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CHAPITRE .II : GENERALITES SUR LA COMMERCIALISATION DES CHAUSSURES USAGEES

Dans le présent chapitre nous examinons les différents et modèle à relatif à la localisation des commerce des chaussures usagées et son apport sur le comportement spatial des vendeuses aux ménages. Nous analysons également l’évolution de la notion du secteur informel. Plus concrètement nous analysons les différents éléments susceptibles d’exprimer le comportement d’achat des ménages et le choix des marchés de détail par eux.

2.1  Evolution du secteur informel

           Des 1972, le rapport du bureau du travail (BIT) au niveau mondiale portant sur la situation de l’emploi urbain[1]. Dans le cadre du programme mondial de l’emploi lancé en 1969 nommé une réalité agui ne cesse de susciter l’intérêt de la part des experts en développement. Le concept du secteur informel prend naissance. Il enclore des travailleurs pauvres exerçant un travail pénible mais dont les activités économiques ne sont ni reconnues ni enregistrées ni protégées ni réglementées par le pouvoir public. L’informalité économique est alors « une façon de faire les choses » caractérisée par une facilité dentée, un recours à la source locale, une appropriation familiale des ressources une production à petites échelles, une technologie adaptée et une main d’œuvre importante dans un marché de commerce sans réglementation .en fin les qualifications sont acquises en dehors du système scolaire officiel. Jusqu’au milieu des années quatre-vingts, l’économie informel se définit comme un secteur parallèle au secteur formel. Il existe alors deux manières d’analyser l’informel. Le premier associe la pauvreté à l’informalité. Elle centrée sur ménage et précise que les ressources de l’économie informelle.la seconde analyse est plutôt centrée sur l’unité de production. Le gouvernement et les institutions internationales mettent l’accent sur une évaluation quantitative de  la production.

               A partir de années quatre-vingt, les politiques d’ajustement structurel font croitre les taux de chômage dans le pays en développement. Plusieurs Etats abandonnent leurs politiques de subside à la denrée de première nécessité en milieu urbain. L’informel a maintenant un rôle plus social que productif, il est alors qualifier grâce à se qualité de créativité, de dynamisme et de flexibilité, l’informel devient alors un outil d’adaptation aux politiques d’ajustement structurel.

            En Afrique, la décennie 80 marque le début de la crise économique et la mise du continent africain (en proie a de difficultés sans équivalent) sous administration du FMI implicite dans les années 70, le secteur informel  à pris de l’empileur au point de concurrence, le secteur formel déjà à l’époque coloniale, les agents économiques arrivaient à soustraire leurs production de l’impôt de capitation dénoncé par les leaders de mouvement de résistance. Quels sont les causes de cette émergence ? C’est un frein  au développement. Le secteur informel c’est un ensemble des activités économique qui se réalisent en marge de législation pénale, sociale et fiscale ou qui échappent à la comptabilité nationale[2]

             En République Démocratique du Congo le secteur informel appelé encore valeur de refuge pour la congolaise est populaire car il est le refuge des couches sociales déshéritées. En RDC l’accumulation des capitaux sur une échelle plutôt spéculative que productive et réserve à une minorité. Il est vrai que se secteur dépassé par l’accroissement de la population active et par les difficultés, posent le problème d’une concurrence parfois déloyale à la quelle l’Etat ne parvient pas toujours à trouver des solutions. A la base il y a du temps de  la dégradation des conditions du salarié  Congolais. La faiblesse des revenu mensuels et l’insuffisance d’emploi à débouché sur plusieurs maux à savoir : la mendicité, la corruption, le banditisme, le vol, la prostitution, les pillages, ce qui à aggravé la pauvreté avec pour résultat la déstabilisation des ménages

Bon nombres de femmes qui avaient passée toute leur vie au foyer ont dû sortir de leurs maison à se lancée dans l’exercice dite de survivance à raison du fait que le revenu qui y sont dérivé complète le salaire maritale qui serait a lui seul insuffisant pour couvrir tout le besoin courant. Ces activités essentiellement sur divers biens et particulièrement des dévie, les pierres précieuses en occurrence le diamant, les vêtement neuf et usagés( BWAKA NZOTO) les bijoux, les chaussures usagées, produit agricoles, les cosmétiques et plusieurs autres produits illicites. « BWAKA NZOTO » n’est rien d’autres que la vente des pagnes usagés, chaussures et d’autres articles et biens. Cette activité est pratiquée dans le centre urbain de la RDC. D’autres raisons  serait à la base de la pratique de cette activité de porte à porte. Il ya les mangues de crédibilité des agents de l’Etat de contrôler le marché, l’incapacité à gérer ou à contrôler correctement  le secteur du commerce et les tracasseries des militaires qui s’approprient les biens de ce petit commerçants

           Dans la Province du Nord-Kivu en générale et dans la ville de Goma en particulier  beaucoup des ménages sont sans emploi lucratif et ceux dont le chef est fonctionnaire de fonction publique font des activités dans le petit commerce l’artisanat pour survivre.

             Analysons les différents éléments susceptibles d’expliquer le comportement d’achat de ménage et le choix de marché de détail par eux :

La théorie des places centrales

Les facteurs déterminants de la fréquence d’achat

Le concept de coup d’achat

Le comportement différencie des ménages

Le choix du marché de détail.

2.2  La théorie des places centrales

La théorie des places centrales nous offre une première idée du comportement spatial des ménages et du choix du marché de détail par eux, ainsi que de l’aire de marché de commerce. La démarche du comportement rationnel du ménage est fondée sur le concept de rationalité économique ainsi, un produit donné est vendu au même prix dans deux marché les plus proches de sont domicile, ce raisonnement est dû à la notion de coût d’achat, comprenant le prix du produit et le frais de transport. ce dernier étant proportionnel à la distance à franchir. Ainsi si un bien X est disponible dans un centre C à un prix fixé P, la distance entre le domicile de la vendeuse et le centre C étant,   le coût total du produit (chaussure) devient alors :

C=P+Tm

C=coût total du produit

P=prix du produit

M=distance à parcourir

T =prix du transport pour franchir une unité de distance.

Cette fonction du 1er degré peut être représentée par la fuguer suivante :

         Coût

 C2  ……………………………………………..

C1 ……………….. ……                    

Disons que si les chaussures sont disponibles au même prix P dans deux centres différents, C1 et C2, le domicile de consommateur ou client étant situé à une distance m1 du centre C1 et à une distance m2 du centre C2, ou m1 est inférieur à m2, les vendeuses devraient fréquenter le centre C1 qui se trouve plus proche de son domicile. Le coût total du produit (chaussure) dans les deux cas serait alors :

                                    Centre 1 : C1= P+tm1

                                    Centre 2 : C2= P+ tm2[3]

Selon le Géographe CHRISTALLER (1933-1968) et par l’économiste LOSH(1940-1971) les démarches survie par ces auteurs présentent au départ un certain nombre point commun.

-les ménages sont repartis de façon homogène dans une plaine illicite et se déplacent librement dans toutes les directions.

-les centres des commerce sont disposés en quinconce et les aires de marché ont une configuration hexagonale, les autres établissent une hiérarchie des place centrales du fait que les centres sont de taille différentes, selon le niveau dans le quel il se trouve. En effet le centres de niveau supérieur présentent un nombre plus important d’activités que les centres situés dans des niveau X inferieur le premier ayant un pouvoir d’attraction sur le centre de niveau inferieur de leur situé à l’intérieur de leurs aire de marché de commerce.

2.3  Les facteurs déterminants de la fréquence  d’achat

Avant d’analyser les différents aspects liés à ma fréquence d’achat, il convient d’expliquer la typologie proposée par COPERLAND 1923- 2006 relative aux trois de bien, soit :

Les biens de commodité (convienne good) acheté fréquemment, ayant un faible valeur et demandant peu ou pas d’effort de recherche et de comparaison de la part de l’acheteur

Les besoins comparatifs (shopping good) demandant de la part de l’acheteur un certain effort de la recherche suivi d’une comparaison.

Les biens spécifiques (spécialité good) qui justifient des efforts de l’acheteur pour les acquérir déplacement, recherche et comparaison.

La fréquence d’achat et vente est fonction d’un certain nombre de facteur spatio-temporel tel que la distance à parcourir le temps de déplacement, les nombres des chaussures achetées, la quantité achetée, les frais de transport et c…

Ceux-ci ont un impact au niveau du coût d’achat ce dernier pouvant être défini comme une combinaison de la fréquence d’achat de la quantité acheté et des frais de transport. Le comportement ou model comportemental de fréquence d’achat par le ménage, inspire du model classique des stocks. En effet la fréquence d’achat constitue une variable discrète et correspond au nombre de fois que les ménage réalisent ses achats par unité de temps. Ces deux variables sont de nature différente, la première étant discrète, l’autre continue par rapport au temps. Prenons d’abord le cas d’un seul produit qui est la commercialisation des chaussures. La quantité par course étant constante ou fixe (q) et la fréquence d’achat étant F l’intervalle entre deux achats successifs pouvant s’exprimer par la relation  d=1/F, le niveau de stock de vendeuse en peut être représenté par la fugure suivante :

                 

 Chaussures          

    

D=1/F                                                                                                                     Temps

 
   

En  ce qui concerne le coût total d’un produit, nous avons déjà vu au début de ce chapitre qu’il était composé par le prix du produit et par les frais de transport. Maintenant examinons plus en détail la composition du coup total d’achat des chaussures en fonction de la fréquence d’achat. Pour le ménage le problème consiste à obtenir une combinaison  optimale de la fréquence d’achat avec la quantité achetée a fi de minimiser le coût total d’achat. Etant donné :

            P= Prix par unité de chaussure

            Q= Quantité acheté par course

            F= Fréquence par unité d’achat

1/F=intervalle entre deux achats successifs 

D= Nombre d’unité de distance à parcourir

T= prix du transport par unité de distance

C =perte dû à la nature périssable du produits

Le concept de coût d’achat

La notion du coût d’achat à été quelque sorte introduit dans le début de ce chapitre. Néanmoins seuls les coûts monétaires ont été explicite. Autrement dit nous n’avons considéré que le coût monétaires associés à l’achat et qui sont en relation directe avec le budget économique ou encor le pouvoir  d’achat des ménages. Nonobstant on ne peut pas expliquer le comportement d’achat de ménage uniquement à partir du budget économique. en effet, il nous semble nécessaire d’introduire dans l’analyse la notion du budget familiale temps qui ne autre que le temps dont dispose le ménage et de son emploi dans des activités tel que le temps de travail, le temps de transport, le temps réservé aux activités familiales, le temps du loisir, le temps relatif aux achats et bien d’autres encore. Le ménage chercherait donc à maximiser sa fonction d’utilité U=u(z….,pk)sous la contrainte budgétaire B(z…..zk=z) ou Z symbolise le maximum de ressources dont dispose les ménages des vendeuses des chaussures ; l’équilibre est atteint lorsque l’utilité marginal de Z est égale à la somme des coûts marginaux de l’utilisation du temps, ainsi que de celle des biens nécessaire pour produire et à ce moment là l’utilité devient maximale.

Le comportement différentiel des revenus du ménage et le choix de marché de détail     

Dans cette section examinons les différentes variables censées expliquer le comportement d’achat des ménages et les variables exogènes qui permettent de différentier leur comportement. Finalement ; nous mettons un relief les différents éléments permettant d’expliquer le choix des marché par les ménages[4]. Parlons par exemple du variable intermédiaire, dans cette différente démarche, les consommateurs et par extension les ménages, sont au départ considérés comme étant coût identique. Elles ne considèrent pas l’ensemble des variable intermédiaires, motivation, attitudes, information et les différents, facteur socio-économique, revenu, profession, âge etc.…Nous avons analysé dans le deux sections précédentes les différent facteurs intervenant dans le cadre de la fréquence d’achat (facteur spatio-temporels, mobile de vente et d’achat) et également la notion de coût total d’achat. Celui-ci comprend le coût monétaire, et le coût non monétaire associé à l’achat de produit. Ces différents éléments viennent donc éclaircir et expliquer d’avantage le comportement des acheteurs et des vendeuses. Néanmoins, cette démarche ne nous permet pas encore de songer une éventuelle différentiation du comportement des ménages, sauf dans le cas du concept de budget temps qui représente quelque sorte une unité pour le ménage. ce budget temps n’ayant la même valeur unitaire pour tous, constitue une variable parmi d’autres, pouvant expliquer le comportement différentiel des ménages. Néanmoins elle n’est pas auto suffisante pour le revenu de ménage fait qu’elle déterminée par les différents facteurs liés au socio économique de ménage. Finissons ce chapitre en parlant du comportement de revenu de ménages de vendeuse de la vendeuse et de la motivation des ménages vis-à-vis des attributs de marché de détail.

            Sachant de la que les variable intermédiaires mettent en lumière les mécanismes du comportement les revenus du ménages. Mais elles ne nous autorisent à faire aucune différentiation de leur comportement sauf dans le chapitre qui suivra. Ce la n’est pas possible qu’avec l’introduction d’un certain nombre des facteurs lies au statut comique de ménage ; et parmi ces nous citons notamment les revenues des ménages ; le niveau d’instruction de ces membres ; la profession du chef du ménage et le taux d’équipement du ménage. ;

Nous pourrions encore ajouter a cette liste certains facteurs démographique: Age du chef de ménage ; nombre de personne au foyer.

Signalons qu’une étude empirique réalisée par ALEXIS IN SHETH 1974 a propos des achats alimentaire par le ménages fait ressortir l’existence d’une différenciation de comportements de ménage   selon cette recherche ; le statut socio  économique influence la fréquence d’achat ; la quantité de chaussures achetée ; le moyen de transport utilise ; la forme de paiement pour finalement déterminer le choix de marche par le ménage de vendeuses des chaussures usagées.                                                                                                                                   

Compte tenu de la motivation de ménages vis-à-vis des attributs du marché de détail, autre le facteur socio économique  et spéciaux d’autres facteurs  liés a la motivations  relative aux attributs du marché de détail semblent avoir une  influence déterminante aux niveau du comportement d’achat des revenus de ménage des vendeuses. En fait ce derniers détermine  et présentent des motivations différents vis vi à vis de la qualité de la marque du soulier et prix.

 

[1] Gautier de V.les pauvre, hors la loi, le métis la question de l’économie informelle en afrique1940. P.17et 18

[2] Keynes.cité par Guerien.B, dictionnaire économique Paris dollaz 1996.

[3] GAKURU, S, 2006, Cours d’économie politique et rurale, 2e année de Graduat  ISDR /GL.

[4] Le  comportement d’achat des ménages en milieu urbain

APLICATION U CAS DES VILLES DES PAYS EN DEVELOPPEMENT P.45

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