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Chapitre II : REVUE DE LA LITTERATURE

 

 APERCU  HISTORIQUE SUR LE VIH/SIDA :

Le SIDA  a été observé une première fois aux états unis en 1981 .Personne n’en connaissait alors la cause. Cette année là, les médecins d’un grand hôpital de Los Angeles  avaient  remarqué que trois jeunes hommes, admis à l’hôpital en l’espace de quelques jours, présentaient un état clinique similaire. Ils étaient tous trois gravement atteints d’infections qui ne se produisent que rarement chez les gens en bonne santé. Plus tard, la  même année, à Los Angeles, mais aussi en d’autres grandes villes comme San Francisco, New York et Miam, d’autres jeunes hommes ont  présenté  des maladies similaires. Certains d’entre eux  avaient un cancer rare qui ne touchait auparavant qu’un petit nombre de personnes âgées.

            Les médecins de ces patients ont remarqué qu’ils souffraient tous d’une grave déficience du système immunitaire, qui entrainait apparemment un même syndrome, ou groupe des symptômes. Ils supposent qu’un virus jusqu’à lors inconnu avait endommagé le système immunitaire de ces patients.

En 1983, deux médecins  chercheurs, l’un aux Etats unis et l’autre en  France, ont découvert ce fameux virus. Le Dr  LUC Montagnier, de l’institut  pasteur à paris, fut le premier à faire état de sa découverte, et le DR Robert Gallo, du National Cancer Institute aux Etats Unis, a démontré que  le virus nouvellement isolé était  responsable du SIDA. Les scientifiques pensent à présent que le VIH a été introduit en Amérique  du Nord dans la deuxième moitié des années 1970. On a d’abord cru que seuls les hommes homosexuels  pouvaient  être atteints du SIDA, mais on a vite constaté que les receveurs du sang et des produits sanguins, ainsi que les utilisateurs des drogues intraveineuses, contractaient  aussi la maladie.

 Le SIDA s’est par la suite déclaré chez les gens  ayant eu des contacts  sexuels avec des individus appartenant à ces trois groupes et chez les nouveau-nés  des contaminées. On ne connait pas l’origine exacte du VIH, mais les échantillons sanguins prélevés en Afrique en 1959 contenaient des traces du  virus. De nos jours, le VIH s’est propagé dans tous les pays. Aux Etats-Unis, on considère que le SIDA est une épidémie, une maladie qui s’est étendue à une grande partie de la population du pays. A l’échelle mondiale, le SIDA est une pandémie, qui atteint des personnes de presque  tous les pays.

Qu’est-ce que le SIDA ?

Qu’est-ce qui provoque le SIDA ?

            Le SIDA signifie Syndrome d’immunodéficience acquise. Le syndrome d’immunodéficience acquise est un état clinique dans lequel le système immunitaire du corps est tellement déficient, ou endommagé, qu’il arrive plus à protéger le corps contre les micro-organismes qui causent la maladie. Les gens atteints du SIDA meurent des maladies qui ne présentent  aucun danger pour une personne en bonne santé, dont le système immunitaire est robuste et intact.

            Les scientifiques ont découvert que l’affaiblissement du système immunitaire au SIDA est provoqué par un virus. Ce virus est appelé   le VIH, un sigle qui signifie  virus d’immunodéficience humain.       Ce virus a la capacité de pénétrer à l’intérieur de certaines cellules du système immunitaire, de les mettre hors d’usage et de les utiliser  pour fabriquer d’autres virus. Les  cellules sont les lymphocytes CD4, les lymphocytes T4 ou les lymphocytes T helper.

Les personnes  contaminées par le VIH, dites séropositives, ne présentent habituellement aucun symptôme identifiable avant plusieurs années, parfois dix ans ou plus. Le virus n’en travaille pas mais à la destruction des lymphocytes  CD4 et à la fabrication d’autres virus mortels. Quand un grand nombre de lymphocytes  CD4  ont   été détruits chez une personne contaminée par le VIH, on dit qu’elle a le SIDA. Les gens atteints du SIDA présentent  différents problèmes de santé.

VINGT ANS DE VIH/SIDA

         En juin1981, les scientifiques des Etats-Unis faisaient état des premiers cas cliniques d’une maladie qui allait devenir le syndrome d’immunodéficience acquise, ou SIDA. Vingt ans plus tard,  l’épidémie s’est propagée jusqu’aux derniers recoins du monde. Près de 22 millions des personnes ont perdu la vie et plus de 36 millions vivent aujourd’hui   avec le VIH,  le virus qui cause le SIDA. Cependant, deux décennies de lutte contre de l’épidémie ont aussi permis de réaliser tout arsenal d’avancées dans le sens d’une solution.

   En1981 : Les premiers cas déficience immunitaire inhabituelle sont repérés chez les hommes homosexuels aux Etats –Unis.

         En 1982 : Le syndrome d’immunodéficience acquise(SIDA) est définit pour la première fois. Dans le courant de l’année, trois modes de transmission sont identifiés : la transfusion sanguine, la transmission de la mère à l’enfant et les rapports sexuels.

   En 1983 :   Le  virus d’immunodéficience humain(VIH) est reconnu entant que cause du SIDA. En Afrique, une épidémie de SIDA à transmission hétérosexuelle est révélée.          

   En 1984 : L’étendue de l’épidémie devient manifeste.

         En 1985 : Chaque région du monde signale au moins un cas de VIH/SIDA. L’acteur Rock Hudson est le premier personnage public à révéler qu’il a le SIDA. Aux Etats-Unis, la Food  and Drug Administration(FDA) approuve le premier test d’anticorps anti-VIH. Le dépistage du VIH dans les dons de sang débute aux Etats-Unis.

         En 1987 : La première riposte au SIDA à la  base communautaire d’Afrique est organisée par l’Ouganda par le biais de l’organisation ougandaise d’aide aux malades de SIDA(TASO).  Ce style de riposte  devient un modèle pour  des activités similaires dans le monde entier. Fondation du Réseau international d’entraide et de lutte contre le SIDA(ICASO) et du Réseau mondial des personnes vivantes avec le VIH/SIDA. En février, l’organisation mondiale de la santé(OMS) crée son programme spécial de lutte contre le SIDA. Les Etats-Unis donnent le feu vert au premier traitement contre le SIDA-azidothymidine(AZT).

         En 1988 : Pour la première fois, les ministres de la santé du monde entier se réunissent  à Londres pour discuter de l’épidémie de VIH/SIDA. Dans la période 1991-1993, premier succès contre l’épidémie dans un pays en développement : prévalence du VIH chez les jeunes femmes enceintes  de l’Ouganda amorce son déclin. Ce succès est attribué à la mobilisation du pays contre l’épidémie.

   En 1994 : Les scientifiques mettent au point le premier schéma de traitement en vue de réduire la transmission mère- enfant.

   En 1995 : Une flambée d’infections à VIH parmi les consommateurs des drogues injectables est détectée en Europe orientale.

   En 1996 : Création du programme commun des Nations-Unies sur le      VIH/SIDA(ONUSIDA). La preuve de l’efficacité du traitement antirétroviral hautement actif(HAART)  est   présentée    pour    la première  fois.

   En 1997 : Le Brésil devient le premier pays en développement  à fournir le traitement antirétroviral  par le biais de son système de santé publique.

   En 1998 : Le premier traitement de courte durée pour la réduction de la transmission du VIH de  la mère à l’enfant est annoncé.

   En 1999 : Le premier test  d’efficacité d’un vaccin potentiel dans un pays en développement  débute en Thaïlande.

   En 2000 : Première discussion du conseil de sécurité des Nations-Unies au sujet du VIH/SIDA.

         En 2001 : Le secrétaire général des Nations-Unies Kofi Annan lance un appel en faveur d’un plan d’action  y compris la création d’un fonds mondial pour le SIDA et la santé. (cf. www.geocities.com/fr.html)

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