Arrow Table de matières
9568865

Chapitre I. GENERALITES ET REVUE DE LITTERATURE SUR LA CULTURE DU CAFE ET LA SECURITE ALIMENTAIRE

1.1.  DEFINITION DE CONCEPTS

Les concepts suivants sont utilisés dans ce travail.  Nous passons à leur définition car la plupart des cas ils peuvent prêter la confusion ; et surtout qu’ils comportent différentes acceptions :

  1. Apport :

Le dictionnaire Larousse, il le définit comme étant une contribution apportée par quelqu’un au développement d’une connaissance ( Petit Larousse,2006).

En ce qui concerne notre travail, nous considérons l’apport comme étant un avantage socio-économique sur la sécurité alimentaire de la population d’Irhambi–Katana.

  1. 2. Le caféier

Le café est une plante à feuillage persistant qui pousse en buisson ou en arbre de petite taille. Il existe environ 90 sortes de caféiers, dont seule une minorité participe réellement à l’élaboration bu quotidiennement. L’arbuste peut atteindre une taille de 4 m et possède des feuilles ovales avec des fleurs blanches. En fonction des variétés, les cerises (fruits du caféier) arriveront à maturation au bout de 7 à 11 mois et subiront à ce moment là un changement de couleur, passant de vert à jaune et finalement rouge.

  1. Sécurité alimentaire : « la sécurité alimentaire est définie comme l’accès de tous les individus à tous les moments, à suffisamment de nourriture pour mener une vie saine et active. Deux éléments clés composent cette définition : la disponibilité des aliments et la capacité des individus à acquérir ces aliments » (G. Azoulay et J.C. Dillon, 2013)

Partant de notre travail, la sécurité alimentaire  c’est la possibilité qu’ont les pays, les régions ou les individus de satisfaire leurs besoins annuels en calories grâce à la production au stockage et au commerce international, national ou local du café.

  1. Le ménage : d’après le dictionnaire petit Larousse, le ménage est une administration domestique (Petit Larousse, 2006).

Pour BAUDOT Jack, un ménage est un groupement des personnes (généralement homme, sa femme ou ses femmes et les enfants, avec éventuellement d’autres parents qui logent et prennent ensemble leur nourriture. Et d’après M. FOGEL et V. AUDATE, un ménage au point de vue économique, est un ensemble des personnes vivant et mettant au moins une partie de leurs ressources en commun.  Ainsi le ménage peut être composé d’une seule personne (cas de célibataire ou de plusieurs personnes), (famille, communauté laïque ou religieuse).

Le ménage est une famille composé du père, de la mère et les enfants qui loge ensemble et partage les mêmes ressources.

1.2. REVUE DE LA LITTERATURE

GENERALITES

I.2.1. Origine du café

Le caféier Arabica appelé dans le langage scientifique « coffea arabica», est la culture la plus anciennement cultivée dans les hauts plateaux situés entre 1500 et 2000m d’altitude, plus particulièrement dans la région délimitée par le parallèles 5° et 15° de l’altitude Nord et par 35° et 45° de longitude Est. Le caféier Arabica est un arbuste de la famille de Rubiacées. Le genre coffea comprend plusieurs espèces parmi lesquelles deux font l’objet de cultures importantes.  Le coffea canéphora, adapté au climat équatorial et mieux connu par sa variété Robusta et le coffea Arabica qui à lui seul constitue la très grande majorité de notre étude et qui prend une grande partie de la plantation, actuellement reparties dans le monde. Le caféier Arabica trouve un climat de type subtropical caractérisé par une température moyenne de 20° à 23° avec les extrêmes de 50° et 30°c. (J. Lebrun, 1941).

La  pluviosité annuelle est d’environ 1500mm et parfois plus. La saison pluvieuse alterne avec une saison sèche très lumineuse de plusieurs mois. Ces caractéristiques climatiques se trouvent en différents points du globe entre 24° à 35° de latitude Sud.  Elles ont permis le développement de la culture de l’Arabica dans d’importantes régions d’Afrique, d’Asie et d’Amérique centrale et latine.

1.2.2. LE SEMIS

Les semis chez toutes les exploitations sont effectués au début de la grande raison pluvieuse, en Novembre. Les graines sont déposées faces plates contre la terre au fond des sillons, tous les 2 à 3cm.

Les sillons sont recouverts par l’apport de terre légère et ces graines sont perpendiculaires plantées en lignes.

La répartition du germoir est environ d’un mois avant l’époque du semis.

Ce germoir est couvert d’une toiture à 1,80 à 13m de hauteur, et la longueur est facultative, car elle dépend d’un exploitant à un autre mais de préférence la longueur ne doit pas être grande pour faciliter le travail d’entretien.

  • Construction de la pépinière

Les plantes sont ameublies sur environ 40cm de profondeur. Les pépinières sont générales à une longueur de 1,20m et 10 à 12 m de longueur. La pépinière est ombragée par un écran de même type que celui utilisé pour le germoir et l’ombrage est obligatoire lors de 2 à 3 premiers mois.

  • Le repiquage.

Se fait lorsque les deux feuilles cotylédonaires s’épanouissent. On repique aux écartements de 20x20cm, 25x25cm.

            La plantation d’un hectare nécessité 1,25 ares de pépinière9. Lors du repiquage, on élimine les plantules  ayant les pivots malformés mal formés  et veiller à maintenir le collet au niveau du sol.

Le repiquage est de 12 à 17 mois pour le café Arabica et 7 à 9 mois pour le Robusta.

  • Terrain du café.

L’installation du caféier est faite sur un sol riche en humus.  En zone forestière, la profondeur ne doit pas être grande car elle terrorise.  Le sol doit aussi être meuble.

Son écartement est de 3284 à l’hectare avec l’écartement de 2 x1,5 m.

1.2.3. La récolte

Le caféier atteindra son plein potentiel de récolte entre 6 et 8 ans d’âge et déclinera à nouveau quand il atteindra 20 ans.

Plusieurs méthodes de récolte ont été développées :

  • La première, manuelle, offre une meilleure qualité de récolte puisque chaque cerise est récoltée à la main à maturité. Cette méthode reste très coûteuse en temps et en main d’œuvre puisqu’il faut compter 2.5 kg de récolte pour 500 gr de café. Cette méthode est réservée à l’arabica.
  • La seconde, plus rapide mais moins qualitative, consiste à récolter au peigne toutes les cerises, indépendamment de leur maturité. Certaines plantations ont opté pour la mécanisation de ces récoltes, qui sont souvent pratiquées pour le café robusta ou certaines variétés d’Arabica brésilien ou éthiopien.

1.2.4. Le séchage

Les cerises, dans lesquelles se trouvent les graines de café, doivent en premier lieu être nettoyées, opération qui a lieu encore aujourd’hui dans le pays d’origine du café. Pour cela, deux méthodes ont été mises en place : la méthode sèche et la méthode humide.

  • La méthode sèche consiste à étaler les cerises afin de les faire sécher au soleil pendant 2 à 3 semaines. Les graines sont ensuite traitées dans une machine afin de les séparer de leur coque puis triés afin d’être emballés.
  • La méthode humide consiste dans un premier temps à broyer légèrement les cerises afin d’en détacher la majeure partie de la pulpe. Elles sont ensuite plongées dans des réservoirs d’eau où une fermentation se produit. Cette phase permet d’éliminer le reste de pulpe mais est conditionnée par une importante quantité d’eau, qui assurera la qualité du café au final. Les grains sont ensuite séchés puis finalement débarrassés de la fine membrane restante.

1.2.5. La torréfaction

La torréfaction, phase primordiale dans l’élaboration d’un café de qualité, est prise en charge par les torréfacteurs. C’est lors de ce procédé que le café dégagera le maximum de ses arômes, d’où l’importance accordée au processus de torréfaction.

  • Filière des cultures de café

Une filière des cultures de café est centrée sur un produit agricole de base et surtout une partie de ses transformations successives. En analyse économique, une filière peut être considérée comme un mode de découpage du système productif privilégiant certaines relations d'interdépendance.

Elle permet de repérer des relations de linéarité, de complémentarité et de cheminement entre les différents stades de transformation. On peut privilégier l'une ou l'autre des deux approches suivantes pour décomposer les filières : méso économique (technique, économique et comptable), et macro économique.

L'approche technique peut se construire d'amont vers l'aval en partant du premier stade de la production agricole (y compris l'acquisition des facteurs de production) ou au contraire de l'aval (vente sur les marchés domestiques ou internationaux) vers l'amont (transformations, transport, production agricole).

L'approche économique consiste à étudier les flux et la répartition des consommations intermédiaires entre les différents secteurs et de la valeur ajoutée entre les différents acteurs : producteurs, Etat, intermédiaires, etc.

Selon l'approche macro économique, il faut repérer, le long des diverses opérations, les acteurs, leurs logiques de comportement, leurs modes de coordination, et repérer ainsi les axes stratégiques de valorisation, de dégagement de marges (Denis POMPIDOU FOLEFACK, 2003).

La production mondiale tourne autour de 130 millions de sacs, soit environ 8 millions  des tonnes. Les exportations des pays producteurs sont chiffrées à environ 100 millions sacs, soit 6 millions de tonnes. La consommation domestique des pays producteurs absorbe encore environ 30 millions sacs, soit 1,8 millions tonnes  dont 18 millions sacs par le Brésil qui est le plus grand consommateur des pays producteurs. On a estimé la valeur des exportations globales à une valeur d’environ 16,5 milliards $E.-U. ( rapport FAO en 2009).

Il y a plus de 50 pays producteurs, dont les 3 plus grands, le Brésil, le Vietnam, et l’Indonésie, représentent plus de 60% de la production mondiale. Le principaux pays producteurs sont dans l’ordre : le Brésil, le Vietnam, la Colombie, l’Indonésie, puis les pays de l’Amérique Centrale et du Sud, l’Asie du Sud, et l’Afrique.

1.2.7.      Evolutions de la consommation mondiale

Tableau n° 1: Consommation de café mondiale, 2000 Å” 2009 (en milliers de sacs de 60 kg)

                                                   2000                 2009                   Croissance annuelle (%)

Marchés traditionnels

63 377

68 873

0.8

Pays émergents

15 744

22 500

3.6

Pays producteurs

25 604

37 705

4.0

MONDE

104 725

129 078

2.1

1.2.8.      La production de café en Afrique.

Les pays producteurs de café africains ont fourni environ 12 % de l’offre mondiale du café (et moins de 11 % des exportations mondiales) pour la saison 2009-2010. Cette part du marché mondial du café équivaut presque à celle de l’Indonésie, qui en est le troisième producteur mondial. Dans les années 70, l’Afrique comptait pour 30% des exportations mondiales.

1.2.9.      Evolution des cultures traditionnelles de rente, exemple du café au Rwanda

La culture du café est concentrée dans les zones bordurières du lac Kivu en Provinces de Cyangugu, Kibuye et Gisenyi ; ainsi que dans les Provinces de Butare, Kigali Ngali, et Kibungo.

Elle est  pratiquée par 54% des ménages au Rwanda avec 86.3 % des ménages à Butare, 78.6% à Cyangugu, 71.5% à Kibungo et 70.5% à Kigali Ngali.

La culture du café est  pratiquée par 400.000 producteurs dans 60 Districts qui ont été identifiés comme les plus propices à la culture dans le cadre de la régionalisation et de l’intensification de cette culture. Le nombre de caféiers dans cette zone est évalué à quelques 70 millions. Le nombre des associations travaillant avec l’OCIR Café est de 80.


Tableau N° 2 : Evolution du secteur café de 1986 à 2004

Année

1986

1990

1992

1993

1995

1996

1997

1998

2000

2001

2002

2003

2004(au 01/09/04°

Production (tonnes)

43 ,088

39,575

38,970

28,495

21,829

15,239

14,829

14,268

16 ,098

18,267

19,426

14,175

25.000

Production café fully washed

17

51

29

333

700

% du café standard

48 ,18

7

0,32

4,25

2,4

0,25

1,8

7,4

19,5

18,5

29,4

32,4

35

% café ordinaire

38,59

86,9

93

88,7

92,7

82,9

93,4

80,5

72,4

75

58

55

53

% café fully washed

0,1

0,3

0,15

2,3

1,9

Source: Présentation Directeur OCIR café, Séminaire MINAGRI Gisenyi, Septembre 2004

Comme le montre le tableau ci-dessus, la qualité du café a également connu une baisse qui s’est traduite par la diminution du café standard qui est passé de 48,18% en 1986 à 0,32% en 1992. Depuis  l’an 2000, le Gouvernement a opté pour l’amélioration de la qualité du café en général  et la promotion du café fully washed de façon qu’en 2003, le café standard représentait 32,4% et le fully washed 2,3%. En vue d’améliorer la qualité du café, le Gouvernement rwandais a entrepris un programme de promotion des stations  de lavages dont 13 en 2003, le nombre devant atteindre 20 en 2004. La production de café fully washed atteint déjà 700 t au 01/09/2004.

Tableau N° 3 : Evolution des exportations de café de 1990 à 2003.

Année

1990

1991

1992

1993

1994

1995

1996

1997

1998

1999

2000

2001

2002

2003

Valeur exportation café

65,7

57,6

35,1

37,6

17,4

38,2

43,0

45,3

25,9

30,6

22,4

19,4

19,2

15

Total exportation

103,0

95,6

69,0

67,7

32,2

51,2

61,7

93,0

64,4

62,0

69 ,0

73,0

65,9

62,9

% contribution café

63,8

60,3

50,9

55,5

54,0

74,6

69,7

48 ,7

40,2

49,4

32,5

26,6

29,1

23,8

 Source : OCIR Café

Parmi les contraintes qui sont à la base de la baisse de la production, nous pouvons citer la réduction de la productivité, une grande proportion de caféiers en âge d’être régénérés, le faible potentiel productif des variétés traditionnellement cultivées, inefficacité de la vulgarisation, faibles capacités des  associations de producteurs, baisse des cours  du café sur le marché international et démotivation des producteurs.

La  baisse de la qualité  est quant à elle due à de mauvaises techniques de lavage du café (absence de stations de lavage et d’un système sérieux de contrôle de la qualité), au mauvais état des plantations de caféiers, la non différenciation des prix en fonction de la qualité, et la compétition excessive des usiniers et exportateurs qui ne favorise pas la qualité.

 


1.2.10. SITUATION ACTUELLE DE L’EVOLUTION  DU SECTEUR CAFE EN RDC

- Aperçu historique de l’évolution de la filière

- Evolution de la production et des exportations

·         La Production.

La production de café en RDC s’élevait à environ 60 000 tonnes en 1976, année prise pour référence car elle marque la libéralisation du marché du café (achats et exportations) et la fin du monopole que détenait l’ONC depuis sa création en 1972. C’est cette même année que l’ONC organisa le congrès de ses agronomes tenu à Kisangani.

La mise en pratique des recommandations issues de ce congrès, renforcée par le « boom du café » (1975-1978), a permis en son temps une dynamisation de la Filière Café dont les retombées n’ont pas tardé à se faire sentir et cela par l’augmentation sensible de la production observée à partir de 1977 et maintenue pendant plus de 10 ans - avec le pic de 108 030 tonnes atteint en 1986.

Cependant, les statistiques observées ces 20 dernières années accusent une baisse continue de la production tombée jusqu’à 32 329 tonnes en 2006, soit une perte de ±70%. L’incidence de la Trachéomycose qui sévit dans les plantations de robusta des 3 provinces (Orientale, Nord-Kivu et Equateur), la baisse persistante des cours du café sur le marché mondial (1999-2003), les conflits armés récurrents ayant entraîné la crise socio-politico-économique pendant plus d’une décennie (1996-2008) auxquels s’ajoutent la libéralisation de l’exploitation artisanale des matières précieuses qui a détourné une partie de la main d’œuvre, le délabrement très avancé des voies de communication et des infrastructures, l’absence d’institution de micro finance ou d’une banque de crédit agricole, l’insuffisance d’encadrement des planteurs, l’enclavement de certaines zones de production de café , l’insécurité généralisée ou la faible taille des exploitations constituent autant de facteurs déterminants de cette chute de la production

Il convient néanmoins de noter que la chute vertigineuse qu’a connue la production du café semble selon les statistiques officielles s’être interrompue depuis 2007. La situation des exportations a par contre continué à se détériorer.

  • Les Exportations

Les exportations suivent presque fidèlement les évolutions de la production. Elles restent toutefois en sus influencées par les considérations de politique économique mondiale. Ainsi le système de contingentement (distribution des quotas avec usage de timbres) suspendu en 1989, le système de rétention des stocks des années 1990, et la libéralisation du marché sur les exportations actuellement en vigueur, ont à chaque fois eu une influence sur le niveau des exportations.

Après le pic de 1989 (119 320 tonnes), les statistiques indiquent une baisse linéaire à partir de 1990 (101 600 tonnes) jusqu’en 2003 (7.162 tonnes), soit une perte vertigineuse de ±93%.

La reprise éphémère des exportations pendant la période de 1994 à 1996 est tout simplement attribuable à la sortie massive des stocks en souffrance à la suite de l’amélioration des cours sur le marché mondial, mais aussi à l’anticipation de la guerre qui menaçait le pays.

Tableau no 4. Productions et Exportations de café de RDC de 1988 à 2009

ANNEES

QUANTITES

PRODUCTION

EXPORTATIONS

1988

103 080

1989

94 740

119 320

1990

101 600

110 280

1991

95 000

84 197

1992

92 400

57 511

1993

90 109

54 998

1994

88 348

63 287

1995

85 016

62 932

1996

80 060

52 209

1997

68 572

32 283

1998

65 000

38 403

1999

62 431

32 785

2000

57 385

28 146

2001

50 212

9 906

2002

35 793

10 705

2003

40 143

7 162

2004

45 352

8 332

2005

37 126

8 253

2006

32 329

8 290

2007

40 723

11 922

2008

49 700

12 146

2009

49 846

8 897

2010

48 958

12 325

2011

49 574

9 854

2012

50 112

7 682

2013

51 698

8 235

2014

50 589

8 897

Source : Office National de Café « O.N.C »

  • Les exportations

Les exportations de café vert en provenance de RDC sont principalement destinées aux marchés suivants :

  • Pour l’Europe : Italie, France, Belgique, Pays –Bas, Suisse, Allemagne, Angleterre, Espagne, Roumanie, Grèce, Pologne, Slovénie,…
  • Pour l’Amérique : Etats-Unis, Panama,…
  • Pour l’Afrique : Maroc, Afrique du Sud, Soudan, Tchad, …

Tableau 5 : Statut matrimonial du ménage et niveau de sécurité alimentaire

Taille du ménage Marié ou vivant

maritalement

Divorcé

Veuf (ve)

Célibataire

Age moyen du chef de ménage

1-3 pers

46,6

8,3

13,8

31,2

40

4-6 pers

82,2

5,3

7,8

4,6

44

7-10 pers

89,5

2,2

5,7

2,6

48

11 pers+

89,6

1,2

6,3

3,0

53

Ratio inactifs/actifs

1,09

1,17

1,17

0,47

1,03

Total

74,5

5,1

9,0

11,9

44

Sévère

2,2

2,6

4,3

2,5

47

Modérée

10,4

7,9

9,5

9,8

45

Sévère et modérée

12,7

10,5

13,8

12,3

45

En sécurité alimentaire

87,3

89,5

86,2

87,7

44

Cette analyse présente un avantage certain dans le cadre de ciblage des activités de vivres contre travail ou d’argent contre travail. Ces programmes devraient privilégier les ménages avec un ratio inactif/actif plus élevé mais les ménages avec un ratio plus faible ne devraient pas systématiquement être écartés. Les ratios les plus faibles étant enregistrés au sein des ménages dont le chef est célibataire disposant d’une force de travail, mais également confrontés à des problèmes de chômage.

Partager ce travail sur :