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CHAP.III. RESULTATS ET DISCUSSIONS

Ce chapitre illustre les informations nécessaires sur les points suivants : la caractérisation du système d’élevage de bovins, la caractérisation de la conduite du logement et de la santé des animaux ainsi la conduite d’alimentation et  la conduite de la reproduction de bovins.

  • Caractéristique du système d’élevage de bovins

Les résultats relatifs à la caractérisation du système d’élevage de bovins sont illustrés dans le tableau ci-après :

Tableau 1 caractérisation de système d’élevage de bovin

PARAMETRES

 

Mode d’enlevage

 

Elevage sur piquet

9,840

Gardiennage

29,510

Semi-stabulation

3,280

Stabulation

39,340

Stabulation et gardiennage

18,030

Objectif  d’élevage

 

Epargne sur pied

44,260

Subsistance de la famille

55,740

 Races élevées

Locales

73,770

locale et exotique

14,750

locale et hybride

11,480

Séjour d’animaux par nuit

 

Cuisine de l'éleveur

22,950

Cuisine et maison de l'éleveur

36,070

Maison de l'éleveur

40,980

Séjour d’animaux par jour

 

Etable

27,870

Pâturage et étable

36,070

Pâturage

36,070

Composition numérique du troupeau

 

Femelles allaitantes

4,000±8,760

Femelles gestantes

4,737±14,006

Taureaux

1,540±1,531

Génisses

3,114±5,598

Taurillon

1,557±4,018

Petits

2,770±4,642

Ce  tableau montre que  les bovins étaient élevés en stabulation (39,340%), ce mode d’élevage est pratiquement moderne  et  ne dépend  pas de  la saison, ainsi ce mode d’élevage serait lié  par le moyen financier des éleveurs pour bien entretenu ces animaux en stabulation, aussi par suffisance de connaissance des éleveurs  en pratique d’élevage de bovin   et à la disponibilité de fourrage  et de terrain d’exploitation.

Ces animaux séjournent  pendant la nuit dans la maison de l’éleveur (40,980%) et pendant la journée, ils y passent dans le pâturage et en étable (36,070%). Cette situation expliquerait  la zoonose dans les fermiers enquêtés et la mauvaise santé des animaux. Le fait que les animaux passent la nuit dans la maison de l’éleveur,  il est fort probable que les maladies des animaux soient transmises aux éleveurs  ainsi le fait que les animaux passent toute la journée dans le pâturage, ces animaux pourraient être agressés par la pluie, le soleil et les tiques qui sont habités dans les herbes.

 Ainsi selon la composition  de races élevées, les enquêtes ont montré que les races locales sont nombreuses dans les fermes enquêtées (73,770%) selon la littérature, les races locales sont moins productives, en termes de viande et du lait, cependant elles résistent aux maladies  et  aux conditions extrêmes, vue le mode dans lequel ces races sont élevés, nous espérons que ces animaux pourraient exprimer ses potentialités en termes de rusticités  mêmes plus loin, ces animaux pourraient aussi exprimer les potentialités en termes du lait et de la viande, si ils sont bien nourris, bien entretenus et bien logé. 

En termes de la composition numérique du troupeau, les enquêtes ont montré que la richesse du troupeau a été basée sur les femelles allaitantes  en moyenne de 4,737±14,006têtes  suivies par les génisses en moyenne de 3,114±5,598têtes. La composition numérique a une importance  économique dans la richesse de l’exploitant, quand  le troupeau d’une ferme est dominé par les  Femelles allaitantes  et de génisses donc on espère avoir des grands animaux pendant la période ultérieure.

  • Evaluation de conduite du logement et de la santé des bovins

Les réponses sur les questions posées sur la caractérisation des infrastructures et de la conduite de la santé d’animaux, sont présentées dans le tableau suivant :

Tableau 2 caractérisation des infrastructures et la conduite de sante de bovins

Paramètres

 

Matériels de constriction du bâtiment

 

Bois et Boue

33,330

Brique

16,670

Planche

50,000

Nature du  Pavement

 

Cimenté

24,590

Terre battue

75,410

   

 Dimension du loge /animal

 

Non

22,950

Oui

77,050

Nombre d’animaux/loge

3,081±1,382

   

Eclairage du  logement

 

Assez bon

70,490

Bon

29,510

Circulation du loge/semaine

 

Assez bon

75,410

Bon

24,590

Litière

 

Absence

6,560

Présence

93,440

Remplacement de litière/semaine

8,555±7,299

Maladies

 

Ascaridiose

9,840

Babesiose

6,560

Chabon bact

11,480

Cowdriose

9,840

Dermatose

3,280

Theleriose

42,620

Veriminose

16,390

Prophylaxies

 

Déparasitage

67,210

Vaccination

18,030

Vaccination et déparasitage

14,750

Les résultats du tableau ci-dessus montrent que les bâtiments  du logement bovin est construit en planche (50,000%) qui n’est pas un matériel durable dans les intempéries et autres aléas peuvent l’en détruire et agresser les animaux dans des loges.

Ainsi le pavement de ce bâtiment est de la nature de terre abattue (75,410%),  en terme de gestion du logement de bovins, les éleveurs connaissent  la dimension du logement des animaux (77,050%),  dans ce bâtiment  le nombre moyen des animaux par logement  est de 13,081±1,382 têtes. Dans ce logement les éleveurs  tenaient compte  de l’âge mais pas du sexe,  c'est-à-dire  il y avait les loges pour les petits et les grands animaux. Ceci influencerait positivement la mauvaise conduite de la reproduction par le fait qu’on ne saura pas distinguer  la ligné de petits. Et en plus les petits issus du même parent s’accoupleraient. Ces bâtiments sont en assez bon éclairage (70,490%) et une assez  bonne aération (75,410%).

La présence de litière est observable tout le jour (93,440%) et la fréquence moyenne de remplacement de ces litières est de 8,555±7,299fois par semaine. 

La Theileriose (42,620%) est la maladie la plus connue par les éleveurs enquêtés,   la pullulation de cette  maladie serait liée au mode d’élevage qui expose les animaux aux maladies et aux tiques agent transmissible de beaucoup de maladies. Le déparasitage (67,210%) est le seul moyen préventif pour cette maladie.

  • Evaluation de conduite d’alimentation de bovins

Les résultats en rapport  avec la caractérisation du système d’élevage de bovin sont illustrés dans le tableau suivant :

Tableau 3 Caractérisation de système d’alimentation de bovins

paramètres

 

Abreuvoir

 

Non

22,950

Oui

77,050

Origine de l’eau

 

Puit

26,230

Robinet

45,900

Source

27,870

 Mangeoire

 

Non

26,230

Oui

73,770

Ration Distribuée

 

Fourrage et concentré

37,700

Fourrage seulement

62,300

   

Fourrages cultivés

 

Aucun

8,200

Caliandra spp.

19,670

Latsum spp.et  Luzerne spp.

3,280

Penisetum purpureum

9,840

Setaria spp.

3,280

Setaria spp. et Tripsacum spp.

13,110

Tripsacum laxum

42,620

Mode de distribution Fourrage

 

Broutage

11,480

Couper

47,540

Couper et cut and curry

8,200

Cut and carry

29,510

Hachage

3,280

Traitement de fourrage

 

Aucun

18,030

Fanaison

13,110

Fanaison et hachage

22,950

Hachage

45,900

   

Affouragement fourrage/jour

 

1fois

65,570

2fois

34,430

Supplément alimentaire

 

Aucun

34,430

Sel

65,570

Composition de  Concentrés

 

Aucune

50,820

Grains de céréales

29,510

Sous-produits des grains

19,670

Origine de concentrés

 

Marché

49,180

Nulle part

50,820

Repas /Jr

2,263±0,440

Ce tableau montre que la majorité d’éleveurs enquêtés  dispose l’abreuvoir des animaux (77,050%) et l’eau provient du robinet  (45,900%). Ainsi la majorité d’éleveurs dispose la mangeoire des animaux (73,770%). la ration distribuée est le fourrage  vert (62,300%)  notamment les Tripsacum laxum (42,620%); ces fourrages sont coupés au champ (47,540%)  et sont découpé(Hachage) en petits morceaux, donnés aux animaux (45,900%), une fois par jour (65,570%). Seul le sel de la cuisine est utilisé comme supplément (65,570%) La majorité d’éleveurs n’apporte pas les concentrés aux éleveurs (50,820%)  et ceux qui les apportent, représentent (49,18%) dont les grains de céréales sont plus utilisés (29,510%)  et ces concentrés proviennent nulle part  (50,820%), le repas est donné en moyenne 2,263±0,440fois par jour.

  • Conduite de la reproduction des bovins

Les résultats en rapport avec la caractérisation de la conduite de reproduction sont illustrés dans le tableau suivant :

Tableau 4 caractérisation  de la conduite de la reproduction selon les groupements

paramètres

 

Origine de reproducteurs

 

Elevage voisin

27,870

Marché

9,840

Même ferme

59,020

Ongs

3,280

Sélection des  animaux reproducteurs

 

Non

6,560

Oui

93,440

Mode de reproduction

 

Naturel

100,000

Complication de mise-bas

 

Non

57,380

Oui

42,620

Age de  reproducteurs (mois)

2,931±0,459

Intervalle entre mise-bas (mois)

7,473±2,223

Age de sevrage (mois)

7,103±2,056

Durée de gestation (mois)

9,000±0,009

Les résultats de ce tableau montrent que les reproducteurs proviennent du propre ferme des exploitants (59,020%) et la majorité d’éleveurs fait la sélection de reproducteurs(93,440%)     ainsi le mode de reproduction est purement naturel(100,00%), sans de complication de la mise-bas(57,380%), l’âge de sélection de  reproducteurs est en moyenne de 2,931±0,459mois, l’intervalle de mise-bas est de  7,473±2,223mois , l’âge de sevrage est de  7,103±2,056mois et la durée de gestation est de 9,000±0,009mois

                           CONCLUSION GENERALE

Notre travail était base sur ; (la caractérisation de système de production de bovin  au sud- Kivu cas du groupement de Walungu) ; contraintes et opportunité, ce travail est subdivise en 3 chapitres, avec comme  objectif de contribuer à l’amélioration de la productivité bovine par l’identification des contraintes et les opportunités offertes par cet élevage dans le groupement de Walungu, en territoire de Walungu.

Plus spécifiquement, ce travail consistait à :

  • Identifier et déterminer le système d’élevage dans lequel les bovins sont soumis

Caractériser la conduite d’élevage de bovins en termes de conduite du logement, de la santé, de l’alimentation et de la reproduction de bovins dans le groupement de de Walungu, en territoire de Walungu.  

En vue de vérifier les objectifs et les hypothèses il nous a été permis de faire l’analyse de données avec le logiciel.

Apres l’analyse de données nous avons aboutis aux résultats selon les quels ;

Les éleveurs du groupement de Walungu s’adaptent à l’élevage des vaches pour des fins d’autoconsommation.

L’élevage de taureaux sont pas nombreux car la plus part n’en ont pas et ce qui en ont possède un nombre de un ou deux par ménage qu’ils se distribuent entre eux avec 1,540%, en moyenne.

Plusieurs familles ont des veaux dans leur pâturage mais ils utilisent surtout des vaches locales  achetés par eux même.

Le système d’élevage en stabulation est beaucoup plus utilise dans le groupement de Walungu, et ceux qui le pratique y trouve davantage de la production du fumier et ils n’ont pas des problèmes avec les voisins car leur vaches ne dévorent pas les plantes des voisins.

La plupart des éleveurs qui pratiquent l’élevage en divagation et gardiennage ne donnent pas des suppléments à leurs vaches ce qui explique qu’il ne donne presque pas la ration suffisante aux animaux’. La quantité d’eau donner par vache est de 20L\vache et par jour pour les éleveurs qui pratiquent surtout l’élevage en stabulation.

                                                                                                                                                                                                                                                         RECOMMANDATIONS ET SUGGESTIONS

Il ne nous sera permis de clôturer ce travail sans apporter des suggestions et recommandation

A l’égard de notre groupement d’accueil ; c’est ainsi que nous recommanderons a ‘l’(aux) ;

  • Aux autorités du gouvernement
  • De bien faire un bon suivi aux éleveurs sans tracasserie,
  • De disponibiliser les pâturages publiques et les pâturages qui seront pris comme pâturages des réserves’, utiliser pendant la saison sèche,
  • De disponibiliser les vétérinaire qualifier du groupement,
  • Aux  ONG ;
  • De faire un bon suivi et régulier des éleveurs pour se rassurer de l’état de santé des vaches qu’elles octroient aux éleveurs,
  • De faire une grande sensibilisation sur les pratiques de système en stabulation,
  • De disponibiliser des vétérinaire et zootechniciens qui feront un bon suivi des éleveurs,
  • D’intensifier les formations sur l’élevage pour que les éleveurs puissent avoir un bagage sur les pratiques et les pratiques sanitaires d’urgence.

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