L’Institut NIDUNGA a été créé en 1978 après que celui d’Ibanda ait naissance depuis l’époque coloniale. Il se situe dans la commune d’IBANDA, quartier Ndendere, avenue de l’Athénée ville de Bukavu province du sud- Kivu en République Démocratique du Congo. Il fonctionne dans le même bâtiment où l’Institut Ibanda l’a offert comme locateur ; néanmoins, dans ce même bâtiment y fonctionne trois institutions dont : l’Institut Ibanda, Nidunga et de Bukavu.
Dans ce travail scientifique, notre étude est transversale qui, du moins nous a aidé à récolter les données sur la connaissance, attitude et pratique du VIH/SIDA chez les élèves du degré terminal de l’institut Nidunga précis allant du 20 Mars au 07 septembre 2013.
Dans le cadre de ce travail, notre population est constituée des élèves du degré terminal de l’institut NIDUNGA étant de 300 élèves.
Dans la réalisation de ce travail scientifique, les techniques ci-après nous ont été utiles :
Etre élève de l’institut NIDUNGA, ayant l’âge de 17 ans et plus et aussi accepter d’être enquêté en répondant aux questions proposées sont là les critères qui font l’inclusion de ce travail.
Le critère d’exclusion se justifie par le fait de non n’appartenance de l’élève de l’institut NIDUNGA au degré terminal, n’ayant pas l’âge de 17ans et plus et enfin n’acceptant pas d’être enquêté.
L’échantillon est une proportion qu’on tire dans une population pour une étude quelconque. Il est un prélèvement d’une partie de la population d’étude choisie au hasard pour une étude au cours d’une enquête (MAMBO, cours d’enquête sur terrain, 2013). Ainsi, pour déterminer la taille de l’échantillon, nous avons utilisé la formule de SCHWART et LUNCH :
Où n=la taille de l’échantillon,
z= L’écart correspondant à un degré de confiance de 95%(1,96) c .à .d le risque d’erreur de 8%.
p= la prévalence de 50%=0,5 q=Proportion des personnes qui ne sont pas touchées par le phénomène=1-P=1-0,5
d = La marge d’erreur ou la précision absolue de 8%
Alors on a élèves.
Ainsi, notre étude a porté sur un échantillon de 150 élèves du degré terminal de l’institut de NIDUNGA choisis aléatoirement parmi le nombre total d’élèves inscrits dans le degré terminal.
Pour réaliser le présent travail, nous nous sommes servi la méthode descriptive qui nous a permis de décrire le fait observé ainsi que dans la recherche de la fréquence. Néanmoins, la méthode comparative nous a été utile pour comparer nos résultats trouvés avec ceux d’autres chercheurs ayant travaillé sur le même sujet.
Un questionnaire d’enquête à remplir avec un stylo et suivi d’une observation nous a servi pour collecter les données. Celui-ci a été administré directement à tous les élèves du degré terminal de l’institut NIDUNGA.
Les variables dépendantes auxquelles nous ferons face dans ce travail sont alors la cause du SIDA, le mode de transmission du VIH/SIDA, les moyens de prévention contre le VIH/SIDA, les signes du SIDA, avoir déjà eu des rapports sexuels, le traitement du SIDA, médicaments du SIDA, rapports sexuels non protégés, la connaissance de l’état sérologique, l’attitude face au dépistage volontaire, l’attitude du test positif et enfin l’attitude face aux séropositifs.
L’âge, le sexe, la classe, la religion, entendre parler du VIH/SIDA, la source d’information, le dépistage sont les variables indépendantes auxquelles nous ferons face dans ce travail.
Dans le cadre d’analyser les données trouvées sur terrain, nous nous sommes servis le logiciel tel que :
Epi-info version 2008 qui nous a permis de faire un masque de saisie, l’encodage des données, et l’analyse des résultats sous forme de des tableaux de fréquence, de contingences (croisés).
Le programme Microsoft Excel 2007 pour trouver les tableaux, les graphiques ainsi que des figures.
Le programme Word 2007 nous a permis de bien saisir ce travail scientifique.
Dans la réalisation de tout travail il n’y manque pas des contraintes dit-on. C’est pourquoi dans la mise en œuvre de ce travail scientifique, nous essayerons de discerner quelques difficultés auxquelles nous nous sommes heurtés.
Lors de la récolte des données, certains de nos enquêtés nous exigeaient de l’argent avant de répondre aux questions, la multiplication de trois cent questionnaires et le refus des certains dans le cadre de notre investigation, l’insuffisance des quelques données lors de la recherche, la non possession des moyens financiers pour la rédaction de ce travail, le refus des certains chefs d’établissement soit disant que nous dérangeons leurs élèves…sont autant des difficultés que nous avons rencontré dans l’accomplissement de ce travail scientifique étant donné que la liste n’est pas exhaustive.