La ville de Bukavu est l’une de grands métropoles de la République Démocratique du Congo. Sa forte agglomération est dite à sa ssituatio par rapport au niveau du lac ; elle est située à 28°50’ de longitude Est, 2°30’ de latiude et une altitude variant entre 1612 et 1685m./ suite à sa situation géographique, Bukavu est la ville la plus élevée de la RDC et le chef lieu de la province du Sud-Kivu.
Elle est limitée par :
II.1.1. APERCU HISTORIQUE
Au début du 20ème siècle, un champ militaire fut installé dans la partie Sud de la presqu’île de MUHUMBA. La population autochtone sera alors déplacée et installée vers la commune urbano-rurale actuellement localité de KASHA.
Cette population est composée d’une majorité de Bashi, le problème d’intégration au sein de la localité ne se pose pas car KASHA était peuplé de Bashi.
Quand au camp militaire MUHUMBA , il devrait chercher refuge à Labotte au cours de la première guerre mondiale.
La presqu’île de MUHUMBA faisait face au Rwanda colonie allemande, était très exposée aux tirs de canons ennemis installés à Cyangugu au Rwanda.
La ville connaitra son expansion de ses noyaux de Labotte, les autochtones de la périphérie de la nouvelle vielle vont obliger les autorités urbaines de l’époque d’annexer une partie de la sous-localité de Kasha, ces limites nouvelles de 1948.
En 1951, la ville de Bukavu comprend un circonscription urbaine et une zone limitrophe dans laquelle sont inclus le centre extra coutumier de Kadutu, la chefferie de Kasha et les domaines de Bagira.
En 1958, la ville s’agrandit avec une annexion du domaine de PANZI et la création du centre extra coutumier de KANOSHE à Kasha.
En 1958, les travaux de construction de la nouvelle commune de Bagira sont mis en œuvre. En 1971 est marqué par l’agrandissement de la commune de Kadutu et détachèrent du village de CAHI de la zone annexe de KASHA.
En 1971, les communes prennent les noms de zone, IBANDA se prolonge vers le Sud pour englober PANZI.
En 1975 la zone de KADUTU s’étend au détriment de la zone d’IBANDA qui rend les sous-localités de NKAFU et NYALUKEMBA à celle de MULWA.
Le projet de 1976 prévoyait la création d’une 4ème zone urbaine, la zone de KASHA qui n’a jamais vu le jour alors le projet semblait réaliste et pratique.
Signalons que la chefferie de Kasha, créée en 1945 fut érigée zone annexe en 1959, dépendait ainsi de la ville de Bukavu en application de l’article 2 de l’ordonnance du 26 Mars 1957 portant organisation et création des villes du Congo Belge (Byamungu KASHEGA, 2012).
II.1.2. Aspect démographique
COMMUNE |
HOMMES |
FEMMES |
GARCONS |
FILLES |
TOTAL |
POURCENTAGE |
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N |
% |
N |
% |
N |
% |
N |
% |
N |
% |
|
IBANDA |
||||||||||
KADUTU |
||||||||||
BAGIRA |
||||||||||
TOTAL |
II.1.3. HYDROLOGIE ET MORPHOLOGIE
La dynamique actuelle est fonction de la nature des terrains et d’un substratum plus ou moins poreux et de la …………..des précipitations.
Situé aux environs du lac Kivu, la ville de Bukavu appartient à son bassin hydrographique.
Les cours d’eau qui parcourent cette ville déversent leur eau dans e lac et les autres dans la rivière Ruzizi.
Dans la commune d’IBANDA, nous avons les affluents Mukukwe, Lubimbe et Mubengere qui déversent leur eau dans la rivière Ruzizi.
En commune de KADUTU, l’hydrographie est constituée par la rivière Kashwa et ses affluents Funu, Ngora, Kadurhu, Nyakaliba et Kabuye qui ont direction vers l’Ouest et l’Est.
Pour la commune de BAGIRA, il ya la rivière Wesha, Ngamushanga, Bwindi, Chula, Mugaba, Chorwe, Mulere, Kabaye, Nyabadubo.
La plupart des cours d’eau tirent leurs sources des collines voisines. Ce sont des cours d’eau torrentiels qui débordent souvent après une forte pluie qui s’abattent sur la ville et causant de véritables dégâts matériels e huamins sur leur passage (CHAMAA et a. 1981).
II.1.4. RELIEF ET SOL
La ville de Bukavu se situe à de fortes pentes. C’est un handicap certain sauf pour le quartier d’IBANDA.
Du nord vers le Sud, l’altitude est de 1460m au niveau du lac à 2000m au niveau de Cimpunda, le point le plus élevé de la ville.
Bukavu a la chance d’voir ses sols et un substratum basaltique, les sols de Bukavu ne sont pas du tout des sols argileux au sens propre du terme.
Si le sol était argileux , ils seraient beaucoup plus compact, beaucoup moins perméable, beaucoup moins poreux et à la moindre sécheresse Bukavu manquerait d’eau (CHAMAA et al. 1981).
II.1.5. VEGETATION
Le long du lac Kivu, existait une végétation naturelle donnée par des espèces d’herbes qui, pour la plupart sont aquatiques et quelque arbre, l’homme à travers ses actions anthropiques a pleinement contribué à la disparition de cet écosystème.
Cependant certains auteurs affirment que la végétation naturelle et quasi inexistant car elle a été remplace par la végétation arbustive et artificielle.
II.1.6. ASPECT SOCIO-ECONOMIQUE
La situation de la population de la ville de Bukavu reste chaotique, le revenu des ménages restent modiques.
Le taux du chômage est très élevé car Bukavu compte peu d’emplois par rapport à sa population.
A Bukavu, la population est hétérogène, la tribu Shi est majoritaire. Cela s’explique par le fait que la majorité des pêcheurs sont des bashi et les bahavu. Quant à leur origine, ils proviennent de Kalehe, Birava et Katana (BACHOKEL, 1989).
Le commerce est devenu l’activité qui absorbe la majorité de la population, le lac Kivu sert de voie pour les échanges commerciaux entre le Nord et le Sud-Kivu.
Signalons que la pêche sur le lac Kivu repose principalement sur l’exploitation des limnothrissa miodon et utilise les techniques rudimentaires.
Les poissons pêchés sont consommés localement et constituent des sources de revenu pour plusieurs ménages.
Les installations de quelques usines de transformation, notamment la Pharmakina et la Bralima influencent l’économie provinciale.
II.2.2. LE LAC KIVU
Le lac Kivu a pris naissance dans la région de fossés tectoniques Est Africain précisément dans le Wester Rift Valey
Le chercheur PEETERS montre que cette région est l’objet d’une sélection de bouleversements tectoniques qui sont caractérisés par des écoulements du relief de la région et conduisent aux perturbations du réseau hydrographique.
Outre cet apport de PEETERS, les discussions de certains auteurs ont soutenu l’hypothèse qui se penche sur l’existence d’une époque où le lac Kivu coulait vers le Nord.
Aucune preuve n’est établie pour affirmer cette hypothèse de l’orientation Nord des rivières et des pentes inversées du fonds actuel du lac Kivu vers le lac Idi-Amin.
En commun accord entre les chercheurs s’est trouvé sur l’origine volcanique du lac Kivu due à l’écoulement des laves du mont Virunga.
La barrière des laves du Virunga en aval a interrompu l’écoulement du fond de la cuvette, futur lac , vers le nord et cette cuvette s’est mise à remplir .
Les sondages effectués dans le lac ont confirmé que on fond est incliné vers le nord (Damas,…).
Les eaux du lac ont continué à monter pour atteindre le niveau 1650m (Denaeyer, 1952) et ont fini par trouver un exécutoire vers le sud en créant la rivière Ruzizi.
Ainsi le niveau du lac a commencé à baisser jusqu’à atteindre le niveau actuel de 1462m. on estime l’âge du lac entre 10 mille et 20 mille ans.
Le lac Kivu est situé à l’Est de la RDC, il est compris entre 1°94 de latitude sud au point le plus septentrional de l’extremité du nord du baie de Kabana et 19°53’ de longitude Est.
Il est patagé entre deux pays africains le Congo et le Rwanda situé à une altitude de 1463.
C’est un lac de montagne qui est le plus levé de tous les lacs du Congo et d’Afrique Centrale (HCCKY, 1987).
La différence des tempratures à la surface varie au cours de l’année entre 23, 10°C avec comme moyenne 23°C.
C’est un lac de barrage volcanique, il comprend 5 bassin dont l bassin de Bukavu, d’Ishungu, le bassin de Kalehe, le bassin de l’Est et du Nord d’Idjwi.
La superficie du lac varie autour de 2370km².
Sa longueur est de 96km, la largeur moyenne est de 45km, sa profondeur est de 240 m.
Le volume total des eaux est de 315m. il comprend 150 îles couvrant une superficie de 315km².
Un volume de 53milions de km3 de gaz méthane mise en évidence sur son existence au dessus des eaux profondes du lac Kivu provenant probablement d’une part de la fermentatin anaérobique des matières organiques de plancton sédimentaire après leur mort (SCHMITZ et KUFFERATH, 1956).
Les eaux du lac présentent une signification et ses conditions physico-chimiques varient avec la profondeur. Ainsi la densité des eaux de surface est de 0,999 et passe à 1,00& à 350m de profondeur (Schmitz et Kufferath, 1955). Les différentes couches d’eau reparties sur une profondeur importante (485m) empêchent le mouvement des masses dus aux vagues internes sont possibles et sont engendrés grâce à l’action du vent de surface.
Les eaux superficielles du lac sont carbonatées, magnésiennes et alcalines et déposent un calcin sur les rives.
Il priu y avir localement des variations des teneurs en ces constituants. Les gens de Bukavu ont par exemple difficile à bire l’eau du même lac à Goma à cause de sa salinité élevée empruntées aux larves de Goma riches en feldspathoïdes et minéraux riches en calcium (calcite, zedite).
A part sa teneur en méthane, le lac Kivu a aussi 190 millions de m3 de CO2 , 4 millions de m3 de N2 et 1,4 millions de tonnes de soufre.
En plus de ces substances, les analyses de l’eau du lac par l’équipe de l’Institut Océanographique Words-Hole de Massachisetts en collaboration avec l’IRSAC Lwiro ont relevé la présence curieuse de l’éthane, propane butane e l’hexane.
De par ses origines estimées à 16000 ans, le lac est relativement pauvre, sa biodiversité est essentiellement récente à peine modifiée par les conditions lacustres.
Sa faune comprend :
Tableau N°2 : L’ichyofaune du lac Kivu
F44 |
Espèces |
habitat |
clariidae |
Clarias liocephalus |
littoral |
Clarias goreipnus |
Littoral |
|
Clarias conasia |
littoral |
|
Bagrus doenae |
littoral |
|
CICHLIDAE |
Oreichromis niloticus (tilapia nilotica) |
Littoral |
Oreichromis macrochir |
Littoral |
|
Tilapia rendali |
Littoral + pelogique |
|
Haplochromis vittatus |
Littoral + pelogique |
|
Haplochromis odolphifrederici |
Littoral + pelogique |
|
Haplochromis pencidens |
Littoral + pelogique |
|
Haplochromis nigroides Haplochromis occultidens |
Littoral |
|
Haplochromis olivaceus |
Littoral + pelogique |
|
Haplochromis crebridens |
Littoral |
|
Haplochromis microcrysomelas |
Littoral |
|
Haplochromis crebidens |
Littoral |
|
Haplochromis insidiae |
Littoral |
|
Haplochromis rubescens |
Littoral |
|
CLUPEIDAE |
Limnothrissa miodon |
Littoral + pelosique |
Source : Sammy Wilondja Sump, étude comparative de la pêche sur lelac Kivu, TFC-ISEC/Lwiro cité par ……………..
Parmi les espèces de poissons identifiées au lac Kivu, plus de 8°% des espèces des poissons du lac Kivu vivent au littoral.
20% seulement ont un stade e vie large. Les poissons nidifient dans la végétation littoral. Les crabes et les amphibiens sont tous aussi littoraux (Busane B. 2003).
II.2.1. METHODES
Elle consiste à recourir au passé et à travers les faits tels qu’ils se sont déroulés jusqu’à une période déterminée et les comparer à la réalité du moment.
Cette méthode nous a permis de remonter l’histoire pour comprendre la situation et l’évolution des problèmes de l’environnement lacustre et les mesures susceptibles de protection envisagée par les acteurs dans notre milieu.
Cette méthode a permis de faire une étude descriptive des aspects monographiques du littoral du lac Kivu en insistant sue les mesures à prendre pour la protection de ses écosystèmes.
Cette méthode nous a aidé à examiner les faits relatifs aux problèmes environnementaux sur le littoral mais aussi tout ce qui empêche chaque acteur à jouer son rôle pour une meilleure gestion de ce site d’intérêt mondial.
Elle désigne l’ensemble de méthodes mathématiques relatives à la collecte, à la présentation, à l’analyse et à l’utilisation des données chiffrées.
Ces opérations permettent de tirer des conclusions et de prendre des décisions dans la situation d’incertitude qu’on rencontre dans d’autres sciences sociales et physiques (le Robert micro poche, Paris, 1993).
Cette méthode nous a permis également de qualifier, de présenter et d’interpréter les données recueillies sur le terrain.
II.2.2. TECHNIQUES
Des ouvrages, des revues, des travaux de fin d’études, des rapports, des feuillets ayant trait à notre sujet ont été exploités pour enrichir notre recherche et combler les éventuelles insuffisances.
Des observations ont été faites tout au long du littoral avec la participation de certains habitants riverains.
Nous avons eu des entretiens et des discussions avec certaines personnes vivant au bord du lac afin de comprendre leurs opinions en rapport avec les problèmes de l’environnement lacustre et le niveau d’implication de chaque acteur engagé dans sa protection.
C’est un entretien ou procédé particulier d’investigation scientifique utilisant un processus de communication verbale pour recueillir des informations liées à notre objet d’étude.