INTRODUCTION

              Dans des nombreux pays tropicaux, les grands ruminants représentent une composante majeure des systèmes agricoles vue l'importance des bosses qu’ils produisent. Le bétail ruminant occupe un rôle de fournisseur polyvalent d’aliment, noble de traction pour le transport et la culture attelle, des matières organiques susceptibles d’améliorer les sols etc.

              Les bétails représentes une forme de capitalisation pour les propriétaires, il permet également la constitution des revenus monétaires, régulier ; ainsi il est exploite pour la vente produits comme ; la viande, le lait, la laine, la peau ou l’engrais, etc.,

             Malgré son importance socio-économique il est donc urgent, de rationaliser l’élevage des ruminants en général et des bovins en particuliers ; chose qui manque encore dans plusieurs étant africains, mais une telle rationalisation implique l’élimination de nombreuse contraintes qui constituent les principaux handicaps au développement de cet élevage (charray j, et al,.1980).

                Les causes de cette faible productivité sont connues. Elles tiennent essentiellement à la nature même de l’élevage, aux mauvaises conditions d’alimentations qui varient en fonction du milieu d’élevage. ces facteurs nécessites donc une amélioration pour une meilleure production qui, dans les pays de l’Afrique intertropicale est dans la majorité des cas types extensif et sous la dépendance de facteurs d’agression dues à l’aridité du milieu dans lesquels il se trouve et qui constitues entraves les plus importantes à son développement. Parmi ces facteurs on peut évoquer; les facteurs d’ordre climatique, pathologique, humaine, génétique et le mode d’alimentation au quel sont sont soumis les animaux, la composition de la ration, la forme de la prestation et en ce qui concerne le plus spécialement les fourrage, l’espèce, la variété, les quantités disponibles, le stade végétatif, la digestibilité et la concentration génétique. Le mode d’exploitation, mode de récolte et de conservation, la forme physique, des modes avec insuffisances quantitatives et qualitative entrainant ainsi une faible production animale (Itongwa, 2011).

                Les besoins commencent à prendre une place des choix car son élevage est devenu une véritable banque paysanne. Environ 62 pourcent de la carence en protéine, selon Kamari  et al, 1995.

Les protéines végétales, n’ont pas une grande valeur nutritive parce qu’elles sont déficientes en certains acides aminés essentiels contrairement aux protéines animales. Les protéines animales sont qualifiées de haute valeur nutritive (viande et lait)

Malheureusement la réduction progressive de terre pastorales au profit de l’agriculture, due à la pression démographique galopante joue négativement au développement de gros bétail (épidémie et santé animale, 2010).

                 Le pâturage sur les parcours reste plus économique, l’élevage des animaux en plein air améliore la qualité de la viande ; et le pâturage nécessite moins d’investissement que l’élevage en étable. Au vue des taux appréciable des besoins en fourrage que lorsque les précipitations sont anormalement élevées. Des plus, les fortes pluies ont tendances à provoquer une érosion, plus forte (Pharaon, 2011). Dans la société moderne et même traditionnelle, l’élevage des bovins par ses produits, constitues des sources principales des protéinés dont la population ont énormément besoins pour leur reconstitution (Charter, 1989, in imvet, 1990).

                    Dans le territoire de Walungu en général et groupement de Walungu en particulier, le secteur d’élevage a connue depuis de guerres dites de libération de 1996, des nombreux problèmes que jusqu’aujourd’hui semblent passer inaperçus aux yeux du monde. Ces problèmes ont affect considérablement l’élevage et cela se manifeste par la baisse de la productivité de denrées alimentaire d’origine animale telles que, la viande, le lait, le cuir et le fumier, etc. tout cela est due à une exploitation abusive de système d’élevage des bovins dans cette parties du pays et nous permettent de la région vers le système de milieu adapte et le plus productif (Kulimushi, 2008).

                     Le problème de l’approvisionnement en viande et autres produits des bovins est au niveau mondial, un souci permanent qui risque d’évolue défavorablement dans les années avenir. Il est estime qu’au cours des années prochaines, la demande en viande et autres produits bovins va accroitre de 2,5 fois si l’offre de programmes d’intensification n’est pas rapidement mis en place pour contenir le défi  prévisible (Itongwa, 2011).

 Au regard de cette problématique la question nécessaire est posée, dont  la réponse doit être cherchée tout au long de ce travail.  Quelles sont les contraintes qui sont à la base de faible production bovine dans le groupement de Walungu. ?

Hypothèses

• Les éleveurs qui ne sont pas formés en matière de pratique de la conduite d’élevage de bovins seraient l’une de contraintes de la promotion de bovin dans le groupement de Walungu.
• Le système d’élevage pratiqué dans ce  groupement serait traditionnel,  qui expose les animaux aux maladies et intempéries dans lesquelles les animaux ne sont pas capables d’exprimer leur potentialité en production laitière et en viande.
• La mauvaise conduite en termes de mauvais logement, mauvaise santé des animaux, mauvaise alimentation, mauvaise conduite de la reproduction serait de l’une de contraintes qui contraignent l’élevage de bovin dans le groupement de Walungu en territoire de Walungu.

Objectifs du travail

L’objectif global de ce présent travail est de contribuer à l’amélioration de la productivité bovine par l’identification des contraintes et les opportunités offertes par cet élevage dans le groupement de walungu, en territoire de Walungu.

Plus spécifiquement, ce travail consiste à :

• Identifier et déterminer le système d’élevage dans lequel les bovins sont soumis
• Caractériser la conduite d’élevage de bovins en termes de conduite du logement, de la santé, de l’alimentation et de la reproduction de bovins dans le groupement de de Walungu, en territoire de Walungu.

Choix et intérêt du sujet

Le présent travail  met en jeux un intérêt socio-économique et scientifique étant donné qu’il permet l’énumération des éléments qui constituent les majeurs contraintes à la production de la viande et du lait ; de mettre à la disposition des éleveurs les mécanismes leurs permettant de contourner ces contraintes en vue d’une production meilleure. Mais aussi, les résultats serviront de référence aux travaux ultérieurs sur l’élevage des bovins.

Subdivision du travail

Mise à part l’introduction et la conclusion, ce travail est constitué de trois chapitres suivants :

• Le premier traite de généralités sur la caractérisation des systèmes d’élevage de bovins : type de système d’élevage de bovin, la conduite du logement, de la santé, de l’alimentation, et de la reproduction
• Le deuxième présente le milieu, les matériels utilisés et de la méthodologie
• Le dernier chapitre présente les résultats et discussions.

             Outre l’introduction générale, la conclusion et suggestion, ce travail sera subdivisé en trois chapitres :

Le premier chapitre parlera de la généralité sur les bovins ;

Le deuxième par contre s’articulera sur le milieu, les matériels  et les méthodes

Et le  3^e enfin présentera les résultats, leur interprétation et leurs discutions