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CHAPITRE I. GENERALITES ET REVUE DE LA LITTERATURE SUR LES ENFANTS DE LA RUE

 

I.1. DEFINITION DES CONCEPTS CLES.

  1. a) ONG: le petit Larousse illustré définit l’ONG comme une organisation non gouvernementale ou organisation qui ne reçoit aucune subvention de l’Etat, constitué dans l’intérêt public ou dans le but humanitaire. Nous aussi nous employons ce mot dans le même sens.
  2. b) ONGD: une  organisation est un groupe des personnes  ayant des relations interindividuelles fondée sur un ensemble de moyen en vue d’atteindre un objectif ou des objectifs ; et cet objectifs ou ces objectifs sont tournés vers les développements socioéconomiques des individus et de leurs milieux.
  3. c) Encadrement : pour nous par encadrement il est question de la manière ou de la façon dont on s’occupe des enfants de la rue en leurs apprenants un métier.
  4. d) Encadrer: placer dans un cadre. Au sens figuré famiron à encadrer gates que, rudiquile, entourer à la manière d’un cadre.
  5. e) International: c’est un adjectif qui a lieu, qui se passe d’une nation à une autre.
  6. f) Enfant: c’est un être humain, de la naissance jusqu’à l’âge de la puberté.
  7. g) Rue: est une voie de circulation aménagée dans une ville ou dans une commune entre les maisons et dans les milieux fréquentés par une masse des gens.
  8. h) Source: petit Larousse illustré, Edition de dictionnaire Larousse, Paris, 2002, P.625.

I.2.  GENERALITE SUR LES ENFANTS DE LA RUE

I.2.1. QUI SONT LES ENFANTS DE LA RUE ?

Lors qu’on tente de donner une définition à cette catégorie des personnes, les controverses ne manquent pas, mais on considère souvent comme enfants de la rue, tous mineurs d’âge qui a un moment critique de sa vie à rompu avec la vie familiale pour élire domicile ou se refugier dans les rues et y exercer tant bien que mal quelques activités de sur vie en développant progressivement un degré de déviance.

Quant à nous, nous entendons par enfants de la rue, toute personne dont la tranche d’âge varie entre 7 et 17 ans qui, dans ces conditions d’existence manifestent une certaine dose de déviance et mènent une vie plus ou moins active indépendamment de sa famille.

I.2.1.2. CAUSES DU PHENOMENE ENFANTS DE LA RUE.

La situation critique appelée phénomène enfants de la rue, trouve ses origines dans un ensemble des causes tant générales, que spécifiques.

  1. Causes générales : exode rurale des familles
  • Crise économique : démographie galopante
  • Scolarisation inaccessible,
  • L’émigration
  • La guerre
  1. Causes spécifiques :
  • La pauvreté familiale
  • Les chaumages
  • Les divorces ou séparation familiale
  • L’alcoolisme[1]

Brièvement, toutes ces causes peuvent être ramenées à deux principales causes, à savoir :

  • Raison personnelle ou individuelle : qui sont celles qui dépendent directement de la libre volonté de l’enfant dans sa déviance, et dont il est maitre et responsable car l’acte à poser ou la voie à suivre émane de sa propre conscience.
  • Raisons familiales : qui sont des contraintes émanant de la famille, groupe ou société qui pousse l’individu à choisir les rues pour y vivre. Elles sont prépondérante, en effet, beaucoup d’enfants vont dans la rue suite à l’insuffisance de l’encadrement familiale connu dès les bas âges, alors que c’est le moment pour qu’ils doivent bénéficier des beaucoup d’attention de sept part des adultes.

HISTORIQUE.

Les enfants de la rue dans le monde. On laissait le phénomène (enfants de la rue) et mondial. Ils touchent indistinctement les cinq continents : Europe, Amérique, Asie, Afrique, et Océanie. Les pays développés et ceux sous développés sont frappés par ce phénomène.

Cependant, les pays développés procèdent à des encadrements de leurs enfants de la rue. Ils les placent  dans des maisons de correction ou mieux de rééducation pour ceux qui sont des enfants de la rue dans les pays sous développés, ceux-ci sont abandonnés à leurs tristes, sont à avec toutes les conséquences néfastes que cela comporte.

En RDC, à l’époque coloniale il y avait deux maisons de rééducation destinées à l’encadrement des enfants de la rue. L’une été au Bas-Congo pour les enfants de l’Ouest du Congo Belge, et l’autre au Kivu, plus précisément à Nyangezi pour les enfants de l’Est de la colonie. Après l’indépendance en 1960, ces maisons ont cessées d’exister pour manquer des subventions de’ l’Etat.

I.2.2. LES ENFANTS DE LA RUE DANS LA VILLE DE BUKAVU.

L’on a commencé à observer le phénomène enfants de la rue dans la ville de Bukavu en 1964, juste pendant la rébellion MULELISTE. Deux groupes d’enfants de la rue s’étaient constitués dans la ville de Bukavu à cette époque. Le premier groupe été dénommé AJEMAMA ou association des jeunes mangeurs de manioc. Le second groupe été connu sous le sigle : d’AJEFUCHA, ou association des jeunes fumeurs des chanvres. Ces deux groupes opéraient dans le grand marché de KADUTU[2]. La guerre de Jean Schamma de 1967, avait getter d’autres enfants sur la rue. Il a fallu attendre la guerre de l’AFDL de 1996, celle de RCD, de 1998, et celle de MUTEBUSI, de 2002, pour voir encore d’autres enfants de la rue se multiplier dans la ville de Bukavu. Aujourd’hui, le monde de ces enfants de la rue oscille au tour de 4000.[3]

Ceci passe le plus clair de leur temps dans les marchés de la ville de Bukavu. La nuit ils, la passent dans les mêmes marchés, sur les places publiques, dans les hangars, dans les chantiers, dans les caniveaux, etc. ils vivent des petits larcins qu’ils opèrent dans les marchés de la ville de Bukavu. Nous ne sont pas le premier à aborder le sujet des enfants de la rue au monde, en Afrique, en RD. Congo, au Sud-Kivu, à Bukavu, etc. il existe plusieurs écrits à ce propos, mais nous sommes tombées que sur sept dans la bibliothèque centrale de l’ISDR. Les voici :

I.3. REVUE DE LA LITTERATURE SUR LES ENFANTS DE LA RUE.

1° GBAGARO IMBA Patrick, (2012) dans son TFC ayant comme titre « l’Eglise catholique et l’encadrement des enfants de la rue dans la ville de Bukavu : cas spécifique du P.ED.E.R. » Montre que les personnes de bonne volonté tant physique que morale, apitoient sur le sol de ces malheureux en les encadrant tant bien que mal. Parmi ces personnes physiques ou morales, l’on note la présence de l’église catholique de Bukavu, qui a mis en place le programme de l’encadrement des enfants de la rue, P.E.D.E.R. en cigle, PEDER en cadre 35 enfants de la rue grâce aux trois principales activités : alphabétisation, la menuiserie, et la coupe-couture. Le volet alphabétisation concerne les enfants à bas âges, et les enfants d’âges moyens qui n’ont jamais été à l’école. Elle est une activité exclusive pour les enfants en bas âges. Pour ceux d’âges moyens, il combine l’alphabétisation, et une autre activité soit la menuiserie, ou soit la coupe-couture.

S’agissant de la menuiserie : celle-ci occupe les enfants d’âges moyens sachant ou pas lire.

Quant à la coupe-couture : elle est réservée uniquement aux enfants de la rue de sexe féminin comme piste de solution. Cet auteur propose l’encadrement des artisans formés au programme d’encadrement des enfants de la rue (PEDER) par l’octroi de crédit enfin qu’ils puissent s’intégrer convenablement dans la vie socio-économique de leur milieu.

            2° ZIHALIRWA KATUMBU Mude (2009) dans son TFC portant le titre de « Problématique du phénomène enfants de la rue à Bukavu» indique qu’il avait jugé de mener une étude sur la problématique des phénomènes enfants de la rue et de découvrir les causes d’e palification de ces phénomènes.

Comme piste de solution : cet auteur propose de chercher les voies et les moyens susceptible d’aider les jeunes à améliorer leurs conditions sociales en vue de reduire si pas mettre fin à ce phénomène.

3° KASILEMBO MWENYEMALI Kasi ( 1996) dans son TFC intitulé : « L’intégration socio-psychologique des enfants de la rue pour une participation active au développement » cet auteur écrit qu’il faut aider la société à prendre conscience de sa responsabilité en vers les enfants de la rue et aider le gouvernement et autres associations à trouver des solutions, en allant aux causes même, aux circonstances qui ont engendré le phénomène et enfin identifier leur potentialité et les aider à construire leur avenir en développant  leur capacité et leur ressource. Cet auteur souligne qu’il faut chercher les voies et les moyens d’une présence à leur coté et de créer ensemble une société acceptable.

4° BAGUMA MUTIGALIRWA (2007), dans son TFC recommandé « Etude sur SACD et sa contribution de la prise en charge des enfants de la rue à Bukavu,» souligne que la contribution de SACD des enfants de la rue est norme. Celui-ci oriente ses innervations dans l’éducation de base non formelle et de métier ainsi que dans la sensibilisation communautaire et appuis psycho-social au niveau de la famille. Comme solution : il suggère qu’il faut renforcer la SACD (solidarity action for children in detress) dans son encadrement des enfants de la rue qu’il dit de les aider dans ses actions.

5° NSIMIRE MUKANIRE Alice dans son TFC intitulé « Les enfants de la rue et les sécurités socio-économiques dans le marché de la commune de KADUTU» indique que beaucoup des parents d’aujourd’hui à cause des multiples facteurs ratent l’éducation de leurs enfants. La pauvreté, la mort de l’un ou l’autre de parent, la mésentente, la discorde, les divorces, les guerres. 

Comme avantage, il ya lieu de noter que les enfants de la rue se recrutent parmi la catégorie des enfants mal éduqué. Les enfants de la rue qui passent la nuit à la belle étoile. La ville de Bukavu et plus particulièrement le quartier qui abrite le marché Beach Muhanzi n’échappe pas à cette règle. Les parents faillassent à leur mission de l’éducation et diverse un flot d’enfants sur la rue. Les enfants qui envieillissent des jours comme nuits, le marché de Beach Muhanzi où ils sèment l’atterrerai  tant du coté du vendeur que celui de l’acheteur. Comme solution, l’auteur recommande qu’il faille la création de deux centres d’apprentissage de métier aux enfants de la rue dans la commune de Kadutu.

            L’UNICEF : in « Principe directeur des Nations Unies pour la prévention de la délinquance juvénile» préconise qu’il faut mettre l’accent sur les politiques de prévention propre à faciliter une socialisation et une intégration reçue de tous les enfants par bain de la famille, de la communauté de groupe, faire l’école de la formation professionnelle et du marché du travail et par le recourt à des organisations bénévoles. Elle souligne qu’il faut soutenir l’enfant considéré comme un avenir de demain doit être intégré, inséré socialement dans la vie professionnelle en vue de lui garantir le bien être socio-économique, les meilleurs conditions de vie, pour pouvoir orienter humainement et professionnellement en lui assurant un métier.

7° CRISEM asbl, in « vulinerability de ESPD dans la ville de Bukavu» fait voir qu’il observe une déficience aigue de la capacité des parents d’assumer leurs responsabilités vis-à-vis des enfants en termes de santé, nutrition, éducation, scolarisation, habillement, …

En plus les facteurs supplémentaires de risque d’accentuation dans la vulnérabilité des enfants de la rue à travers des males traitances et exploitations sexuelles tolérés par certains parents.

[1] Archive du programme d’encadrement des enfants de la rue (PEDER)

[2] Balagizi Jean, enseignant retraité, interviewé à Kadutu, le 15 Décembre, 2013.

[3] Wasso, Jules, un agent de la division des affaires sociales à Bukavu, interviewé le 18 Décembre, 2013.

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