Arrow Table de matières
8882394

DEUXIEME CHAPITRE : SAJECEK FORCES VIVES ET BUKAVU FORCES VIVES POUR LA PAIX DANS LE MAINTIEN DE L’ORDRE PUBLIC A BUKAVU

SECTION 1 : DE L’INTERVENTION DANS LE MAINTIEN DE L’ORDRE PUBLIC

§1.LES STRATEGIES DES ORGANISATIONS PRECITEES POUR LE MAINTIEN DE L’ORDRE PUBLIC

          Dans le contexte actuel, le maintien de l’ordre public[1] est l’une de missions dites régaliennes des services de l’Etat bien établie.

Pour  maintenir l’ordre public, ces organisations utilisent la technique de l’identification des criminels, d’où ces criminels comment ils opèrent, c’est-à-dire leur mode de troubler l’ordre public soit en volant les biens des paisibles citoyens la nuit comme la journée, de l’audition des victimes des troubles de l’ordre public, c’est-à-dire, les victimes viennent donner les éléments nécessaires tels que le  moment et le lieu par exemple et/ ou expliquer la façon dont elles étaient menacées, et en suite les arrestations des présumés troubleurs de l’ordre public et leurs libérations aux instances habilitées pour qu’ils soient jugés[2].

En cas de l’absence de l’ordre public, nous essayons de disponibiliser nos membres sur le terrain dans   tous les coins chauds de la ville, surtout là où l’ordre n’est pas stable et en suite on fait appel à la Police Nationale Congolaise.

En date du  1 Aout 2017, SAJECEK  FORCES VIVES  a récupéré trois filles mineures utilisées dans une maison de tolérance d’une maman répondant au nom de Maman Mapasa à panzi, cette dernière arrêtée par l’organisation, enfin elle a été transférée au parquet de Bukavu pour qu’elle soit jugée.

 Ainsi pour le rétablissement de l’ordre public, l’implantation des différents noyaux dans les quartiers dits populaires, tels que Nyamugo, Essence, Panzi, etc.

§2.DE LA COLLABORATION DES ORGANISATIONS INFORMELLES ET DES SERVICES COMPETENTS DE L’ETAT

        Il existe une certaine collaboration[3] entre les services publics compétents de maintien de l’ordre public et les organisations informelles précitées dans la mesure où, une fois attraper les troubleurs de l’ordre public, ces dernières les délivrent aux services habiletés, cela s’explique par le fait que, lesdites organisations disponibilisent  leurs  membres sur le terrain à la traque des troubleurs de l’ordre public, et une fois ces derniers sont attrapés, nous faisons recours aux services publics compétents de maintien de l’ordre public tels que la police, l’ANR, en leurs présentant la plainte faite par la victime.

 A part les services compétents de maintien de l’ordre public, ces dernières collaborent avec d’autres associations comme la Fondation Panzi et les mouvements citoyens à l’occurrence de mouvement de Lutte pour le Changement LUCHA en sigle, Mouvement Filimbi et celui Réveil des Indignés dans le but de lutter  contre la discrimination du genre, la violence faite sur les femmes, l’impunité et surtout sur la mauvaise gouvernance que subit le peuple congolais dans la ville de Bukavu en particulier et sur toute l’étendue de la République Démocratique du Congo en général, à ceux-ci nous voyons la marche pacifique du 31/juillet/2017 réclamant la publication du calendrier électoral.

Un protocole d’accord  existe effectivement entre ces organisations et les services compétents de l’ordre public, car ces organisations ont un régime juridique et un statut juridique qui leurs permettent de travailler dans la légalité en premier lieu et en second lieu les services compétents envoient des convocations et des mandats d’amener au bureau desdites organisations, et ces dernières parviennent à mettre la main sur le présumé troubleur de l’ordre public et le transférer aux instances habiletés pour qu’il soit jugé.    

SECTION DEUXIEME : DIFFICULTES DES ORGANISATIONS PRECITEES ET PERSPECTIVES DANS LE MAINTIEN DE L’ORDRE PUBLIC

§1. DIFFICULTES

        Avant de présenter notre constant, il nous revient de montrer que la tache que ces organisations font, n’est pas du tout une tache facile mais plutôt très difficile, car elle nécessite les moyens comme : le moyen financier, le moyen matériel et même moral. Les difficultés qu’ont ces dernières sont énormes :

−L’absence de financement des actions réalisées par ces organisations,

−Manque d’équipement de bureau, c’est-à-dire les dossiers desdites organisations ne sont pas informatisés,

−Lesdites organisations n’ont pas un bureau stable, cela s’explique par le le manque de moyen financier pour se doter un bureau stable, etc.

§2. PERSPECTIVES

Pour permettre aux organisations précitées de mettre fin aux troubles de l’ordre public dans la ville de Bukavu, nous recommandons à SAJECEK FV et BFVP de :

−Fournir beaucoup d’efforts pour trouver un bayeur de fond, enfin d’avoir une tenue qui peut différencier la population à leurs membres pour l’accomplissement de leurs taches,

−présenter leurs problèmes à l’autorité budgétaire qu’au niveau local et / ou national,

−développer leurs stratégies non seulement dans le maintien de l’ordre public à Bukavu et partout ailleurs, dans les territoires et d’autres provinces, où dominent cette pratique très dangereuse dans la vie quotidienne.

−D’organiser des séances de formations des membres, leurs préparant avec un esprit patriotique.

[1] Prof. MBIKAY ALEXIS, cours de Grands Services Publics, UOB, SPA, G3 SPA, 2017.

[2] Entretien avec Parfait Namegabe, dans son bureau, le 01/08/2017 à 13heures.

[3]Entretien avec Alimasi Bulkangi, Bukavu Forces Vives pour la Paix, le 01/O8/2017 à 14h30.

Partager ce travail sur :