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CHAPITRE II. METHODOLOGIE DU TRAVAIL

 

II.1 Milieu d’étude  

Il est actuellement difficile de connaitre avec exactitude le nombre total de la population qui vit dans la ville de Bukavu  et cela à cause des phénomènes suivants :

  • Absence de recensement fiable ;
  • Manque de compétence et de motivation des recenseurs :
  • Importance de l’exode rural.
  1. Population

Le quartier Panzi est constitué par sept cellules et a un effectif de 72.980habitants. Cette population est hétérogène.

Tableau n°1 : statistique de la population congolaise et étrangère

2006-2007 du quartier Panzi.

cellules

Population congolais

Population étrangère

Hommes

Femmes

Garçons

Filles

total

hommes

Femmes

garçons

filles

Total

Major Vang

2447

3123

4139

4772

14481

0

0

0

0

0

Bizima na

1343

1235

2372

2527

7477

1

0

0

0

1

Mieke

1591

1871

2518

2975

8955

1

0

0

0

1

Kaza roho

1795

2220

4116

4038

12169

7

13

0

0

28

Mulengeza I

1572

3293

3134

3953

11050

0

0

0

0

0

Mulengeza II

1648

1946

2803

3471

9268

0

0

0

0

0

Mushununu

1325

1692

2912

3521

9468

0

0

0

0

0

quartier Total

11721

14478

21894

25257

73350

9

13

0

0

30

Source : bureau du quartier Panzirapport du recensement de la commune d’Ibanda 1er  trimestre 2008.

De la lecture ; nous constatons que la population congolaise est constituée 73350 habitants tandis que la population étrangère est de 30 habitants. La ville de Bukavu en général et le quartier Panzi en particulier connaissent  un accroissement incontrôlé delà population. Cette situation entraine des conséquences exerçant ainsi une pression sur  l’environnement.

Tableau n°2 : Répartition des personnes par cellule

CELLULES

HOMMES

FEMMES

GARCONS

FILLES

TOTAUX

1

MAJOR VANGU

2.199

2.753

3.412

3.991

12.355

2

Bizimana

749

778

1.487

1.671

12.355

3

Mbeke

952

1.216

1.486

2.028

5.682

4

Kaza roho

964

1.211

2.227

2.833

7.235

5

Mushununu

581

1.077

1.530

6.018

9.506

6

Mulengezai I

1.033

1.799

2.306

2.520

7.658

7

mulengezaII

1.091

1.632

1.541

2.090

6.3547

TOTAUX

7.569

10.466

14.389

17.563

49.987

%

15

21

29

35

100

Source : archives du quartier ; recensement  du 1es trimestre 2008.

Commentaires :                                                       

Il ressort de ce tableau que la cellule Major Vangu est très peuplée et celle de Bizimana est la moins peuplée. Les hommes et femmes (parents) occupent 36­­% de la population totale.

Les jeunes c’est -à-dire filles et garçons occupent 64%.

  1. Habitat

La législation sur la planification urbaine des documents d’urbanisme au Zaïre remonte du période colonial. A cette époque, le taux d’urbanisation était modéré de l’ordre de 2% et suivi de contrôle urbain étroit.

Actuellement, le dit décret n’est plus adapte au rythme du développement urbain et  des difficultés rencontrées par les citadins dans leur cadre de vie qui résulte largement de cette inadéquation.

  1. Ethnie

La ville de Bukavu, comme le quartier Panzi, est une ville socialement Hétérogène. Le tribut (sh) reste dominant. A celle-ci vient s’ajouter les lega, Fulero, Membe, Tembo, Nande, Havu,...

  1. Aspects économiques

D.1 Agriculture et Elevage

L’agriculture est presque inexistante au quartier Panzi étant donné qu’il n’y a pas assez d’espace pour permettre cette activité à cause de l’explosion démographique causée par l’exode rurale. Ceux qui habitent des concessions étendues y pratiquent l’agriculture maraichère, mais le rendement est trop faible ; ce qui fait de cette agriculture une activité dérisoire.

Aussi, à chaque saison, les mêmes cultures sont pratiquées sur les mêmes terrains, sans aucune notion de rotation de culture.

On y cultive les maniocs, les haricots, les mais, les bananiers, les sorghos, …

Malgré l’absence d’importantes activités agricoles dans la commune d’Ibanda, cette dernière s’approvisionne en produits agricoles auprès d’autres territoires et provinces tel que le présent le tableau suivant :

Tableau no 3 : approvisionnement de la commune d’Ibanda en produits agricoles.

Nature des produits

Cossettes de manioc

Haricot

Mais grains

Huile de palme

Sorgho

Provenance 

- Kalehe

- Bunyakiri

- Idjwi

- Walungu

- Kabare

- Uvira

- Nord –Kivu

-cyangugu

- Walungu

- Kabare

- Uvira

-          Nord-Kivu

-           Idjwi

-          Cyangugu

-          Kamanyola

-          Fizi

-          Mwenga

-          Bunyakiri

-          Walikale

-          Maniema

-          Kabare

-          Walungu

-          Idjwi

Source : Commune d’Ibanda, rapport annuel 2006.

En ce qui concerne l’élevage, cette activité dérisoire que l’agriculture concerne surtout la volaille et les caprins ainsi que les animaux de la basse-cour, qui sont en divagation pour la plupart.

D.2 Entrepreneuriat : petit commerce artisanat

Le quartier Panzi repose essentiellement sur une économie de survie.

La population est pour la plupart versée dans les activités capables de lui procurer tant soi peu l’essentiel pour subvenir aux besoins vitaux élémentaires, tels que  les petits commerces et l’artisanat.

Le commerce se base surtout sur des produits de première nécessité. Ainsi on voit des routes et sentiers remplis de vendeurs de produits alimentaires, mais aussi des boutiques, quelques pharmacies, des kiosques, des dépôts de pains, et des étalages sont plantés le long de la route. L’écoulement des boissons locales y est aussi une activité commerciale de grande envergure dans des  maisons appelées cabarets.

En ce qui concerne l’artisanat, quelques jeunes entreprennent des activités comme salon de coiffure et de beauté, des ateliers de couture et de réparation des souliers, des publiphones, des éditions ainsi que des moulins de farine.

Les entreprises TOLINKI et OFFICE DE ROUTE et d’autres entreprises y sont implantées. Certains ménages se lancent dans la taille des statuts, la confection des tapis et brosses et la fabrication des paniers, et beaucoup d’œuvres d’art. La menuiserie, la coupe couture, la cordonnerie, la technique médicale y sont aussi florissantes

  1. Culture et loisir

Dans le quartier Panzi, les loisirs sont couverts par plusieurs activités provenant soit des initiatives de la population, soit des initiatives religieuses des autorités politiques qui organisent des forums sportifs au sein de la communauté, des concerts religieux et profanes, des projections cinématographiques éducatives à l’intention des jeunes et les musiques éducatives.

Tableau no 4 : Infrastructure culturelle et les loisirs à Panzi

Infrastructures

Nombre

Appellation

Salle de spectacle (conférence)

3

-          UEA

-          CAHI

-          ISHEGA

Terrains de sport

Football : 2

-          Stade parade

-          Terrain solidarité

Volleyball : 2

-          Stade parade

-          Terrain solidarité

Cinéma

10

Horizon, chengeine, Morende III, Ami des jeunes, Gaulois, Shabair, Relais, Maison mère, Le bon

Bibliothèque

2

-          UEA

-          EP Avenir

Source : Nos investigations.

Il convient de signaler que la salle de spectacle ISHEGA est située dans la commune de Bagira mais son influence est réelle sur la population de Panzi, c’est pourquoi nous l’avons signalé ici, il sied à signaler aussi que la salle a été détruite à moitié.

La diversité culturelle de la population du quartier Panzi influe sur ses habitudes.

F. Situation sanitaire

Les établissements sanitaires augmentent du jour au jour au quartier Panzi. Outre l’hôpital  général de référence de Panzi l’un des plus importants de la ville de Bukavu, on y trouve des cabinets privés de médecine moderne et traditionnelle mais qui sont mal équipés.

Toutefois, malgré la présence de ces institutions sanitaires, la population de Panzi ne manifeste pas une bonne santé car les principes hygiéniques n’y sont pas respectés.

Ainsi il sied à signaler que ces structures s’intéressent plus aux curatifs que aux préventifs qui sont moins couteux et plus ou moins accessibles à toute la population.

G. Organisation politico-administrative

Panzi est dirigé par un chef de quartier secondé par son adjoint. Le quartier Panzi est subdivisé en sept cellules qui sont à leur tour scindées en soixante-quinze avenues.

Sur le plan sécuritaire, un ensemble de dix ménages forme un organe appelé «Nyumba Kumi »

II. 2 Approche méthodologique du travail

2.1 Procédure des collectes de données

Quelques méthodes et technique nous vont être utiles dans cette étude à savoir :

  1. Méthodes

La méthode est un ensemble d’opération intellectuelle par lesquelles une discipline cherche à atteindre les vérités quelle poursuit, les démontres, les vérifie. [1]

  • Méthode statistique 

Cette méthode consiste à la collecte des données quantifiées, les analysées et les interprétés sous différentes données chiffrées. Elle nous à aidées au cours de notre enquêtes dans le troisième chapitre d’où nous trouvons ces données chiffrées dans le dit chapitre.

  • Méthode descriptive

Elle nous a aidées à donner avec précision la description et la localisation du quartier Panzi.

  • Méthode Historique

Cette méthode nous a permis d’avoir une idée sur l’évolution de naissance désirables depuis son instauration et jusqu’à nos jours. Elle va encore nous permettre à prendre des dispositions et d’autres idées efficaces pour les critiques internes, qui nous permettront de biens analyser certains documents consultés.

  1. Techniques

C’est une méthode rigoureusement contrôlé par le chercheur enfin d’atteindre les résultats envisagé. C’est ainsi que R. PINTO et M. GRAWITZ dans l’initiation à la recherche sociologique éd. DALLOZ. Paris 1970 définissent ce terme comme étant un ensemble d’outils mis aux dispositions de la recherche et de l’organisation par les méthodes dans ce but.[2]

  • Technique d’analyse documentaire

En science on ne trouve pas un travail original ; c’est ainsi que la consistance de ce travail nous a obligé de faire recours à cette technique. Cette technique nous a permis de passer en revue les ouvrages spécialisés, les données tirées sur internet, TFC, rapport et autres en rapport avec notre sujet.

  • Technique d’observation directe

Cette méthode nous permettra à observer les faits comme acteur sur le terrain

  • Technique d’interview

Cette technique va nous être utile à chaque fois que nous échangerons avec les habitants à travers des entretiens libres.

  • Technique d’échantillonnages

Partant des habitants de Panzi, il était impossible d’atteindre tous les habitants de ce quartier, ainsi pour nous faciliter la tâche, la technique va tirer un échantillon représentatif de 100 individus. Le tirage doit être fait en partant de la remarque  de Bouchard tel que cité par Alain Bouchard à savoir que lorsque l’Univers d’enquête à moins d’un million de cas, l’échantillon peut porter sur 96 cas y compris une marge d’erreur de 10%.[3]

Ainsi nous calculons :

 Ou nc : échantillons corriger 73380

N : taille de l’univers

n : échantillons parent équivalent à 96 cas, nous avons ainsi :  de marge d’erreur, mais sur terrais nous avions enquêté 100 personnes.

  1. Matériels utilisés

Nous utiliserons dans la collecte d’information comme matériels :

  • Questionnaire d’enquête

Grace à cet outils nous serons en mesure de récoltés les données de l’enquête, chaque questionnaire porteras sur sa tête la représentation de l’enquêté. Les questionnaires grâce à la quel nous allons confirmer ou infirmer nos hypothèses.

  • Procédure de récolte des données

Les enquêtes ont étaient mené dans les différents Avenue du quartier Panzi. Certains seront rencontrés aux lieux de travail, d’autres à domicile et des places publiques. Le troisième chapitre nous présentera les résultats de l’enquête. 

[1] GRAWITZ, méthode des recherches en science sociale éd. DALLOZ, paris 1990

[2] GRAWITZ, et R. PINTO l’initiation à la recherche Sociologique éd. DALLOZ paris 1970 p 33

[3] Méthode d’Alain bouchard

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