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III : L’EXPERIMENTATION

III.1. MILIEU

Cette étude s’est déroulée à Nya-ngezi dans la province du sud Kivu en république démocratique du Congo, Nya-ngezi se  trouve sur l’axe routier reliant Bukavu et Uvira à plus ou moins 25km de Bukavu.

III.1.1. Localisation

III.1.2. Condition climatique

III.1.3. Sol

III.2. MATERIELS

Le matériel utilisé était le maïs (Zeamaiz) du type ECAVEL1 provenant du Kenya. La variété a été fournie par l’Institut National d’Etudes et de Recherches Agronomiques (INERA/ Mulungu). Les caractéristiques de la variété  faisant l’objet d’étude sont  présentées dans le tableau ci-dessous.

Tableau 3

Caractéristiques de la variété ECAVEL1

       Origine

Caractéristique morphologique    

Caractéristique Agronomique

Résistance aux maladies et ravageur

Centre CIMMT Kenya

→ 1m de haut à l’insertion de l’épi.

→ 50% de floraison male à 57 jours.

→ 50% de floraison femelle à 59 jours.

→ Poids de 1000 grains : 300 à 320g.

→ Compacité du grain : semis dentée.

→ Couleur du grain : blanc cassé.

→ 90 à 110 jours de cycle de culture.

→ 2 à 3 tonnes par hectare.

→ 800 à 1300m d’altitude.

→ Résistance à la maladie de bande.

→ Sensibilité à l’helminthosporiose.

→ Sensibilité aux chenilles foreuse de tige.

Source : INRA MULUNGU 2013

III.3. METHODE

La méthode de travail utilisée est l’expérimentation en champ. Les essaies ont été installés à Nya-ngezi dans la province du sud Kivu.

III.3.1. Dispositif expérimental

L’expérimentation a été conduite suivant un dispositif expérimental des parcelles divisées en blocs aléatoires avec un seul facteur qui est le moment d’application du triple superphosphate. Chaque champ (plot) était constitué de 5 parcelles pour l’expérimentation et 3 répartitions, ce qui fait qu’on avait 20 unités expérimentales pour le seul facteur. Pour le moment d’application de cet engrais, 4 traitements ont été retenus plus un témoin dans lequel aucun traitement n’a été appliqué. Chaque parcelle comprenait quatre lignes de semis sur une surface de 4.5m² soit 3m x 1.5m portant chacune 36 plants parmi lesquels 8 étaient en observation. Les lignes de semis étaient séparées de 75cm et de 30cm dans la ligne. Les parcelles étaient séparées par des sentiers de 50cm de large ; les trois répétitions retenues étaient aussi séparées par des sentiers de 1m de large.

Et avant d’appliquer le TSP on a homogénéisé tout le terrain avec l’urée et le K2O pour répondre aux exigence de la culture en azote et en potassium ; qui sont les deux autres éléments majeurs pour la croissance et le développement du maïs.

La récolte des données s’est effectuée uniquement sur les 8 plants choisis au hasard dans la parcelle utile qui avait une dimension de 4.5m². La randomisation du dispositif expérimental est présentée à la figure 1

BLOC 1

BLOC 2

BLOC 3

BLOC 4

T1

T4

T0

T3

T2

Date de mise à jour : 4 octobre 2000 Date de mise à jour : 4 octobre 2000

T0

T3

T4

T1

T2

T0

T2

T4

T3

T1

T4

T3

T1

T0

T2

Figure : Dispositif expérimental

Objet : Un seul facteur en étude

→ La période d’application du TSP :

  • T1 : Trois semaines avant semis
  • T2 : Deux semaines avant semis
  • T3 : une semaine avant semis
  • T4 : Application le même jour du semis
  • T0 : Témoin

III.3.2. Conduite de l’essaie

  1. Préparation du terrain et piquetage

La préparation du terrain a consisté au labour, fait à la houe, de profondeur 30 cm afin d’ameublir le sol avant le semi. Il a été réalisé trois semaines avant la mise en place de la culture. Les travaux de délimitation des unités expérimentales ont aussi été faits trois semaines avant la date de semis à l’aide des piquets.

  1. Applications d’engrais

            La dose de 60kg par hectare de TSP a été appliquée trois semaines, deux semaines, une semaine et le jour même du semis ; cette dose a été reportée à la parcelle utile qui est de 3m².                                                     

  1. Semis

Le semis s’est effectué en date du 03 octobre 2015 en lignes à raison de 3 lignes par parcelles en raison deux grains par poquet d’environ 5 cm de profondeur suivant les écartements de 75cmx30cm et durant une période allant du 03 Octobre 2015 au 03 février 2016.

  1. Travaux d’entretien

Les travaux d’entretien ont commencé par le regarnissage des vides lors de la levée permettant aux plants de toute la parcelle de demeurer dans les mêmes conditions. Ensuite, le sarclage était effectué toutes les deux semaines à dater du semis pour limiter la pousse des mauvaises herbes ainsi que leur concurrence avec la culture en place.

  1. Récolte

             La récolte a concerné seulement  la parcelle utile et elle s’est faite manuellement afin de prendre les épis sans pour autant les abîmer lorsque ceux-ci avaient déjà atteints leur maturité complète. La récolte manuelle a consisté au prélèvement de 8 épis par parcelle utile pris au hasard. Ces épis ont été immédiatement conditionnés dans des sachets étiquetés pour éviter toute perte de poids frais.

III.3.3. Paramètres observés

Il agit des paramètres végétatifs et des paramètres de rendement portés sur 8 plants observables. Ces paramètres étaient observés et mesurés sur 8 plantes prises au hasard.

  1. Paramètres végétatifs

Les paramètres de croissance étaient prélevé à deux semaines âpres la levée jusqu’à l’apparition de l’inflorescence male sur le huit plant c'est-à-dire à part le taux de levée, tous les autres paramètres étaient pris chaque deux semaine après la levée.

            1°        Taux de levée : le total de grains semés a été de 24 par parcelle. Il s’agissait juste de compter le nombre de grains levés douze jours après le semis et de calculer le taux de levée ; qui est une observation précurseur de  la réussite de l’expérimentation.

            2°        Hauteur des plants : elle était mesurée à l’aide d’un mètre ruban pour déterminer l’allure de la croissance en longueur afin de dresser la courbe de croissance. Pour ce faire, le mètre ruban était placé au collet et allongé jusqu’à l’extrémité de la dernière feuille la plus haute où la lecture s’effectue.

            3°        Diamètre au collet : la mesure de ce paramètre a été effectuée à l’aide d’un pied à coulisse en vue d’évaluer la croissance des plants au niveau du diamètre au collet. Le pied à coulisse était placé au collet de la plante permettant d’évaluer la croissance en largeur de la tige.

            4°        Nombre des feuilles : on compte le nombre des feuilles. Une fois compté, il nous a permis d’observer à quand la croissance végétative pourra s’arrêter au profit de celle générative en fonction de fertilisants appliqués.

            5°        Surface foliaire : Pour obtenir la a surface d’une feuille de maïs, la longueur et la largeur (en cm) des feuilles ont été prises  sur terrain à l’aide d’une latte et elles étaient ensuite multipliées par 0,7.

  1. Paramètres de rendement

            Les paramètres de rendement ont porté sur le nombre de ligne par épis, le nombre de graines par épis, le poids de 100 grains et le rendement en  grains exprimé en kilogrammes par hectare.

1°        Nombre de ligne par épis : les épis étaient comptés au champ juste avant la récolte sur les plants observés.

2°        Nombre de grains par épis : les épis représentatives de toutes les parcelles étaient prélevés, séchés et ensuite épluchées. Les grains contenus dans ces épis étaient comptés.

3°        Poids de 100 grains : les grains étaient pesés à l’aide d’une balance de précision afin de déterminer leur poids.

Rendement = [(poids 100 grains * nombre grains par         épis) /100] * nombre épis par plant*densité de semis

4°        Rendement : le rendement  de la parcelle utile était ramené à l’hectare à partir de ses paramètres ci-haut cités. Le rendement en grain de maïs a été calculé par la formule suivante :

Cette formule nous donne le rendement en gramme par hectare qu’on multiplie par 1.000.000 pour avoir notre rendement en tonne par hectare.

III.3.4.  Analyse des données

Les données brutes âpres conduite ont été analysées et traitées sur ordinateur à l’aide du logiciel GENSTAT. L’analyse de la variance à un critère de classification avec bloc a permis de déceler les différences pouvant exister entre les variantes étudiées. Le test de Ducan ou LSD a servi pour la comparaison des moyennes lorsque pour tel ou tel autre paramètre la différence s’est avérée significative entre les variantes en étude.

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