Arrow Table de matières
1948634

INTRODUCTION

0.      

  • PROBLEMATIQUE

Sur la planète terre  les hommes font tout ce que bon le semble pour lutter contre les naissances indésirables, c’est pourquoi, ils ont mis au point certaines méthodes et marge à suivre pour lutter contre les naissances indésirables, les MST/SIDA.

De 1908 à 1960, la République Démocratique du Congo [RDC], est connus sous le nom de Congo belge et demeure sous le joug colonial.

Beaucoup des pratiques actuel liées à la reproduction et la planification familiale puisent leur origine dans cette époque, et même avant la période coloniale avant 1900, l’infertilité était particulièrement élevée dans les régions dévaste par la traite des esclaves. Pendant les années 1920 et 1930, la mobilité géographique découlant du colonialisme favorise des épidémies, dont la trypanosomiase africaine “ Maladie du sommeil” et les infections sexuellement transmissible, facteurs de stérilité. Apres la deuxième guerre mondiale, l’infertilité décroit graduellement surtout le territoire congolais, particulièrement dans des villes. On estime que dans les années 50, une femme sur cinq âgée de 30 ans et plus et sans enfants, plus de trois fois le taux attendu pour les populations en bonne santé en l’absence de politique familiale.

Le Congo belge adopte une loi contre le contrôle de grossesse, que le belge a empruntée à la France dès les années 1920. Cette loi passée au lendemain de la première guerre mondiale, interdit toute forme d’incitation à l’usage de contraceptifs, ainsi que toute propagande en leur faveur, l’avortement équivaut à un infanticide et est passible de sévère sanctions.

1972, le président Mobutu Sese Seko prononce un discours historique dans lequel  il défend le concept de naissance désirable. Ce discours visionnaire fait du Zaïre le premier pays africain francophone à adhérer au paradigme de la planification familiale. Cependant, le gouvernement du Zaïre préfère utiliser le terme de “ naissances désirables ” considère plus acceptable culturellement que celui de “ planification familiale ”.

L’introduction de ce type de programme au Zaïre est motivée par les taux élevés de mortalité infantile et maternelle et d’avortements chez les jeunes femmes, conduisant à l’infanticide, la mort et l’abandon de nouveaux nés.

Le terme de Naissance désirable reflète également la volonté de prévenir les grossesses indésirables  et combattre l’infertilité le 14 février 1972.

Afin d’assurer la mise en œuvre du programme de naissance désirable, le président Mobutu crée le conseil National la promotion du principe de Naissances Désirables(CNPPND) par le décret présidentiel n°73/089. Cette loi autorise la promotion de l’information et des services de planning familial.

Fonds de nations Unies pour la Population (UNFPA) qui est le principal organisme à fournir une assistance en matière de population dans le monde, aide le gouvernement de la RDC à améliorer le service de santé en matière de reproduction et de planification familiale, et à élaborer des politiques et stratégies de population en appui au développement.[1]

Le fonds a mis en place un vaste réseau de partenaires, dont des donateurs des fonctionnaires des départements de santé, des ONG, des fabricants de produits contraceptifs et des chercheurs pour réduire les besoins en matière de planification familial ( PF), le nombre de naissances non désirer, le nombres des décès de femmes liées au grossesse et l’incidence du VIH chez les jeunes. Tous ces facteurs participent au programme mondial de développement qi vise à réduire la pauvreté et à améliorer la santé en matière de reproduction.

Il existe des nombreuses méthodes d’espacer les naissances dans les couples la méthode qui convient le mieux dépend de ce qui est disponible, des besoins du couple et de ce qu’ils considèrent comme une méthode appropriée.

NSANZANZA (2009) soutient que chaque couple devrait avoir l’occasion de connaitre les différentes méthodes, variées certaines méthodes  constituent une garantie presque totale contre les risques des grossesses. D’autres sont moins fiables mais peuvent aider d’espacer les naissances.

Certains pensent qu’une méthode artificielle ne devait être utilisée que pour empêcher la fécondation de l’œuf, en revanche d’autres ne sont pas d’accord avec les méthodes qui empêchent l’œuf fécondé de se fixes, dans l’utérus.[2]

D’autres par contre pensent que puisque plusieurs œufs sont rejetés naturellement. Ces méthodes sont acceptables «conduite de la fécondité »a été créée en 1982 par sœur Marguerite Dobeles dans le but de contrôler les grossesses non désiré en RDC. Les organisations religieuses promeuvent en priorité les méthodes naturelles de contrôle de la fécondité comme une alternative a d’autres méthodes d’espacement des naissances, la lutte contre les MST et le dialogue avec les couples pour les encourager à être  des parents responsables et à jouer un rôle égal dans ce débat sur la sexualité et la Planning Familial.

Quant à BRONDE LEY (2010) ces méthodes ne s’adressent qu’aux couples qui sont absolument sûrs qu’ils ne désireront jamais plus d’enfant. Elles ne modifient pas la vie sexuelle du couple, au contraire les méthodes aident les couples pour espacer leurs naissances.

Ces dernières années ont été remarqués, sur le plan de la survie de la femme, par des décès maternels Suite aux causes liées aux grossesses. En effet, les complications liées aux grossesses et à l’accouchement constitue aujourd’hui un problème important de sante publique. Dans les pays en développement, on estime à 450 des femmes qui meurent de suite d’une grossesse ou de l’accouchement pour 100000 naissances vivantes.

En Afrique, la mortalité maternelle moyenne est d’environ 518 décès pour 100.000 naissances avec  920 et 760 décès maternels pour 1000 naissances vivantes respectivement les régions de l’Afrique Subsaharienne et de l’Afrique de l’Est et Australe. En Afrique de l’Ouest et centrale, la mortalité maternelle est estimée à 1.100 décès pour 100.000 naissances vivantes. En République Démocratique du Congo, 1.300 femmes meurent chaque année des causes liées à la grossesse et l’accouchement

Les niveaux de rapport entre les pays développé et la RDC de l’ordre 1 à 200, il s’agit donc de la disparité la plus prononcée jamais enregistré pour un indice de développement humain.

Plus de 38% des femmes mariés désireuses d’espacer ou limiter les naissances n’utilisent aucune méthodes de planification familiale en 2007, c’est  notamment une explication du niveau élevé de la fécondité et de taux élevée des naissances et des mortalités en RDC.[3]

Malgré la volonté politique le niveau de la prévalence n’a que peu évoluer entre 1970 et 2007. Passant respectivement de 15% en 1984, puis à 4.5% en 1998[ELS] et 4.4% en 2001[MCS] pour en fin atteindre le niveau de 5.8% en 2007.

La moyennement de femmes Congolaises est 6 enfants, et donc ces services sont en forte demande.

 En 2012, il eut  3447 naissances à l’hôpital de Panzi, cela signifie environ 10 naissances par jour. [4]

En partant de ces données nous remarquons qu’il Ya pas eu une amélioration en matière de planification familiale malgré les efforts fournis par l’Etat Congolais, c’est pourquoi Panzi a mis au point un programme de naissance désirable.

En partant de nos recherche nous nous sommes demandé ;

  • Qu’est ce qui est à la base du non planning familial dans le quartier Panzimalgréla sensibilisation ?
  • Pourquoi le planning familial n’est pas respecter dans les ménages du quartier Panzi ?
  • Que faire pour limiter les naissances indésirables et bien planifier les naissances ?
    • HYPOTHESE

Selon Madeleine CRAWITZ, l’hypothèse se définit comme une proposition des réponsesà la question posée ; elle tend à formuler une relation entre les faits.

Dans les domaines de recherche scientifique ; l’hypothèse est une réponse provisoire qui issus de la théorie dans la demande indicative, sachant ainsi que l’hypothèse joue un rôle important dans toute recherche et qu’elle aide comme fil conducteur

Dans notre travail, nous formulons nos hypothèses comme suit ;

  • La majorité de la population vêlaient l’appliquée mais ils n’utilisent aucune méthodes, suite aux effets secondaire qui découle de certains contraceptifs, et les croyances religieuses.
  • A cause du chômage et la non utilisation des certaines méthodes d’espacement que la plus part des habitants de Panzi multiplie les naissances mais aussi les mariages précoce.
  • Pour lutter contre les naissances indésirables, il faut créer des emplois et multiplier les sensibilisations sur le planning
    • Objectifs du travail

L’objectif principal de ce travail est d’évaluer le programme de naissance désirable instaure en RDC, a Panzi en particulier.

  • objectifs spécifique
  • identifier les ménages qui applique le planning familial et quelle sont les méthodes appliquée par celui-ci
  • voir les résultats obtenu par rapport aux résultats attendus par le gouvernement Congolais
  • quels sont les réactions des habitants de Panzi face aux contraceptifs et leurs inconvénients en pratiquant.
  • CHOIX ET INTERET DU SUJET
  • Intérêt personnel: le choix de notre sujet a été motivé sur base des observations faites au terrain, sur les naissances désirables dans les ménages liées à la santé et à l’environnement dans le quartier Panzi.
  • Intérêt scientifique: ce travail servira d’un outil de référence ou d’information aux chercheurs qui voudront aborder ce sujet sous un autre angle.
  • Intérêt social : en choisissant ce sujet, nous somme convaincu qu’il contribuera à quelque niveau et montrer la population, et les habitants de Panzi en particulier que les efforts qu’ils fourniront dans la bonne planification familiale ne sont vais
  • DELIMITATION DU SUJET

Hormis l’introduction général et la conclusion générale, notre travail comprends quatre chapitres dont :

  • Le premier portera sur les généralités dans le cadre conceptuel et le milieu
  • Le deuxième est basé sur l’étude monographique du milieu
  • Le troisième présente les résultats de l’enquête
  • La quatrième traite sur le projet

0 .6 DIFICULTES RENCONTREES

Difficulté rencontrées, chaque travail effectué doit nécessairement rencontré des difficultés, en effet, tout au long de la rédaction de notre travail, nous avons rencontré quelques difficultés :

  • L’insuffisance des outils et des ouvrages traitant notre sujet
  • L’insuffisance de moyen financier pour nous rentre sur le terrain et bien rédiger notre travail
  • La population qui est retissant en ce qui concerne les réponses en nos enquêtes
  • Le long trajet sous un soleil accablant

Nous avons surmonté ses difficultés en utilisant nos pieds ; en ce qui concerne la réticence de la population, nous somme resté patient.

[1] Historique du planning familial en RDC

[2] Rapport NSANZANZA 2009

[3] Rapport de l’OMS

[4] Rapport annuel de l’hôpital de Panzi 2012

Partager ce travail sur :