |
NGUNDA MBAGIRA WILLY |
03 |
Muganzo |
MUSENGO KAJIBWAMI |
04 |
Kishoke I |
RUSHINGWA RUVUNANGIZA |
05 |
Kishoke II |
KABI MASTAKI |
06 |
Muramu |
BAYONGWA MUSENGO |
07 |
Lwangoma |
MWERWE BIHOGO |
08 |
Buhehe |
RUVUNINGOMA MURHESA |
09 |
Itara |
RUMARACISHIKA MUROHA |
10 |
Lushendu |
BIGARUKA KANYWENE |
11 |
Nyabulongwe |
MUKUMIRO KAHUSI |
Commentaire : il ressort de ce tableau que la subdivision administrative du Groupement de Bushulba se fait par la répartition des chefs dans les différentes entités administratives qui sont des vrais villages. Les villages sont à leur tour subdivisés en sous villages sous les responsabilités de NYUMBA KUMI qui soumettent des rapports aux chefs des villages et ceux-ci les soumettent à leur tour au chef de Groupement.
L’homme de Bushumba vit avec sa culture traditionnelle, surtout la catégorie des sages, les autres n’ont pas, notamment ceux qui sont soucieux du développement du milieu.
Ces derniers travaillent sur l’initiative privée mais ne sont pas bien appréciés par le centre hospitalier de Birava. Les petits centres de Bushumba de Mabgo et d’Itara sont aussi quelque fois importants car ils donnent des médicaments capables de calmer certaines maladies jusqu’à ce qu’on atteigne le centre hospitalier, malgré l’insuffisance de moyens de déplacement dont souffrent ces derniers.
Avant de passer en revue les associations que regorge le Groupement de Bushumba, signalons que ses villages, excepté Kishoke II, ne disposent pas d’eau potable.
C’est seulement dans les vallées qu’on trouve de l’eau grâce à des projets d’eau qu’a exécutés le comité Anti-Bwaki (CAB).
Voici quelques réalisations du BDD et du CAB
Il a déjà construit plus de 45 sources dans le Groupement de Bushumba depuis 1982 jusqu’en 2005.
Il a déjà construit et aménagé plus de 22 tuyaux, bornes fontaines qui alimentent jusqu’à présent la population locale.
Quelques dépôts pour permettre aux agriculteurs de mieux conserver leurs produits. Malgré ces œuvres, la population de Bushumba souhaiterait que le CAB puisse faire encore son mieux possible pour aboutir à la réalisation des projets de l’eau potable sur les lignes principales du groupement.
La population de Bushumba se penche beaucoup sur les activités de développement communautaire. Ces activités permettent aux gens qui ne pratiquent pas d’autres travaux d’assurer leur survie.
Ainsi, on compte beaucoup d’associations à Bushumba appuyés par les ONG locales. Voici les plus célèbres : ADEPAD, AMOVED, FFP, FFP, AAV, ASADHU, PRIAM, ACOP,…
Nous avons classé chacun de ces associations par leurs sièges sociaux dans le tableau suivant :
Tableau N°4 Répartition des associations les plus influentes dans le Groupement de Bushumba suivant leurs sièges sociaux et leurs domaines d’intervention.
DENOMINATION |
VILLAGE |
DOMAINE D’INTERVENTION |
SIEGE SOCIAL |
|
01 |
ADEPAD |
BUSHUMBA CENTRE |
DEVELOPPEMENT |
CIKOMA |
02 |
ADEPU |
BUSHUMBA CENTRE |
DEVELOPPEMENT |
KARHANDIKO |
03 |
AMOVED |
MUGANZO |
MEDICAL |
KAVUMBA |
04 |
ACOP |
BUSHUMBA CENTRE |
AGRICULTURE |
CIKOMA |
05 |
PAV |
MUGANZO |
PECHE |
NKANGA |
06 |
CARS |
KISHOKE I |
ELEVAGE |
MULAMBI |
07 |
AAPE |
BUSHUMBA CENTRE |
ARTISANAT |
KARHANDIKO |
Source : Archives du Groupement
Commentaire :
Pour les sièges sociaux, signalons que toutes les associations visent à installer leurs bureaux au bord de la route pour permettre aux fonds et à d’autres personnes de les localiser et les atteindre facilement. Ce tableau aussi nous montre la plupart des associations centralisées dans Bushumba centre. Suite à sa position au centre du groupement, ces associations ne travaillent pas avec les mêmes objectifs. Chacune a son objectif à réaliser en faveur de la population.
Les activités les plus pratiquée dans le Groupement de Bushumba sont : l’agriculture, l’élevage, le commerce et la pêche.
C’est la principale activité économique de la population de Bushumba. L’agriculture est considérée comme le point central de développement et de la survie. L’activité agricole est purement traditionnelle et d’autosubsistance.
Signalons que l’agriculture dans le Groupement de Bushumba connait beaucoup de problèmes relatifs aux :
Le rendement étant médiocre pour les cultures maraichères et les cultures industrielles dans tous les villages du groupement, les cultivateurs cherchent à utiliser des techniques industrielles. Malheureusement, on note la carence totale des cadres doués en cette matière.
Ces conflits poussent les habitants à perdre leur temps au tribunal ou au parquet pendant sot la période culturale. D’autres travaillent dans leurs champs, eux ont suivi des procès tribunal au parquet.
Ce problème est dû au manque d’engrais d’où la pauvreté du sol. Depuis longtemps, les cultivateurs de Bushumba utilisaient la bouse des vaches qui rendaient les sols fertiles, mais cette pratique a été arrêtée par les guerres à répétition.
Etant donné que les animaux sont des éléments nuisibles aux plantes, ces problèmes poussent les cultivateurs à se quereller avec les éleveurs et cette difficulté pousse certains à faire recours aux autorités étatiques, d’où la naissance des conflits avec les voisins.
Il est la seconde activité de l’homme de Bushumba. On élève les bovins et les ovins. Les ovins sont généralement les cobayes, les lapins. Ajoutons aussi que dans ce groupement nous trouvons des animaux volailles comme les poules, les canards. Cet élevage se pratique dans certains villages du groupement, mais n’intervient pas dans la scolarisation des enfants. C’est un élevage de prestige.
L’élevage des bovins est pratiqué par une minorité de familles, qui portent le nom de « BAKAVE » ou « les grands éleveurs ». Ces familles sont minoritaires à raison que d’autres ne veulent pas cette pratique, suite à la frustration causée par l’insécurité et pillages organisés par les ennemis de la paix. C’est pour cette raison, que nos investigations, montrent que sur 135 maisons enquêtées, seulement 208 têtes des ovins, 28 têtes bovins et 30 des caprins ont été identifiées.
Notons que les guerres de libération avec leurs cortèges de pillards, insécurité, meurtres, ont porté un coup fatal à l’élevage dans le Groupement de Bushumba. Les bandes armées venaient razzier à volonté dans toutes les entités les FARDC et la POLICE ne ripostaient pas.
Elle est pratiquée artisanalement dans tous les villages de l’Est du groupement : KISHOKE I, KISHOLE II, MURAMA, BUHENE et LWANGOMA.
Ces villages sont situés au bord du Lac Kivu. Dans ces villages les habitants pêchent gougeons. Les produits de cette pêche sont écoulés en grande partie sur le marché de Kakumbo à Birava, chaque mercredi et samedi, et marché de Mudaka chaque jeudi et Dimanche, mais aussi dans de petits marchés (limanga), la quantité restante est consommée par les familles des pêcheurs. Ajoutons aussi que dans ces coins, le groupement connait des problèmes suite au manque des équipements appropriés pour la matière de pêche.
Ce groupement compte les marchés : CABWINE, MWAMI, BIRAVA et MUSHWESHE, au total trois. Etant donné que ces trois marchés semblent insuffisants à la réalisation du commerce, quelques vendeurs ont jugé bon de faire transiter aussi leurs biens dans le marché de Mudaka chaque jeudi et dimanche.
Bref : le Groupement de Bushumba compte trois marchés fonctionnant de manière suivante :
Ajoutons aussi que dans le camp militaire de Nyamunyunyi se trouve un petit marché fonctionnant dans la soirée et cela chaque jour, c’est un marché de secours aux militaires et à leurs habitants voisins. Ce marché est l’œuvre de l’OIM, une organisation chargée pour la réhabilitation de camps des militaires.
Tous ces marchés permettent à la population de Bushumba d’accéder aux produits manufacturés de première nécessité venant de la ville de Bukavu.
Actuellement, le transport est assuré par des bus privés faisant transit Bukavu-Mudaka ou Kavumu-Mudaka-Bukavu. Les villages de l’Est utilisent le transport maritime, surtout les pirogues à moteur sur le Lac Kivu faisant Birava-Bukavu ou Bukavu-Birava.
Signalons que dans ce groupement quelques villages souffrent de manque de moyens de déplacement, car les habitants atteignent l’endroit pour le transport après avoir marché un long temps à pieds, Ce problème frappe surtout les habitants de l’Ouest du groupement comme par exemple : Bushumba centre, Muganzo, …., les habitants effectuent au moins une durée de 90 à 120 minutes de marche à pieds pour atteindre la route principale en cas d’un voyage en ville.
Le climat tropical humide est dominant dans le Groupement de Bushumba.
Il est caractérisé par deux saisons malgré la perturbation qu’on observe d’un moment à l’autre : la saison sèche et la saison des pluies. Dans le Groupement de Bushumba, la saison sèche varie entre 3 et 4 mois (mai, Juin, Juillet, août).
La saison des pluies varie entre 8 et 9 mois (Septembre, Octobre, Novembre, Décembre, Janvier, février, mars, Avril et Mai, quelques fois).
La température moyenne actuelle ne dépasse pas 19°C et demeure au cours de l’année. La température minimale est de 17°C et son altitude moyenne varie entre 1400 et 1500 mètres.
La végétation du Groupement de Bushumba est caractérisée par une savane herbeuse et boisée.
Dans le Groupement de Bushumba, le relief présente une altitude de 1773 mètres, dominée par les pentes faibles qui s’abaissent vers le Lac Kivu et surtout par la montagne la plus élevée qu’on appelle « MPANDA », située dans le sous-village de MUKANDA à l’Est du groupement
Elle est pratiquement représentée par la rivière MUSHUVA. Cette rivière sépare le Groupement de Bushumba et celui de MUDAKA. Elle tire sa source dans le Parc National de Kahuzi Biega (PNKB) jusqu’au Lac Kivu après avoir reçu les eaux d’autres petites rivières comme : Kahisa, Langa, Nyalubira,….
D’autres rivières traversent le Groupement de Bushumba : Garhanywa, Garhashomwa, Kabufula, etc,… Toute ces rivière déversent dans le Lac Kivu et changent d’appellation selon les milieux.
Les sols du groupement de Bushumba sont de type agrilo-sablonneux, excepté quelques endroits près des marins où les terres sont tourbeuses.
Le sol résulte des couches sédimentaires localement recouvertes des coulées des laves généralement basiques.
Le Groupement de Bushumba est le cinquième groupement du Territoire de Kabare avec une superficie de 18km2 pour une densité de 45077 habitants. Ce groupement est majoritairement peuplé par le Bashi. On y trouvait aussi quelques immigrant composés des anciens Rwandais et surtout dans le camp de Nyamunyunye où vivent actuellement les militaires de toutes les provinces de la République Démocratique du Congo. Quoi qu’il ne soit, on distingue dans ce groupement deux classes sociales :
LANGUES
Deux langues sont parlées dans le Groupement de Bushumba :
Actuellement, il ya évolution du français et de l’anglais uniquement par les intellectuels
POPULATION
La population de Bushumba est venue des différents clans et milieux comme :
Tableau N°2 : Répartition de la population de Bushumba suivant les villages pour l’exercice 2010
N° |
VILLAGE |
HOMMES |
FEMMES |
GARÇONS |
FILLES |
TOTAL |
01 |
BUSHUMBA CENTRE |
720 |
980 |
1171 |
1273 |
4164 |
02 |
MULENGEZA |
586 |
721 |
791 |
791 |
2895 |
03 |
MUGANZO |
869 |
917 |
1164 |
1148 |
4098 |
04 |
KISHOKE I |
994 |
1119 |
1425 |
1830 |
5868 |
05 |
KISHOKE II |
684 |
1112 |
1094 |
1102 |
3992 |
06 |
MURAMA |
799 |
756 |
117 |
1188 |
3918 |
07 |
LWANGOMA |
745 |
870 |
1304 |
1368 |
4287 |
08 |
BUHEHE |
570 |
675 |
925 |
939 |
3109 |
09 |
ITARA |
509 |
569 |
725 |
848 |
2651 |
10 |
LUSHENDA |
563 |
725 |
886 |
1009 |
3183 |
11 |
NYABULONGWE |
506 |
667 |
856 |
988 |
3017 |
12 |
TOTAUX |
7545 |
9111 |
12017 |
12510 |
41183 |
Ce sont les données qui datent du rapport annuel de 2010
Commentaire : au cour de cette année 2010, nous remarquons à travers ce tableau que la population de Bushumba a augmenté dans le village de KISHOKE I, toujours ayant un taux de masculinité et féminité plus élevé que les autres.
De même, les garçons et les filles deviennent plus nombreux dans ce village, les femmes apparaissent nombreuses dans KISHOKE II, mais aussi MUGANZO
Ceci explique une population concentrée dans ces deux KISHOKE suite à leur rapprochement avec le Lac Kivu
Le Groupement de Bushumba est connu dans l’histoire de KABARE depuis sa création en 1919 juste après la première guerre mondiale, comme une concession administrative.
L’histoire de l’Afrique et du Congo nous affirme que les pygmées (BARHWA) sont les premiers occupants du pays entre XIVe et XVe siècle.
Plusieurs noyaux de pygmées vivaient sur les versants occidentaux de la dorsale du Kivu. Ils pratiquaient l’économie de prédation (la chasse et cueillette).
Actuellement les BARHWA vivent dans la partie Ouest du Groupement de Bushumba ; plus précisément aux alentours du Parc National de KAHUZI BIEGA (PNKB).
Pendant la saison sèche, certains d’entre eux sillonnent dans les villages proches du Bushi depuis longtemps et y jouaient un rôle primordial dans la succession au trône au cours de l’intronisation des « BAMI » au pouvoir.
Comme ils sont méprisés à Bushumba, il est presque difficile de dater avec précision l’année de leur arrivée. Cependant, ils seraient chauvîtes. Plusieurs groupes se sont détachés pour s’installer sur les rives du Lac Kivu. Ces vagues successives de ces peuples migrateurs déferlèrent sur le Kivu vers le XVe et XVIe siècles
Le Groupement de Bushumba a été créé à l’époque coloniale, belge en 1919 par l’Arrêté N°54 du CDD du 08 Octobre 1919 a près la première guerre mondiale
Il a été modifié par ces arrêtés :
Dès sa création, il a été successivement dirigé par :
Au Bushi, le Mwami est le seul propriétaire des terres selon la culture. Cela s’écarte de l’actuelle Constitution de la Troisième République qui laisse le plein droit des terres aux citoyens et à l’Etat.
Ceci s’illustre par l’article 34 de la constitution qui dit que : « la propriété privée est sacrée ». Malgré la constitution, nous avons su, lors de nos investigations, que la succession des chefs du Groupement de Bushumba est héréditaire et cela se justifie par le fait que tous les chefs portent les noms de MURHESA ou soit de la famille royale.
Ce point englobera la religion, l’éducation, les infrastructures sanitaires et les associations de développement.
La religion dominante dans ce groupement est la religion catholique. Elle est la plus fréquentée de toutes les autres religions, même par rapport à d’autres coins du Territoire de Kabare. La Paroisse Saint PIEX de MURHESA est considérée comme la plus privilégiée sur le plan religieux car on y compte beaucoup d’églises.
Murhesa est le nom de la paroisse du Groupement de Bushumba, en même temps le nom du chef de groupement. La paroisse était destinée à être implantée dans le Groupement de Bushumba sous le chef MURHESA, mais la place avait manqué, d’où il fallait la construire dans le Groupement de MUDAKA. Comme le nom de la paroisse était déjà proposé, il était difficile encore de le changer. La paroisse organise le grand séminaire et le petit séminaire (Philosophât et théologal), le Monastère, Dieu clarté, les frères serviteurs et communautés des sœurs, dans toute la République (au Congo) c’est seulement à Murhesa qu’on trouve le monastère (la congrégation des sœurs angéliques et celle des sœurs de résurrection)
Tous les villages de l’Est du groupement pour les catholiques adhèrent dans la paroisse de Birava et les villages constituant le Nord-Ouest dans la paroisse de Kavumu
A part les catholiques, d’autres églises sont présentes dans le Groupement de Bushumba, il s’agit de :
Impact des religions dans le Groupement de Bushumba en Territoire de Kabare.
Avant de passer à ce point, parcourons d’abord de petites notions de l’existence des religions actuelles dans notre pays. La République Démocratique du Congo reconnait l’existence des religions grâce aux missionnaires belges venant dans notre pays pour prêcher aux gens, mais hélas. Après ils ont fini par nous coloniser en découvrant la matière première qui restait ignorée par les Congolais.
Le Groupement de Bushumba est parmi les vastes groupement du territoire de Kabare ayant plusieurs secteurs religieux de communautés différentes. Les secteurs dominants au sein de ce groupement sont notamment les secteurs catholiques et protestantes.
L’impact des religions dans le Groupement de Bushumba est reparti positivement et négativement, malgré ces deux positions d’impacts. Les religions poursuivent un objectif général notamment : apprendre aux habitants l’existence de Dieu notre Créateur et de son Fils unique jésus christ de Nazareth. Ces religions veulent apprendre aux personnes que le bonheur et la vie d’un être humain dépendant de la crainte du Seigneur. Elles insistent beaucoup sur le bien à faire et mal à éviter.
D’autres impacts positifs des religions dans le groupement s’observent sur le plan du développement et sur le plan relationnel avec d’autres religions extérieures du groupement.
Les religions ont apporté plusieurs projets d’utilité capitale aux habitants, notamment : l’amélioration de quelques constructions traditionnelles des églises en construction. Aujourd’hui le Groupement de Bushumba vise un changement comme sa perspective d’avenir.
Les églises nous ont amené des écoles dans ce groupement. Nous avons plusieurs écoles à communautés différentes ; les écoles conventionnées catholiques et protestantes. Actuellement nous observons quelques familles pauvres où les enfants restent scolarisés grâce aux démarches menées par les églises au sein du groupement. Ces enfants sont pris en charge par les organisations non gouvernementales comme CARITAS, Save the Children. A ceci ajoutons aussi que les églises veulent donner une bonne image au milieu en voulant améliorer la qualité de construction des établissements (écoles) en matériaux durables.
Dans le Groupement de Bushumba, les églises collaborent avec les autres, par exemple : les catholiques de Bushumba peuvent entretenir des relations. Avec les fidèles d’autres religions.
Les chrétiens catholiques de Bushumba collaborent souvent avec d’autres chrétiens catholiques de l’extérieur du groupement. Ce cas s’observer aussi chez les protestants. Nous remercions beaucoup pour cette collaboration car elle a entrainé une comparaison entre les chrétiens eux-mêmes, ce qui les pousse à développer leurs mentalités.
L’impact négatif des églises au sein de ce groupement, s’observe sur le fonctionnement et les existences qui connus dans quelques communautés.
En outre pendant qu’une personne de leur communauté a eu un sacrement, tout les chrétiens et pasteurs inclus doivent participer tous à la cérémonie de cette dernière. Même si le nombre des chrétiens augmentait, ils doivent faire de tours partout, cela pousse à ce que les pauvres se sentent ridicules quand vont manquer quoi donner comme manger ou boire.
Dans le domaine scolaire, le Groupement de Bushumba est bien fourni en institutions de l’enseignement primaire et secondaire. On y compte au total 28 écoles primaires, 10 écoles secondaires, 3 instituts supérieurs et 1uiversité.
Tableau N° 3 : répartition des écoles dans les villages de Bushumba
N° |
Villages |
Ecoles primaires |
Ecoles secondaires |
université |
Total |
1. |
Bushumba centre |
4 |
3 |
7 |
|
2. |
Muganza |
4 |
2 |
6 |
|
3. |
Mulengeza |
3 |
3 |
||
4. |
kishoke Ier |
5 |
2 |
7 |
|
5. |
Kishoke II |
3 |
4 |
||
6. |
Itara |
1 |
1 |
1 |
|
7. |
Lwangoma |
4 |
4 |
||
8. |
Lushenda |
0 |
|||
9. |
Buhehe |
1 |
1 |
||
10. |
Murama |
2 |
1 |
1 |
4 |
11. |
Nyabulongwe |
1 |
2 |
3 |
|
12. |
totaux |
28 |
10 |
2 |
40 |
Sources : Recherches personnelles.
Commentaire :
D’après nos recherches, le Groupement de Bushumba connait un taux élevé de scolarité par rapport aux autres groupements, malgré la précarité économique qui le freine. Suivant l’estimation, sur 45077 habitants, 9966 sont scolarisés.
Le village de Kishoke 1er demeure le plus scolarisé, celui de Bushumba centre est retrouvé le premier sur le des plan écoles secondaires.
Nous ne pouvons pas passer sous silence l’idée que le Groupement a eu la chance d’herber deux instituts supérieurs et universitaires, pourtant d’autres groupements du territoire n’en n’ont pas un. On y constate beaucoup d’abandon juste après l’école primaire, ce qui engendre le vagabondage dans les villages, le vol, le banditisme, car les enfants se retrouvent sans occupation à la maison durant toute la journée.
Ceci aura comme impacts à la population « : « L’exode rural ». Depuis longtemps le Groupement de Bushumba connait un déroulement de population, celui-là tirait sa source dans l’agressivité des jeunes. Cette agressivité s’observait surtout chez jeunes non scolarisés, qui ont abandonné volontairement les études, d’autres par manque de moyens et se donnent à déséquilibrer les habitants.
Sur ce, nous avons constaté que les plus poursuivis étaient les habitants ayant des moyens, intellectuels, et d’autres jeunes qui ne s’occupaient pas de cette agression, ou mouvement.
Pour finir ce point, nous donnons une brève étape qu’à suivie l’agressivité par les jeunes non scolarisés dans le Groupement de Bushumba.
Les jeunes non scolarisés |
Vagabondage |
Création des jeux de clé (MIDERHE) et jeu des cartes pour bénéficier de l’argent |
Vol dans leurs domiciles notamment : argent, bêtes, Habits… |
Vol simple surtout dans les champs (Plantes) |
Le vol dans les maisons d’autrui avec armes blanches |
Le vol à mains armées |
La structure ci-haut présentée a été à la base de l’exode rural des leaders dans le Groupement de Bushumba.
Dans le but de promouvoir et de restaurer la santé des habitants de Bushumba, il existe des infrastructures sanitaires placées sous la responsabilité des différentes zones de santé. Les principaux rôles de ces formations médicales sont :
Tous ces rôles ci-haut signalés sont exécutés à travers le centre de santé de référence de Birava (SCRB). Aujourd’hui, ce centre hospitalier est capable de soigner les cas graves surtout ceux relatifs aux accouchements des femmes. Ce centre hospitalier est actuellement équipé d’un matériel suffisant et d’un personnel qualifié.
A part ce centre hospitalier de Birava, d’autres petits centres comme GIPROCOME de BUSHUMBA centre, croix Rouge de Muganzo, d’Itara administrent des soins à la population. Les villages de Kishoke 1er, Lwangoma, Kishoke 2ème, et Nyabulongwe, souffrent beaucoup avant d’atteindre le centre de santé.
D’autres ne sont pas encore reconnus par l’Etat avec des postes de secours sanitaires « croix rouge ».
Quant à ce qui concerne le centre de santé de Bushumba centre, ce connait des grandes difficultés comme : l’absence du courant électrique capable de servir aux infirmiers pendant leurs travaux, le manque de moyen de déplacement pour secourir un cas grave vers le centre de référence, et l’absence de l’eau potable pour permettre aux maladies de bien répondre aux critères d’hygiène.
Etant donné que ce centre de santé arrive souvent à aider les femmes pendant l’accouchement, nous demanderons au gouvernement, en commun accord avec les bailleurs de fond, de le doter de tout équipement nécessaire pouvant permettre à ce dernier de bien faire son travail.