Ce chapitre aborde des aspects liés à la méthode, aux techniques utilisées et aux concepts fondamentaux.
Il est impossible d’analyser la réalité au sein du milieu sans faire recours à une démarche méthodologique nécessaire pour favoriser une bonne compréhension et une explication des faits à étudier. Ainsi la méthodologie est un ensemble de méthodes et de techniques rigoureusement choisies et qui orientent l’élaboration d’une recherche. Toutes les méthodes et techniques scientifiques font l’objet des critiques de l’épistémologie en vue de leur validé. Tout en état utilisées séparément dans un objet de connaissance, les méthodes et les techniques de recherche entretiennent des relations complémentaires.
Jolivet définit la méthode comme un ordre qu’il faut imposer aux différentes démarches nécessaires pour atteindre une fin donnée ([1])
Roger Pinto et Madeline Grawitz définissent la méthode comme : « un ensemble d’opérations mis en œuvre pour atteindre un ou plusieurs objectifs, un corps de principes président à toute recherche organisée, un ensemble des normes permettant de solutionner et de coordonner les techniques » ([2])
Pour Mascotsh Nday wa mande, la méthode est un chemin intellectuel qui permet au chercheur de rélier l’objet d’étude aux objectifs, tout en démontrant les fondements de cette liaison. Elle est une démarche à la fois théorique et pratique au moyen de laquelle l’esprit de déploie par le biais des outils de collecte et de sélection pour atteindre de manière approchée un ou plusieurs objectifs qu’on s’assigne au départ de la recherche ([3])
Pour mener cette étude, nous nous sommes servi de la méthode psychologique allant d’un même chemin que la détraumatisation, car suite à cet exode rural, les habitants de Bushumba semblent traumatisés.
Verhagen considère les techniques comme l’ensemble des moyens et des procédés qui permettent au chercheur de rassembler les informations originales ou de seconde main sur un sujet déterminé ([4])
Quant à M. Grawitz, elle entend par techniques : des procédés opératoires bien définis, transmissibles d’être appliqués à nouveau dans les mêmes conditions, adaptés au genre de problèmes. Elle poursuit en disant que le choix des techniques dépend de l’objet lequel est lié lui-même aux méthodes de travail. Il ressort de cette définition que les techniques sont les moyens opératoires pratiques, utilisés par le chercheur pour récolter les données, contrairement aux méthodes qui sont des dispositifs essentiellement intellectuels (de l’esprit) ([5]). C’est ainsi que les techniques suivantes ont été mises en notre disposition pour affronter les réalités du terrain.
G, ROCHER, Introduction à la sociologie générale, l’organisation sociale, Tome II, éd. H.M.H, 1968, PP. 170-174.
Pour récolter les données, nous nous sommes inspiré des techniques suivantes :
a.1. L’observation participative :
C’est une technique d’enquête par laquelle nous, en tant qu’observateur, avons participé à la vie des groupes étudiés, afin de mieux le connaitre. Dans le cadre de ce travail, cette technique nous a été utile dans l’inspiration de la situation vécue dans la population de Bushumba en Territoire de Kabare en vue de comprendre l’interaction des faits sociaux.
Elle nous a permis de bien observer l’impact psychosocial négatif de l’exode rural de leaders de ce groupement, le développement et proposer des mesures pour lutter contre les mobilités sociales.
a.2. L’analyse documentaire
Elle nous a été utile en ce sens qu’elle a permis de comprendre le cas du Groupement de Bushumba, en analysant les documents écrits qui ont été retrouvés dans différentes bibliothèques ; ainsi que dans les archives du groupement. Nous avons parcouru certains documents relatifs à l’exode rural, essentiellement les mémoires, les travaux de fin de cycle, les journaux, les rapports et bien d’autres ouvrages ayant trait à notre travail.
a.3. L’interview libre
En raison de bien collecter les données fiables et adéquates, nous avons procédé par l’interview libre pour nous permettre de bien collaborer avec les diverses catégories de personnes : les adultes, les vieux, les jeunes et les enfants, qui ne pouvaient pas nous fournir des données verbalement.
a.4. Le questionnaire d’enquête
Un questionnaire d’enquête a été administré lors de l’investigation au près de la population ciblée et avait comme but de récolté et d’analyser les données recueillie pour comprendre les vraies causes de l’exode rural des leaders dans le groupement.
Définition des concepts
Ex : le fait de disposer d’un peu d’argent qu’on veut épargner pour le voyage futur, et il ya en même temps le désir de dépenser.
Pour le second, celui-ci concerne plusieurs membres d’un groupe, les uns réclament quelque chose, les autres le rejettent.
Dans le Groupement de Bushumba, nous retrouvons quelques conflits, notamment : le conflit d’ordre matériel, ce genre de conflit pousse les gens de mauvais cœurs à déséquilibrer les intérêts des autres.
Le conflit d’ordre social (de génération) : conflit observé dans quelques familles, ayant comme point de départ les terrains ou le sol.
Le conflit d’ordre moral, existait auparavant mais petit à petit le monde instruit est en train de vouloir y mettre fin, car le groupement héberge actuellement les jeunes intellectuels qui influencent d’autres familles d’envoyer leurs enfants à l’école. Ce genre de conflit se caractérisait par une comparaison.
Politique :
Le concept politique illustre la manière de gouverner un pays ou un Etat. Ce concept est d’importance capitale au sein du Groupement de Bushumba car pendant que le mouvement agressif se déployaient dans ce milieu, les chefs administratifs ne jouaient pas convenablement leur rôle pour chercher comment résoudre ce problème, nous dirons qu’ils n’étaient pas à la hauteur de leur tâche.
Scolarisation
Le dictionnaire Hachette 2007, définit la scolarisation comme le fait de donner l’instruction dans les écoles. Donc le fait pour les enfants d’être admis à fréquenter l’école. Au Congo s’observent une négligence de la part des autorités pour prendre en charge le droit de scolarité des enfants. Ce qui entraine un sérieux danger aux enfants de pauvres de grandir dans une situation de délinquance.
En ce qui concerne de la délimitation temporelle du travail, la plupart des mouvements négatifs des jeunes qui perturbaient les leaders dans leurs activités (le vol) tiraient la source dans l’abandon des études.
Actuellement, le niveau d’instruction dans le Groupement Bushumba influe sur le développement du milieu.
Pour chercher à assurer cette instruction aux habitants du Groupement de Bushumba, celle-ci totalise un bon nombre d’institutions scolaires, bon nombre d’enfants qui fréquentent l’école primaire tout comme l’école secondaire, grâce à l’appui des ainés intellectuels et des églises.
Dans ce groupement, l’abandon des filles pour la scolarité pour la scolarité n’avait aucun impact négatif sur la vie des populations, car beaucoup entre elles abandonnaient les études pour des raisons au mariage, d’autres pour le petit commerce.
Pauvreté
La pauvreté est un phénomène économique. Si on part de l’idée que tout homme a des besoins à satisfaire comme les besoins de manger, boire, se loger, se vêtir et s’insérer dans la vie sociale. Il ya lieu de soutenir que celui qui n’y arrive pas est considéré comme pauvre. Même si la liste de ces besoins implique un critère arbitraire, il faut reconnaitre que la pauvreté se traduit généralement par l’absence d’un minimum vital.
Dans le Groupement de Bushumba, quelques habitants se comportaient comme pauvres à cause de la crainte pour sauvegarder leur vie, et pourtant ils avaient un petit moyen qui leur permettrait de faire une œuvre importante en faveur de la population.
La diminution de ce minimum vital fragilise les liens de solidarité au niveau de la responsabilité familiale au clanique. Elle traduit, dans une dimension, sociale un problème : l’éclatement des liens basés sur la solidarité africaine conduit à la naissance des formes de vie marginale comme les enfants de la rue, les filles mères, les mendiants et les chômeurs.
C’est à ce niveau qu’on parle des exclus qui ne sont pas des cas extrêmes de la pauvreté. Ainsi retrait signal le seuil de la pauvreté en montrant que cette dernière est mesuré, calculée, sur base de la pauvreté en montrant que cette dernière est mesuré, calculée, sur base de 3 éléments notamment : (durée de la vie, niveau d’instruction et le niveau de vie).
L’impact selon Madeline Grawitz est un choc, ou la manière dont telle situation peut affecter un groupe de personne, un effet produit sur un ou plusieurs individus.
C’est aussi le résultat ou l’effet que peut avoir quelque chose, ou quelque événement au sein des habitants. Pour ce qui concerne l’impact, celui-ci peut se manifester positivement au négativement selon son appréciation au sein du groupe.
Le dictionnaire le robert de poche nous montre que le « mot » exode signifie : Emigration en masse. Ce concept accompagné bien l’idée de ce travail, qui parle de l’émigration en masse des leaders dans le Groupement de Bushumba.
Celui-ci concerne la vie à la campagne. L’auteur ajoute aussi le mot « l’exode rural » où il souligne que c’est le dépeuplement des campagnes.
Etant donné que le Groupement de Bushumba contient plusieurs campagnes, chacun d’eux avait ses principaux leaders qui contribueraient au développement du milieu, mais hélas , après leur départ les milieux sont restés sous-développés, car les habitants y étaient maintenant sans aucune influence.
Leader
Ce concept semble avoir plusieurs petits concepts à savoir :
Ces auteurs montrent que ce genre de leader entraîne :
Pour mettre un point final à ce chapitre, nous montrons qu’au sein du Groupement de Bushumba, les leaders étaient dans le cadre des leaders démocratiques, qui disposaient des moyens pour investir dans leurs campagnes, et qui influenceraient les autres. Actuellement, le Groupement de Bushumba est en train d’enregistrer et préparer les futurs leaders, à part ceux qui sont partis.
[1] R. MURDOCK, Cité par Pilo KAMARAGI, cours de la sociologie de la famille et de la population, G3, Os, UOB, FSSPA, 2010-2011, P. 10.
[2] Dictionnaire Hachette 2007, Paris Hachette, 2006, P. 1469
[3] NGUBU USIM, 1987, UNICEF, 1990, Orstom, 1995, P.P.. 2010-2011
[4] F. DESTRAIT et Alii, qu’est ce qu’un pays Pauvre, Sud, N° 46, Bruxelles, éd. SOC, 2003-2004, Inédit
[5] J. SHARMES, Problèmes de l’emploie et du chômage, Louvain-là neuve, Belgique, 1988, P.6