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CHAPITRE I. INTRODUCTION GENERALE

 

I.1. CONSIDERATION THEORIQUE SUR LE SUJET

 DEFINITION DES CONCEPTS

CONNAISSANCE : Une connaissance est une maitrise intellectuelle acquise par l’apprentissage, la recherche ou l’expérience (Microsoft encarta, 2009).

ATTITUDE : Une attitude est une manière de se comporter qui traduit une disposition d’esprit habituelle ou particulière. C’est l’opinion adaptée par une personne  ou par un  groupe et qui détermine une façon d’agir (Microsoft encarta, 2009).Une attitude est un comportement qui correspond à une disposition psychologique, disposition à l’égard de quelqu’un ou quelque chose (Dictionnaire de Robert, nouvelle édition).

PRATIQUE : C’est la manière concrète d’exercer une activité (Dictionnaire de Robert nouvelle édition) .Mise en application d’une activité ou d’une théorie (Microsoft encarta, 2009).

ELEVE : Enfant ou adolescent qui fréquente un établissement scolaire et reçoit un enseignement obligatoire.

INSTITUT : Etablissement qui se consacre  à une activité particulière.

DEGRE : Niveau atteint par quelque chose en intensité ou en importance ou encore situation ou position particulière (dans une échelle de grandeur ou dans une graduation).

VIH : Virus immunodéficience humain ; envahit et détruit les globules blancs (CD4, Thelper ou T4).

SIDA : Syndrome d’immunodéficience acquise .C’est le stade avancé de la maladie causée par le VIH.

VIRUS : Organisme responsable de la maladie et qui dépend d’un hôte vivant pour se reproduire.

TRANSMISSION : Passage d’un micro organisme causant la maladie d’une personne à une autre.

ARV: Anti rétroviraux

PVV: personne vivant avec le VIH

I.2. PROBLEMATIQUE

Le syndrome d’Immunodéficience Acquise (SIDA) constitue la forme tardive et la plus grave de l’infection causée par le rétrovirus humain appelé virus de l’immunodéficience humaine(VIH

Ce syndrome fut décrit pour la première fois en 1981 chez les homosexuels Américains. Mais rapidement les experts se sont rendus compte que le SIDA était une épidémie à l’échelle mondiale  (M. Nyst-J.Perriens : Sida, guide pratique destinée au corps médical, Kinshasa, juin 1990,p7).

A l’échelle mondiale, l’infection par le VIH /sida arrive au quatrième rang des causes de décès. Le syndrome d’immunodéficience acquise (SIDA) pose au monde entier  un problème sans précédent. Toutes les nations sont menacées par la maladie et on estime à 13 millions de personnes dans le monde qui sont déjà infectées par le  virus du SIDA. (OMS : vivre  avec le sida dans la communauté, savoir  pour savoir, éd de l’OMS, Genève, 1992)

A la fin de l’année 2004, on a estimé à 44,3 millions de personnes dans le monde déjà infectées avec le virus du SIDA dont environs 70% sont des Africains vivant au sud du Sahara.

Il a été enregistré 4,3millions de nouveaux cas et 3millions des personnes mortes du SIDA (ONUSIDA/OMS décembre 2004)

L’épidémie du SIDA est sans doute la catastrophe sanitaire la plus dramatique de l’histoire de l’humanité.

La maladie continue à faire des ravages au sein des familles et des communautés Sdu monde. Hormisle 25 millions des personnes mortes du  SIDA à la fin de l’année 2005,au moins 40 autres millions sont séropositives aujourd’hui. Quelques 4,9 millions ont contracté le virus du VIH en 2005 dont 95% vivant en Afrique subsaharienne, en Europe de l’Est ou en Asie.

S’il est vrai que certaines régions sont parvenues à ralentir le développement de l’épidémie, d’autres enregistrent une augmentation du nombre de☺ personnes touchées.

Dans les régions les plus affectées, les acquis sanitaires péniblement obtenus au cours de 50 dernières années ont été balayés par le décès et les invalidités causées par le SIDA.

La maladie handicape le progrès aux niveaux à la fois personnel, familier, communautaire international.

Dans le pays gravement touchés, la croissance économique et  la stabilité politique se trouvent également menacée.  Peter R.LAMPTEY,L. Johnson et MARY Khan : les défis mondiaux du VIH et du sida ,in  population-Bulletin ,éduction de population ,Référence Bureau PRB ? New York, 2006.24p, p3,4)

Les séroprévalence se rependent particulièrement rapidement en Europe de l’Est et dans la république de l’ex-union soviétique en raison  notamment de l’augmentation de l’utilisation des drogues injectables et de l’effondrement du système de santé.

Oui plus la séroprévalence n’augmente pas rapidement dans nombreux régions de l’Asie de l’Est et du sud ; La chine et l’inde ne manqueront pas d’enregistrer des millions d’infections supplémentaires si elles ne lancent pas des programmes efficaces de préventions à grande échelle.

Les pays de l’ensemble du monde industrialisés sont confrontés à des défis  considérables au SIDA. Les taux d’infections n’ont pas décliné de manière significative, que ce soit en Europe de l’Est ou en Amérique du Nord , où l’épidémie s’est propagée de la population masculine homosexuelle, aux minorités ethniques, aux déminus et à d’autres groupes marginalisés.

A échelle mondiale, la pandémie du SIDA ne montre aucun signe de ralentissement, en dépit d’efforts concertés pour la maîtriser et  de quelques rares victoires.

Les difficultés liées à la réduction du nombre de nouvelles infections se trouvent renforcées par la médiocrité de l’accès à un traitement susceptible de sauver des vies.

Selon le programme commun des Nations Unies sur le VIH/SIDA(ONUSIDA),15% seulement de 6,5millions des personnes des pays en développement qui ont besoin de traitement ont accès aux antirétroviraux(ARV).

En Europe et en Amérique du Nord ,90% des personnes VIH-séropositives appartiennent à des groupes à risque bien définis qui sort : homosexuels, les toxicomanes  et les hémophiles (M.NYST-J, perriens : SIDA, Guide pratique destiné au corps médical, Kinshasa, juin 1990,p7-9).

En quelques années, l’infection à VIH et SIDA sont devenues des causes majeures de décès à travers le monde et constituent maintenant dans de nombreux pays la première cause de mortalité des jeunes adultes.

Cette évolution rapide pose la question de l’impact démographique du SIDA déjà à l’heure actuelle, et encore plus à moyen terme (MANN et al ,1992 ;      Mann et Tarantel 1996).

Le SIDA est responsable de 8000 décès par jour dans le monde, 95% des personnes séropositives vivent dans les pays en développement. Moins de 4% des personnes dans le monde en développement  ont accès aux traitements antirétroviral.

Le monde  prend enfin conscience de ce qu’il convient de faire pour maîtriser  l’épidémie. Prêt de 100 pays disposent maintenant des  stratégies nationales sur le VIH/SIDA. Plusieurs pays ont réussi à ralentir la progression du VIH à l’intérieur de leurs frontières et à permettre à leurs populations  meilleurs accès aux soins, servant ainsi d’exemple aux autres nations.(WARD,DARRELL :Comprendre le VIH/SIDA, le Guide de  l’enfer. Nouveaux horizons, paris, 2002,409 p-2p)

Dans les pays développés, on dispose un bon enregistrement de cas de SIDA, des décès, des nombreuses études de séroprévalence et de diverses études spécifiques des groupes à fort vulnérabilité (homosexuel, utilisateurs des drogues injectables et avant 1986 ,transfusé)

Mais la situation est radicalement différente en Afrique, le continent actuellement le plus touché par l’épidémie du SIDA. Du fait de la faible complétude de l’état civil ,de l’enregistrement  défectueux des causes des décès ,du caractère très parcellaire des études de séroprévalence ,on ne dispose que d’élément très fragmentaires pour reconstruire la dynamique de l’épidémie et évaluer son impact démographique.(ANARFI 1994,BECKER Charles et Allit :vivre et penser le SIDA en Afrique :Experiencing and anstending AIDS in Africa :éditions IRD code sria-Kartala, paris,2001,151p).

L’épidémie d’infection par le virus du VIH frappe actuellement tous les pays  du globe, mais revêt une gravité particulière dans les pays en voie de développement, ébranlant des structures sanitaires fragiles et s’ajoute encore aux problèmes de santé endémiques en ces régimes.

Dans ces pays développés, les groupes à risque ressentis y sont toujours homosexuels à partenaires multiples et les toxicomanes par voie veineuse pratiquant l’échange des seringues, avec une augmentation nette du nombre des maladies appartenant à ce dernier groupe.

Au sud-est asiatique, l’épidémiologie tend vers celle de l’Afrique subsaharienne .L’épidémiologie y a débuté avec un retard, mais semble maintenant être solidement implantée .  Au Maghreb, l’épidémiologie y rejoint celle des pays développés  d’où a été implantée par les touristes du pays du Nord (GENTILINI M, Médecine tropicale ; Flammarion, paris, 1993,p 443-444).

L’Amérique du sud connait les mêmes modalités avec une exception, le Brésil où la bisexualité culturelle d’une partie de la population fait craindre une dissémination importante.

L’Afrique subsaharienne est la région du monde la plus durement frappée. Le SIDA est la première cause de décès en Afrique .C’est en Afrique du sud que l’on trouve le plus grand nombre de personnes vivant avec le virus entre 4,5millions et 6,2millions.

Le Swaziland enregistre le taux de séroprévalence adulte le plus élevé : plus de 38% sont touchés par le VIH. S’il est vrai que l’ampleur et la force de l’épidémie ont frappé l’Afrique plus durement que le reste du monde ,il n’en reste pas moins que d’autres régions sont celles aussi confrontées à des sérieuses  épidémie de SIDA (Peter R.LAMPTEY, Jamil L. Johnson  et Marya Khan : les défis mondiaux du VIH et SIDA ,in population Bulletin, éductions des populations, Référence Bureau PRB,NEW YORK,2006,p3,4).

Dans la région de l’Afrique subsaharienne, le VIH atteint l’ensemble de la population adulte hétérosexuelle, comme le pauvre notamment le sex-ratio égal environ un homme pour une femme contre 15 à 20h00 pour une femme dans les pays industrialises.

L’étendu du taux séroprévalence selon les tranches d’âge montre que la population la plus atteinte est celle des adultes en pleine période d’activités.

Au sein de la population en générale, il existe des groupes à risques, il s’agit des prostituées et des sujets ayant des partenaires  sexuels multiples (GENTILINI M. Médecine tropicale, Flammarion, paris, 1993p 443)

En Afrique, le SIDA est aujourd’hui une cause majeure de morbidité et de mortalité en Afrique orientale, centrale et Australe.

Des enquêtes faites récemment dans plusieurs pays de cette région relèvent de taux de séroprévalence du VIH allant de 5 à20%dans la population adulte des villes, voir taux plus élevés parmi certains groupes à haut risque comme les prostitués.

En milieux ruraux, le taux  de prévalence, quoique moins élevés sont déjà significatifs et en hausse. A l’absence de traitement de l’infection à VIH, les perspectives pour les années 1990 sont les plus sombres.

Dans ce même continent, le VIH /SIDA est transmis par les rappeurs hétérosexuels dont senviron 90% des cas ; hommes et femmes sont contaminés dans des proportions quasi similaires.

Dans le contexte Africain,  le SIDA est donc une maladie qui a des profondes répercussions sanitaires, sociales, psycho-sociales et  économiques pour tous les membres de la famille nucléaire et élargie. (LAN D.CAMP BELL et GLEN WILLIAMS : La prise en charge du SIDA : une approche intégrée, stratégies pour l’espoir, Zambie ,1990 p1,3-4).

En 2001, le SIDA a tué 2,2 millions de personnes en Afrique. L’Afrique est le continent le plus touché, avec 28,5 millions de personnes infectées par le virus fin 2001. Seulement 30millions  des individus bénéficient un traitement antirétroviral. La moitié envoie de toutes les nouvelles  infections  chez l’adulte se produisent parmi les jeunes de 15 à 24 ans. Prêt de 12 millions de jeunes sont porteurs du virus du SIDA et 6000 sont contaminés chaque jour.

A l’absence des traitements massifs, 68 millions de personnes mourront du SIDA dans les 45 pays les plus touchés entre 2000 et  2020, soit une multiplication par 5 des 13 millions de décès dus à l’épidémie dans les pays au cours de 2 dernières décennies.

En Zambie la prévalence du VIH/SIDA est en baisse parmi les jeunes femmes et le pays pourrait bien devenir la 2ème nation Africaine, derrière l’Ouganda, à inverser le cours de l’épidémie. L’Ouganda constitue le meilleur exemple de lutte contre le SIDA en Afrique.

Fin 2001 la prévalence du VIH chez l’adulte est passée de 5% contre 8% en 1999(BARBARA christie-dever : SIDA, ce que jeunes doivent savoir, paris 2001,p 11).

En Afrique du sud, les efforts de prévention soutenus par le pouvoir publique sensibilisent les jeunes et semblent accroitre des   pratiques sexuelles protégées.

Les fonds affectés par les pays donateurs à la lutte contre le SIDA ont été multipliés par six depuis 1998, même, face à l’énormité des besoins , financement est encore très insuffisant (3milliard de dollars prévus en 2002 alors que d’ici 2005 les pays à faible et moyen revenu auront besoin de 10 milliard de Dollars par an).(WARD ,Darrel : comprendre le VIH/SIDA, le guide de l’Amfer nouveaux horizon, paris,2002,p2).

En RDC lorsqu’en 1983 le premier cas du SIDA fut identifié à l’hôpital de MAMA YEMO (Hôpital général de Kinshasa), la République du zaïre, actuellement la République Démocratique du Congo posait à la mise en œuvre des accords conclus entre les institutions financières internationales dont FMI et la Banque Mondiale et le gouvernement d’alors en vue d’un programme d’ajustement structurel de son économie.

En décembre 1998, la RDC avait notifié 47292 cas cumulé de SIDA soit 2,5% du score mondial et 7,2% du total des cas déclarés en Afrique.

Les femmes enceintes  considérées comme les proches de la population adulte chez qui le taux le plus élevé récemment observé est de 6% (BUNIA1997).

Voici les taux de séroprévalence rapportée par le BCC/SIDA en 1957 après dépistage anonyme sur des échantillons vivant entre 300 et 500 femmes enceintes dans 8provinces.

A cela s’ajoutent les taux de 5,1% pour le VIH et 7,2% pour le Syphilis (PSN 1999-2008) : Plan stratégique national de lutte contre le VIH/SIDA, MST. P1999-2008,p 19).

A Kinshasa, la proportion des femmes libres infectées par le VIH est passée de 27% en 1985 à 40% en 1988s soit une augmentation de près de 50% en l’espace de deux années et demie. Tel est le cas en Nairobi où la proportion des prostituées infectées est passée de 4% à61% en plus l’espace de 4ans (1981-1985) (Référence : p. poit and Al: « AIDS : an international perspective » science 1988,239 :573-579).

Outre le délabrement des infrastructures sanitaires, la guerre qu’a connu la RDC et particulièrement la province du Sud-Kivu et Nord-Kivu durant les cinq dernières années a été déterminante de l’explosion de l’infection à VIH/SIDA et d’autres IST du fait de la présence sur le territoire des forces armées provenant des pays à forte  prévalence de l’infection et la tendance à la rivalité de l’infection à VIH/SIDA et d’autres IST, aggravée par des phénomènes des violence sexuelles pour la plupart des cas dans des villages (PNMLS2008)

La moyenne de taux de prévalence du VIH/SIDA en RDC est de 3,24% «  avec des pics très importants » au niveau des frontières, essentiellement à kasumbalesa dans la province du Katanga (sud-est), Tshikapa dans la province du Kasaï occidental (centre) et Matadi dans la province du Bas-Congo (sud-ouest).

Le ministère de santé publique de la RDC, victor  Makwanga, a fait cette annonce lors d’une réunion du conseil national multisectoriel de lutte contre le sida (CNLS), dont il est le vice président.

La  RDC est un pays entouré par des pays qui ont un taux de prévalence assez élevé, il était nationale et  en privilégiant la synergie et la complémentarité.

Au Sud-Kivu, selon le coordinateur, les situations globales du VIH/SIDA dans la province, actuellement la prévalence est de 2,8%. On peut donc trouver des variations de prévalence selon les études spécifiques qui ciblent un groupe social donné.

Quant à l’évolution de l’épidémie depuis 2001, la prévalence est passée de 4,1% à 2,8%.On constate vraisemblablement qu’il y a une stabilisation par rapport à l’évolution de l’infection. Ceci est principalement dû aux différents efforts, notamment la création depuis 2004 du PNMLS qui a apporté à la lutte contre le VIH/SIDA en impliquant tous les secteurs de vie nationale en privilégiant la synergie et la complémentarité (www.rdc-humanitaire.net).

Dans la situation du VIH/SIDA, le taux de prévalence est estimé à 4,1%. Moins de 5% de femmes enceintes séropositives reçoivent des ARV pour prévenir la transmission mère-enfant. Les nombres des enfants orphelins du SIDA sont estimés à 870000, moins de 1% des orphelins et autres enfants vulnérables (OEV) reçoivent des soins et des soutiens externes.

Les enfants constituent moins de 2% des personnes sous traitement thérapeutique en RDC. Les incidences de viols répandus contribuent à la propagation du VIH dans des zones affectées par les conflits.

La RDC, le taux prévalence du VIH/SIDA s’accroit en milieu rural au Sud-Kivu. Le VIH/SIDA jadis maladie de la  ville et donc des riches, a élu domicile dans plusieurs villages du Sud-Kivu.

Selon Me MUCHIZA Freud, secrétaire exécutif principal du programme national multisectoriel de lutte contre le VIH/SIDA, PNMLS Sud-Kivu, cette situation est provoquée par plusieurs causes dont l’ignorance.

Il précise que beaucoup de personnes au village n’ont pas accès à l’information alors que c’est le premier moyen de se protéger contre le SIDA.

(www.echos-grand  lacs. Into / production; www.cngo planet.com/news).

Au Sud-Kivu, à Bukavu  le“ tourisme sexuel”  vecteur de propagation du VIH dans le Sud-Kivu Bukavu, en 2004, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) estimait à 25000 le nombre de personnes ayant survécu aux violences sexuelles commises dans le Sud-Kivu ,la province orientale de la République Démocratique du Congo (RDC),mais ce nombre est bien en deçà  de la réalité, selon certaines organisations d’aide aux victimes de viol », a affirmé Christine Schuler desyver de la coopération technique allemande (www.irrinews.org).

Bien que l’infection à VIH soit surtout un problème des grandes villes, on ne peut pas dire pour autant que les milieux ruraux sont exempts de SIDA : en effet, en Ouganda d’importantes épidémies se sont développées milieu rural et au Zaïre (RDC) on a contesté quand même 0,8% d’infectés à yambuku (Equateur) ,3%  chez les donneurs du sang à Kikwit (Bandundu) et 1,4% à lwiro(Kivu) (M.NYST-J. perriens : SIDA, guide pratique destiné au corps médical, Kinshasa ,1990,p17).

En Afrique, particulièrement en RDC, la propagation du SIDA est liée d’une part à l’état de pauvreté criante conduisant généralement à la prostitution, au manque d’une éducation et d’une information suffisante. A cela s’ajoutent le développement des rapports sexuels avec plusieurs partenaires (compris la polygamie et les viols des femmes perpètrés par la bande des immoraux). Bien sûr que la transmission mère-enfant à la naissance est un calvaire pour les nouveau-nés.

Les personnes vivant avec le virus du SIDA(PVV), souffrent de diverses crises pathogènes chroniques d’origines. Elles sont appelées malgré elle, à subir des traitements médicaux quotidiens, longs et ininterrompus, affectant négativement le budget (CERDAF : recherches africaines n°16, décembre 2005, Revue semestriel, éd. du Cerdaf, BUKAVU (CONGO), 2005, 104 pages).

Au vu de ce qui précède, notre problématique en rapport avec les connaissances, attitudes et pratiques des élèves du degré terminal de l’institut NIDUNGA va reposer sur les questions suivantes :

  • Ces élèves ont-ils des connaissances suffisantes quand à ce qui concerne le VIH/SIDA ?
  • Quelle est leurs sources d’information ?
  • Connaissent-ils leur état sérologique ?
  • Quelle est leur attitude vis-à-vis d’une personne séropositive ?

I.3. HYPOTHESES


Afin de répondre à ces questions, les hypothèses ci-après peuvent être avancées :

  • Les élèves du degré terminal de l’institut NIDUNGA auraient des connaissances suffisantes sur le VIH/SIDA
  • Leur principale source d’information serait les medias
    • La majorité d’entre eux ne connaitrait pas leur état sérologique
    • Leur attitude vis-à-vis d’une personne séropositive serait négative.

I.4. OBJECTIFS

I.4.1. Objectif global

Contribuer à la lutte contre le VIH/SIDA par les biais de la réduction de nombre de contamination et de décès.

I.4.2. Objectifs spécifiques

  • Evaluer le niveau de connaissances des élèves du degré terminal de l’institut NIDUNGU sur le VIH/SIDA
  • Identifier les sources d’information des élèves du degré terminal en matière du VIH/SIDA
  • Déterminer l’attitude des élèves du degré terminal de l’institut NIDUNGA vis-à-vis d’une personne séropositive
  • Identifier l’état sérologique des élèves du degré terminal de l’institut NIDUNGA.

I.5. CHOIX ET INTERET DU SUJET

Le choix de ce sujet se justifie par notre souci d’aborder un problème réel et pratique que nous vivons  actuellement et dont voulons  découvrir dans le milieu scolaire et y apporter quelques pistes de solution.

 I.6. SUBDIVISION DU TRAVAIL

A part  la dédicace, le remerciement, la table des matières, la liste des tableaux et des abréviations, le résumé notre travail est subdivisé en six chapitres en annexe avec  la bibliographie  et le questionnaire d’enquête.

Ainsi nous avons :

Chap. I : Introduction générale,

Chap. II : Revue de la littérature,

Chap. III : Méthodologie,

Chape IV : Présentation et discussion des résultats,

Chap. V : Discussion des résultats,

Chap. VI : Conclusion et recommandations

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